Ă€ l’époque oĂą ces faits se sont passĂ©s, Louise avait 63 ans rĂ©volus et moi tout juste 20 ans.Mes parents avaient achetĂ© une maison de campagne dans un petit hameau, un coin paumĂ© du Massif central oĂą il n’y avait pas grand-chose Ă faire, encore une idĂ©e de mon père qui rĂŞvait de tranquillitĂ© et croyait faire une bonne affaire. Et cette annĂ©e-lĂ , je n’avais pu Ă©chapper aux vacances forcĂ©es avec mes vieux dans ce trou perdu. Je venais de rater mes examens et je devais les repasser en septembre. Alors inutile de dire que le paternel ne m’avait guère laissĂ© le choix, et c’est avec tristesse que j’avais vu partir ma copine toute seule en Espagne, oĂą nous avions prĂ©vu d’aller faire une virĂ©e avec des copains.J’étais donc confinĂ© au milieu de nulle part. Je passais mes journĂ©es Ă tourner en rond. Je n’avais guère envie de bosser, je remettais toujours les rĂ©visions au lendemain. Je me baladais ci et lĂ sur les sentiers de randonnĂ©e ou alors j’allais Ă la pĂŞche. Il n’y avait guère que ça Ă faire dans le coin. Éventuellement, en fin d’après-midi, aller boire un verre ou manger une glace au seul troquet du village voisin, et rencontrer les quelques jeunes qui avaient atterri lĂ par hasard tout comme moi. Mais pas de quoi faire la fĂŞte, pour la plupart c’étaient des fils de paysans qui s’étaient trouvĂ© un petit job ou alors simplement qui venaient rendre visite Ă leurs parents… Et ma copine BĂ©atrice qui m’envoyait des cartes postales ensoleillĂ©es d’Andalousie, il y avait de quoi ĂŞtre Ă©cĹ“urĂ©.La première fois que j’ai rencontrĂ© Louise, c’était un soir après le dĂ®ner. Nous Ă©tions voisins et ma mère l’avait invitĂ©e par politesse Ă venir manger un gâteau. Il faut dire que maman Ă©tait un peu comme moi, elle commençait Ă s’ennuyer ferme et recherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment de la compagnie. Louise n’était pourtant pas le genre de femme dont elle aurait pu se faire une amie. Une vieille intellectuelle un peu pĂ©dante au look très baba cool, elle avait de longs cheveux gris filasse qui lui donnaient l’air d’une sorcière ou d’une folle. VĂŞtue sans grâce, pas maquillĂ©e, ni mĂŞme peignĂ©e, elle ne cherchait pas Ă se mettre en valeur. Pourtant, malgrĂ© ses rides et son teint fanĂ©, des traits fins indiquaient qu’elle avait dĂ» ĂŞtre très jolie dans sa jeunesse.Elle n’était pas très causante et ma mère en eut vite fait le tour. Mais je crois surtout que les deux femmes n’avaient pas les mĂŞmes sujets d’intĂ©rĂŞt. Tout juste apprit-on qu’elle Ă©tait originaire de Bretagne, qu’elle avait atterri lĂ lorsqu’elle avait Ă©pousĂ© son dernier mari, que le pauvre n’avait pas profitĂ© de sa retraite car il avait Ă©tĂ© fauchĂ© par un cancer quelques annĂ©es auparavant.Et non, elle ne s’ennuyait pas ici, elle avait deux ou trois amies au village, frĂ©quentait assidĂ»ment le bibliobus, et surtout, elle aimait se promener dans la campagne environnante et flâner dans les bois. Comme je faisais la moue en ayant l’air de dire que je me faisais chier Ă cent sous de l’heure, elle nous invita, maman et moi, Ă venir faire une promenade avec elle le lendemain. Elle nous dit qu’il y avait de très jolis petits coins Ă voir dans la rĂ©gion. Mais ma mère, qui n’est pas une marcheuse et qui prĂ©fère les salons de coiffure Ă la cambrousse, dĂ©clina l’invitation. « Encore une disciple de JosĂ© Bové », me dit-elle lorsque notre visiteuse fut partie. Autant dire qu’elle n’apprĂ©ciait guère sa compagnie.Me voici donc le lendemain, après dĂ©jeuner, Ă frapper Ă la porte chez la voisine. Elle finit par ouvrir, les cheveux en bataille et la robe Ă moitiĂ© dĂ©braillĂ©e. Manifestement, elle sortait du lit, elle devait faire une petite sieste et je l’avais rĂ©veillĂ©e. Je m’en excusai, j’étais confus, c’est vrai que nous n’avions pas convenu d’horaire, elle m’invita quand mĂŞme Ă entrer.