Mon mari est mort depuis deux ans et, depuis deux ans, je survis plus que je ne vis.En octobre de l’année 2004, la fac de droit me contacte pour donner des cours de droit pénal. N’ayant que peu d’expériences dans le domaine de la pédagogie, je m’inscris à une formation. Nous étions six, de professions différentes, deux femmes et quatre hommes. Le but de la formation était de savoir construire un cours mais aussi de savoir argumenter. Nous faisions des jeux de rôles et un de ces jeux consistait à faire admettre un projet à une autre personne.Je me retrouve face à Marc, 44 ans, homme d’affaires, au regard froid, affichant une suffisance à la limite du supportable mais dégageant une force qui m’impressionnait. Je rappelle que je suis avocate et il n’est jamais arrivé à démonter mes arguments. Il a déclaré forfait à regret parce qu’il fallait qu’on laisse la place aux autres duos.Au déjeuner que nous prenions tous ensemble, il m’a avoué avoir été impressionné et souhaitait m’inviter à dîner le lendemain soir pour que l’on continue ce petit jeu. Il refusait de s’avouer vaincu et ça commençait à me plaire. Je me lance et lui dis :— Pourquoi pas ce soir ?— Ce soir, j’ai un dîner avec un contrat à discuter.C’est alors que je vois une lueur dans son regard. Je comprends de suite et souris.— Pourquoi pas, au besoin peut-être pourriez-vous m’aider ?— Possible, mais pas certain.— Je veux bien tenter.Nous convenons qu’il viendrait me chercher chez moi à 19h30.Pour la première fois depuis longtemps, je pris un soin tout particulier à me préparer. Je choisis une robe bleu nuit en velours ras, près du corps ce qui a l’avantage de mettre mes formes en valeur. Je relève mes cheveux en catogan. J’avais envie de séduire cet homme froid au regard d’acier. Il arrive à l’heure, me regarde, son regard en dit long, heureusement parce que lui ne dit pas un mot, à part :J’attrape mon manteau et, après un bisou à mes enfants, je quitte la maison.— Bonne soirée Madame, me lance Mathilde à qui le regard de Marc n’a pas échappé.Il est galant, il m’ouvre la portière de sa voiture et vient s’installer derrière le volant. Il se tourne vers moi :— J’espère que vous allez être performante parce que je n’ai plus vraiment la tête à ce contrat.Je cache mon émoi par un rire et l’invite à ne pas trop s’inquiéter.— Mais parlez-moi un peu de ce contrat.— Non, vous comprendrez vite.Pendant le dîner, nos jambes se frôlent quelques fois, entraînant une crispation sur son visage. Il négocie son contrat sans mon aide et il se débrouille très bien. Dans la voiture, je le félicite quant à son argumentation. Il me raccompagne à la maison. Je suis frigorifiée, il faut dire que nous sommes le 16 décembre et qu’il gèle.Arrivés devant la maison, je l’invite à prendre un café. Il ne se fait pas prier. Il s’installe devant le feu dans le salon pendant que je prépare le café à la cuisine. Lorsque je reviens avec le plateau, je le trouve assis, immobile, les joues dans les mains, il contemple le feu. Le masque de suffisance est tombé et j’ai devant moi un homme qui semble harassé. Je pose le plateau sur la table, il se lève et dit :— Vous me troublez énormément et je vous désire. Il vaut mieux que je parte sinon je ne réponds plus de moi.— Vous capitulez encore ? Je vous ai trouvé plus combatif tout à l’heure ! Nous sommes adultes et je pense que nous pouvons nous parler franchement. Pourquoi lutter contre nos désirs ? Pourquoi ne pas me demander si j’ai envie de faire l’amour ?Il se retourne et s’avance vers moi.— Depuis combien de temps, n’avez-vous pas fait l’amour ?— Plusieurs mois.— Comment est-ce possible ? Vous êtes magnifique et tellement désirable.— Je n’en avais pas envie.Je ne pouvais pas lui dire que tous les hommes me décevaient.— Mais aujourd’hui, j’aurais bien besoin de me blottir dans vos bras.Il ouvre les bras et je me colle à lui. Nous sommes restés un grand moment comme ça, sans bouger. Je me sens si petite contre lui et si vulnérable et ça me fait un bien fou !— Vous mettez mon endurance à dure épreuve, lâche-t-il dans un souffle.Il embrasse ma tête que je bascule en arrière à la recherche de ses lèvres. Nous échangeons notre premier baiser passionné. Ses yeux si froids jusqu’alors, pétillent, il se jette littéralement sur moi. Il retrousse ma robe, prend juste le temps d’écarter mon slip, de pousser un « humm » de satisfaction au contact de ma chatte mouillée tout en libérant sa queue de son pantalon devenu trop étroit et me pénètre d’un coup. Le moment de surprise passé, je commence à apprécier ses coups de reins puissants, je le vois lutter contre sa jouissance en attendant la mienne. Quand enfin, je suis secouée par une vague de spasmes, il se déverse en moi et s’affale sur moi pour m’embrasser.