Cette partie est écrite sous la dictée d’Odile.Résumé des deux précédents épisodesLouis m’avait décidé à faire l’amour devant lui avec un autre homme. Une de mes connaissances se révèle être un amant exceptionnel. Louis monte un plan avec Sandra pour me détourner de mon amant. Sandra réussit, mais arrivée plus tôt chez Alexandre je les surprends ensemble.— Voilà pourquoi tu voulais que je ne vienne qu’à seize heures, et elle sait que tu vas te taper deux filles dans l’après-midi.Alexandre, la surprise passée, s’avance vers moi et pour toute réponse se colle à moi. Il m’embrasse, je serre les lèvres pour refuser ce baiser, mais la pression des bras sur mon dos et sa bouche sur ma bouche m’empêchent de respirer, alors je desserre les lèvres. Il prend possession de ma bouche, mais je ne participe pas à ce baiser. Il me relâche, et me tire près du lit.— Je ne te présente pas Sandra, vous vous connaissez. Et ne fais pas cette tête-là , nous ne sommes pas mariés, il n’y a pas de tromperie. Et maintenant que tu es là , déshabille-toi et reste avec nous. Tu me partages bien avec ton mari, je peux bien te partager avec Sandra ?Je me demande si j’ai bien entendu. Il me demande maintenant de participer, vraiment il ne doute de rien. Il ne semble même pas gêné par cette situation, Sandra ne dit rien, elle s’est seulement enveloppée dans un drap afin de cacher sa nudité. Alexandre commence à apprécier la situation. Pour la seconde fois, il me demande :— Alors, que fais-tu ? Tu restes ou tu pars, il faut te décider, mais si tu pars ce sera sans espoir de retour.— Donne-moi quelque chose de fort, je ne m’y retrouve plus.— Comme d’habitude ?— Oui.— Et toi Sandra, que veux-tu ?— De l’eau bien fraîche, ce sera tout.Nous nous dirigeons vers la table, il écarte les assiettes de midi. Une lourde tension règne dans la pièce. Sandra prend la parole.— Je comprends votre surprise, mais je ne savais pas que vous étiez la maîtresse d’Alexandre. Je savais encore moins que vous pratiquiez avec lui des soirées spéciales.— Eh bien, maintenant vous savez. Et depuis quand voyez-vous Alexandre ?— Depuis la soirée organisée chez vous.Alexandre est ravi : nous avons entamé un dialogue. Prudemment il décide de nous laisser nous parler et s’installe confortablement dans un fauteuil tout en sirotant son verre. Une de mes réflexions plus fortes à son égard le fait sortir de ses songes.— Que dis-tu ?— Je te demande si tu étais sérieux tout à l’heure quand tu m’as indiqué que si je partais, ce serait terminé entre nous.— Oui, j’étais sérieux. Tu es libre de choisir, la décision c’est à toi de la prendre. Mais si tu pars ce serait dommage, car je pense qu’il y a maintenant plus de possibilités qu’avant.— Non, mais regardez-moi ce macho ! Parce qu’il a une queue entre les jambes, il se croit tout permis. Quelles possibilités ? Tu désires faire de l‘échangisme, des partouzes, nous prêter à d’autres, ou autre chose ? Tu pourrais au minimum demander l’avis de Sandra, et le mien.— Si tu restes, tu devras accepter ce que je te demanderai de faire. Mais j’attends toujours ta réponse.— Bon, comme je n’ai pas le choix, je reste. Je suis curieuse de voir comment tu vas faire avec deux femmes. Monsieur se vante une fois de plus.— Rappelle-toi, le week-end à Cabourg. À ce petit jeu-là , tu as cédé la première.— Oui, mais ce jour-là j’étais seule. Aujourd’hui nous serons deux, si toutefois cela ne gêne pas Sandra.— Non, moi je ne vois rien qui me dérange. Plus on est de fous, mieux on baise.— Alors, qu’attends-tu pour te déshabiller, une invitation ?Je me lève, retire ma veste, la pose sur une chaise, fais tourner ma jupe, la déboutonne, elle tombe à mes pieds. Me sachant épiée, je prends tout mon temps pour la ramasser et la plier tout en gardant les jambes bien droites, leur montrant mes fesses gainées dans un adorable boxer en dentelle, qui me tient bien la taille tout en dégageant le bas de mes fesses. Mon soutien-gorge assorti s’arrête juste au-dessus des aréoles de mes seins. Je me relève et demande :— Qui de vous deux me retire le reste ?Surprise, je vois Sandra s’avancer vers moi. Maintenant, nous sommes l’une devant l’autre. Sandra passe ses mains dans mon dos et prestement me dégrafe mon soutien-gorge et le fait descendre le long de mes bras. Je me laisse faire, me sentant plus femme et plus désirable que jamais, je me laisse guider, sachant inconsciemment être comprise et que je peux aller au-delà de mes propres limites.Sandra se saisit d’un de mes seins, le suce, le lèche, d’une main elle me saisit l’autre et le palpe. Vierge de toute relation féminine, je me crispe, elle le ressent et relâche la pression. Il me faut un peu de temps avant de m’offrir à une autre mais là je n’en ai pas et je ne peux reculer. Elle lève les yeux vers moi ; nos regards se rencontrent, elle lit dans mes yeux mes interrogations, mes craintes. Dans les siens, en réponse je ne lis que du désir. Elle relève sa tête, nos bouches se joignent avant que nos corps se collent l’un à l’autre. La fougue de ce baiser fait tomber mes dernières réticentes. Je me détends ; maintenant, tout me semble plus accessible.Ses mains parcourent mon corps, l’explorent. Sa poitrine s’écrase sur la mienne, son ventre s’appuie contre le mien et ondule doucement, je ne sais où poser mes mains. Ce baiser qui n’en finit pas me fait frissonner, mes seins durcissent, les pointes se tendent, chaque passage de ses doigts dessus me fait tressaillir. Jamais je n’ai été aussi réceptive. Prenant mes tétons, elle les suce, les tète, les lèche. Elle se rapproche de nouveau, met nos pointes durcies les unes contre les autres. Elle ne bouge que très peu, mais ce simple contact me fait plus d’effet que tout ce que j’ai ressenti jusqu’à ce jour. Je me cramponne à elle pour ne pas sombrer.Je l’encourage alors à aller plus loin en lui appuyant sur les épaules. Ses mains quittent mes hanches et se posent sur l’élastique de mon boxer, ses pouces passent entre le tissu et ma peau, et lentement le font descendre. Je l’aide en remuant les jambes, une fois à mes pieds je l’enjambe. Elle descend tout en me caressant, j’ai les nerfs à vif, j’ai le feu tout en bas de mon ventre, elle le comprend, sa main passe entre nous et se pose sur ma courte toison avec douceur. Je