— Il est un peu tĂ´t pour aller en promenade, Éric, surtout avec ce soleil de plomb, je pensais partir plutĂ´t vers 16 heures, si ça ne vous dĂ©range pas. Mais puisque vous ĂŞtes lĂ , vous allez me tenir compagnie.Elle proposa que l’on s’installe tranquillement dans le living pour boire un thĂ© accompagnĂ© de petits gâteaux.Je m’assis donc dans le fauteuil face Ă elle, et elle sur le canapĂ©. Sa robe encore dĂ©grafĂ©e laissait entrevoir une poitrine bien blanche. Mais ça n’avait pas l’air de la perturber outre mesure de se prĂ©senter ainsi face Ă moi Ă moitiĂ© dĂ©braillĂ©e. Quand elle se pencha pour me servir, je ne pus que plonger mon regard dans l’échancrure de sa robe pour admirer le galbe de ses seins rebondis que n’emprisonnait aucun soutien-gorge ; beaucoup plus opulents que ceux de ma copine du moment, beaucoup plus lourds que ceux de ma mère, plus larges aussi. Saisi d’un trouble indĂ©finissable, je me sentis rougir et me mis presque de suite Ă bander. Je ne sais pas si elle s’en aperçut mais elle ne fit en tout cas rien pour se rĂ©ajuster. De toute façon, le mal Ă©tait fait, j’avais dĂ©sormais envie de cette femme qui avait pourtant passĂ© l’âge de ma grand-mère.Elle Ă©tait beaucoup plus causante que lors de notre première rencontre, sans doute ma mère l’avait-elle intimidĂ©e. Elle me parla de ses centres d’intĂ©rĂŞt, en particulier de ses lectures… Elle me demanda si j’aimais lire. Non, j’avais horreur de ça, sauf peut-ĂŞtre les BD et les livres de science-fiction. Je me sentais en confiance avec elle, Ă tel point que je finis aussi par lui avouer que je feuilletais parfois des revues pornos (Ă l’époque, ça existait encore, Internet n’était pas grand public et c’était toujours le Minitel). Mais elle n’eut pas l’air de s’en formaliser. Bien au contraire, car elle enchaĂ®na en me gratifiant d’un sourire :— Dommage que vous n’aimiez pas lire, jeune homme, car j’aurais pu vous prĂŞter quelques livres de ma bibliothèque personnelle qui auraient pu vous intĂ©resser. Des livres parfois très Ă©rotiques et mĂŞme assez scabreux. Je ne sais pas si vous avez dĂ©jĂ entendu parler des « Liaisons Dangereuses » de Choderlos de Laclos ou de « L’Amant de Lady Chatterley » pour ne citer que les plus connus. Mais je possède aussi toute l’œuvre d’Henry Miller, celle de Bukowski, et mĂŞme divers ouvrages de Sade. Contrairement Ă ce que vous avez l’air de penser, la littĂ©rature n’est pas nĂ©cessairement chiante. C’est bien dommage que le système Ă©ducatif dĂ©courage les jeunes comme vous Ă mettre leurs nez dans les bibliothèques. On y apprend beaucoup, ça dĂ©veloppe l’esprit, et je trouve ça très libĂ©ratoire.Elle avait l’air de bien s’y connaĂ®tre et savait transmettre sa passion.De fil en aiguille, nous en arrivâmes Ă des sujets plus personnels. Je lui parlai de ma petite amie qui passait ses vacances en Espagne et qui me manquait un peu, mais dont, quelque part, je n’étais pas entièrement satisfait… « Mais enfin, pourquoi ? », question Ă laquelle mes explications furent pour le moins confuses, pour ne pas dire vaseuses, car je n’osai avouer que c’était parce que je ne la trouvais pas assez cochonne. Cela dit, mon interlocutrice le comprit Ă demi-mots.— Il faut que jeunesse se fasse, dĂ©crĂ©ta Louise avec philosophie. Peut-ĂŞtre qu’un jour vous en trouverez une plus affriolante !Très indiscret, je voulus Ă mon tour savoir si elle avait quelqu’un de son cĂ´tĂ©. Elle me rĂ©pondit sans ambages que « non », qu’elle n’avait personne.— Enfin, personne Ă domicile et pas d’amour rĂ©gulier, prĂ©cisa-t-elle devant mon air sceptique. Mais cela ne m’empĂŞche pas d’avoir de temps en temps des amants de passage. Ă€ mon âge, il faut bien profiter un peu de la vie.— Vous avez bien raison, vous ĂŞtes encore très dĂ©sirable, ne pus-je m’empĂŞcher de rĂ©pondre avec flagornerie.Elle me sourit gentiment.