— Je suis désolé, dit-il, ça fait 4 heures que je suis bandé et je n’en pouvais plus. En principe, je suis moins pressé.— Ah bon ? répondis-je malicieusement. Vous voulez visiter ma chambre ?— Avec grand plaisir, mais à la condition que l’on se tutoie.Tels deux adolescents, nous montons dans ma chambre en nous tenant par la main. Le plus naturellement du monde, nous nous déshabillons. Je le laisse le temps de prendre une douche rapide. Il est allongé les bras derrière la tête, et lorsque je réapparais, il m’incite à venir me coucher contre lui, la tête sur son épaule. Il caresse délicatement mon dos et mon bras.— Tu es douce. Tu aimes quoi en amour ?— Tout.— Tout ? reprend-il surpris, avant, pendant, après, devant, derrière, en haut, en bas ?— C’est assez imagé, dis-je en éclatant de rire, mais oui c’est ça.Il embrasse mes lèvres, mon cou, mes seins, il fait durcir mes tétons en les suçant tel un bébé. Il explore mon entrejambe avec ses doigts, avant de laisser la place à sa langue. Plus rien à voir avec la fougue de quelques instants auparavant, il prend son temps pour mon plus grand plaisir. Je gémis et n’ai pas envie qu’il arrête. Je le caresse aussi et l’incite à rapprocher ses hanches pour que je puisse le sucer. Je passe ma langue le long de sa hampe, il soupire pendant que ma bouche joue avec le bout de son gland.— Arrête sinon, je ne vais pas encore tenir longtemps et j’ai vraiment envie de te faire l’amour longtemps.Sa langue reprend son exploration, elle essaie de me pénétrer. Ayant atteint les sommets du plaisir, je l’implore de me prendre.— Comment veux-tu que je te prenne ?Je ne réponds pas, mais je pose mes pieds sur ses épaules, m’offrant véritablement à lui.— Hum que c’est bon, dit-il en me pénétrant doucement, je me sens tellement bien en toi, ta chatte est chaude, douce et étroite. Un vrai bonheur pour un homme.Ses mouvements parfois lents, parfois rapides sont ponctués par des pauses tendresse, mes seins sont comblés par l’attention qu’il leur porte. Nous changeons plusieurs fois de position et c’est en levrette qu’il me fait jouir rapidement et bruyamment, quelques secondes plus tard, il se répand en moi dans un long râle. Nous récupérons ensemble dans les bras l’un de l’autre.— J’ai adoré te faire l’amour, te lécher est un régal me chuchote-t-il à l’oreille.— Pour moi aussi.— Rares sont les femmes que j’ai connues qui aimaient ça. J’ai été marié 12 ans à une femme qui ne tolérait que la position du missionnaire, des préliminaires les plus courts possibles et surtout ni fellation, ni cunni.— La pauvre, elle ne sait pas ce qu’elle perd ! Mon mari était un homme extraordinaire qui m’a initiée aux plaisirs du sexe et qui m’a donné du plaisir comme personne.— Je t’ai déçue ? demande-t-il inquiet.— Non, bien au contraire.Nous avons peu dormi cette nuit-là et à 6 heures, je lui demande de partir pour que les enfants ne le trouvent pas là à leur réveil. Nous devons nous retrouver à 9h pour la dernière journée de formation. Après son départ, je me mets à penser à François et à les comparer. Ils sont tellement différents et tellement semblables en même temps. Ils sont tous les deux acharnés au travail, sensibles et attentionnés en privé. François avait le visage plus ouvert, mais était dur avec ses employés alors que Marc est beaucoup plus froid, mais en même temps plus abordable. Je m’approche de la commode et m’assois devant le portrait de mon mari :— Je crois qu’il te plairait celui-là .J’ai cru le voir sourire ! Ma pauvre Caro, retourne te coucher et dors un peu, tu te mets à divaguer !Malgré de courtes périodes de sommeil, je me sens en pleine forme ce matin et je suis en train de préparer le petit déjeuner lorsque Mathilde arrive et dit en s’asseyant :— Vous prenez ma place ce matin ? Remarquez que j’aurais bien aimé prendre la vôtre cette nuit.Elle nous a entendus, je suis à la fois gênée et triste pour elle mais n’en laisse rien paraître et essaie de prendre un air détaché pour lui dire :— Mathilde, vous pouvez trouver un homme qui vous donnera du plaisir. Sortez, voyez du monde, les enfants sont grands et n’ont plus besoin que vous les attendiez pour goûter à 17 heures.— Vous ne voulez plus de moi ?— Mais si, je ne veux surtout pas perdre la perle de cette maison. Je vous explique que vous avez droit au bonheur comme tout le monde.