— J’ai téléphoné à Patricia. Il est tombé beaucoup de neige sur le plateau ardéchois, comme le prévoyait la météo.— Patricia ?— Mais oui, rappelle-toi, le jeune couple qui tient une ferme auberge, nous y avons déjeuné un jour, pendant les vacances.— Ah ! Oui ! Patricia et Hubert, qui ont les deux petits jumeaux ?— On pourrait y passer le pont de Noël et faire un peu de ski de fond.— C’est Patricia que tu veux revoir ? Elle te plaisait bien. Heureusement que je ne suis pas trop jalouse. Pas trop jalouse ! Possessive en diable, oui ! Mais enfin, il y a un léger progrès : depuis quelque temps, au lieu de dire à Olivier que s’il la trompait elle le quitterait aussitôt, elle promet de simplement de faire pareil. C’est sa force de dissuasion. Les hauts plateaux qui dominent le lac d’Issarlès se situent aux confins de la Haute-Loire et de l’Ardèche. L’auberge de Peyrebeille s’y trouve. C’est l’Auberge Rouge, mais la réalité n’est pas celle du film, il n’y a pas de ravin, ni de pont qui se brise, ni de cadavre déguisé en bonhomme de neige. Autrefois, ici, on couchait les morts sur le toit des maisons, l’hiver, et on attendait le dégel pour les enterrer. Maintenant, les routes sont presque toujours déneigées. La ferme est à douze kilomètres de Peyrebeille. Hubert a tracé à la pelle un chemin du bâtiment à la route. Pour garer la voiture, il va falloir enlever de la neige sur le bas-côté.— Vous nous reconnaissez ? Nous sommes venus l’été dernier. C’est moi qui ai téléphoné dans la semaine. On peut passer Noël ici et rester pour le pont ?— Mais c’est que… Le gîte n’est ouvert qu’en été. Maintenant, il n’est pas chauffé. L’auberge, oui, elle est ouverte, bien qu’il n’y ait pas de clients. J’ai cru que vous vouliez seulement venir manger. Elle regarde son mari.— On ne va pas vous laisser partir comme ça, dans la neige. Il y a bien la troisième chambre, ici, pour la famille. Alors, si vous n’avez pas trop peur de vous ennuyer…— Nous ferons du ski de fond. Les hommes enlèvent assez de neige pour que la voiture puisse être rangée sur le bord de la route.— Elle sera recouverte demain matin, dit Hubert. Regardez ces gros nuages. Et le vent va se lever, il y aura la burle. La burle, c’est la tourmente, le vent plus la neige, alors les congères !…— Je sais, répond Olivier. Je suis un peu de pays. Ils prennent chacun une valise dans le coffre. Ils reviennent ensuite pour enlever les skis de la galerie et les mettre à l’abri, dans l’étable, qui n’abrite que cinq vaches et un petit veau. Les moutons sont plus loin. Patricia a allumé le poêle à bois dans la chambre qu’elle attribue aux nouveaux venus. Ce sera chaud dans une heure, affirme-t-elle. Olivier la trouve optimiste : les murs sont glacés. Puis il se dit qu’il aimerait bien que ce soit chaud dans une heure, mais qu’il ne faut pas trop rêver : Patricia est jolie, mais très amoureuse de son mari. C’était visible l’été dernier, ça n’a pas dû beaucoup changer.— Je vais préparer le repas, dit Hubert. Ils sont dans la salle commune : une grande table, des bancs. Une immense cheminée, avec encore des bancs, de part et d’autre de l’âtre : un cantou, comme on dit en Corrèze. Le repas : des pommes de terre râpées cuites longuement dans le beurre de la baratte, des saucisses, du fromage de pays. Du vin des coteaux ardéchois, forcément. Mille mètres plus bas, les coteaux ardéchois…— Vous aimez ?— Beaucoup ! Patricia emmène les enfants, il est l’heure de les mettre au lit. Quand elle revient, elle dit qu’ils dorment déjà à poings fermés et que, de toute façon, s’ils avaient besoin de quoi que ce soit on les entendrait, car la maison est très sonore.