m’écarte, la paume de sa main est maintenant sur ma fente, elle me masse. Un doigt s’insinue en moi. Je me laisse caresser par cette main et ce doigt qui danse en moi avec douceur et force. Il s’enfonce, rejoint par un autre, aussi loin qu’il le peut. Sandra a deviné ce que j’aime, elle fait durer le plaisir, ce plaisir que l’on appelle quelquefois solitaire, mais qu’est-ce que c’est bon de se le faire faire !Sa bouche vient au contact de mon sexe. Je suis trempée. Sa langue s’insinue entre mes grandes lèvres, me lèche langoureusement, ses doigts m’ouvrent. Ils coulissent facilement à l’intérieur, faisant un bruit de clapotis. Ses lèvres aspirent mon clitoris en érection maximale. Sa langue, à son tour, s’appuie dessus, le titille, je n’en peux plus, je me cabre, je cris, je jouis.Je me retrouve exsangue, essayant de reprendre mes esprits. Je réalise que c’est la première fois qu’une femme m’a fait jouir… c’était terriblement bon. J’en avais déjà eu envie, mais jamais je n’avais osé. C’est maintenant à moi de m’occuper d’elle, mais comment faire, je n’ai jamais fait ça à une autre, j’ai peur qu’elle me trouve idiote. Nos lèvres se sont retrouvées, nos langues s’entremêlent, fouillent nos bouches. Je me plaque contre elle, son parfum nous enveloppe, je la caresse, sa peau est douce et sucrée. J’embrasse ses seins tendus, lui aspire ses tétons saillants. Tous mes scrupules sont maintenant oubliés ; je me laisse guider par mon instinct de femme. Vais-je réussir à reproduire sur elle le plaisir qu’elle m’a donné ?Je descends vers son ventre, ses odeurs intimes arrivent à mes narines. Elle s’écarte, ma bouche se trouve au contact d’un sexe lisse, inconnu. Son odeur sucrée salée de femme m’excite. J’écarte ses lèvres et glisse ma langue, j’ai une folle envie d’elle. Je la lèche, l’embrasse, la caresse, l’explore, l’aspire, m’attaque à son clito dressé, et là , sa jouissance est instantanée. Ses muscles s’agitent, son corps tremble, tout explose en elle.Elle me repousse gentiment, m’embrasse, m’allonge sur le lit, enjambe ma tête et descend sur moi. Son sexe est maintenant au contact de ma bouche. N’hésitant pas, je continue mon exploration de sa grotte détrempée, tout en aspirant son jus. Elle se penche pour atteindre ma chatte. Chacune subit les assauts de l’autre, rivalisant d’ingéniosité. Mon majeur se glisse entre ses fesses fermes, il s’attarde à l’entrée de son anus s’insinue et s’enfonce tout en décrivant de petits ronds. Sandra n’est pas en reste, elle sait ce qu’elle veut, c’est mon petit bouton nacré, celui qui me donne tant de plaisir. Il roule sous ses doigts, je m’ouvre au maximum et je ne peux m’empêcher de lui dire « encore »… Je suis en feu, un plaisir violent et brutal me secoue. Mon amie se relève et me prend dans ses bras. Nous nous embrassons langoureusement.Retrouvant nos esprits, nous nous tournons vers Alexandre.— Et si maintenant tu t’occupais de nous, afin de voir ce que tu sais faire ?Alexandre se lève sans se faire prier et se dirige vers nous. Sandra s’allonge à nouveau sur moi, elle se cambre. Je voie la queue d’Alexandre s’approcher du sexe de Sandra, je la prends dans ma bouche et la suce, puis je la guide dans la chatte luisante de Sandra. Alexandre s’enfonce dans son doux fourreau et entreprend des va-et-vient. Je lui caresse les bourses en lui donnant de petits coups de langue. Passant mes bras sur ses fesses, je le tire plus fort vers mon amie. Une fois qu’il est bien en elle, je lui écarte ses fesses pour enfoncer un doigt à l’intérieur, je sais qu’il adore. Sandra met sa bouche sur ma chatte, me suce, c’est bon ! Elle s’est maintenant relevée pour se concentrer sur la pénétration d’Alexandre, elle gémit langoureusement, tend ses fesses au maximum pour qu’il aille plus profond en elle. Il accélère, elle crispe ses mains sur mes jambes et jouit.Alexandre se dégage d’elle, la queue toujours raide. Il la remet dans ma bouche. Sandra se retire, j’invite Alexandre à venir sur moi, ce qu’il fait sans attendre. D’un coup bref, mais profond, il s’introduit. Immédiatement, je noue mes jambes dans son dos et je me laisse pilonner. La bouche de Sandra se pose sur la sienne et caresse mes petits seins. Sous la passion du baiser, des caresses de Sandra et de la pénétration d’Alexandre, je jouis. Alexandre me suit de peu, me procurant un second orgasme.Le reste de l’après-midi, nous le passons en jeux à combinaison multiples. J’avais maintenant oublié tout ressentiment envers les deux autres participants. Vingt heures, il est temps pour nous, les deux femmes, de partir. Nous embrassons notre hôte chacune à notre manière afin de lui donner des regrets. En nous tenant par le bras, nous descendons les escaliers. Arrivées devant la porte, nous nous embrassons tendrement. Je lui demande :— Est-ce que nous nous reverrons ?— Bien sûr que nous nous reverrons ! Tu n’as pas envie de recommencer ?— Si, j’ai très envie de recommencer avec toi.— Avec moi et avec lui, ou seulement avec moi ?— J’aimerai bien seulement avec toi. Tu as fait naître une partie de moi que je ne connaissais pas. J’ai envie d’un homme, mais j’apprécie énormément la douceur et la précision de tes caresses.— Et ton mari, tu vas lui dire ?— Je ne le crois pas prêt à entendre cela. Lui, ce qui l’intéresse, c’est de me voir prendre du plaisir avec un autre homme. Ça ne lui plaît pas trop que l’on refasse plusieurs soirées avec le même partenaire mais moi, comme tu le sais maintenant, j’apprécie Alexandre. Je préférerais que nous arrêtions là , mais avec Louis j’ai peur qu’il me ramène un jour un autre partenaire. Il fantasme maintenant comme beaucoup de mecs sur un black et paraît-il leur queue énorme. Tu as déjà essayé, toi ?— Oui, j’ai depuis longtemps un ami black. Il est très courtois, très bien élevé, doux et endurant. Quand je suis en manque, je l’appelle et je ne suis jamais déçue, à chaque fois quand il part je suis sur les genoux.— Ah bon ? Pourtant, à ce que l’on m’a dit, les mecs, avec toi, ils ressortent totalement essorés. Et c’est mieux qu’avec notre ami ?