— En tout cas même si je ne sais pas où je vais trouver un homme, ça donne envie d’essayer si ça me fait le même effet qu’à vous parce que vous êtes radieuse ce matin.— Mais oui Mathilde, l’amour rend beau. Vous ne savez pas où trouver un homme ? Mais j’espère que vous n’espérez pas qu’il va arriver par la cheminée ! Même si on approche de Noël, vous ne croyez plus au Père Noël ? Vous savez que Jean-Louis vous aime beaucoup mais vous l’avez toujours ignoré. Comment le trouvez-vous ?— Il a du charme.— Oui c’est vrai, il est beau garçon et de plus il est drôle et gentil, alors si vous le voulez bien, préparez un apéritif pour ce soir, j’appelle Jean-Louis dans la journée mais je vous garantis qu’il sera là . Je termine à 15h30 aujourd’hui, j’emmène les enfants à l’aéroport et au retour, je vais m’occuper de vous pour ce soir.Jean-Louis avait à peu près mon âge et était l’homme à tout faire au service de mon mari depuis longtemps. Gentil garçon, robuste et travailleur, je l’avais surpris, il y a quelques années, en train de se branler en épiant Mathilde. Tout gêné, il m’avait demandé de ne rien dire à mon mari de peur qu’il le renvoie (ce que je n’ai pas fait d’ailleurs et qui a bien excité François). Il ne me refusait rien et continuait l’entretien de la propriété depuis la mort de François. Je me suis toujours demandé pourquoi il était encore célibataire.À 9 heures, je suis assise en face de Marc. J’ai un mal fou à me concentrer sur ce que dit la formatrice et apparemment je ne suis pas la seule. J’avais appelé Jean-Louis et il venait à 20 heures. À 15h30, je file assez rapidement, sur le parking, Marc s’approche, m’embrasse.— Tu m’évites aujourd’hui ?— Non pas du tout, je suis hyper pressée et j’ai plein de choses à faire avant ce soir, mais tu peux venir à la maison à 20h30, de toutes façons je t’appelle un peu plus tard, j’ai plein de choses à te raconter.Les enfants, en vacances de Noël depuis 12h sont embarqués dans l’avion pour aller passer les vacances chez mes parents. Je rentre en hâte à la maison et inspecte la garde-robe de Mathilde à la recherche d’une tenue qui la mette en valeur. Je suis dépitée devant sa garde-robe et je l’emmène dans la mienne. Je sors une robe en panne de velours vert bouteille.— Allez essayez celle-ci.Elle est superbe dans cette robe. Le large décolleté met sa poitrine en valeur, mais comme elle est plus petite que moi, la robe lui arrive juste au-dessus des chevilles.— Je vous la donne, elle vous va mieux à vous qu’à moi, cependant il faut que vous mettiez des chaussures à talons et ce sera parfait. Allez prendre un bain, détendez-vous et lavez vos cheveux, je vais vous faire un brushing. Pendant les vacances des enfants, vous devriez en profiter pour aller faire quelques emplettes. J’en profite pour prendre un bain aussi en attendant (j’ai bien besoin de me relaxer) et j’appelle Marc pour lui raconter les révélations du matin. Il paraît encore plus gêné que moi. Mathilde m’appelle et je m’emploie à la relooker. Je sèche ses cheveux clairs en leur donnant du volume et la maquille très légèrement, juste pour qu’elle ait bonne mine. L’heure file à une allure incroyable.— Filez vous habiller, ça va être l’heure.Nous sommes toutes les deux assises dans le salon. Mathilde est angoissée comme si elle allait à son premier rendez-vous.— Vous êtes très mignonne et je pense que Jean-Louis va tomber en vous voyant, mais il est un peu timide, alors il ne va pas falloir que vous le repoussiez. Essayez de vous montrer un peu entreprenante. La sonnette nous interrompt, c’est moi qui vais ouvrir et qui introduis Jean-Louis dans le salon.— Bonsoir Madame, bonsoir Mathilde, vous êtes ravissante.Il ne la quitte pas des yeux ce qui la fait rougir.— Jean-Louis, les enfants étant partis, Mathilde est en congé. Donc ce soir c’est moi qui fais le service. Asseyez-vous, je vous en prie.Je m’exécute, bien qu’ayant perdu l’habitude de ce genre de choses depuis que Mathilde fait tout à la maison, et je ne m’en sors pas si mal.— Je n’ai pas la dextérité de Mathilde mais c’est un apéritif à la bonne franquette auquel je vous ai invité afin que nous parlions du jardin.— C’est parfait Madame, répond Jean-Louis.— Cette année je veux que l’allée soit bordée de tulipes, j’adore les tulipes.Je sens Mathilde prête à me suppléer mais juste un regard de ma part et elle comprend qu’elle doit rester assise. Nous discutons des bulbes à commander et des arbustes à planter, devant notre verre et nos canapés. Mathilde se détend peu à peu. Marc arrive et se joint à nous. Je vois Mathilde le regarder avec une certaine envie mais je n’en fais pas cas et je prie pour que Jean-Louis arrive à ses fins et surtout qu’elle se laisse aller. Vers 21h, je lance :— Je vous aurais volontiers gardé à dîner mais nous devons sortir. Ceci dit Jean-Louis, vous pouvez rester pour tenir compagnie à Mathilde.