Justine, Bénédicte, Aude, Pat, Léo, et moi…Léo, un collègue, m’avait proposé de venir passer faire une halte, avec mon épouse, Aude, dans sa maison de famille, varoise, où il passait l’été avec son épouse, Justine, et un couple d’amis, Pat et Bénédicte. Aude et moi sommes mariés depuis cinq ans et nous formons un « couple uni », et plutôt sage et conformiste dans nos pratiques sexuelles.Après une journée de voiture dans la canicule et les bouchons, Léo nous accueillit à l’entrée de la maison avec Justine et leurs deux amis. Quand nous descendîmes de voiture, quand, après avoir retiré mes lunettes de soleil, je découvris Justine, je fus violemment secoué par une espèce de décharge électrique, du bout des orteils jusqu’au sommet du crâne. Il faut dire qu’avec ses longs cheveux bruns descendant en cascade dans son dos, sa peau mate, ses beaux seins, probablement libres, qui tendaient son ample t-shirt, ses belles fesses bien fermes que moulait son short, ses jambes fuselées qui, malgré ses tongs, lui donnaient une démarche de ballerine, elle était tout simplement divine…Je mis un certain temps avant de pouvoir détacher mes yeux de son corps souple, digne de celui d’une gitane de cinéma hollywoodien, et je sentis que la nature avait brutalement, d’un seul coup, construit entre elle et moi un lien qui allait bien au-delà du priapisme qui s’était emparé de mon corps dès qu’elle m’était apparue dans la lumière du soir. Belle trentenaire, excitante, bandante, était des adjectifs bien trop mièvres pour la décrire. Je ne suis pas tombé amoureux de cette femme, non, j’en suis devenu fou, littéralement fou, à lier, à enfermer ! Brutalement, j’ai perdu tous mes repères, ma vie (mon vit ?) n’indiquait plus qu’un seul cap : Elle ! En la voyant, « deux » avait cessé d’être un banal nombre pair pour devenir le seul nombre d’une nouvelle arithmétique : tels deux soleils, ses yeux de braise brûlaient les miens quand je les regardais, ses deux lèvres appelaient les miennes pour qu’elles s’y écrasent, ses deux seins, tels deux puissants aimants, attiraient mes mains pour qu’elles s’y soudent, ses cuisses étaient les deux battants d’une porte de cathédrale qui n’avait qu’une vocation : s’ouvrir en grand pour fêter, dans la liesse, mon entrée triomphale…Pire encore, son sourire était magnifique et, quand elle se mit à parler, sa voix fut du miel, et les mots qu’elle prononça de pures merveilles d’intelligence et d’à-propos. Une tête bien faite derrière un visage merveilleusement bien fait, au-dessus d’un corps diaboliquement tourné… Heureux Léo… mais les frissons de ravissement qui me secouèrent me suggérèrent, immédiatement, et sans scrupule aucun, d’envisager de provoquer son malheur et sa déchéance conjugale.Avec son corps un tout petit peu plus lourd, la blonde Bénédicte, également trentenaire, aurait pu passer, ailleurs, pour une belle femme, mais à côté de Justine, ses charmes paraissaient plus fades, et elle était sans contestation possible condamnée à rester dame de compagnie de l’indiscutable reine de beauté qu’était Justine. Leurs deux mecs ? Encore jeunes, bronzés, apparemment en forme… Banals, en somme…Après le repas, épuisé par le voyage, les pastis d’accueil, les verres de rosé et quelques verres de rhum, je quittai sans m’attarder la table dressée au bord de la piscine pour aller me coucher, en abandonnant Aude en pleine conversation superficielle avec nos hôtes et leurs amis.Dans la nuit, la chaleur de l’air me réveilla, et je me mis à imaginer, dans un rêve fou, que l’obsédante Justine entrait, nue, dans ma chambre