— Quelle réputation j’ai ! C’est totalement diffèrent, mais si tu veux je nous organise un après-midi. Tu verras, tu ne le regretteras pas. Mais attention, avec celui-là , c’est un peu comme une drogue, quand tu y as goûté, tu as du mal après à t’en passer. J’ai connu d’autres partenaires noirs, mais tu sais ils ne sont pas tous pourvus d’un gros et long sexe. Il m’est arrivé d’en trouver avec un sexe de taille normale. Pour ma part, je n’ai pas trouvé mieux que mon copain, et à chaque fois je suis retournée vers lui. Même avec Alexandre, qui est largement au-dessus de la moyenne, c’est nettement moins fort. Alors, après, ton mari, tu risques de moins l’apprécier.— Je ne sais pas, je ne sais plus. Tout a était trop vite. Mais un jour, pourquoi pas ? Certaines fois avec Alexandre, j’en suis restée anéantie, alors après ce que tu viens de me dire je suis certes tentée, mais pour lui je ne serai pas à la hauteur.— Non, mais attends, il fait en sorte que sa partenaire soit comblée, et autant de fois qu’elle le désire. Quand tu dis stop, c’est fini, il ne fait pas de commentaires. Je sais qu’il voit d’autres filles, mais jamais il ne m’a dit une phrase sur les autres. Lui, son plaisir, c’est de limer comme il me dit à chaque fois, et crois-moi il lime. Ça dure le temps que tu veux.— Je suis vraiment tentée d’essayer.— Écoute, je l’appelle pour savoir si et quand il peut être disponible. Ce sera soit avant, soit après les vacances d’été. Il n’habite pas ici, donc il ne peut venir que pour un week-end, et dans ce cas tu devras venir chez moi tout le week-end.— Ça ne me dérange pas, note mon numéro de portable.Je lui donne mon numéro de téléphone, nous nous serrons l’une contre l’autre et nous nous éloignons l’une de l’autre en nous faisant un signe de la main. Une fois seule sur le chemin du retour, je me mets à réfléchir sur le prétexte que je donnerai à Louis pour être libre tout un week-end, mais je n’en trouve pas sur le moment. Rentrée avant lui, j’en suis ravie, cela m’éviter d’avoir à lui mentir sur mon emploi du temps.Toute la semaine qui a suivi, je suis restée à attendre un appel de Sandra, mais rien ni de ce côté-là , ni du côté d’Alexandre. Il me semble que Sandra se l’accapare un peu trop à mon goût. Le week-end arrive, se passant pour une fois de façon très classique, sans imprévu. J’en profite pour faire les travaux nécessaires à la bonne marche de la maison, j’ai accumulé pas mal de retard ces derniers temps. La semaine suivante est agitée sur le plan professionnel, une réorganisation des services et la mise en place d’un plan avec réduction d’effectifs m’ont rendue nerveuse. Dans ces cas-là , les bruits de couloir ne font qu’amplifier et déformer la moindre rumeur, chacun se demandant qui sera sur la liste. Enfin, le service du personnel convoque les personnes victimes du plan social, et comme d’habitude les plus âgés trinquent. Pour moi, le service dont je dépends est éclaté, je me retrouve au service commercial, chargée de la gestion du contentieux avec la clientèle, ce qui englobe aussi bien les impayés que les litiges divers et avec le nombre de représentants, bref le travail ne me manque pas.Tous ces bouleversements m’ont fait oublier Sandra et sa promesse d’un week-end chaud. Aussi, quand un après-midi elle m’appelle, je mets quelques instants pour reconnecter les morceaux, Sandra est toute excitée au téléphone et surprise par ma froideur, qui lui fait me demander si je ne suis plus d’accord. Je lui explique ce qui vient de se passer à mon travail, elle comprend. Elle me propose deux dates, me demandant laquelle je choisis. Je ne peux répondre sur l’instant, je lui promets une réponse pour le surlendemain. Elle accepte.Cet appel me fait le plus grand bien, libérant mon cerveau des tracas de ces derniers jours. Je rentre le soir toute guillerette, mais que dire à mon mari ? Je ne me vois pas lui annoncer « ah, au fait, je vais passer un prochain week-end avec Sandra et un autre mec, un black en plus » !La pilule ne passera pas. Il me faut trouver un prétexte béton. Je décide d’en parler avec Sandra.— Allô, Sandra ? C’est Odile. Dis-moi, par hasard, tu n’as pas une idée pour éloigner Louis ?— Écoute, laisse-moi un peu de temps et je te rappelle. OK ?— D’accord, je te fais confiance, mais trouve moi un truc sûr.Avec un éclat de rire Sandra raccroche. Elle a déjà une petite idée sur la question mais avant, il lui faut en parler avec une autre personne. Elle ne repose pas le combiné sur son support, réfléchit une petite minute et compose un numéro. La sonnerie retentit.— Allô, c’est Patrice. Qui demandez-vous ?— C’est Sandra. Est-ce que Laure est présente ?— Oui, ne quitte pas. Je l’appelle.Sandra entend Patrice appeler Laure en ajoutant un « c’est ton adorable sœur ».— Oui Sandra, ma chérie, que me veux-tu ?— Écoute, j’ai un grand service à te demander.— Je t’écoute.— Eh bien voilà , je dois trouver un prétexte pour éloigner Louis de sa femme, et je me disais que tu pourrais peut-être demander à mon beau-frère s’il ne pourrait pas emmener Louis pour un week-end entre mecs.— Ne quitte pas, je lui pose la question tout de suite. Mais tu m’en diras plus après.— Promis, je t’expliquerai.Elle les entend parler, surtout Laure qui se fait très persuasive, et puis :— Bon, c’est fait, mais ce ne fut pas simple. Il s’est fait prier et pour lui arracher l’accord, je lui ai promis que je – non, que NOUS lui ferions un gros câlin. Tu viendras, n’est-ce pas ?— Arrête, je ne suis pas le genre de ton mari !— Là , tu as tout faux. À chaque fois que tu viens, j’ai droit à « ta sœur elle ceci… elle cela… » J’en serai presque jalouse.— Alors là , pour un scoop, c’est un scoop ! Il ne faut jamais dire non à ce genre de proposition.— Bon, alors je t’explique. Patrice l’invitera à une visite de chantier naval dans le golfe du Morbihan. Ils partiront le vendredi après-midi et retour le dimanche en fin de journée. Tu me dis pourquoi ?— J’ai rencontré Odile chez Alexandre et je lui ai proposé de passer tout un week-end avec moi et un ami que tu connais. Rappelle-toi, en sortant tu avais mal partout.— Laisse-moi venir aussi, à trois nous ne serons pas de trop !— Non, mais laisse nous passer le samedi. Et si tout se passe bien, je t’appellerai pour le dimanche, d’accord ?