— Je pourrais aussi emmener Mathilde dîner dehors si elle est d’accord.— Très bonne idée Jean-Louis, elle n’a pas eu beaucoup d’occasions de sortir avec mes enfants à garder.C’est ainsi que nous quittons la maison tous les quatre. Je m’installe dans la voiture, ravie. Marc me regarde :— Tu es redoutable !— Tu trouves ? Je lui dois bien ça et il me tarde de connaître la suite.— Comment lui as-tu présenté les choses au téléphone ?— Je lui ai dit que Mathilde m’a avoué qu’elle en pince pour lui mais qu’elle n’osera jamais le lui dire et que comme je sais qu’elle ne lui est pas indifférente il fallait qu’il saute sur l’occasion. Pour Mathilde, il venait pour le jardin.Il éclate de rire et démarre— Où doit-on sortir ? demande-t-il ironiquement.— Je ne sais pas, de toute façon je n’ai pas faim.— Moi j’ai une faim de loup… mais de toi !— Gourmand ! Si on restait à la maison avec un bon petit vin ?— Voilà une idée qui me plaît.— Au fait, la trouves-tu bandante ?— Qui ?— Mathilde.— Honnêtement, c’est sa timidité que je trouve bandante mais je préfère de loin imaginer ton corps nu se trémoussant sous mes caresses. Elle est mignonne mais c’est de toi dont j’ai follement envie, pas d’elle !— Rentre ta voiture au garage, je veux qu’ils se croient seuls ici quand ils rentreront.Il riait encore en rentrant dans la maison. Nous montons avec notre petit Saint-Emilion pour nous abandonner l’un à l’autre délicieusement. Marc s’assoupit et moi j’attends, impatiente.Il est plus de minuit lorsque j’entends parler dans les escaliers. Une fois Mathilde dans sa chambre, contiguë à la mienne, je comprends ! J’entends tout comme si j’y étais et je sais qu’elle n’est pas seule. Depuis 4 ans qu’elle vivait là en permanence, elle avait dû entendre chaque fois que nous faisions l’amour avec François, chaque fois que je criais. A-t-elle compté le nombre d’orgasmes que j’ai eus ? Elle était sacrément discrète pour que je ne l’aie jamais entendue !Je n’ose même pas respirer de peur qu’ils m’entendent. Marc, se réveille. Je lui fais signe de ne rien dire et nous écoutons (l’oreille collée au mur) ce qu’il se passe derrière la cloison.— Oh Mathilde, c’est si bon de pouvoir t’embrasser. Tu me rends dingue depuis tellement longtemps. Tiens, tu sens l’effet que tu me fais ? Tu n’imagines pas le nombre de fois où je me suis trouvé dans un tel état en te voyant. Mathilde, tu veux bien que je m’occupe de toi ?Je n’entends pas la réponse de Mathilde et au fond de moi j’espère qu’elle a accepté.— Non laisse la lumière allumée, j’ai envie de te voir nue, ajoute Jean-LouisJe n’en croyais pas mes oreilles, Jean-Louis que je croyais timide ! Je n’étais pas au bout de mes surprises.— Allonge-toi, je vais te faire du bien. Dis-moi si tu aimes ce que je fais. Tes seins sont superbes ! Tu peux caresser ma queue doucement pour la détendre.— Comme elle est grosse !— C’est parce que je suis très excité, ça t’excite toi ?— Oh oui ! Elle est si dure !— Ne me dis pas que tu n’as jamais branlé une bite dure ? Branle-moi bien ! Ta main est douce et je me sens gonfler !Marc aussi était excité et il en profitait pour me peloter, mais j’avais envie d’entendre la suite.— Mais qu’est-ce que tu fais ? explose Mathilde— Je goûte ta chatte, tu n’aimes pas ?… Humm, elle est bonne et tu mouilles d’enfer. Tu vas voir, ma grosse queue va rentrer comme dans du beurre.Il s’ensuit une série d’onomatopées du style « Oh », « Oui », « Ah ».— Je n’en peux plus ma douce, je veux te prendre. Tu veux que je te prenne ? Que c’est bon de te baiser enfin… Je suis bien dans ta petite chatte crémeuse… Tu es bonne… Tu sens bien ma queue ? C’est si bon de te ramoner…Des « oui, oui » suivis d’un cri de jouissance résonnent dans ma chambre. Nous voilà drôlement excités tous les deux mais nous ne voulions pas faire de bruit pour ne pas les interrompre. J’étais à genoux sur mon lit, l’oreille collée au mur pour ne pas perdre une miette de ce qu’il se passait à côté. Marc avait mis sa tête entre mes jambes et me léchait habilement. Je retenais mes gémissements depuis un moment et j’étais prête à changer de chambre pour continuer nos ébats sans crainte lorsque nous entendons :— Tu dors Jean-Louis ?— Non, je récupère. C’était si bon !