Monique et son mari se promenaient dans les quartiers touristiques depuis le matin. Le soleil avait brillé, puis il avait laissé place à un ciel nuageux et maintenant, les premières gouttes commençaient à tomber. Ils se dirigèrent vers le stationnement pour reprendre leur voiture. En passant, ils virent un sex-shop. Il lui proposa d’entrer pour se mettre à l’abri, le temps que la pluie cesse.— Tes astuces sont cousues de fil blanc ! lui dit-elle en riant.Ils poussèrent la porte de la boutique et commencèrent à regarder les revues et les cassettes vidéo. De temps en temps, ils échangeaient quelques mots avec un sourire. Ils passèrent devant le rayon de godemichés. Monique s’extasia sur la diversité des tailles. Certains n’étaient guère plus gros qu’un stylo, d’autres, au contraire, avaient le volume des bouteilles d’un litre ! A côté, les vibromasseurs rangés par ordre de taille semblaient au garde à vous. Il y en avait de toutes les couleurs et, devant chacun, une étiquette en vantait les vertus et les possibilités. Monique, qui n’en avait jamais utilisé, lisait cela, un petit sourire sur les lèvres.Ils arrivèrent devant le présentoir des sous-vêtements érotiques. Monique était maintenant à son aise et regardait cela en connaisseuse, agissant comme elle l’aurait fait dans un grand magasin, sortant un portemanteau du portique pour regarder plus à son aise, touchant le tissu, le posant sur elle pour regarder l’effet. Elle chercha une glace du regard mais n’en trouva pas. Son geste avait été perçu par le gérant qui lui dit bonjour et lui demanda ce qu’elle cherchait.— Non, Madame, il n’y a pas de glace ici, mais il y en a au sous-sol avec une cabine. Je vous appelle quelqu’un.Il appuya sur le bouton d’un interphone.— Alexia, tu peux monter ?Quelques instants plus tard, une belle femme d’une trentaine d’années, brune aux yeux presque noirs, se présenta.— Madame voudrait peut-être essayer quelques vêtements. Tu es libre ? Tu peux l’accompagner ?— Bien sûr. Suivez-moi.Comme le mari de Monique faisait mine de les suivre, le vendeur le retint.— Laissez les toutes les deux. Entre femmes, votre épouse sera moins gênée et Alexia pourra la conseiller.Le mari de Monique sourit et se remit à feuilleter des revues. Monique avait suivi son guide et après avoir descendu une vingtaine de marches, Alexia tourna à gauche dans un couloir et entra dans une pièce qui semblait entièrement laquée noire. Pour tout ameublement, il y avait une grande armoire, un portant et, au centre de la pièce, une table ressemblant à une table de massage, toute blanche.Alexia demanda à Monique ce qu’elle avait vu et ce qui lui plairait d’essayer, puis elle se dirigea vers l’armoire et revint avec les deux vêtements.— Déshabillez-vous, lui dit Alexia.Monique ôta ses vêtements et Alexia lui fit signe de tout enlever, y compris slip et soutien-gorge. Un petit rougissement, une petite hésitation et Monique se retrouva totalement nue. Alexia lui tendit le premier vêtement. Presque sage s’il n’était complément transparent… Une sorte de nuisette avec le slip assorti. Monique se regarda.— Excusez-moi, lui dit Alexia, j’ai oublié d’allumer le miroir.Elle appuya sur un interrupteur et une série de lampes s’allumèrent. Elles faisaient le tour d’un grand miroir en pied. Monique se mit devant, se tourna… et se sourit. C’est vrai que c’était joli. Elle se retourna et Alexia lui tendit un autre vêtement, ou plutôt deux vêtements. Un soutien-gorge où il manquait la partie supérieure et un string presque normal si ce n’est que la partie avant s’arrêtait très haut et que la « ficelle » loin de cacher le sexe, le partageait en deux en entrant dans les lèvres. Elle enfila le soutien-gorge. Alexia l’aida à l’agrafer, lui