Résumé de l’épisode précédent: pour tuer l’ennui d’une soirée solitaire, Natacha s’était aventurée dans un sex-shop et s’apprêtait à le quitter après un petit intermède dans une cabine vidéo.En passant devant le rayon des gadgets, Natacha eut une hésitation et elle s’arrêta. Il y en avait de toutes les formes, pour tous les goûts, de toutes les textures et toutes les couleurs. Des courts, des longs, des petits, des gros, des très gros, des beaucoup trop gros. Il y en avait certains dont elle n’imaginait pas comment ils s’utilisaient et certains dont elle préférait ne pas savoir comment ils s’utilisaient. Il y en avait qui … « Nat ? » Une voix familière la sortit de ses pensées. Elle se retourna et son visage s’agrémenta d’un sourire. Fini l’ennui: si Annick était avec elle, la soirée ne pouvait que prendre une tournure déjantée.Annick, c’était l’amie de toujours, celle avec qui Natacha faisait les quatre cents coups. Grande et svelte, avec une poitrine menue qui ne diminuait en rien sa féminité, elle avait les yeux bleus et de longs cheveux naturellement blonds. En un mot comme en cent, très mignonne; le genre de fille qui faisait tourner la tête aux hommes et à quelques femmes aussi. Elle portait, ce jour-là , une robe noire à fines bretelles qui découvrait le haut de son buste et descendait jusqu’à mi-cuisses, et par-dessus celle-ci, une veste, noire elle aussi, qu’elle n’avait pas jugé utile de boutonner. Ses jambes étaient nues et ses chaussures à talons hauts les faisaient paraître encore plus longues.Conscientes des regards masculins qui pesaient sur elles, les deux amies se précipitèrent dans les bras l’une de l’autre et s’embrassèrent. Elles étaient toutes deux naturellement provocatrices et trop heureuses de faire se bousculer des questions dans la tête de ses messieurs.— Qu’est-ce que tu fais là ?— Toute seule à la maison, je m’ennuyais, et à force de ne rien trouver à faire, j’ai abouti ici. Et toi ?— Pareil !Les deux amies éclatèrent de rire, de tous les endroits où elles auraient pu aller, il fallait que ce soit ici qu’elles se retrouvent.— Tu as acheté quelque chose ?— Non, rien encore, je regardais.Annick décrocha du présentoir un gode à deux têtes: une espèce de double pénis assez réaliste, un de taille normale et, bourgeonnant du premier, un autre plus court et plus étroit. Il ne fallait pas trop d’imagination pour comprendre comment l’engin s’utilisait: la grosse pièce dans l’entrée principale et la plus petite dans le vestibule de service. Aucune des deux filles n’était particulièrement portée sur la sodomie, mais le petit diamètre de l’engin rendait l’expérience envisageable. Annick se pencha vers son amie et lui murmura à l’oreille: « Celui-là , je te l’offrirai pour tes trente ans. » »Des gouines. » Du coin de l’œil, elles repérèrent celui qui venait de parler, mais elles ne lui donnèrent pas la satisfaction de tourner la tête vers lui. « Des gouines, j’te dis; le genre qui n’aime pas les mecs, mais qui a quand même besoin de sentir une bitte dans sa chatte de temps en temps. »Le type devait avoir vingt ans à tout casser et était du genre grande gueule; le prototype même de l’ado attardé qui avait un certificat médical le jour où on distribuait la maturité. Ses copains, visiblement pas trop à l’aise d’être là , auraient sans doute préféré qu’il soit un peu moins bruyant. »J’te jure, en plus j’parie que c’est le genre qui adorerait ce faire coincer dans une impasse pour qu’on lui cale une bitte dans le cul. » La bêtise de ses propos semblait même décourager ses copains et le groupe autour de lui mit à se dissoudre à vue d’œil. Comme s’il ne le remarquait pas, il ajouta: « Allez les mecs, je vous laisse avec les morues, je vais me mater quelques pornos. »Le calme revenu, les deux filles poursuivirent leur examen des différents gadgets exposés sur le présentoir, faisant à chaque fois l’une ou l’autre un commentaire sur le plaisir qu’on pouvait en tirer. À côté des godes classiques qu’elles avaient déjà vus, il y avait là des accessoires dont elles ne soupçonnaient même pas l’existence. Natacha s’amusait d’une petite culotte vibrante, alors qu’Annick semblait fascinée par les Boules de Geisha: sept petites boules d’ivoire de deux centimètres de diamètre, reliées par une cordelette de soie elle-même terminée par un anneau et destinées à être introduites, puis retirées du vagin ou de l’anus.Une dizaine de minutes plus tard, l’importun ressortit de sa cabine vidéo, gratifiant les deux filles d’un : « Salut les gouines ! »C’en fût trop pour Natacha, mais alors qu’elle se retournait pour répondre, un des compagnons du type lui posa la main sur l’épaule et le retourna sans ménagement. « A présent, ça suffit, Andries! » Lui dit-il d’un ton sec. « Tu arrêtes de faire chier les gens, ou tu te casses! Compris ? » L’autre ne