— Prends-moi encore.— Déjà  ? Tu as déjà envie ? Ça fait combien de temps que tu n’as pas fait l’amour ?— Plus de 4 ans et quand mon mari avait envie, il était le plus souvent bourré et il ne bandait pas comme toi, et puis c’était vite fait alors là j’ai envie que ça dure toute la nuit.— Ouh la, mais je n’ai plus 20 ans moi, s’inquiète Jean-Louis.— Monsieur François n’avait plus 20 ans non plus mais je t’assure qu’il tenait bien le coup, même le matin de sa mort, il a fait jouir Caroline au moins 2 fois et tu n’es pas si vieux !J’étais gênée par rapport à Marc qui a arrêté brusquement ses caresses pour écouter attentivement la suite.— Pauvre Madame Caroline, ça a dû lui faire un drôle de vide après.— Oui, elle l’a beaucoup pleuré. Tu sais, ils s’aimaient vraiment ces deux-là . Je l’ai souvent entendue sangloter, ce n’est qu’hier soir que je l’ai entendue crier avec le monsieur qui la sortait ce soir.— Hier soir ? Tu les écoutais ?— Non je ne les écoutais pas, mais la cloison est tellement fine que j’entendais tout.— Je sais qu’elle est fine, c’est moi qui l’ai montée avant la naissance des enfants pour qu’ils aient le bébé juste à côté d’eux. Qu’est-ce qu’il lui disait ? Et dire que je laissais les portes ouvertes quand le bébé dormait, de peur de ne pas l’entendre pleurer la nuit !— Des trucs comme « ta chatte est douce et chaude », « je suis bien en toi »— Tu sais, il me semble que la tienne est aussi douce et très chaude mais j’ai bien envie de le vérifier.— Oui mon loulou vérifie bien.— Waouh, tu mouilles tellement que je peux déjà te dire qu’elle est bien chaude, je vais te dire si elle est douce mais pour cela il faudrait que tu m’aides à bien bander et je pense que si tu me suçais un peu… Mon amour, c’est divin, regarde dans quel état tu m’as mis. Tu aimes me sucer ?— Oui j’aime te faire du bien.— Tu suces tellement bien ! Tu suçais ton mari ?— Oui contrainte et forcée, il me l’enfilait dans la bouche en me tenant par les cheveux et en me lançant des « suce chienne que tu es, je suis sûr que tu rêves de te faire défoncer par ton patron et que tu le suces mieux que moi mais tu crois peut-être qu’il va avoir de la considération pour toi ? Tu n’es bonne qu’à sucer, ensuite il peut enfiler sa femme qui sous ses airs de bourgeoise doit bien se faire mettre par tous les détenus qu’elle a entre les mains », je le suçais en pleurant ce qui l’excitait au plus haut point, il me lâchait tout dans la bouche et m’obligeait à avaler mais je n’aimais pas ça et si je refusais il me battait et me violait.— Ma pauvre chérie, je vais réparer tout ce que tu as enduré et te donner le plaisir que tu mérites.Les révélations que je venais d’entendre me laissèrent sans voix, je fais signe à Marc de me suivre doucement. Nous allons dans la chambre d’ami. Lui non plus n’en croyait pas ses oreilles. Des larmes roulent sur mes joues, ce qui n’échappe pas à Marc qui me prend dans ses bras pour me consoler. Je ne sais pas ce qui m’a fait le plus mal, ce qu’il disait de François, ce qu’il disait de moi ou ce que Mathilde avait enduré en silence. Peut-être un petit peu tout. Je me calme et me reprends.— Là au moins nous pouvons faire et dire ce que nous voulons.— Et tu veux quoi ?— Je veux toi en moi, répondis-je câlinement, mais avant je voudrais que tu saches que jamais un de mes clients…— Pas la peine de me le dire ma chérie. Je t’ai dit que ta chatte était douce et chaude ? Je ne me souviens pas et moi aussi j’ai besoin de vérifier.Il s’exécute divinement et nous nous endormons très vite ensuite, harassés par la jouissance, les émotions de la soirée et la courte nuit de la veille !Le lendemain matin je trouve, dans la cuisine, une Mathilde qui chantonne en préparant un plateau de petit déjeuner.— Bonjour Mathilde, c’est gentil de m’apporter le petit déjeuner au lit mais vous voyez, je suis déjà levée.Elle rougit et balbutie.— C’est à dire que… Je ne savais pas que vous étiez rentrée. Je ne vous ai pas entendue.— Normal, nous avons dormi dans la chambre d’ami pour ne pas vous gêner dans votre sommeil. Alors racontez-moi votre soirée.— C’était bien.— C’est tout ? Mathilde, on se connaît depuis 15 ans, je n’ai pas hésité à m’ouvrir à vous. Alors racontez-moi, dites-moi comment est Jean-Louis.— Il m’a beaucoup fait rire et nous avons passé une bonne soirée au restaurant.— Et ?— En me ramenant, il m’a embrassée alors je l’ai invité à venir prendre un café mais une fois dans la cuisine, il est devenu plus pressant et il a voulu que nous fassions l’amour.— Alors ?