— Vilain flatteur, mais merci quand mĂŞme pour ce joli compliment qui me va droit au cĹ“ur. Vous savez, je suis une femme très libre, ajouta-t-elle de façon laconique.Je me demandai un instant si elle ne faisait pas un appel du pied. J’aurais bien tentĂ© quelque chose, mais la diffĂ©rence d’âge me paralysait dans mon fauteuil. Et vu qu’elle ajouta Ă la suite « Vous pouvez parler très librement avec moi. », je fus finalement heureux d’être restĂ© Ă ma place. La libertĂ© en question se limitait peut-ĂŞtre pour elle Ă la parole, et je n’avais aucune envie de commettre un impair.Elle m’observait calmement, semblant m’évaluer, et vu qu’elle ne parlait pas, je ne fis rien pour rompre le silence. Elle se leva au bout d’un moment et se pencha pour ramasser les tasses, ce qui me donna Ă nouveau l’occasion de mater ses opulents appas, un peu plus longtemps cette fois, je pus mĂŞme entrevoir succinctement une de ses arĂ©oles. L’avait-elle fait exprès ? J’en eus vaguement l’impression quand, avant de ramener le tout dans la cuisine, elle me dĂ©cocha un petit sourire Ă©nigmatique.Lorsqu’elle revint, elle enchaĂ®na de suite :— Et si vous me disiez ce que vous attendez d’une femme, ou d’un homme d’ailleurs, car la sexualitĂ© ne se limite pas aux rapports entre sexes opposĂ©s.Je rĂ©agis vite, trop vite, en m’empressant d’affirmer que je n’étais attirĂ© que par les femmes.— Tuh, tuh, tuh, ne prenez pas la mouche ! Tant que l’on n’a pas eu quelques expĂ©riences, on ne sait pas vraiment qui on est.— Parce que vous, vous avez dĂ©jĂ fait l’amour avec des femmes ?— Effectivement, ça m’est arrivĂ©, et encore rĂ©cemment, pour tout dire, mĂŞme si je prĂ©fère de loin les hommes.— Les rapports entre deux femmes sont quand mĂŞme mieux acceptĂ©s par la sociĂ©tĂ© que ceux entre deux hommes.— VoilĂ bien des a priori, ne mettez pas trop de barrières ! Pour ma part, j’ai toujours Ă©tĂ© très excitĂ©e de voir deux hommes ensemble. D’ailleurs, mon premier mari Ă©tait un bisexuel assumĂ© et il est arrivĂ© qu’on se retrouve Ă trois dans le mĂŞme lit. Malheureusement, cela ne l’a pas empĂŞchĂ© de me quitter… Mais parlons plutĂ´t de vous, de vos envies, de vos dĂ©sirs, que recherchez-vous dans ces revues pornos ?Difficile Ă dire de but en blanc.— Allez-y, lâchez-vous, m’encouragea-t-elle, comprenant mes rĂ©serves. Parlez sans filtre, nous sommes ici entre nous et personne n’en saura rien.— J’aime beaucoup les femmes aux fortes poitrines.— Comme beaucoup d’hommes, les gros lolos. J’ai vu que vous regardiez les miens, ils tombent un peu, je ne suis plus toute jeune.Le rouge me monta Ă nouveau aux joues. Je ne savais plus oĂą me mettre et n’osais plus la regarder.— Allons, n’en soyez pas honteux. Si vous les avez vus, c’est que j’ai bien voulu vous les montrer. Mais Ă part la vision de ces dĂ©licieux appendices, quoi d’autre dans ces revues ?— Les femmes y sont toujours très coquines, avides de sexe, très disponibles. Et les hommes, tous très bien membrĂ©s, infatigables.— Vous avez lĂ tous les ingrĂ©dients de la presse masculine, et les femmes dans ces revues usent bien entendu de leurs trois orifices pour satisfaire ces beaux messieurs. Ce n’est pas vraiment pour me dĂ©plaire, mais je trouve que le sexe y est dĂ©crit de façon Ă la fois mĂ©canique, stĂ©rĂ©otypĂ©e et idyllique, avec l’immanquable triptyque : fellation, pĂ©nĂ©tration, sodomie. Vous en verrez bientĂ´t les limites, car l’amour n’est jamais aussi fort qu’enrichi de ses imperfections. Et vous verrez qu’une femme n’est jamais aussi dĂ©sirable que lorsqu’elle s’écarte de cet idĂ©al.— J’aime aussi lire les « confidences intimes ».— DĂ©jĂ plus intĂ©ressant, mĂŞme si elles sont souvent rĂ©digĂ©es par des scribouillards. Cela rejoint un peu mes chers romans, les Ă©crits sont toujours beaucoup plus proches de nos fantasmes que quelques images figĂ©es sur du papier glacĂ©. Les mots sont moins contraignants et moins prĂ©cis que les photos, car ils peuvent ĂŞtre interprĂ©tĂ©s. Et donc, quels sont les scĂ©narii qui vous sĂ©duisent ?— J’ai lu rĂ©cemment une histoire oĂą une jeune femme se branchait tous les soirs sur une sex-machine. Elle prĂ©fĂ©rait ça que sortir avec des garçons. La machine, inĂ©puisable, allait et venait en elle durant de longues heures et elle hurlait son plaisir comme une dingue en en faisant profiter tout l’immeuble.— IntĂ©ressant, il est vrai, c’est toujours le mythe de ce sexe infatigable axĂ© sur la pĂ©nĂ©tration.— Elle devait ĂŞtre vaginale.— Probablement, mais les voies du plaisir sont presque toujours multiples, et classer les femmes en vaginales ou clitoridiennes n’a en fait guère de sens.