— D’accord. Allez, je t’embrasse, il y en un qui demande une avance sur le câlin. Et pour qu’il reste sur de bonnes dispositions, je ne vais pas le faire attendre… Et en plus, je n’ai pas à me forcer car après ce que tu viens de me dire, je suis un peu en manque.Sandra est ravie, tout se passe bien pour le moment. Le lendemain, elle me communique la bonne nouvelle. Je n’en reviens pas qu’elle ait décidé son beauf pour éloigner Louis. Oui, mais est-ce qu’il allait lui se laisser convaincre ? Le soir en rentrant, il me parle de sa journée mais à aucun moment d’une conversation avec Patrice. Ce n’est que le samedi suivant, soit dix jours après, qu’en fin de journée, et timidement…— Dis-moi, que dirais-tu si je partais avec Patrice un week-end pour aller visiter un chantier naval et essayer un bateau ?— Tu partirais le samedi ?— Non, nous partirons le vendredi en fin d’après-midi, nous rentrerions le dimanche après-midi.— Ha quand même !— Oui je sais, mais ça lui fait plaisir d’aller là -bas, et comme Laure n’est pas intéressée, il me le propose. Mais si tu ne veux pas, ce n’est pas grave, je dis non.— Mais toi, tu as envie d’aller avec lui ?— Oui, c’est agréable de voir d’autres choses. Alors, tu décides quoi ?— Vas-y, de toute façon j’ai de quoi m’occuper à la maison. Il ne faut pas de faire de souci pour moi. Et puis je passerai chez Sandra, nous sommes copines maintenant.Louis est tout content, mais pas autant que moi. En guise de repassage, je me dis que je risque d’être servie. La semaine qui suit, je rentre plus tôt pour faire repassage et ménage. Louis ne s’aperçoit à aucun moment de mes changements d’horaires. Le vendredi arrive, nous sommes tous les deux fébriles mais pas pour les mêmes raisons. Quand Louis part après m’avoir longuement embrassée, je pousse un ouf de soulagement, et à mon tour je me prépare. En sortant de la salle de bain, me regardant dans la glace de notre chambre je me trouve belle, ce qui est rare. J’enfile un string et soutien-gorge assorti, achetés le jour même, par-dessus je mets ma robe rouge, celle qui me va si bien. Vêtue de la sorte je me sens prête à tout.J’arrive chez Sandra vers dix-neuf heures. Elle est vêtue d’une jupe et d’un chemisier en mousseline, ne cachant rien.— Quand sera-t-il là  ?— Il ne va pas tarder. Il est parti vers dix-sept heures et généralement, il met deux heures à deux heures trente pour venir. Tout va dépendre de la circulation qu’il aura rencontrée.— Alors, comment s’appelle-t-il ?— Idriis.— Ce prénom un bon présage, et comment est-il physiquement ?— Tu verras, c’est la surprise, mais tu ne seras pas déçue, fais-moi confianceUn coup de sonnette. Sandra se dirige vers l’interphone. Je sens mes mains devenir moites, je prends dans mon sac un kleenex pour les essuyer. Sandra, qui m’a vue, me sourit, puis elle ouvre la porte et attend. Une voix rompt le silence qui s’est installé. Arrivé devant Sandra il la soulève et la fait tourner tout en l’embrassant sur la bouche, mais… avec retenue. « C’est pas normal » me dis-je, et je me tiens en retrait. Il ne m’aperçoit qu’en reposant Sandra. Se dirigeant vers moi avec un immense sourire, il s’adresse à Sandra.— Tu ne m’as pas menti, Odile est encore plus belle que dans ta description au téléphone. Je vais vous faire passer un week-end inoubliable. Je suis avec les deux plus jolies femmes qu’il m’ait été permis de voir et surtout de toucher depuis un bon moment.Je me sens rougir, mais quand Idriis m’embrasse, le malaise qui s’était emparé de moi se dissipe comme par enchantement. Sandra referme et l’invite à se débarrasser de sa veste de cuir. Il la dépose dans un coin du salon avec son sac de voyage. Il nous demande l’autorisation de faire une petite toilette, car il a eu chaud dans sa voiture et, n’ayant pas la climatisation, une petite douche lui fera le plus grand bien. Sandra l’accompagne dans la salle de bain et lui demande :— Qu’est-ce qui ne va pas ?— Oh, rien ! J’ai un problème, mais je ne peux rien dire.— Mais si, dis-moi.— Je dois une assez grosse somme à une personne, et je dois lui rendre avant lundi matin.— J’ai des économies. Si je peux t’aider, n’hésite pas, je le ferai volontiers pour toi.— Je crains que ce ne soit suffisant. Mais pour pouvoir, tu peux. Mais je ne suis pas certain que tu apprécies la solution qu’il entrevoit.Ne saisissant pas le sens exact de sa phrase, elle ajoute :— Ne t’inquiète pas, j’ai promis de t’aider, alors tu peux compter sur moi. Demande-moi ce que tu veux, ce sera toujours OUI. Allez, maintenant dépêche-toi, ne nous fais pas languir.— Même si c’est très spécial ?— Allez, dépêche-toi !Revenant dans la pièce, elle profite de l’absence d’Idriis pour m’interroger.— Alors, quelle impression ?— Il est comme je me le suis imaginé, et pour le reste attendons pour savoir si je pars en courant ou si je deviens accro.— Je t’ai prévenue, attention, l’essayer, c’est l’adopter.La porte de salle de bain s’ouvre enfin. Idriis apparaît, une serviette seulement nouée autour de la taille. Sandra lui fait remarquer qu’il ne perd pas de temps. Un sourire dégage ses dents blanches.— Après ce que tu viens de me dire, et d’être avec deux aussi jolies filles je me sens maintenant en pleine forme. Qui de vous deux désire venir le constater ?Sandra s’approche de lui, tire sur la serviette. Devant son sexe déjà raide, nous éclatons de rire. Sandra lui propose alors un petit rafraîchissement, elle veut qu’il les désire ardemment. Lui a tout le week-end pour les anéantir, elles savent qu’il en est capable. Après avoir bu son verre, il s’assied sur le canapé et nous attire vers lui. Il nous prend chacune par une main et nous fait asseoir, puis fait glisser ses mains sur nos jambes. Sandra s’écarte déjà , je suis un plus réservée.Idriis se tourne vers son amie et l’embrasse. Ce faisant, il lui déboutonne son chemisier et lui caresse les seins. Sandra s’écarte du dossier pour qu’il puisse lui dégrafer son soutien-gorge. Comme il n’a qu’une main de libre, elle passe ses mains dans son dos et fait sauter l’agrafe. Il n’en attend pas plus et se penche sur ses seins. Il se met à lui en sucer les pointes qui réagissent aussitôt et s’érigent fièrement. Il se relève, se retourne vers moi et, me prenant la main, il la dépose sur sa queue raide.Je reste quelques secondes à regarder ce morceau de chair maintenant sous mes yeux. Le volume en est impressionnant, son membre fait au moins vingt centimètres, et sur toute sa circonférence, il