— C’était très bien.— Waouh, j’ai droit au « très » par rapport au restaurant. J’en conclus que ce devait être super et en tout cas, ça vous va bien de faire l’amour et Jean-Louis doit être un homme tendre et attentionné. Vous semblez épanouie ce matin.— Caroline, je peux vous poser une question indiscrète ?— Bien sûr Mathilde.— C’est courant qu’un homme, heu comment dire, un homme vous lèche entre les jambes ?— Oui, ça fait partie des préliminaires et ça s’appelle un cunnilingus, pourquoi ?— Mon mari ne me l’a jamais fait, répond-elle en rougissant, et hier soir, ça m’a surprise. Je n’avais jamais connu d’autres hommes que mon mari.— Je ne voudrais pas vous blesser mais qu’est-ce que votre mari vous a appris ? Vous avez apprécié au moins ?— Oh oui ! répondit-elle spontanément.— Parfait ! allez vite nourrir votre Jean-Louis avant qu’il ne vous dévore et puis non, laissez-le vous dévorer, le matin c’est encore autre chose et en principe les hommes sont très en forme au réveil. Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de vous laisser guider et de vous abandonner à cet homme, découvrez les plaisirs du sexe et rattrapez le temps perdu pendant vos vacances, et au fait, concernant votre mari : Paix à son âme !Elle sourit et ses yeux pétillent. Elle part avec son plateau. Quant à moi, je prends la cafetière et deux tasses pour monter réveiller le fruit de mes désirs. Marc est réveillé mais toujours couché.— Je ne peux pas sortir de la chambre, mes vêtements sont dans l’autre et j’ai eu peur de croiser quelqu’un sur le palier.J’éclate de rire.— Je suis contente que tu n’aies pas pu te rhabiller, dis-je en l’embrassant.— Tu es insatiable !— Tu ne sais pas à quel point.— Non mais je veux bien contribuer à te rassasier. Je ne me suis pas senti dans une telle forme depuis bien longtemps.— Quelle chance pour moi !— Je n’aurais jamais pensé que la petite avocate BCBG que j’avais en face de moi à la formation soit aussi délurée au lit.— Je n’aurais jamais pensé que l’homme froid et si sûr de lui puisse être aussi tendre et aussi avide de sexe que moi.— Tu veux toujours avoir le dernier mot hein ?Je le fais taire en l’embrassant et en le caressant.Le reste de week-end et la semaine qui s’ensuit furent idylliques. J’avais laissé la maison à Mathilde et Jean-Louis et j’étais partie m’installer chez Marc. Marc vivait dans un appartement confortable, meublé avec goût. Je m’y sentais bien même si je préférais ma maison. Chacun de nous était à l’abri des oreilles indiscrètes. Nous travaillions tous les deux dans la journée et nous avions hâte de nous retrouver le soir. J’apprends à découvrir Marc, qui contrairement à ce que j’avais pensé, est très drôle et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne me fasse rire. Que c’est bon de rire !Le vendredi suivant, je saute dans un avion pour aller passer le réveillon de Noël avec mes enfants et mes parents en laissant Marc faire réveillon de son côté avec sa famille.Le dimanche midi, il m’attendait à l’aéroport :— Jamais je n’ai passé 2 jours aussi longs. Je ne veux plus être séparé de toi aussi longtemps dit-il en m’étreignant.— Pour moi aussi ç’a été long, il faut que je te présente aux enfants à leur retour et il faut aussi que j’envisage enfin des travaux dans cette maison.Il me ramène chez moi et avant toutes choses nous montons faire l’amour pour soulager notre manque. Nous savons que Mathilde et Jean-Louis peuvent nous entendre mais rien ne peut nous arrêter.Dans l’après-midi, je croise les tourtereaux en pleine forme et rayonnants de bonheur. Je demande à Jean-Louis de me suivre dans le bureau de mon mari. Je ne suis jamais réentrée dans ce bureau depuis sa mort, seule Mathilde y allait pour faire les poussières.— Jean-Louis, envisagez-vous de vivre avec Mathilde ?— Oui.— Très bien, alors écoutez-moi.Je sors les plans de la maison et des dépendances et j’expose mon idée à Jean-Louis. À l’entrée de la propriété, il y a une petite maison qui devait servir de maison de gardien dans le temps. Je lui demande de la rénover pour lui et Mathilde, selon leur goût, pour la rendre habitable et qu’en attendant il emmène Mathilde chez lui le soir pour préserver leur intimité. Je lui demande également de refaire l’étage des chambres et celui du dessus (qui n’a jamais été aménagé).— Je vais faire venir un architecte et vous aurez les plans de ce qu’il faut faire ainsi que toute la latitude pour faire intervenir des artisans pour vous aider, parce que je ne veux pas que ça traîne des années. Voulez-vous que l’architecte jette un coup d’œil à l’autre maison ?