— Ta prune est une merveille.— C’est un voisin qui la fait. Au moins cinquante degrés ! Mais vous devez être fatigués par le voyage, tous les deux ? Ils se tutoient depuis quelques minutes, c’est venu tout naturellement. La chambre n’est pas vraiment réchauffée, c’était à prévoir. Vite, vite, dans le lit ! Valérie tremble un peu, et claque des dents. Cela ne dure pas. Elle est incapable de faire l’amour en silence : des gémissements, des soupirs, des balbutiements et même quelques cris accompagnent toujours son plaisir. Elle tente d’en modérer le bruit, en pure perte. Olivier fait d’ailleurs le nécessaire pour qu’elle n’y arrive pas. Il veut que Patricia entende. Le lendemain, c’est Noël. Patricia, qui s’était levée en silence, a déjà rallumé la cheminée. Elle porte une robe de chambre de laine, d’un rouge un peu passé. Son chignon n’a pas été refait, ses cheveux flottent sur ses épaules.— Bonjour ! Hubert est dans l’étable.— Bonjour, Patricia. Valérie va descendre. On se fait la bise ? Pas trop près des lèvres, les bises. Pas encore. Il ne neige presque plus. Sur leurs skis, les longs bâtons dans les mains, Olivier et Valérie empruntent les chemins forestiers. Ils ne voient que quelques traces d’animaux : lapins, renard peut-être. Et les si légers dessins que font les pattes d’oiseaux. Ils sont contents, ils respirent à fond. À treize heures, ils reviennent à la ferme. Le repas les attend.— Vous devriez nous accompagner, demain.— On pourrait, je laisserai les enfants à ma mère, elle habite le village. Pas envie de ressortir, l’après-midi. Sieste. Les enfants aussi. Mais eux, ils dorment, alors que Valérie et Olivier font du bruit, comme la veille au soir. Ils redescendent à dix-sept heures. Hubert a sorti des côtelettes d’agneau du congélateur. Patricia repasse les vêtements des jumeaux. Plus tard, elle va chercher du bois sous un appentis. Olivier l’accompagne, lui tend les bras. Elle ne s’y jette pas, elle y dépose les grosses bûches.— Tu es très belle, Patricia. Très séduisante.— Merci. Elle a un sourire lumineux, le regard clair. L’épais chandail et le pantalon de laine empêchent de bien juger le corps, mais Olivier sait qu’il est très agréable : l’été, elle portait une jupe courte et un corsage léger. Il est peut-être déjà un peu amoureux. Il la désire, en tout cas. Comme il désire, habituellement, toutes les belles plantes à sa portée. Mais Patricia est-elle à sa portée ? Et Valérie, comment va-t-elle réagir ?… Pour la veillée de Noël, le cantou ! Les enfants sont couchés. On parle, doucement, de choses et d’autres. Aucun bruit ne vient du dehors, on a fermé les volets de bois, la lourde porte. Des gouttes d’eau tombent sur le feu car la neige est de retour. Ils sont dans un triple cocon : la neige, la maison, le cantou. Seuls au monde. Les flammes les éclairent un peu, et les bougies : l’électricité a été coupée peu après le dîner, les fils ou même les poteaux n’auront pas supporté le poids de la neige. Olivier a le dos contre le mur du fond, Valérie est appuyée contre sa poitrine. Il a les bras autour d’elle. Il fait chaud, mais si l’on quitte le cantou, on aura froid. Il faut enlever les chandails.— Une bonne idée, ce serait d’être en pyjama, suggère Olivier. Valérie est réticente. Hubert dit que c’est en effet une bonne idée, et qu’avec sa femme, tous les soirs d’hiver, ils sont en pyjama pour passer la soirée dans le cantou. Quelques minutes plus tard, Hubert et Valérie redescendent de leurs chambres en courant pour ne pas avoir froid, une bougie à la main, dont la flamme vacille. Patricia n’est pas là .