est parcouru de grosses veines. Le gland est bien visible car circoncis. Ma main passe et repasse dessus, elle en fait la découverte et je commence à en apprécier les détails et le contour. Inconsciemment, je me demande comment je vais faire pour rentrer tout ça en moi, mais par contre si l’envie de me sodomiser lui vient, là , ce sera douloureux. Mais je verrai bien comment la situation évoluera. Je me laisse glisser aux pieds d’Idriis et commence à passer ma langue sur son membre pour en ressentir tous les détails.Sandra n’a pas attendu pour se déshabiller entièrement. Elle laisse son amant la caresser et l’embrasser sur tout le corps, elle se cambre et s’offre aux mains habiles, elle attire maintenant le mâle en elle. Il se libère de la douce caresse que j’exécute sur lui et se place au-dessus de sa compagne, il fait glisser sa queue de ses seins jusqu’à son ventre. Ensuite, il promène son gland à l’entrée de la source chaude et déjà bien humide. Sur toute la hauteur de sa fente, il joue pour l’agacer. À chaque fois qu’il se trouve à l’entrée, elle jette son bassin en avant pour le happer, et lui se dérobe pour recommencer son petit manège. Sandra me demande :— Prends la pine de ce mec et par pitié mets-la-moi dans la chatte, je ne peux plus attendre !Je saisis la queue, la présente à l’entrée du vagin de Sandra, j’enfonce le bout du gland, laissant ma main dessus. D’un profond coup de reins, il s’enfonce dans la chatte béante de Sandra. La réaction de mon amie ne se fait pas attendre. Avec un râle de bonheur, elle s’ouvre à son amant qui se met à la pilonner en cadence, le corps très droit en appui sur ses bras et sur la pointe des pieds. Il semble faire des pompes. Je les regarde. Le contraste des couleurs de peau est troublant, de les voir faire l’amour comme ça, sous mes yeux, me donne des démangeaisons partout. Je ressens un émoi ; je comprends les sentiments de Louis, quand il me regarde…Je décide de me dévêtir. Une fois nue, j’approche de mon amie pour lui caresser ses seins mais elle ne se rend plus compte, elle nage en plein bonheur. À chaque coup de pilon elle émet une plainte, les yeux dans le vague. Idriis lui ne faiblit pas. Imperturbable, il continue à la besogner, sûr de sa victoire prochaine. Connaissant son amie, il sait quand lui porter l’estocade qui l’emmènera sur le chemin de la jouissance. Il continue mais en appuyant plus profondément ses coups. Le corps de Sandra est ballotté, sa tête va de gauche à droite, ses bras se tendent pour saisir un appui, mais ne trouvant rien, battent dans le vide. Tout à coup elle se cabre, le corps pris de tremblements convulsifs avant de retomber sur le canapé, le regardant amoureusement.— Il n’y a pas à dire, avec toi c’est toujours un grand moment… Tu termines avec Odile.Idriis se retire de Sandra. Il se met sur moi, m’écarte en grand avec ses genoux. Il saisit son membre trempé de mouille et le place à l’entrée de ma grotte. Il s’engage difficilement dans l’étroit conduit. Par de petits coups de reins il progresse en moi, me laissant le temps de m’habituer. Idriis est au fond de moi, je suis sans réaction, remplie comme jamais. Il entame ses va-et-vient, à chaque coup je me sens mieux. J’essaie de l’aspirer, mais je n’arrive pas à le masser, c’est trop gros. J’ai envie de lui, je lance mon ventre contre le sien. Idriis me regarde, comprenant qu’il peut maintenant me faire l’amour. Il le fait de façon très douce pour commencer, mais je le veux plus fort et plus profond. Sa queue vient buter contre mon utérus, il me pilonne en cadence, toujours soucieux du plaisir qu’il donne à sa partenaire, comprenant son désir.Au début, j’ai eu l’impression d’être ouverte en deux, mais très vite le plaisir qu’il me procure me fait oublier la douleur de l’intrusion. Maintenant c’est moi qui désire être défoncée par cette queue. J’en redemande constamment, jamais je n’ai connu le plaisir d’être possédée de cette manière-là . À mes mouvements désordonnés, il sait que le moment est proche pour moi. Dans un murmure, il me demande si je désire qu’il se déverse en moi. Je le supplie de venir. De longs jets brûlants sont projetés au fond de ma matrice, je me pâme de bonheur tout le temps qu’il se déverse en moi.Une fois le calme revenu, j’enveloppe mes amis d’un regard langoureux. Je me lève doucement. Posant mes yeux sur Idriis, je vois son membre raide battre entre ses jambes. Il n’est jamais rassasié. Sandra se lève, et nous propose une pause pour nous permettre de dîner. Sa proposition est bien accueillie, et nous dînons avec appétit.Une fois terminé, Idriis demande à déplier le grand canapé. Il fait de la place et dispose tous les coussins. Une fois tout installé, il se couche et attend ses deux compagnes, nous contemplant dans notre totale nudité. Dans un seul mouvement nous nous jetons sur lui, chacune s’emparant d’un côté et nous rejoignant sur son sexe, avalé tantôt par une bouche tantôt léché par une autre, pour rendre à cet instrument de bonheur son aspect. Une fois bien raide, je suis la plus rapide et je me positionne au-dessus de lui dans la position d’Andromaque, ma position favorite. Je ne sais pas si je sortirai vainqueur de ce combat, mais j’ai bien l’intention de durer le plus longtemps possible avant de rendre les armes. Sa grosse queue retrouve sa place et j’entame ma chevauchée, la menant à mon rythme, suivant mes sensations. Sandra est derrière moi, manipulant les deux grosses boules d’Idriis. Il se laisse faire, il se trouve dans le rôle qu’il adore le plus : être un homme objet de plaisir pour femmes. Il adore ce délicieux spectacle de voir une fille remuer au-dessus de lui. De temps à autre il emprisonne mes seins, m’invitant ainsi à varier le rythme. Quand il me relâche, je reprends alors mon rythme. Comme la première fois, le combat dure longtemps, l’excitation ne retombe pas, chacun voulant gagner. J’ai découvert que lorsque je me trouve sur l’extrémité de son gland, et le faisant coulisser le long de ma fente cela me permet de faire retomber mon excitation et ainsi de pouvoir continuer encore et encore…À un moment il me demande :— Tu en veux encore ?