— Non, je la connais bien cette maison, j’y entrepose plein de matériel et je pense pouvoir m’en sortir rapidement. À part l’électricité et un peu de plomberie, le reste ne sera que des travaux de propreté.— Parfait ! alors dès demain, au travail !Quelques heures plus tard, Mathilde me saute au cou pour me remercier et me traîne dans la maison de gardien pour me faire part de ses idées de décoration et pour avoir mon avis. Cette maison est plus grande que ce que je pensais, il y a trois pièces en plus d’une cuisine et d’une salle de bains. Je ne l’avais jamais explorée, nous mettions juste les vélos des enfants dans l’entrée. Marc qui était parti chercher quelques affaires pour rester avec moi la semaine, nous rejoint dans la maison et propose à Jean-Louis de l’aider dès le lendemain à remettre le tout en état.— Étant donné que Caroline ne veut pas arrêter de travailler encore cette semaine et que je suis en vacances, je peux vous aider.Jean-Louis ne sait trop que répondre et moi je le regarde interrogative.— Tu as l’air étonnée que j’aime le bricolage…— Oui un peu, quand je vois tes mains parfaitement lisses, j’ai un peu de mal à t’imaginer avec une scie et un marteau !— Bien, alors Jean-Louis j’aimerais que vous acceptiez mon aide pour que je puisse montrer à Caroline ce dont je suis capable.Les deux hommes se mettent à rire et se serrent la main.Le lendemain matin à 7h le réveil sonne ! Marc se lève et après un rapide baiser me dit qu’il descend pour aller travailler avec Jean-Louis.— Et mon câlin ?— Tu attendras midi ma chérie sinon il faudra se réveiller plus tôt si tu veux ton câlin du matin.Je reste sur ma faim et finis par descendre prendre mon petit déjeuner. Mes relations avec Mathilde, même si elle restait à mon service, sont devenues encore plus intimes. Elle m’avoua que feu son mari éjaculait souvent avant même de la pénétrer et que chez Jean-Louis elle trouvait tout le contraire. Elle se sentait redevenir femme ! Elle me posait plein de questions sur le sexe, en fait elle voulait être à la hauteur et ne pas décevoir Jean-Louis.— Soyez vous-même, acceptez ce que vous voulez mais si vous avez confiance en lui faites ce qu’il vous demande et vous ne serez pas déçue.— Je voudrais tant être comme vous et Monsieur François !— C’est-à -dire ?— Ben que les gens ressentent que vous vous aimez.— Alors soyez simple ! aimez Jean-Louis comme il est. Je sais déjà qu’il vous aime.— Vous le voyez ?— Bien sûr que je le vois et j’espère que ça va durer longtemps.La semaine passa très vite, j’avais levé le pied au travail vu la période et je n’allais à mon cabinet que pour rattraper mon retard sur certains dossiers. Je passais beaucoup de temps à la maison, ce qui me permettait d’aller faire un saut dans la maison de gardien où j’étais toujours bien accueillie et d’échafauder des plans de rénovation dans ma propre maison en attendant l’architecte. J’étais effarée de voir ce que pouvait faire Marc, moi qui n’avais jamais connu d’homme bricoleur. Le midi, nous mangions tous les 4 et nous nous octroyions une petite pause câline après le repas, pause que j’appréciais d’autant plus avant de retourner travailler.Le vendredi 31 décembre 2004, les travaux avaient considérablement avancés dans la maison de gardien, la cuisine était fonctionnelle ainsi que la salle de bains (merci au copain plombier de Marc qui est venu pendant ses vacances), le tableau électrique était changé (merci à Marc), les murs étaient mis à blanc, le carrelage et la faïence de la cuisine étaient posés et il ne restait que le carrelage de la salle de bains ainsi que la tapisserie des murs des autres pièces, bref ! La maison était presque habitable ! Mathilde avait considérablement mis la main à la pâte aussi.Avant de partir réveillonner chez Sabine, nous prenons l’apéritif avec Jean-Louis et Mathilde. Marc leur propose de leur céder des meubles dès qu’il serait à temps plein ici c’est-à -dire dès que les enfants seront au courant. Mathilde qui n’a plus rien, accepte non sans mal, c’est-à -dire qu’il a fallu que Marc accepte en échange une certaine somme, puis nous nous éclipsons pour rejoindre Sabine et son mari, Joël. Nous passons une bonne soirée même si Sabine dans la cuisine m’avoue ne plus s’éclater avec Joël.— Il se contente de me baiser et encore…— Essaie de pimenter la chose.— J’essaie mais rien n’y fait. On dirait qu’il s’en fout.— Il a quelqu’un d’autre ?— Non je ne pense pas mais il m’a avoué l’autre soir qu’il avait un fantasme.