Je m’excite tout seul dans mon lit, sur les pensées de mes amours passées. Les moments de bonheur violent que je goûtais alors auprès de Mme G., dans son appartement silencieux, rendaient bien pâles mes expériences avec des jeunes filles majeures comme moi.J’avais bien eu quelques petites aventures intéressantes. Ainsi, poussé par la curiosité autant que par le désir, j’étais parvenu à glisser ma main dans l’intimité de quelques filles consentantes.Tout cela ne débouchait que sur un fond de frustration et de désir entrecoupé d’instants de plaisirs maladroits. Raison pour laquelle je m’autorisais à chercher l’amour auprès d’une femme plus âgée. Je devinais que leur expérience, ainsi que la tendresse induite par la différence d’âge, les rendaient capables de caresses tout à la fois obscènes et attentionnées, mêlées de mots crus mais empreints des plus grandes bienveillances.Les années ont passé, mais malgré mes quarante-quatre ans je conserve tout le tempérament de ma jeunesse. Une vitalité qui use mes partenaires, et qui est la raison de mon célibat prolongé. La femme me manque pourtant. Pourquoi donc pas se marier, me direz-vous ? C’est au-dessus de mes moyens de rester fidèle à une seule femme. Il me faut sans cesse du nouveau, tous les jours. Elles me pulvérisent l’intérieur, me broient le cœur, me renversent l’âme, et pourtant je ne demande pas mieux que de me soumettre à leurs volontés, leurs dominations, leurs caprices.L’attraction qu’elles exercent sur moi est totale, elles m’étouffent, m’étranglent et m’emprisonnent dans les charmes de femmes fatales. J’aime tout d’elles, leurs regards dévastateurs, leurs voix sensuelles, leurs peaux soyeuses au toucher, leurs jambes, leurs seins… Je vis et ne vis que pour elles. Je respire et ne respire que pour vous, mesdames.Le temps de la réflexion terminée, je regarde le réveil. il indique 7 h 30. Dans une heure, Hélène arrive. La femme qui vient deux fois par semaines faire le ménage et le repassage. En principe, je m’arrange pour l’attendre afin de passer un petit moment au lit tous les deux. Mais malheureusement, ce matin ce n’est pas d’elle que j’ai envie. Je prends une petite douche, je passe mes vêtements, un paquet de mouchoirs jetables, deux préservatifs que je fourre dans la poche de mon blouson et je file.Je flâne sur le trottoir, aux aguets de la perle rare, lorsque changeant de direction, j’aperçois une vieille traction noire se garer. Je remarque tout de suite la femme mature se trouvant derrière le volant. Je stagne sur place, espérant en voir un peu plus. La dame ouvre sa portière (dont l’ouverture se fait en arrière) et s’apprête à descendre. Me voyant, elle hésite et entrouvre un peu la porte, me permettant de voir tout de même sa tenue vestimentaire, un tailleur jupe-veste.Agacée par ma présence, elle veut précipiter sa sortie pour me montrer le moins possible de son anatomie. Elle ouvre complètement la porte et tente de descendre rapidement, mais malheureusement pour elle, son sac à main reste accroché à je ne sais quoi. Elle reste ainsi coincée, une jambe à l’extérieur de l’habitacle et l’autre à l’intérieur. Ses cuisses largement écartées laissent apercevoir sa culotte blanche.Mon sexe se réveille alors.Elle gesticule, ce qui fait accroître la montée de sa jupe, pour mon plus grand plaisir. Je suis à l’arrêt, comme un chien de chasse, profitant en toute impunité de cette belle vue.— Vous voulez que je vous aide, ma chère dame ? dis-je.— Oui, allez au diable ! rugit-elle.Je prends alors congé. Je me dis qu’il y a assez de femmes autour de moi pour ne pas m’accrocher à une bourgeoise, de plus arrogante.D’ailleurs, mon attention se porte sur la mère de famille qui descend de l’autobus avec dans chaque main une fillette. Cheveux bouclés très noirs, elle porte un petit haut de satin qui épouse parfaitement ses formes, rehaussé joliment de dentelles. Cela me donne envie de venir la caresser, de faire passer son sein au-dessus de cette dentelle. Une minijupe sous son manteau déboutonné, le tout monté sur des bottes.Elle ondule des hanches jusqu’au portail de l’entrée de l’école, où elle et ses deux fillettes prennent position, attendant que les portes s’ouvrent. Je rentre dans le bistro qui fait l’angle et je me place près de la vitrine pour l’observer. Je lui donne la trentaine. Soudain, sans savoir pourquoi, elle se met à me fixer, et je crois deviner très vite un vague sourire sur ses lèvres. La douceur de ses traits et la beauté