— Oh oui, j’en veux encore ! Vois comme je coule, une vraie fontaine !Je lui donne de grands coups de reins, mes seins dansent au-dessus de son visage. Il en happe un et en suce goulûment le bout, l’étirant au maximum. Il le mord, la douleur qu’il m’impose, il veut me faire craquer, il en est certain. Sa morsure m’électrise, je me tends comme un arc, tout se bloque en moi des tremblements agitent mon corps, je jouis longuement.Je reste encore quelques instants sur cette tige, mais une claque sur mes fesses me fait redescendre sur terre. Sandra veut sa part, elle se met sur les genoux, la tête dans un oreiller. L’offrande est telle qu’Idriis se met à genoux et, sans attendre, la saisit par les hanches et s’enfile en elle. Chaque coup de queue est ponctué d’un bruit sec, son ventre vient buter contre les fesses de Sandra. Idriis la connaît suffisamment pour savoir ce qu’il lui faut et il la pilonne vigoureusement. Elle est habituée à son rythme et en raffole. Sandra jouit une première fois rapidement sous son amant, mais il n’arrête pas et continue à lui donner de violents coups de reins. Elle est en sueur, le visage rouge, la bouche grande ouverte. Idriis se déchaîne. Accroché à ses hanches, il la secoue de plus en plus violemment, sa queue sort toute luisante de la chatte avant de replonger, ses couilles s’écrasent sur les fesses de Sandra. Chaque mouvement est ponctué d’un « ah », son visage se déforme, ils sont devenus comme fous. Sandra jouit depuis un long moment, bruyamment. Il se déverse en elle, sa bite sort, encore agitée par les jets de sperme qui atterrissent chaud sur son dos et entre ses fesses. Il s’écroule sur son dos, lui dépose dans le cou des baisers. Elle tourne sa tête pour qu’il puisse se saisir de sa bouche. Leur baiser est passionné. Elle se lève, les cheveux collés par la transpiration, le corps luisant, les seins encore secoués par la violence des battements de cœur.— Je ne t’avais pas menti, ce type est un véritable baiseur. Il est programmé pour donner du plaisir. Avec lui, c’est comme dans la chanson : quand tu crois que tout va être fini, hop, ça recommence ! Tu en veux encore ? Moi, je fais une petite pause.Je regarde Idriis avec envie. Je veux bien, mais cette fois je veux le faire jouir avec ma bouche. Je me positionne sur lui tête-bêche, ma bouche va à la rencontre de sa tige. Elle perd un peu de sa superbe, je me mets à lécher délicatement puis, ouvrant ma bouche au maximum, j’avale le bout de sa queue et doucement j’en avale le plus possible. Ma bouche est distendue. Petit à petit la verge d’Idriis reprend vigueur, j’arrive à la pomper. Le gland touche le fond de ma gorge, je tousse, ce qui me fait en absorber un peu plus. Je le suce en faisant balancer mon corps d’avant en arrière. Idriis, à la vue de mes fesses en mouvement devant ses yeux, ne peut résister. Il écarte les lèvres de mon sexe et plonge deux doigts à l’intérieur. Avec mes mouvements, je me pénètre moi-même sur les doigts de mon amant. Idriis soulève sa tête, sa langue vient à son tour prendre possession de ma vulve offerte. Par de grands coups de langue, il la parcourt puis, avançant encore, il m’aspire. Je me tortille pour échapper à cette langue diabolique qui m’empêche de me concentrer, mais en vain. Idriis me maintient fermement, alors je me laisse faire. il recommence à m’aspirer le plus profond possible, jouant avec mon bouton et plongeant sa langue au plus profond de mes entrailles. Je réussis à le reprendre en bouche mais le diable d’homme a de la résistance. Je décide donc de changer de position, et je profite qu’il relâche la pression sur mes cuisses pour faire une avancée rapide. Je m’allonge sur le dos et écarte le compas de mes jambes. Je le regarde, lui tends la main pour l’attirer vers moi. Il comprend le message, il se couche sur moi. Prenant son membre impressionnant, je le positionne à l’entrée de ma chatte. D’un coup de reins il entre sans difficulté. Mes jambes se nouent immédiatement autour de ses reins, je me laisse emporter vers la volupté. Idriis se couche entièrement sur moi, me parle doucement à l’oreille. D’une toute petite voix, je supplie :— Oui mais fais attention, je suis étroite de ce côté-là .Il se retire, je mets ma tête dans un oreiller et de mes mains écarte le plus possible mes fesses. Sandra m’aide en prélevant de la mouille d’un doigt. Elle commence à tourner et à l’enfoncer doucement, mes muscles se relâchent, elle met un deuxième doigt dans mon fondement, puis fait signe à Idriis. Plaçant son gland à l’entrée de mon anus, il appuie lentement, me laissant m’habituer à l’intrusion. Le gland passe enfin, il me saisit aux hanches. Sandra met du lubrifiant sur sa tige et sur mon trou maintenant dilaté. Il pousse plus profondément. Un cri strident sort de ma bouche, je mords l’oreiller et serre mes poings sous la douleur. Il attend patiemment que tout se calme, puis continue sa progression, inexorablement. Je me ne rends plus compte, mon corps n’est que douleur, je me demande comment prendre cette fois encore du plaisir.La patience d’Idriis paie. Petit à petit, la douleur s’estompe. Il commence alors de petits va-et-vient, il me murmure de douces paroles en me faisant de petits baisers sur le dos, le cou, ou en me mordillant les oreilles. Sandra me caresse d’une main les seins et de l’autre s’insinue dans mon ventre. Sous ces doubles attouchements, je me détends, doucement mon corps accepte l’intrusion. Il accentue un peu la cadence, je me laisse faire, je me cambre pour mieux l’accepter et pour suivre son rythme. Ma bouche s’ouvre pour chercher l’air, d’une main, timidement, j’attire mon amant.Idriis continue son travail de sape, il est certain que cette fois encore la fille qui est sous lui prendra un plaisir rare. Intérieurement, il en sourit. Attentif à sa partenaire, il réagit dans un sens ou dans l’autre à mes moindres réactions. D’ailleurs, il me voit perdre toute retenue, c’est moi qui l’encourage à venir plus fort entre mes reins. Des ondes positives envahissent mon corps et mon esprit, je me laisse ballotter je ne pense plus qu’à jouir, jouir le plus longtemps possible. Je m’écroule, ivre de bonheur.En m’écroulant je me libère du membre d’Idriis qui se trouve tout désemparé, ne sachant que faire. Devant son air perdu, Sandra lui propose de faire une petite toilette. Sandra avait eu son compte, et pour ce soir, moi aussi. Elle nous