— J’en ai lu une autre aussi oĂą une femme d’âge mĂ»r se faisait dĂ©panner par un jeune plombier.Louise Ă©clata de rire.— « Je suis plombier, j’ai un beau mĂ©tier. J’fais mon turbin bin bin bin bin dans les salles de bains. » Moi aussi je connais la chanson ! Ceci dit, ce sont de bonnes occasions quand un inconnu se pointe chez vous, surtout s’il est beau gosse. Et puis un jeune avec une femme d’âge mĂ»r c’est dĂ©jĂ tout un programme, un peu comme vous et moi.Elle avait le don de me mettre mal Ă l’aise et de me faire rougir.— « Comme vous et moi », ne pus-je m’empĂŞcher de rĂ©pĂ©ter comme un perroquet, machinalement, comme dans un rĂŞve.— Allons, remettez-vous, jeune homme, je plaisante ! Ce n’est qu’un petit clin d’œil, je sais bien qu’une vieille femme comme moi n’a rien Ă faire avec un jeune homme comme vous.Je m’aperçus soudain que les deux boutons du bas de sa robe avaient Ă©tĂ© volontairement dĂ©tachĂ©s, probablement lors de son passage en cuisine, et qu’elle dĂ©voilait dĂ©sormais ses cuisses. Elle joue le chaud et le froid, elle m’allume, ne pus-je m’empĂŞcher de penser.— Et si nous allions faire un tour dans le jardin ? J’aimerais vous montrer la belle vue que nous avons. Nous sommes juste au-dessus du piton rocheux et nous avons un beau panorama sur la vallĂ©e. C’est en partie pour ça que feu mon mari avait achetĂ© cette maison-lĂ et pas une autre.Elle ouvrit la porte vitrĂ©e et m’entraĂ®na Ă travers les bosquets et les parterres de fleurs jusqu’au bout du terrain.— Regardez, n’est-ce pas magnifique ? dit-elle en me saisissant le bras et en se collant Ă moi. C’est mon petit plaisir de venir ici. J’y passe parfois des heures.Je ne pus qu’acquiescer car la vue Ă©tait admirable. Et, comme elle Ă©tait toute chaude contre moi, j’étais qui plus est intensĂ©ment troublĂ©. Elle s’avança alors de quelques pas jusqu’au bord du rocher.— Et si vous me preniez dans vos bras, j’ai très envie de me sentir protĂ©gĂ©e par un homme.Impossible de ne pas rĂ©pondre Ă son attente, c’était pour moi une occasion inespĂ©rĂ©e. Je me suis approchĂ© d’elle et l’ai enrobĂ©e dans mes bras, ma joue contre sa joue. Elle Ă©tait chaude, elle sentait bon. Je l’ai serrĂ©e un peu plus contre moi en la câlinant avec tendresse.— C’est vraiment très agrĂ©able, Éric, très agrĂ©able de se sentir aimĂ©e.Elle a penchĂ© la tĂŞte pour m’inviter Ă l’embrasser dans le cou et s’est laissĂ© aller Ă ce baiser. Nous restâmes ainsi un bon moment, les baisers succĂ©dant aux baisers. Petit Ă petit, je me faisais plus coquin, glissant une main dans l’échancrure de sa robe et caressant doucement sa poitrine, dĂ©grafant un bouton supplĂ©mentaire pour y accĂ©der plus facilement.— Ils vous plaisent, ceux-lĂ , dit-elle lorsque je sortis un de ses seins de sa cachette.Comme toute rĂ©ponse, je l’embrassai très tendrement en remontant jusqu’au lobe de l’oreille, ce qui la fit frĂ©mir. Alors elle se retourna vers moi et, sans hĂ©siter, se dĂ©poitrailla complètement, ses seins lourds et appĂ©tissants entièrement offerts Ă mon regard admiratif.— Embrassez-les, Éric, embrassez-moi partout, j’ai tellement envie, vous me faites chavirer.Je ne me fis pas prier, la couvrant de baisers du visage jusqu’en bas des seins, ne lui laissant aucun rĂ©pit. Mes caresses et mes baisers la faisaient frĂ©mir. Elle me gratifia mĂŞme de quelques gĂ©missements attestant de son Ă©tat d’excitation.Elle se laissa faire un bon moment, accepta que je lui tète les tĂ©tons et mĂŞme que je les lui mordille, avant de mettre soudain le holĂ lorsque je glissai une main entre ses cuisses humides.— Nous devrions rentrer, jeune homme, quelqu’un pourrait nous voir et je ne voudrais pas que la vision de ma poitrine dĂ©nudĂ©e attire des prĂ©tendants indĂ©sirables. Mais vous me mettez dans tous mes Ă©tats. Nous pourrions peut-ĂŞtre remettre cette ballade Ă plus tard. Il me semble que nous avons mieux Ă faire, dit-elle en rangeant avec prĂ©caution ses prĂ©cieux appas dans le giron de sa robe.Ceci fait, nous revĂ®nmes calmement vers la maison en nous tenant par la main comme deux tourtereaux amoureux.La porte-fenĂŞtre Ă peine refermĂ©e, la passion se dĂ©chaĂ®na.