de son sourire me laissent rêveur. Malheureusement pour moi, le portail de l’école s’ouvre et elle disparaît dans le bâtiment. Sa frêle silhouette ressort quelques instant plus tard, sautillant vers l‘arrêt du bus. Elle reste là , seule à attendre. Sans perdre de temps, je me lève et patiente près de l’entrée du bistrot l’arrivée du prochain autocar, bien décidé de le prendre en sa compagnie.Je prends un siège pas trop près de mon inconnue, bercé que je suis par le déplacement. La jeune femme ne cesse pas de me surveiller, de sa place. C’est le genre de jeune femme ayant ma préférence, les plus vulnérables. Celles dont le mari, après la naissance de ses enfants, passe son temps devant la télé en décoiffant les cannettes de bière au lieu de satisfaire sa conjointe câlinement. Peu à peu elle devient un meuble, dont il n’est pourtant pas question de se séparer. Résumant tout cela, ça donne la monotonie du couple.Au bout du troisième arrêt, elle descend, moi à ses trousses. Dans le trottinement saccadé de ses talons hauts, je la suis. Elle sort alors des clés, ouvre la porte d’un hall et se retourne, constatant ma poursuite. J’avance jusqu’à l’ouverture. Ne parlant qu’avec mes yeux, je m’engage dans un intérieur sombre, sans toucher à la minuterie. Je ferme tout de même la porte derrière moi.L’entrée sent le propre. Peu à peu ma vue s’habitue à l’obscurité, ce qui me permet de la distinguer. Elle se dirige sous l’escalier. Ne sachant que faire, je reste dans ma position. Elle m’appelle, je m’engage à mon tour. J’entends des froissements d’étoffes venant du lieu où elle se trouve. Je comprends vite qu’elle est en train de se caresser.Elle m’attire à elle, et me murmure d’une voix hachée par le désir :Elle me prend la main, la glisse sous son haut. Je ne suis pas très rassuré, j’ai peur que quelqu’un nous surprenne. Elle est inconsciente, un instant j’ai eu envie de partir, mais l’envie d’elle m’a persuadé de rester.— Maintenant relève ma jupe, trousse-moi, j’aime me faire trousser par un inconnu, viens par là , on va se mettre contre le coin du mur.Elle m’aide à retrousser sa jupe, en se tordant. Elle s’en prend soudain à ma braguette, très maladroitement, au point que je dois l’aider, tant son impatience est grande.Quand ma verge jaillit enfin, j’enfile un préservatif avant que la jeune femme se dresse sur la pointe des pieds pour venir se poser dessus en la guidant de la main.Elle se pend alors à mon cou, aussitôt emmanchée, puis se lance dans des mouvements de rotation, elle danse carrément sur ma verge. Je l’accule au maximum, me plaçant à grands coups de reins poussés dans ses derniers retranchements.Peu à peu, mes yeux commencent à voir dans l’obscurité, ce qui me permet de l’apercevoir. C’est à ce moment-là que la porte du hall s’ouvre, et la lumière fait son apparition. Je réalise tout à coup dans quel décor je suis en train de m’envoyer la coquine, dont son haut de vêtement relevé laisse apparaître deux seins magnifiques, fermes et ronds, s’affaissant à peine sous leur propre poids, et dotés de deux mamelons bruns, incroyablement dressés.Le pas de l’inconnu résonne sur les marches. Ma partenaire d’un jour a mis un terme à ses gémissements. La personne entrée chez elle, je me mets à administrer à ma partenaire de violents coups de reins dans son con, l’écrasant contre le mur. Elle grogne des mots incompréhensibles. Je m’autorise alors le droit de jouir, elle le sait, elle le sent, mais elle n’est pas d’accord et le dit :— Non ! Non ! Pas tout de suite, je t’en supplie.Elle veut profiter de moi quelques instants encore. Je ralentis le rythme, retenant mon éjaculation. Légèrement fléchi sur mes genoux, mes mains la maintenant sous ses fesses, je reste en elle posément jusqu’à la garde. La minuterie se coupe, nous sommes de nouveau dans le noir.Elle apprécie, se balançant alors d’avant en arrière. Par peur de me faire surprendre en mauvaise posture sous l’escalier, je prends la décision de précipiter les choses, je fourre ma langue dans son oreille. Le résultat ne se fait pas attendre, elle pousse un cri d’extase, couvert aussitôt par un grognement assourdissant.Je sens ma partenaire vibrer grâce aux ondes violentes de son plaisir. J’y ajoute alors le mien, quelque chose de considérable, je crois que je n’ai jamais joui aussi fort de ma vie. Je n’en finis plus de me déverser dans le con de ma partenaire en transe.Le temps de m’essuyer et me rajuster, je prends congé pour d’autres aventures.