mit les seins en place correctement, régla les bretelles. Monique enfila le string et Alexia lui fit passer la ficelle où elle devait être, c’est-à -dire entre les lèvres.Monique rosit d’être ainsi touchée et se dirigea vers la glace. C’était vraiment très osé et sur le coup, elle ne se reconnut pas ! Elle se tourna. Le soutien-gorge, de dos, semblait très classique alors que, de face, ses seins étaient levés vers le haut, les tétins offerts. Alexia ajouta que soutien-gorge et string étaient totalement invisibles, même sous une robe moulante et donc qu’elle seule saurait…Pendant ce temps, le mari de Monique avait épuisé les charmes de la lecture. Au bout d’un moment, il se tourna vers le gérant.— Elles en mettent du temps !— On va voir ce qu’elles font, dit le gérant.Il alluma un gros moniteur de vidéo surveillance. L’image était divisée en quatre, chacune reprenant l’image d’une camera. Les images du haut reprenaient l’intégralité de la boutique et il put se voir, là , à droite. Les images du bas étaient différentes. L’une était très sombre et il ne vit pas grand chose. L’autre, au contraire, était très lumineuse… et il ne voyait pas grand chose non plus ! Le gérant lui dit :— Elles doivent être là !En même temps qu’il pointait l’image lumineuse. Il prit le petit clavier et baissa la luminosité. On zoome maintenant. Et effectivement, il reconnut Monique et Alexia. Monique toujours avec le petit string et le soutien-gorge.— Regardez comme elle est jolie ! lui dit le gérant en agrandissant l’image à la taille de l’écran.Et en même temps, il manœuvrait la camera à distance et maintenant, Monique, presque nue, occupait tout l’écran. Il était à la fois gêné que Monique soit ainsi donnée en spectacle mais aussi excité de la situation. D’ailleurs, il commençait à bander. À ce moment, deux hommes entrèrent dans la boutique. La cinquantaine, bien habillés. Probablement des habitués à la façon dont le gérant les salua.— Le peep-show est ouvert ? demandèrent-ils.Le gérant leur répondit par l’affirmative, ils posèrent deux billets sur la caisse et descendirent l’escalier du sous-sol. Ils tournèrent à droite et, dans une forte pénombre, presque l’obscurité, ils entrèrent dans une petite cabine. Et, de l’autre côté de la glace sans tain, ils virent… Monique. Monique totalement nue car Alexia lui avait conseillé d’essayer un body en cuir. Monique s’était donc déshabillée et commençait à mettre ce body avec l’aide d’Alexia.Alexia lui plaça les seins et la tournant pour qu’elle soit bien face à la glace, lui laça le bustier en le serrant très fort, ce qui eut pour effet et faire jaillir les seins de leur balconnet. Les mamelons apparurent. Monique pivota de nouveau et Alexia lui plaça la ficelle du string bien entre les fesses. Son cul arrondi était mis en valeur par la coupe du body. Les deux voyeurs avaient tous deux ouvert leur braguette et commencé à se masturber doucement en regardant Monique.Dans la boutique, le gérant jouait avec le clavier de commande et son mari voyait la scène comme s’il y était. Deux jeunes gens, probablement moins de trente ans, entrèrent dans le sex-shop. L’un vit l’écran et dit à son copain :— Tu as vu la nana ? Bien foutue, je la sauterais bien, ajouta-t-il en riant.Le gérant rit avec eux. Ils regardèrent quelques titres de cassette et finirent par partir.— Et sur l’écran noir de tout à l’heure, qu’est ce qu’il y a ? demanda le mari.— Je vais vous montrer. Quelques manipulations du clavier. L’image est verte car elle est filmée en infrarouge. Voilà , vous reconnaissez ? dit-il en agrandissant l’image.Il reconnut effectivement les deux clients qui étaient entrés tout à l’heure et, sur un zoom du gérant, vit qu’ils se masturbaient.