— Moi, j’ai très envie de ça, me dit-elle sans Ă©quivoque en posant la main sur la bosse de mon pantalon.Et tandis qu’elle s’évertuait Ă dĂ©grafer ma ceinture et Ă me dĂ©braguetter, moi je glissai ma main entre ses cuisses pour trouver une chatte très poilue et trempĂ©e d’envie.L’instant d’après, je la voyais s’agenouiller devant moi et prendre mon sexe en bouche. Elle le lĂ©chait comme un Esquimau, lentement, Ă la recherche de mes moindres frĂ©missements, sa bouche humide Ă©tait fort agrĂ©able. Je me laissai aller Ă ce dĂ©licieux pompage qui s’éternisa durant de longues minutes. Et quand elle me sentit enfin prĂŞt, elle se releva, alla se pencher contre la commode et troussa sa robe pour me prĂ©senter ses grosses fesses bien blanches.— Éric, je n’en peux plus. Venez, prenez-moi, j’ai trop envie de vous sentir en moi !La question du prĂ©servatif ne se posa mĂŞme pas. ExcitĂ© comme jamais, je vins derrière elle et l’embrochai de suite. Sa grotte accueillante Ă©tait littĂ©ralement en eau et, tandis que je la besognais avec force contre le meuble, les flic-flacs obscènes de son jus accompagnĂ©s de ses feulements rendaient la chose encore plus excitante. Je sentis bientĂ´t son vagin se contracter, provoquant mon propre plaisir. Alors je vins en elle avec force et elle hurla sa jouissance sans aucune retenue. Après la jouissance, d’une main posĂ©e sur ma cuisse, elle m’invita Ă ne pas me retirer tout de suite et Ă rester ainsi emboĂ®tĂ© l’un dans l’autre, le temps qu’elle retrouve ses esprits.— C’était fort bon, jeune homme, vraiment très bon, dit-elle lorsqu’elle m’autorisa enfin Ă me dĂ©gager. Et j’ai senti que ça l’avait Ă©tĂ© Ă©galement pour vous. Que diriez-vous de poursuivre dans ma chambre, nous y serions plus Ă l’aise pour nous câliner.Elle m’entraĂ®na dans son nid d’amour ou nous achevâmes de nous dĂ©shabiller. Puis elle s’allongea nue sur le lit et m’invita Ă la rejoindre en glissant sa main sur son pubis velu. Elle enfonça ses doigts dans son con avant de les lĂ©cher et de s’en dĂ©lecter.— Vous avez dĂ©jĂ goĂ»tĂ© votre jus, Éric ? Ou vous prĂ©fĂ©rez que j’aille me laver avant de me lĂ©cher la chatte ?J’avoue que dit comme ça, cela me refroidit un peu. J’avais dĂ©jĂ avalĂ© mon sperme mais je n’étais pas fan. D’un autre cĂ´tĂ©, lui demander de se nettoyer me semblait assez cavalier après ce que nous venions de vivre. Je tentai donc le coup, m’installai entre ses cuisses, Ă©cartai ses chairs et trempai ma langue dans sa caverne poisseuse. Je fus assez surpris car ma semence mĂ©langĂ©e Ă ses saveurs intimes Ă©tait loin d’être dĂ©sagrĂ©able, l’odeur semblait mĂŞme ĂŞtre un puissant aphrodisiaque pour mes narines et je me remis Ă bander.S’en apercevant, elle se positionna en 69 pour me sucer, et nous nous lĂ©châmes ainsi un bon moment, nous faisant jouir Ă tour de rĂ´le. L’excitation de son clito, très sensible, provoqua chez elle de nombreux gĂ©missements et quelques cris d’extase. Quant Ă elle, elle me fit venir dans sa bouche et se dĂ©lecta de mon foutre.Ensuite, un peu de repos, nous nous sommes glissĂ©s sous les draps et, blottis l’un contre l’autre, nous nous sommes mĂŞme endormis.C’est elle qui me rĂ©veilla, ses doigts couraient le long de mon corps, elle avait repoussĂ© la couverture et elle me regardait.— Vous ĂŞtes très beau Éric, dit-elle quand elle vit que j’avais les yeux grands ouverts, votre petite copine a bien de la chance d’être avec vous, brusquez-la un peu, elle fera tout pour vous garder… En attendant qu’elle revienne, si vous m’y autorisez, je pourrais peut-ĂŞtre parfaire votre Ă©ducation, vous apprendre Ă ĂŞtre plus Ă l’écoute d’une femme, Ă la fois plus attentif et plus exigeant. Apprendre aussi Ă dire les mots, les mots sont très importants pour une femme ; mĂŞme une certaine vulgaritĂ©, quand elle survient au bon moment, n’est pas dĂ©sagrĂ©able ! Vous ĂŞtes dĂ©jĂ très douĂ© mais une vieille coquine comme moi a quelques vieilles recettes dans son sac Ă vous offrir…——————————————-Ces vacances pas trop studieuses furent finalement de super-vacances car je ne comptais plus les balades que