propose de faire un dodo très câlin, nous acceptons, Idriis se couche contre moi, Sandra prend un drap, le met sur nous puis elle se blottit contre lui.Sandra est la première levée. Elle enfile une tenue de sport et part chercher des croissants et du pain frais. À son retour, elle nous trouve déjà en position. Idriis couché sur moi me pilonne avec un rythme endiablé, mes cris de jouissance peuvent en témoigner.Elle nous prépare un copieux petit déjeuner dépose le tout sur un plateau et se dirige vers nous. Arrivée auprès de nous elle nous parle, mais en vain. Elle dépose au sol son plateau et commence à déjeuner en nous regardant. Mais de nous voir ainsi en action réveille sa libido. Elle avale son bol de thé et s’essuie la bouche. À ce moment-là , ma jouissance explose. Sandra attend que je me calme et que je me sépare d’Idriis, que je tiens fermement par les hanches pour qu’il reste au fond de moi. Je me détends, relâche mon étreinte, l’embrasse pour le remercier de ces délicieux instants.Sandra nous propose alors de déjeuner. Après cet intermède gustatif, nos forces étant revenues, Sandra demande :— Et moi, alors, je tiens la chandelle ? Pourriez un peu vous occuper de moi !Idriis et moi nous regardons, et d’un air complice nous nous jetons en même temps sur Sandra. Un tendre combat à trois, ponctués de soupirs, cris, et paroles « oh oui, encore, oh c’est bon, oui comme cela, maintenant, viens ». Il n’y a pas eu de vainqueur, seulement trois êtres éperdus de bonheur, alanguis maintenant les uns dans les autres.Nous prenons ensemble une longue douche, théâtre de nouveaux jeux aquatiques et érotiques avec des combinaisons multiples. Une fois sortis de la salle de bains et constatant que la journée est bien avancée, Idriis nous propose d’aller le soir prendre l’apéritif dans un café tenu par des amis à lui, pas très loin d’ici, en nous précisant que nous ne serons pas déçues car l’ambiance y est très chaude, sans nous en dire plus malgré notre insistance. Il nous demande de nous habiller de la même façon qu’à son arrivée. Nous demandons « avec ou sans rien en dessous », il nous laisse le choix. Nous optons pour ne mettre qu’un string. Je ne mets pas de soutien-gorge, Sandra hésite et finalement s’en passe, laissant ainsi apparaître ses jolis seins.Idriis n’hésite pas dans son itinéraire. Nous arrivons avec les premières lueurs du soir en grande banlieue. Il s’arrête devant un café et il descend, nous demandant de l’attendre. Notre attente ne dure que quelques minutes. À son retour, il nous parait anxieux et, ouvrant la portière, nous invite à descendre. Nous prenant chacune par une main, il nous fait entrer dans l’établissement. C’est un choc, à l’intérieur il y a beaucoup de clients de différentes nationalités.À notre entrée, le silence se fait, tous se retournent sur nous. Idriis fait un signe au barman qui lui désigne du doigt une porte dans le fond du café. Notre traversée se fait sous les commentaires élogieux des hommes, quelques mains baladeuses profitent de la proximité pour nous frôler…La porte est franchie, elle est aussitôt refermée. Nous lui demandons ce que nous faisons dans un endroit pareil. Sa réponse nous cloue sur place.— Eh bien voilà , dit-il en s’adressant à Sandra. Tu le sais bien, je n’ai pas une situation matérielle très stable. Pour monter ma boîte j’ai dû faire un emprunt. N’ayant pas de revenu fixe, les établissements bancaires n’ont pas voulu me prêter la somme. Alors un de mes cousins m’a mis en contact avec un de ses cousins qui fait des prêts sur l’honneur. J’ai bien réussi à rembourser le capital et une partie des intérêts, mais il en reste encore. J’ai du retard et je ne peux pas tout payer actuellement. Si je ne solde pas tout, ils cassent tout chez moi. Alors quand je lui ai dit que ce week-end, je le passais avec deux filles blanches, il m’a fait la proposition suivante : « tu te débrouilles comme tu veux, tu viens avec la somme que tu as et tu me laisses les filles pour la soirée du samedi. Après, nous serons quittes. » Quand tu m’as proposé ton aide, je l’ai appelé et voilà , vous êtes là  !Nous nous regardons, ne comprenant pas tout. Nous nous dirigeons d’un même pas vers la porte, celle-ci est fermée, le piège se referme sur nous. Nous retournant d’un seul mouvement, lui faisant face ensemble, nous lâchons :— SALAUD !— Oui, je suis d’accord, mais je n’ai pas eu le choix.— Comment, tu n’avais pas le choix ? Si c’était de l’argent que tu voulais, il fallait m’en demander !— Il voulait l’argent, mais surtout il vous voulait, vous.— Et maintenant, nous, est-ce que nous l’avons le choix ? Comment cela va-t-il se passer ?— Eh bien, ce sera une soirée dansante au début, et vous devrez accepter tout.— Avec tous ces mecs présents ? Et cela doit durer jusqu’à quand ?— Je ne sais pas, ni pour le nombre, ni pour la durée. C’est cousin qui le sait, c’est lui qui dirigera la soirée.— Que faisons-nous ?— Après tout, c’est notre ami, dis-je en regardant Sandra. Nous sommes là , comment repartir ? Tu te vois traverser la salle avec tous ces hommes qui savent, eux, pourquoi ils sont là  ? Ils ont en plus certainement payé un bon paquet pour être là , et est-ce qu’ils nous laisseront repartir ? J’en doute fort… Nous n’avons pas le choix, alors, il nous faudra BAISER… mais avec protection, sinon rien. D’accord ?— Oui, ils le savent tous.Idriis dirige vers la porte et frappe. Elle s’ouvre aussitôt sur un black immense.— C’est d’accord ?Idriis hoche la tête.