pour s’offrir à moi. Cette vision onirique réveilla mon sexe et je voulus en faire profiter d’Aude, mais mon bras ne rencontra que des draps vides : elle n’était pas dans le lit. Inquiet, je me levai pour reprendre mes esprits, chercher Aude et me rafraîchir un peu. Sans faire de bruit, je me rendis sur la terrasse, où je fus accueilli par des gémissements et grognements, en provenance des portes-fenêtres ouvertes des chambres de couples, me faisant oublier pendant un instant la disparition d’Aude.Apparemment, les deux couples honoraient leur contrat conjugal avec un très grand enthousiasme… Je n’arrivais pas à évoquer ma (ma ?) Justine en train de jouir dans les bras de son mari et mon trouble dura jusqu’aux cris, presque synchronisés, des deux femmes, qui annonçaient à leur conjoint qu’il était temps pour eux de songer à prendre leur part, message qu’ils accueillirent en poussant des grognements d’ours. Et le silence de la nuit revint, sans que, pris dans mes émotions, je songe à regagner ma chambre. J’en étais là de mes élucubrations sur la vie, injuste envers certains, et envers certain surtout, quand Bénédicte, nue, la peau blanchie par la lune, sortit de la chambre conjugale, sortit par l’une des portes-fenêtres, passa la tête par l’ouverture de la chambre d’amis, appela, et Justine, tout aussi nue, la rejoignit.Elles s’enlacèrent, s’étreignirent, puis s’embrassèrent. J’étais abasourdi par ce spectacle à la fois irréel et terriblement excitant : sous le clair de lune, bien que les deux femmes fussent, toutes les deux, impudiquement nues, je ne voyais que les seins de Justine, le pubis de Justine, les fesses de Justine, qu’elle offrait à ma vue troublée par l’irréel spectacle. Elles s’embrassaient avec ardeur, se caressaient, se dévoraient littéralement… Quand Justine envoya l’une de ses mains vers le pubis de Bénédicte, celle-ci repoussa sa main :— Vas-y doucement… J’adore tes caresses, mais ton mec n’y est pas allé de main morte ! Il ne m’avait jamais baisée avec autant de vigueur, les autres fois… Il m’a tellement pilonné la chatte et il bandait si dur que j’en ai pour dix jours avant de recommencer !— Dix jours ? Tu plaisantes… Je te connais trop bien ! Tu veux dire plutôt dix minutes avant d’aller le retrouver au lit ! Mais c’est un peu de ta faute, tu l’as excité grave, hier soir… Tu aurais dû te voir en train de marcher à côté de lui, les nichons à l’air, quand vous vous dirigiez vers la chambre… Et, au début, tu aurais dû le sucer pour l’affaiblir un peu… Souviens-toi, en BTS, tu avais une telle réputation que les garçons t’avaient surnommée « la grande pompe » ! Léo aurait bien apprécié et ensuite, il t’aurait un peu moins défoncée…— Ah non ! Je ne vais pas me plaindre ! Sa fermeté m’allait très bien… Sentir bouger dans mon ventre son sexe gorgé de sang, si chaud, si dur, était un délice sans nom ! Et pour tout te dire, je l’ai aussi sucé un peu, avant… J’avais une telle faim de son sexe que j’ai envisagé de le dévorer, oui, littéralement, de le manger, mais bon… j’ai contrôlé mon délire et, d’après ses grognements, il avait l’air d’apprécier… Mais mes petits coups de dents ne l’ont pas fait mollir, bien au contraire ! Et toi, tu as pu profiter de mon mari ? Parce que la jeune Aude avait l’air de le vouloir pour elle toute seule… On aurait pu aller débaucher son mari, pour équilibrer la soirée…— Gabin ? Je ne le sens pas très bien… Je crois que je lui plais bien, mais je n’aime pas trop ce genre d’hommes, d’apparence mollassonne… Mais ne crains rien : à bientôt quarante ans, je ne vais pas me