— Patricia se change, elle aussi. Elle va redescendre. La voilà , en effet. Elle porte un pyjama bleu ciel, léger, un peu transparent. La pointe des seins fait deux petites bosses. Valérie reprend sa place contre Olivier, qui ne va pas tarder à introduire une main puis l’autre sous la veste du pyjama de sa compagne. D’un geste, Hubert invite Patricia à faire comme Valérie et il appuie son dos contre le mur pour lui tendre les bras. Elle s’y coule. Il déboutonne la veste de pyjama de sa femme et lui caresse les seins, doucement. Il ne tarde pas à en faire rouler les pointes entre ses doigts. Bientôt, il délaisse un sein pour glisser sa main droite sous le pantalon du pyjama. Patricia lui murmure qu’il exagère, qu’il aurait mieux fait d’attendre et, peu de temps après, se crispe en haletant un peu. Dans cette douce torpeur qui ne tarde pas à les gagner, Olivier se sent merveilleusement bien. Valérie ne s’oppose pas longtemps à ce qu’il ouvre sa veste de pyjama. Patricia n’a même plus la sienne : elle a le dos nu contre la poitrine nue de son mari.— Tes seins n’ont pas été abîmés du tout par les jumeaux, lui dit gentiment Valérie.— J’ai fait ce qu’il fallait, quand je les ai sevrés, je les ai traités à l’eau froide pour les raffermir. Mes seins, pas les jumeaux !— On avait compris !— Et quand il y avait de la neige, j’en passais un peu dessus. Ça excitait beaucoup mon cher et tendre. N’est-ce pas, Hubert ?— Et ça m’excite encore ! Tiens, je vais en chercher, de la neige. Il prend une bassine, sort en pyjama et revient très vite, la bassine pleine de neige dans les mains. Il en prend une poignée et frotte délicatement un sein de sa femme, puis l’autre. La neige fond vite, de l’eau coule des seins sur le ventre et se perd dans le pantalon du pyjama. Il se lève à nouveau, prend deux bols qu’il remplit de neige et les applique sur les seins de Patricia en lui disant de bien les tenir. Elle dit que c’est glacé mais sourit. La neige fond, le pantalon de son pyjama est déjà tout mouillé. Il devait déjà l’être un peu, de toute façon. Olivier va-t-il imiter Hubert ? Sa compagne s’y attend. Mais non, il demande à Hubert s’il veut bien faire la même chose pour Valérie. Celle-ci s’insurge : Ah ! Non ! Vous n’y pensez pas, tous les deux ! et protège ses seins de ses deux mains, que son mari écarte gentiment mais fermement en lui disant de ne pas être stupide.— Hubert a l’habitude et il encore de la neige sur les mains. Vas-y, Hubert. Ce dernier passe ses mains pleines de neige sur les seins de Valérie, très doucement. Les pointes en sont érigées depuis longtemps déjà . Les sexes des deux hommes également.— Les bols aussi ? demande-t-il ensuite.— Oh ! Non ! supplie Valérie.— Bien entendu, dit Olivier. Et voilà les deux filles qui tiennent leurs bols sur leurs seins, et qui se mettent à rire. Mais c’est trop froid. Elles les enlèvent vite, les donnent à Hubert, qui les pose sur la table et revient se pencher sur Patricia. Ses lèvres s’emparent d’un mamelon, puis de l’autre.— Fais comme lui, ordonne Valérie.— Tu veux que je suce les nichons de Patricia ? Moi, je ne demande pas mieux.— Les miens, imbécile ! C’est Hubert qui rit, maintenant, et qui dit à Olivier qu’il n’a qu’à se lever, qu’il lui laisse la place. Figée, Valérie ne bouge pas. Le regard fixe, elle attend.— À charge de revanche, ajoute Hubert. Tout de suite. Les garçons se croisent, Hubert se penche sur la poitrine de Valérie, Olivier a déjà entre les lèvres un téton de Patricia. Sa verge érigée sort du pantalon de pyjama, Patricia la remet en place, bien calmement.