— Que la fête commence!La musique africaine envahit le café. Le géant nous prend par la main, il nous tire vers une autre salle, il nous pousse au milieu d’un groupe d’hommes. Les plus rapides nous attirent et nous font danser. Nos cavaliers se collent à nous, tripotant au travers du tissu nos seins, nos fesses, les plus hardis soulèvent nos robes…Je sombre dans le flou, jetant un regard désespéré vers Sandra…~~ooOoo~~Combien de fois les hommes abusèrent-ils de nous ?Au petit matin, nous reprenons conscience, le froid nous réveille. La pièce est vide, nous sommes seules sur le vieux matelas aux couleurs douteuses. Nous entendons des hommes parler dans la grande salle. Nous sommes couvertes de sperme, dans nos cheveux, sur nos corps, des traces blanchâtres fripent notre peau, nos sexes et anus brûlent atrocement.Surgissant de nulle part, une vieille femme vient vers nous. Elle nous parle doucement mais nous ne pouvons la comprendre. Elle a avec elle une bassine remplie d’un liquide odorant et des serviettes chaudes. Elle nous nettoie entièrement avec une infinie douceur, toujours en nous parlant, puis elle sort de sa blouse un pot rempli d’une crème qu’elle passe sur et à l’intérieur de nos parties intimes. Le soulagement est immédiat. Une fois essuyées et séchées, elle nous donne un peu de ce baume miraculeux dans un petit pot puis nous propose de la suivre. Elle nous a préparé à boire et à manger.Tout doucement, tout se remet à fonctionner. Nous sommes courbaturées de partout. Nous retrouvons nos affaires déposées sur une table, mais aucune trace de nos strings. Nous nous habillons et nous dirigeons vers la grande salle. Nous découvrons Idriis et le cousin en grande conversation, ponctuée de rires, mais nous ne comprenons pas leur langage. Les deux hommes ne s’intéressent pas à nous, nous n’existons plus, nous restons là au milieu de la pièce sans bouger, n’arrivant même pas à exprimer notre colère. Idriis finit par prendre conscience de notre présence, il nous fait signe de patienter. Le cousin à son tour nous regarde, et part dans un grand éclat de rire.— C’est bien dommage qu’il n’ait qu’une dette envers moi, car avec des salopes comme vous c’est un vrai plaisir de se faire rembourser. J’ai pu au cours de cette soirée apprécier vos différents orifices. Si un jour vous avez envie d’une autre soirée, n’hésitez pas à me contacter, vous pourriez vous faire un joli paquet de fric. Alors… vous êtes partantes ?Nous le regardons avec mépris, et nous partons en nous soutenant l’une et l’autre. Arrivées sur le trottoir, la fraîcheur du petit matin nous fait frissonner. S’appuyant sur sa voiture, nous l’attendons. Pendant le trajet du retour, l’ambiance est glaciale. Un silence pesant s’est établi entre nous trois. Idriis conduit les yeux rivés sur le bitume, n’osant se retourner pour nous regarder. Bien que le parcours soit fait à la même vitesse que l’aller, cela nous parait interminable.Enfin nous arrivons chez Sandra. Nous descendons rapidement et nous nous précipitons dans la cage d’escalier. Arrivées sur le palier, Sandra ouvre, elle me pousse à l’intérieur et referme aussitôt. Idriis frappe, sonne, mais nous ne répondons pas. Il se calme et attend devant la porte notre bon vouloir. Il sait qu’il n’est pas en position de force pour discuter, et qu’il faut nous laisser décompresser. Sandra ouvre enfin la porte mais ce n’est pas pour ce qu’il espère. Elle lui balance son sac avec écrit dessus au feutre rouge : ADIEU.Il sonne, à travers la porte il essaie de se justifier en martelant « Sandra tu avais promis de m’aider », rien n’y fait. Désappointé, il finit par descendre.Nous prenons une douche, et recroquevillée chacune dans un coin, laissant couler l’eau chaude sur nos corps pour nous laver de tout. C’est le manque d’eau chaude qui met fin à notre silence, et tout d’un coup, nous nous mettons à parler ou plutôt à crier notre désarroi, chacune racontant à l’autre sa soirée ou enfin ce qu’elle s’en rappelle.La matinée passe ainsi, nous consolant mutuellement, et trouvant même à rire en découvrant notre mine défaite dans la glace. Voyant l’heure avancée, je lui dis.— Il faut absolument que je me refasse une tête potable. Je ne me vois pas expliquer à mon mari quand il reviendra le pourquoi de ma mine ravagée, il faut que tu m’aides.Le baume miracle dissipe les dégâts de la nuit. Tout du moins en apparence, car à l’intérieur rien n’est oublié. Vers seize heures je quitte Sandra, je l’embrasse sur le palier et m’éloigne, la tenant encore par la main comme pour retarder la séparation. Nous savons toutes deux que ce week-end a cassé en nous – surtout en moi – un ressort, et que plus rien ne sera comme avant. Les bras tendus au maximum, les doigts lâchent et sans me retourner, je descends.Arrivée sur le trottoir, je regarde à droite et à gauche où j’ai garé ma voiture. Je découvre Idriis devant moi, je refuse de l’écouter, et le repoussant avec haine je cours jusqu’à mon véhicule. Rentrée chez moi, je me déshabille et déchire ma robe, comme pour effacer tout ce qui peut me rappeler cette nuit.Louis rentre ravi de son week-end, qu’il me raconte avec moult détails. Il est en plus d’une humeur câline. Je lui confirme que j’ai passé le week-end avec Sandra mais sans donner de détails. Il se fait câlin, je le repousse gentiment. Il n’insiste pas et s’endort peu de temps après. Pour moi, le sommeil met très longtemps à venir.Une nouvelle semaine commence. Je me plonge avec acharnement dans mon travail. Les jours passent, une semaine, puis deux, Louis me trouve souvent songeuse, je fais tout comme avant mais sans entrain, ma bonne humeur a disparu. Plusieurs fois, je me suis réveillée en sursaut, ne me rendormant que très difficilement. Même nos vacances d’été, que j’aime, ne sont pas arrivées pas à me réconforter.Un soir, Louis me demande :— Mais qu’as-tu fait le week-end où j’étais au bord de la mer ?Instantanément, je me fige et, baissant les yeux, je murmure :— Pourquoi cette question ?— Eh bien, je ne sais pas, mais depuis tu n’as goût à rien. Nous ne faisons plus rien. Avant tu étais inventive, maintenant tu fuis, tu fais la gueule. Quand je veux te faire l’amour, ça te pèse, tu ne fais vraiment que ton devoir conjugal.Mes nerfs ont lâché, et je lui ai tout raconté.ÉpilogueJe suis allée beaucoup trop loin. Louis m’a comprise.J’ai espacé, puis coupé tous les contacts affectifs avec Alexandre qui de son côté s’est trouvé une nouvelle compagne.Louis a bien essayé de questionner Sandra, mais elle a toujours refusé d’en parler.Sandra et moi sommes devenues très complices, partageant beaucoup de temps ensemble. Elle vient fréquemment dîner chez nous, nous avons même passé des vacances avec elle. Elle a moins d’aventures à présent, elle a même un copain attitré.Nous n’avons plus jamais fait de soirées.C’est la fin de ce récit. Si cette dernière partie est au présent, c’est que, pour moi, c’est toujours présent.Louis lit des récits sur votre site. C’est pourquoi nous avons décidé de vous raconter ces instants de notre vie.Odile et Louis