nous faisions avec ma voisine et amante. Parfois, nous restions chez elle, mais la plupart du temps nous partions vraiment en randonnĂ©e, ce qui ne nous empĂŞchait pas aussi quelques coquineries. Rien de tel que l’amour dans la nature, mĂŞme si ce n’est pas toujours confortable.Je me souviens en particulier de cet après-midi passĂ© près d’un trou d’eau qui n’était qu’à trois kilomètres du hameau. Parfois, des promeneurs s’y baignaient, mais cela restait assez rare car l’endroit Ă©tait peu connu et accessible uniquement Ă pied et Ă condition de descendre un bout de torrent Ă travers les rochers, un petit coin de paradis en somme.Ă€ l’époque, Louise essayait de me faire lire « VĂ©nus Erotica » d’AnaĂŻs Nin. Elle avait bien du mal mais elle m’encourageait et nous discutions de mes lectures Ă chacune de nos rencontres. C’était aussi un prĂ©texte, tout en marchant, pour Ă©voquer des moments de sensualitĂ©, des fantasmes, des dĂ©sirs sexuels et prĂ©parer ainsi nos moments d’étreinte.— Et si nous allions nous relaxer près de « la piscine » aujourd’hui (c’est ainsi qu’elle dĂ©signait ce petit trou d’eau). Il fait trop chaud pour faire une grande balade.— Mais je n’ai pas pris mon maillot de bain !— En avons-nous besoin, Éric ? Nous deux en Adam et Eve dans le paradis originel, vous affublĂ© d’un long serpent et moi croquant la pomme Ă pleines dents.Nous nous retrouvâmes très rapidement nus comme des vers, Louise allongĂ©e sur un rocher et moi dĂ©gustant sa vulve, le nez perdu dans sa toison Ă©paisse. Elle adorait que je la mange et encore plus que j’excite son clito. Au fil des jours, j’avais amĂ©liorĂ© ma technique en apprenant Ă mieux la connaĂ®tre et elle jouissait comme une damnĂ©e, alternant cris et gĂ©missements.Alors qu’elle hurlait une nouvelle fois de plaisir, je m’aperçus soudain que nous n’étions plus seuls. Un homme entre deux âges se tenait lĂ Ă une quinzaine de mètres. Non seulement il nous regardait mais en plus il avait sorti sa bite et se masturbait. Pris de panique, j’arrĂŞtai immĂ©diatement mon lĂ©chage. Louise se demanda bien ce qui se passait, je lui dĂ©signai notre homme. Elle tourna alors la tĂŞte vers lui :— Bonjour monsieur, dit-elle sans mĂŞme chercher Ă cacher sa nuditĂ© alors que, pour ma part, j’avais mis les mains devant mon sexe. Je m’appelle Louise et voici mon jeune ami Éric, vous ĂŞtes randonneur tout comme nous ?Manifestement oui, il Ă©tait Ă©quipĂ© pour. On apprit qu’il s’appelait Jean-Pierre, qu’il Ă©tait en vacances dans la rĂ©gion avec son Ă©pouse, mais qu’il Ă©tait seul Ă aimer marcher. Il avait simplement Ă©tĂ© intriguĂ© quand il nous avait vus descendre dans le lit du torrent et ça avait excitĂ© sa curiositĂ©.Durant ces quelques Ă©changes, il n’avait mĂŞme pas cherchĂ© Ă camoufler son service trois-pièces, mĂŞme s’il Ă©tait dĂ©sormais dĂ©bandĂ©.— Vous voulez peut-ĂŞtre vous joindre Ă nous, bel homme, entendis-je alors proposer ma maĂ®tresse. Approchez-vous, je ne vais pas vous manger, quoique, vu ce que je vois, j’ai bien envie de manger quelque chose.Je n’en croyais pas mes oreilles, elle invitait cet inconnu Ă notre sĂ©ance de baise. Devant une telle proposition, ledit Jean-Pierre ne se fit pas prier, il nous rejoignit dare-dare et se mit Ă pĂ©trir les seins de mon amie. J’étais vert. Putain, la salope, elle saute sur tout ce qui bouge fut ma première rĂ©action, surtout quand je la vis s’asseoir et prendre tranquillement en bouche la queue de l’importun. En plus, elle y mettait tout son cĹ“ur, ce qui me rendit un brin jaloux. L’homme avait une queue bien Ă©paisse et ses grosses couilles avaient de quoi me donner des complexes, il Ă©tait viril et très poilu.Je n’étais alors que spectateur. Mais au bout de quelques minutes, ma compagne me fit cette proposition indĂ©cente :— Venez vous joindre Ă moi, Éric, ne restez pas comme ça dans votre coin, j’aimerais que l’on goĂ»te ce beau membre ensemble, enfin, si monsieur le permet, dit-elle en dĂ©cochant son plus beau sourire Ă notre inconnu qui, visiblement, n’était pas contre. Allez, dĂ©pĂŞchez-vous, faites-moi ce petit plaisir, que l’on partage ce bon moment, c’est une occasion unique de sortir de vos certitudes.Comment pouvait-elle me faire une telle proposition alors qu’elle connaissait mon aversion pour l’homosexualité ? Pourtant, elle insista :— Allez, venez, mon jeune ami, je veux vous voir pomper cette bite.