— C’est peut-être l’occasion de le faire réagir. C’est quoi ce fantasme ?— Il rêve de te faire l’amour, ajoute-t-elle en sanglotant. Je lui ai dit que tu avais quelqu’un et que tu étais très heureuse avec lui. Je voudrais que toi et Marc soyez très entreprenants l’un envers l’autre histoire de lui remettre les idées en place.— Sabine, je n’ai jamais rien fait qui puisse encourager ton mari.— Je sais, mais que veux-tu il fantasme sur toi !— Écoute-moi, il faut que tu arrêtes de te mettre dans des états pareils, je vais essayer de le faire revenir à la raison, je n’ai aucune envie de coucher avec ton mari.— Je te fais confiance.J’essuie ses larmes et on apporte le fromage, comme si de rien n’était. Nous allumons la télévision pour suivre le Nouvel An en direct. À l’heure H, tout le monde se lève pour se souhaiter la bonne année. Sabine et Joël, moi et Marc qui dit en m’embrassant :— Bonne année mon amour, fasse qu’elle ne se passe pas sans toi !Nous nous mettons à danser. Joël étant fan de rock m’invite pour un rock endiablé pendant que Marc et Sabine discutent à table. Vient une série de slows, j’essaie de me détacher de Joël pour regarder Marc mais Joël me retient et m’incite à danser. Quand je vois Marc entraîner Sabine, une douleur me prend au ventre ! Joël me caresse le dos, je surveille Marc et Sabine du regard, il me susurre dans l’oreille :— J’ai envie de te baiser !— Arrête de dire n’importe quoi.— Je fantasme sur toi depuis longtemps et Sabine le sait.— Écoute, tu me gênes beaucoup. Tu aimes Sabine et tes enfants !— Arrête un peu, je ne te parle d’amour, je te parle de fantasmes. Mon fantasme est de te baiser.Sabine avait raison et je suis à court d’arguments (et oui ça arrive !).— Sabine sait ce que je veux !— Tu fantasmes sur quoi au juste ?— Sur tes seins, tes jambes et ton joli petit cul.— Je ne suis peut-être pas à la hauteur de ce que tu imagines !— Peut-être, mais pour ça, il faut que je le prouve !— Joël, je crois que tu vas devoir garder cette idée à l’état de fantasme. D’ailleurs un fantasme doit rester un fantasme ! Je n’ai pas envie de faire l’amour avec toi parce que je n’ai pas de sentiments pour toi !— Tu avais des sentiments quand tu couchais avec mes potes ?— Plus ou moins pour certains mais j’avais vingt ans et on ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable !— Bruno disait que tu étais un « bon coup »…J’éclate de rire.— Ce n’est pas mon avis en ce qui le concerne !— Arrête, il disait que tu gueulais comme une chienne.— Quelle élégance ! encore un qui prend ses désirs pour la réalité. Aucun de tes copains ne m’a fait jouir.— Et Marc ?— S’il est là , c’est qu’il me satisfait pleinement et entre nous, je doute qu’il soit prêteur.— Tu n’es pas obligée de le lui dire. Laisse-moi te baiser une seule fois. Je suis sûr que je te ferai jouir.— Non Joël, je ne veux pas !— Tu as peur que je sois meilleur que lui ?— Je n’ai aucune crainte là dessus, mais tu ferais mieux de faire jouir ta femme.— Sabine jouit chaque fois que je la prends ! répond-il avec un mouvement de défense.— Comment peux-tu en être sûr ? La simulation s’apprend. Crois-moi ! Tu lui fais l’amour tous les soirs ?— Non.— Et pourquoi ?— Parce que j’ai moins envie d’elle. Tu as vu comme elle a grossi ?— Elle a grossi suite à ses grossesses et je te rappelle que tu lui as fait quatre enfants. Elle a arrêté de travailler pour toi parce que tu la voulais disponible jour et nuit. Franchement, tu crois qu’elle a envie de faire quelque chose pour maigrir quand elle entend tes boniments me concernant ? Tu ferais mieux d’essayer de sauver ton couple pendant qu’il est encore temps. Je l’ai connue enjouée et sociable, elle n’avait rien d’une femme au foyer. Regarde comment tu l’as rendue ! Elle te plaisait comme elle était, pourquoi as-tu voulu la changer ? Si tu la regardes comme ta femme et non pas comme ta boniche, elle aura peut-être envie de reprendre le sport, si tu lui en laisses le loisir bien entendu. Alors garde tes fantasmes bien au fond de ta petite tête et invite ta femme à danser. En passant, je te rappelle que Sabine est mon amie et que si tu la fais souffrir c’est à moi que tu auras à faire.Je le plante au milieu de la pièce pour rejoindre Marc et Sabine.— Va vite rejoindre ton mari.Je prends sa place dans les bras de Marc.Le reste de la soirée se déroule à merveille et nous rentrons dans ma maison vide pour profiter de nos derniers instants seuls, sans les enfants qui rentrent dimanche. J’ai su par la suite que Joël avait fait l’amour à Sabine tout le restant de la nuit !