— Je te la laisse, Valérie. Il faut être sage. Chers amis, vous nous avez fait passer un gentil soir de Noël, maintenant il faut se coucher après avoir changé de pyjama. As-tu un pyjama de rechange, Valérie ? Non ? Eh bien, je vais t’en prêter un. Ils montent tous dans sa chambre, très simplement elle enlève son pantalon de pyjama et s’essuie avec une serviette de toilette, qu’elle tend ensuite à Valérie.— Nous avons fait du naturisme. Il est normal d’être nu. Tu ne crois pas, Valérie ? Tu n’as jamais fait de naturisme ?— Non, jamais.— Prends donc ce pyjama. Donne-moi le tien, je le mettrai dans la machine demain matin. L’électricité reviendra. Valérie tourne le dos à Hubert pendant qu’elle finit de se dévêtir. Il trouve qu’elle a de très jolies fesses. Le côté face de Patricia plaît beaucoup à Olivier. La nuit prochaine, c’est avec elle que je la passerai, pense Olivier. Le lendemain matin, ils échangent tous des regards complices.— Vous avez bien fait l’amour, hier soir, dit Hubert, qui ajoute : nous aussi, même si nous faisions moins de bruit.— Nous n’avons pas réveillé les enfants, au moins ?— Mais non ! Tiens, les voilà qui appellent. Patricia va les confier à sa mère. Il fait beau, il ne neige plus, il y a même un beau soleil. Déjeunons de bonne heure et chaussons nos skis. Les traces de la veille sont effacées par la neige toute neuve. Hubert est en tête. Parfois, il soulève un de ses bâtons : un lièvre est passé par là . Une belette. Ils sont presque en sueur quand ils s’arrêtent dans une clairière. Le calme est absolu. Le silence n’est brisé que par quelques paquets de neige qui tombent des sapins. Que c’est beau !— Vous savez ce que nous faisons, parfois, Patricia et moi, quand il fait si beau et que nous sommes ici, avec nos skis de fond ? Comment le sauraient-ils ? Hubert va bien le leur dire.— Nous nous déshabillons, nous ne gardons que nos chaussettes et nos chaussures et nous repartons, après avoir camouflé nos habits, que nous récupérons une heure ou deux plus tard. Le ski de fond nus sous le soleil, c’est fabuleux ! Olivier se met aussitôt torse nu, et se baisse pour déchausser ses skis. Valérie a hésité. Hubert et Patricia ont déjà fait une boule de leurs vêtements et les déposent dans un arbre creux. Il faut bien les imiter… Les voilà nus tous les quatre, qui glissent sur la neige.— À chacun de nous, à tour de rôle, d’ouvrir la piste, dit Hubert qui s’arrête soudain. Ils sont bien, ils sont beaux tous les quatre, ils sont simplement, paisiblement heureux.— À toi, ma chérie, dit Hubert à sa femme. Suis-la, dit-il à Olivier. Puis il fait signe à Valérie. C’est lui qui ferme la marche. On irait au bout du monde, en suivant les fesses nues d’une jolie femme. Mais elle s’arrête soudainement. Olivier écarte ses skis et vient s’écraser contre le dos et les fesses de Patricia, qui rit gentiment.— Il est difficile de freiner, avec des skis de fond. Ils sont encore l’un tout contre l’autre. Valérie s’est arrêtée, Hubert aussi. Olivier recule un peu, gêné par un début d’érection.— Patricia te plaît, c’est bien normal, lui dit Hubert. Je dois avouer que Valérie me plaît aussi beaucoup et que je regrette de m’être arrêté avant de la heurter. Qui veut ouvrir la marche, maintenant ? C’est Olivier qui est en tête, Patricia le suit. Puis vient Valérie, et enfin Hubert.— Fatiguée, Valérie ? demande Hubert au bout de quelques minutes.— Crevée ! Ils mènent un train d’enfer.