laisser faire par une jeune femme faussement pudique, mais de toute façon, ton Pat a assuré comme un chef avec ses deux femmes. Il a de la réserve… Mais si j’avais laissé faire… Aude l’aurait essoré ! Rappelle-toi quand nous avons commencé à nous mélanger avec nos maris, on pensait que, vu son air pincé, elle partirait rejoindre son petit mari. Eh bien non ! J’étais dans les bras de ton mari, qui me suçotait les seins et me doigtait avec enthousiasme, mais je ne la perdais pas de vue. Elle nous a regardés un court instant, puis a pris une profonde inspiration, s’est foutue à poil et, sans atermoiements, elle s’est jetée, amazone nue, sur ton mari, en lui collant ses nibards sur le visage, en lieu et place des miens. Les timides ont de ces audaces, tout de même ! Sans se démonter, Pat a repoussé doucement sa tête vers sa braguette, et elle a bien été obligée de comprendre : elle a laborieusement ouvert la braguette, a sorti sa queue et s’est mise à y déposer de petits baisers timides… Quand elle a entrouvert ses lèvres, Pat a profité de l’ouverture pour appuyer sur sa nuque pour lui enfoncer entièrement son sexe entre les lèvres. Si tu avais vu la tête d’Aude ! Vu la grosseur de l’engin, elle a hoqueté, mais a fini par adapter sa bouche aux dimensions du sexe de ton homme et nous avons continué ainsi pendant un instant. Puis Pat a écarté la tête d’Aude, m’a fait asseoir sur son ventre, m’a enfilée et m’a fait jouir deux fois. Elle s’est mise derrière moi, et a entrepris de me peloter les seins sans ménagement et de m’embrasser dans le cou… Une furie ! Quand, par altruisme, j’ai glissé de côté pour lui laisser son tour de passage à la casserole, c’est en poussant un cri qu’elle s’est jetée sur lui pour se planter sur la queue que je venais de libérer et, connaissant la résistance de Pat, je crois qu’ils y sont encore !— Bon, tu avais raison, j’ai encore faim de ton homme, et ce que tu me racontes est très excitant… Pat aura tout plein de choses à me raconter, lors des longues soirées d’hiver… Je retourne en faire profiter ton homme… Et toi ? Tu y retournes aussi ?— Vas-y, espèce de garce… Retourne baiser mon mari ! Moi, je leur laisse un peu de temps et je m’en vais le requinquer, ton homme ! Après tout, il ne m’a fait jouir que deux fois, ça fait baisser la moyenne…Bénédicte rentra dans la chambre, en laissant Justine, toujours nue, sur la terrasse. Dans l’ombre, oubliant la trahison d’Aude, je contemplai son corps nu avec lubricité, mais sans oser m’avancer. Soudain, dans la chambre d’amis, j’entendis Aude pousser un grand cri, suivi de quelques mots crus, que je ne lui connaissais pas ! Un cri et des mots que je n’avais jamais entendus dans sa bouche quand je lui faisais l’amour !Ce cri, s’ajoutant au spectacle qui s’offrait à moi, dégoupilla ma folie : hébété, je m’approchai de Justine, qui me tournait le dos, l’enlaçai et pris ses seins dans mes mains. Elle sursauta, se retourna et me rabroua :— Non, mais, ça ne va pas ? Retire tes mains et lâche-moi !— Mais, mais… J’ai entendu tout ce que tu as raconté à Bénédicte… Tu viens de baiser avec le mari de Bénédicte et de te faire caresser par ma femme… Et tu as dit à Bénédicte que tu avais encore envie de sexe… Tu peux bien baiser avec moi, maintenant ! J’ai tellement envie de toi… Dis-moi oui, je t’en supplie… Une fois, rien qu’une fois… Allez…— Non ! Lui, c’est Lui, et Toi, c’est Toi ! Et Toi, tu ne m’excites pas ! Tu ferais mieux de récupérer Aude et de bien la baiser, pour la détourner de nous quatre ! Et si tu n’y arrives pas, branle-toi, ça te calmera !