Ă€ contrecĹ“ur, mais pour ne pas la dĂ©cevoir, je m’assis Ă ses cĂ´tĂ©s et hasardai une langue vers le morceau de chair. Comprenant mon dĂ©sarroi, Louise vint alors Ă mon secours et nous nous embrassâmes en lĂ©chouillant le gland boursouflĂ© pour que je fasse connaissance avec ce membre dodu. Puis elle emboucha ce gros sexe, le fit aller et venir entre ses lèvres quelques instants, avant de m’inviter Ă faire de mĂŞme. Plus pour lui faire plaisir que pour ne pas mourir idiot, j’y consentis et me mis Ă pomper doucement cette queue. Ce n’était pas dĂ©sagrĂ©able et mĂŞme plutĂ´t excitant, Ă tel point que j’en oubliai de la relâcher et que ma maĂ®tresse dut quĂ©mander son tour. Nous alternions les pompages et notre visiteur Ă©tait aux anges. Lorsque nous le sentĂ®mes enfin venir, je lui donnai le coup de grâce et Louise dirigea son jet vers sa poitrine qui fut copieusement aspergĂ©e de foutre. Je venais de sucer mon premier mec, certes pas complètement, mais j’en ressentis une certaine fiertĂ©. Mieux, d’imaginer que mes ami(e)s auraient pu me surprendre en train de sucer cette bite provoqua chez moi une vive Ă©rection. Comme quoi les voies qui mènent au plaisir sont impĂ©nĂ©trables.Je pensais que Jean-Pierre, après avoir bien joui, allait prendre ses affaires et nous laisser tranquilles, mais il Ă©tait Ă©vident que l’homme Ă©tait toujours excitĂ© malgrĂ© la jouissance qu’il venait d’avoir, et qu’il n’avait nulle envie de s’arrĂŞter en si bon chemin. Il entreprit Ă nouveau de caresser ma compagne qui ne l’en empĂŞcha pas.— Louise, tu es une belle salope. Ça doit t’exciter de te baiser un petit jeune comme ça. Hein ma grosse chienne ? Mais j’ai fort envie de te fourrer et de te montrer ce que c’est qu’un vrai mâle.— Ça peut peut-ĂŞtre se faire si vous avez des prĂ©servatifs, rĂ©pondit-elle simplement.Il fouilla alors dans son sac Ă dos et, eurĂŞka, en trouva deux. Il se dĂ©shabilla entièrement, dĂ©voilant une poitrine sculpturale et velue, enfila la protection et vint rejoindre Louise sur son rocher, il rebandait Ă nouveau.— Allez, ma cochonne, Ă©carte bien les cuisses, je vais te limer bien profond, tu vas voir comme c’est bon une grosse queue.Ma compagne ne se fit pas prier, ses yeux vitreux indiquaient qu’elle avait, elle aussi, une forte envie de se faire prendre. Alors le mâle, qui ressemblait un peu Ă tous ces types musclĂ©s qui s’étalaient dans mes livres pornos, la prit avec force et enchaĂ®na les positions, d’abord missionnaire puis levrette, puis d’autres, plus acrobatiques, l’homme semblait infatigable.— Oh putain de chienne, t’aimes ça la bite. Tu dois avoir l’habitude d’écarter les cuisses !Et moi je me masturbais en le regardant souiller ma maĂ®tresse, Ă©voluant entre admiration et jalousie, surtout quand j’entendais les soupirs et les gĂ©missements de celle-ci. Ă€ un moment, l’homme essaya bien de la pĂ©nĂ©trer par l’autre trou, mais un « Non, pas par là  » ferme et dĂ©finitif l’en dissuada.Louise finit par se retirer et demanda Ă l’homme de s’allonger dans l’herbe, il en profita pour changer de capote, puis elle vint s’accroupir sur lui et s’embrocha sur le gros sexe Ă nouveau dressĂ©. C’est dĂ©sormais elle qui gĂ©rait les va-et-vient et qui les rĂ©gla sur son propre plaisir. Ă€ partir de ce moment-lĂ , ses gĂ©missements se firent encore plus intenses. Elle y allait de bon cĹ“ur, de plus en plus vite, y mettait toute son âme, s’empalant comme une folle sur la trique bien raide, ses gros nichons balançant dans tous les sens, et Ă la fin elle explosa en Ă©mettant un rugissement de bĂŞte. Portant la main Ă son clito, elle resta figĂ©e dans l’espace un long moment pour savourer le plaisir qui l’avait terrassĂ©e, avant de s’extraire de la colonne de chair. L’homme avait joui sans faire de bruit, le second prĂ©servatif Ă©tait bel et bien plein.Ensuite, Jean-Pierre plongea dans l’eau pour enlever ces odeurs de sexe qui auraient fait dĂ©sordre lorsqu’il aurait retrouvĂ© son Ă©pouse. Avant de partir, il insista lourdement pour avoir l’adresse et le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone de Louise, mais celle-ci refusa de les lui donner. Elle tint bon, prĂ©textant qu’elle Ă©tait, elle aussi, quelque peu en couple et qu’il n’était pas question qu’ils se revoient.