— Tu veux qu’on se repose ? Elle appelle les autres : Eh, oh, arrêtez-vous un peu ! Olivier s’arrête, se retourne. Qu’elle est belle, Patricia, avec quelques gouttes de sueur sur les seins et un peu de neige sur le ventre ! Sur les poils du bas-ventre, même. Elle a vu son regard.— Un paquet de neige est tombé d’un arbre au moment où je passais. Elle s’époussette, frôlant les grandes lèvres de son minou que recouvrent quelques poils blonds et frisés. Les deux autres les rattrapent.— La neige irait mieux sur les poils noirs de Valérie, dit Hubert, qui se penche, prend un peu de neige dans la main et la jette sur Valérie.— Une bataille de boules de neige, comme quand on était gosse ! s’extasie Patricia, qui se penche pour se dégager de ses skis. Quel enchantement que les seins nus d’une jolie jeune femme qui se penche ! Et son sexe qui s’entrouvre légèrement ! Valérie est tombée avant de s’être dégagée de ses skis. Hubert l’aide à se relever en la soulevant par les aisselles et s’incline pour la libérer de ses planches. Il a la tête contre les poils noirs et le corail. Il avancerait bien les lèvres et la langue… De la main, il enlève la neige des fesses de Valérie. Il bande quand il se relève.— Valérie te plaît, c’est bien normal, lui dit Olivier.— Nous allons avoir froid si nous restons immobiles, affirme Patricia. Je retire mon idée de bataille de boules de neige, nous n’aurions rien pour nous sécher. Courons gentiment jusqu’à la lisière du bois et revenons ensuite. Elle tend la main à Olivier, qui s’en saisit. Hubert et Valérie les suivent, plus lentement. Quand ils les rejoignent, Patricia est dans les bras d’Olivier, leurs lèvres sont soudées. Valérie est désemparée. Hubert la saisit par les épaules, la retourne et l’embrasse avec douceur.— Valérie, laisse-les faire. Dimanche soir, tu repartiras avec Olivier, il est à toi comme tu es à lui, tu le sais bien. Elle répond à son baiser. Leurs langues s’apprivoisent.— On rentre, dit Patricia. Valérie, passe devant, on suivra ton rythme. Ils récupèrent leurs vêtements, rentrent à la ferme. Patricia va chercher les jumeaux. Ils dînent tous ensemble. Patricia couche les enfants. Une grosse bûche flambe dans la cheminée. À quoi bon prendre les pyjamas ? Ils sont très vite nus dans le cantou, mais c’est Patricia qui est blottie dans les bras d’Olivier et Valérie dans ceux d’Hubert. À l’heure de se mettre au lit, c’est tout naturellement que ne se défont pas ces nouveaux couples, fous de désir. Le samedi, il neige de nouveau. Pas envie de sortir. Lorsque vient l’heure de la sieste des jumeaux, Patricia les emmène.— Olivier, nous aurons des enfants, c’est décidé, affirme Valérie. Elle est couchée sur un banc, les jambes écartées, Hubert la fouille de la langue. Patricia revient, demande à Olivier de se coucher sur l’autre banc, l’aspire longuement, puis s’empale. Ils passent tous les quatre la nuit dans le même lit, enchevêtrés. Le dimanche matin, Patricia confie les jumeaux à sa mère. La bataille de boules de neige, ils la font, nus, dans le jardin, de la neige jusqu’aux genoux. Ils se poussent, se font tomber, roulent les uns sur les autres, rient comme des enfants. Puis ils se réchauffent sous une douche brûlante. Et retournent dans la neige.— C’est le paradis terrestre, chez vous, dit Olivier en repartant, le dimanche soir.— Ah ! oui, alors ! confirme Valérie. Nous reviendrons, le plus rapidement et le plus souvent possible. La route est dégagée. La voiture démarre sans problème.— Je serais volontiers restée plus longtemps, soupire Valérie.— Il faut bien rentrer. Mais demain, tu vires ton stérilet. Et le soir, ma chérie, je te fais des jumeaux.