— Ils se mettent dans le noir pour se masturber ? Je ne comprends pas.— Non, ils ne sont pas dans le noir complet car ils regardent une scène très éclairée. Vous ne devinez pas ? Je vais vous montrer.Quelques réglages de camera et le mari de Monique vit que ce que les deux hommes regardaient, c’était Monique en train d’essayer des vêtements, Monique nue.— Vous ne manquez pas de souffle, dit-il. Vous pourriez au moins demander…— Si je vous avais demandé, vous auriez accepté ? Je parie que non. Tandis que là , maintenant, non seulement vous ne me grondez que pour la forme mais en plus, je suis certain que vous êtes excité. Je me trompe ?Il ne sut que répondre. C’est vrai que l’idée de ces deux hommes regardant sa femme nue lui plaisait beaucoup… Monique, en bas, était à nouveau nue. Elle avait quitté ses vêtements mais ne savait lequel choisir. Alexia lui parla à l’oreille.— Tout à l’heure, vous vous êtes intéressée aux vibromasseurs. Voulez-vous en essayer un ou deux ?Monique rougit franchement. Alexia alla vers un tiroir de l’armoire et revint avec deux modèles, un moyen et un très gros. Et aussi des lingettes désinfectantes et de la crème lubrifiante. Alexia lui dit de s’allonger sur la table. Quand Monique fût bien allongée – et face à la glace, ce qu’Alexia n’oubliait pas – elle lui écarta les jambes, prit un peu de crème et en enduit la vulve et l’entrée du vagin. Elle prit ensuite le plus petit des vibromasseurs et doucement, avec de petits allers et retours, l’introduisit dans le vagin de Monique.Quand il fut en place, elle toucha l’interrupteur et Monique sentit cette profonde vibration. Petit à petit, Alexia, tourna le bouton et augmenta les vibrations. De la main libre, elle caressait le ventre de Monique qui commençait à osciller. Elle bougea doucement l’engin et l’appuya sur un endroit précis du vagin. Monique sursauta, ses doigts se crispèrent, elle se cambra et jouit avec une grande expiration.— Tout va bien ? lui demanda Alexia.Ses mains frôlèrent puis caressèrent les seins de Monique. Elle se pencha et lui embrassa la bouche. Après quelques minutes de repos, Alexia lui proposa d’essayer l’autre vibromasseur, le plus gros.— Vous croyez ? lui dit Monique. Il me semble énorme…— On essaye ? lui répondit Alexia. Vous verrez, il passe très bien.Elle écarta à nouveau les jambes de Monique, lui lubrifia la vulve, le vagin et approcha l’engin. C’est vrai qu’il était gros, au moins huit centimètres de diamètre. Rares sont les hommes qui possèdent un sexe pareil. Mais les jeux ne sont pas faits pour copier la réalité…Alexia mit un peu de crème sur le vibromasseur et le mit tout de suite en marche. Elle le présenta entre les lèvres et appuya très doucement. Le début du vibro pénétra sans problème. Les vibrations aidaient énormément à cette pénétration. Alexia continua de pousser doucement l’engin tout en augmentant les vibrations et bientôt, le plus fort diamètre était dans le vagin de Monique. Elle se sentait bien pleine mais sans ressentir une douleur, ce qu’elle craignait. Les vibrations augmentaient, le plaisir venait et l’appareil butta bientôt au fond du vagin.Alexia augmenta d’un seul coup les vibrations et Monique crut qu’elle allait exploser. Son ventre partait en vagues, ses fesses quittaient la table, elle se tordait de plaisir. Alexia lui replia les jambes et lui maintint les genoux sur la poitrine. Monique était ainsi totalement offerte aux voyeurs de l’autre côté de la glace et à son mari devant l’écran, mais ça, elle ne le savait pas. Alexia prit l’autre vibro qui était resté sur la table et l’enfonça d’un seul coup dans l’anus de Monique, avec le maximum de vibrations. Monique poussa un cri, long, et jouit comme cela ne lui était jamais arrivé. Pendant