— En couple, pas avec ce jeune puceau, quand mĂŞme ! dit-il en me dĂ©signant avec un regard mĂ©prisant.— Et pourquoi pas avec lui ? rĂ©torqua la vieille dame pour le remettre Ă sa place.— Vieille salope, t’es vraiment qu’une grosse chaudasse pour les prendre comme ça au berceau, conclut-il, vaguement en colère, en rebroussant chemin.Il nous quitta sans un mĂŞme geste d’adieu.— Encore un mal-baisĂ©, dit Louise en explosant de rire lorsqu’il eut disparu. L’individu Ă©tait fort con, mais sa grosse queue Ă©tait fort bonne. J’espère que je ne vous ai pas trop choquĂ©, Éric, en me donnant Ă monsieur muscle. J’ai toujours eu un faible pour les beaux pectoraux et quand j’ai vu qu’en plus il Ă©tait fort bien montĂ©, j’ai eu salement envie et n’ai pu m’empĂŞcher de me donner Ă lui. Bien sĂ»r que j’aime le sexe ! bien sĂ»r que j’aime me faire baiser… On n’a qu’une vie ! Mais j’ai bien vu que ça vous chagrinait et je suis prĂŞte Ă faire tout ce que vous voulez pour me faire pardonner, et mĂŞme Ă vous offrir ce dont nous avons parlĂ© l’autre jour, Ă savoir vous donner accès Ă mon petit trou. Allez, approchez-vous, faisons la paix et laissez-moi vous remettre en forme avant que vous m’enculiez.C’est ainsi qu’après mon premier suçage de bite j’expĂ©rimentai le mĂŞme jour la première sodomie de ma vie. Sur ce point-lĂ , la vieille femme fut Ă©galement de très bon conseil.——————————————-Je recevais toujours des cartes postales d’Espagne, courrier qui dĂ©sormais me semblait fade et insipide.Mais, lorsque je disais Ă Louise que j’allais probablement quitter ma copine, invariablement, elle me rĂ©pondait :— Est-elle rĂ©ellement, comme vous le dites, complètement Ă©trangère aux choses du sexe ? Ou n’est-ce pas plutĂ´t parce que vous n’avez pas su l’entraĂ®ner dans cette voie ? Si vous pouviez lire dans ses pensĂ©es, vous seriez peut-ĂŞtre Ă©tonnĂ© de ses dĂ©sirs secrets. Et puis, on sait ce que l’on perd mais on ne sait pas ce que l’on va trouver. Avant de vous jeter Ă corps perdu dans une nouvelle aventure, essayez de comprendre pourquoi celle-ci n’est pas satisfaisante. Ce que vous auriez pu faire, ce que vous auriez peut-ĂŞtre dĂ» ne pas faire… Enfin, ce sont les conseils d’une vieille amie.Finalement, je n’ai pas quittĂ© ma chĂ©rie, qui est mĂŞme depuis devenue ma femme. Et j’ai l’impression que nous sommes dĂ©sormais Ă©panouis sexuellement. Je ne lui ai avouĂ© que bien des annĂ©es plus tard ce qui s’était passĂ© entre Louise et moi, j’ai attendu le dĂ©cès de cette dernière. BĂ©atrice ne m’en a pas tenu rigueur et m’a avouĂ© que de son cĂ´tĂ© elle avait Ă©galement eu une petite aventure en Espagne et qu’elle en avait eu d’autres depuis, mais ça, c’est une autre histoire.En ce qui concerne mes examens, je les ai encore ratĂ©s en septembre. D’ailleurs, septembre a Ă©tĂ© un très mauvais mois cette annĂ©e-lĂ , d’abord nos adieux avec Louise qui furent particulièrement pĂ©nibles et pathĂ©tiques, puis ces examens ratĂ©s, et enfin un accident de voiture stupide oĂą je faillis perdre la vie et qui me laissa dans le coma durant de longs mois.J’avais promis Ă Louise que nous nous reverrions mais la vie en a dĂ©cidĂ© autrement. Quelques annĂ©es plus tard, lorsque j’eus enfin l’occasion de revenir dans le hameau, je n’ai pas eu le courage de retourner la voir. J’avais trop peur de lui avoir causĂ© une peine immense en la laissant si longtemps sans nouvelles. Évidemment, elle avait dĂ» avoir quelques nouvelles par mes parents, mais ce n’était pas pareil.J’espère de tout cĹ“ur que pendant toutes les annĂ©es avant son dĂ©cès, elle aura eu l’occasion de rencontrer de nombreux amants et de s’éclater Ă fond… Parce que vraiment c’était une très chouette personne…