plusieurs minutes, son corps fut agité de soubresauts…Son mari, dans la boutique, était rivé à l’écran, sans dire un mot. De temps en temps, un client entrait et regardait. Pour une fois que quelque chose était gratuit dans un sex-shop… Le gérant leur disait que s’ils voulaient, ils pouvaient descendre voir en vrai. Quelques-uns y allèrent de leur billet et descendirent, occupant petit à petit toutes les cabines. Le mari de Monique ne s’en souciait plus. Il était tellement excité… Ah si seulement il pouvait la rejoindre, là , maintenant…Le gérant était il extra-lucide ? Toujours est-il qu’il lui proposa de rejoindre sa femme. En bas, sur la gauche, précisa-t-il. Il arriva à son tour dans la pièce brillamment éclairée. Monique était toujours nue, allongée sur la table de massage blanche. Quand elle le vit, Alexia leur dit :— Je vous laisse. À tout à l’heure.Sans montrer qu’il était au courant de toutes ses aventures, il demanda à Monique si ça s’était bien passé, si elle était contente des vêtements essayés. Ce fut elle qui lui dit :— Baise-moi !— Là , tout de suite ? dit-il hypocritement alors qu’il en mourrait d’envie.— Oui, pourquoi pas. Alexia est remontée et a dit : « à tout à l’heure ».Il se déshabilla vite, installa Monique au bord de la table, les jambes pendantes, bien face au miroir et il engouffra son sexe d’un seul coup. Lubrifié comme il l’était, ce fut facile. Son sexe était dur et long. Lui qui prenait d’habitude beaucoup de précautions pour ne pas lui faire mal lors de la pénétration, il la pénétrait là à grands coups, comme s’il voulait la violer. Les voyeurs en auraient pour leur argent…Les mains sur le haut des hanches, il la pénétrait, on pourrait même dire la défonçait avec une ardeur qu’il avait rarement connu. Monique avait passé ses jambes autour de sa taille et les bras autour de son cou. Elle était totalement attachée à lui, la table ne servait plus à rien. Il se souvint des voyeurs et se dirigea très près du miroir. Monique tirait sur ses bras pour se lever puis redescendait sur le sexe, le faisant pénétrer au plus profond d’elle même. À un moment, elle se dégagea, se retrouva sur ses pieds et dans le mouvement, s’agenouilla devant son mari et lui lécha le sexe. Il n’en pouvait plus. Elle engloutit le sexe, le relâcha. Elle le prit à pleines mains et tira le prépuce fort en arrière, très fort. Il eut comme un rugissement et le sperme partit en un jet violent, allant jusqu’à toucher le miroir.Ils se laissèrent tomber sur le sol et s’y allongèrent. Pensant aux voyeurs, il voulut leur offrir une dernière vision et écarta doucement les jambes de Monique et lui massant doucement les lèvres, il lui caressa l’entrée du vagin. Quand Monique l’embrassa, il s’aperçut qu’il s’était assoupit. Ils en rirent et se rhabillèrent.— Alors, qu’est-ce que tu prends ? lui rappela-t-il en montrant les vêtements érotiques.Elle hésitait.— Allez, prends tout, je te les offre.Elle lui sauta au cou, l’embrassa et ils montèrent l’escalier.— Alors, ça va ? leur demanda le gérant avec un sourire.— Qu’est-ce que je vous dois ? dit le mari en tendant les vêtements.Alexia vint, regarda les étiquettes et alla chercher des vêtements emballés qu’elle échangea avec les vêtements de démonstration. Elle donna les étiquettes au gérant. Il fit l’addition, donna le montant au mari de Monique qui paya. Celle-ci s’était éloignée vers la porte de sortie. Le gérant prit le chèque qu’il venait de recevoir et le rendit. Il se pencha et dit à l’oreille du mari :— Cadeau de la maison. Revenez quand vous voulez.Alors si un jour, en vous promenant dans cette ville, vous voyez Monique et son mari entrer dans un sex-shop, entrez à votre tour. Le spectacle est en bas, couloir de droite…