répondit pas, mais partit regarder les magazines à l’autre bout du magasin. Natacha échangea un regard avec celui qui avait pris leur défense: il était grand et bien bâti, sans être pour autant trop musclé, avait des yeux bleus, de longs cheveux bruns, attachés en queue de cheval et une barbe de deux jours savamment entretenue, qui ne parvenait pas à dissimuler une ancienne cicatrice en travers de sa joue. Le prototype même du mec auprès duquel aucune mère n’aimerait voir sa fille traîner. Natacha le remercia d’un sourire et il répondit d’un hochement de tête.Lorsque le groupe de garçons sortit du sex-shop, Annick et Natacha étaient en train de se taquiner mutuellement sur l’usage qu’elles pourraient faire d’un gode ceinture, négociant âprement qui jouerait le mec.— Toi !— Non, toi !— Franchement, tu me vois, moi, avec une queue entre les jambes ?Annick hocha la tête en souriant.— Tu as très bien compris ce que je voulais dire ! dit Natacha qui ne put s’empêcher de sourire elle aussi en réalisant le double sens de sa question.— Chacune son tour ? D’accord, répondit Annick, mais toi d’abord.— Non, toi! dit l’autre en se dirigeant vers le comptoir avec le gode ceinture.Elle paya la somme réclamée et les deux filles sortirent dans la rue.Leurs yeux mirent quelques instants à s’habituer à l’éclairage nocturne.— Tu es venue comment, Annick ?— Métro !— On prend ma voiture, alors ?Annick acquiesça et les deux filles remontèrent le boulevard pendant quelques minutes, avant que Natacha ne s’arrête devant l’entrée d’une impasse sombre et n’y jette un oeil inquiet.— Ne me dis pas que tu t’es garée là dedans !— Il faisait clair, et je ne pensais pas traîner si longtemps avant de repartir.Quand Natacha était arrivée, de nombreuses voitures étaient stationnées des deux côtés et elle n’avait trouvé à se garer qu’au fond de la petite rue, à proximité d’un immeuble délabré. Il y faisait à présent si sombre qu’elle n’apercevait pas sa voiture pourtant située à peine à une cinquantaine de mètres. Les lumières du boulevard éclairaient l’impasse sur quelques mètres à peine; au-delà , c’était la pénombre et puis l’obscurité la plus totale. Les deux filles hésitèrent encore un instant, s’encouragèrent mutuellement du regard et avancèrent ensemble.Les seuls bâtiments qui donnaient dans l’impasse étaient des immeubles de bureaux. Toutes les lumières étaient éteintes, toutes les portes étaient verrouillées et, aussi loin que leurs regards puissent percer l’obscurité, tous les véhicules étaient partis. À mi-chemin du bout de l’impasse, les deux filles regardèrent en arrière, conscientes que, du boulevard et de ses commerces, parfaitement visibles et bien éclairés, personne ne pouvaient les voir.Elle reprirent leur route vers le bout de l’impasse et atteignirent la voiture de Natacha, la seule encore présente. Alors qu’elles se détendaient, un bruit les fit sursauter et leurs regards captèrent une silhouette sombre qui avançait d’un pas rapide dans leur direction. L’inquiétude les reprit, puis rapidement la panique, et pendant que Natacha laissait nerveusement tomber les clés qu’elle venait d’extraire de son sac, Annick fit face à l’apparition.— C’est vous ? l’entendit dire Natacha sur un ton qui se voulait rassuré. Vous nous avez suivies ?— Suivies ? Du calme, les Miss ! J’habite ici !Un coup d’oeil par-dessus l’épaule d’Annick confirma à Natacha qu’elle avait bien reconnu la voix, celle du type qui avait pris leur défense contre le petit crétin dans le sex-shop.Annick regarda autour d’elle d’un air dubitatif.Le type indiqua le bâtiment à l’abandon au bout de l’impasse.— Là dedans ? Tu nous prends pour des connes ?— Tu veux visiter ?— C’est ça ! Et tu as trois copains à l’intérieur tout prêts à nous faire notre fête ?— Si c’était le cas, ils seraient déjà sortis. Quant à vous faire votre fête… je ne dis pas non, mais sans copains alors ! Il y a des choses qui ne se partagent pas.Puis il reprit sa route vers la porte de l’immeuble, en les gratifiant d’un : « Allez, bonne fin de soirée. »Les deux filles se consultèrent du regard et prirent rapidement leur décision. « Attends, » appela Annick, « ça tient toujours ta proposition? »Le type se retourna, sourire aux lèvres. « C’est par ici. »Les deux filles lui emboîtèrent le pas et le suivirent à travers un dédale de couloirs lugubres et d’escaliers inquiétants, jusqu’au quatrième étage et une pièce mieux entretenue que ce qu’elles avaient vues jusque là du bâtiment.Toutes les fenêtres de la pièce étaient intactes et, par-dessus les toits, elles donnaient sur la ville éclairée. Cette pièce leur aurait presque paru accueillante, s’il n’y avait eu le mauvais état du mobilier. Une table vermoulue, deux chaises en mauvais état, un bureau couvert de livres et de syllabus, et un matelas posé à même le sol dont les draps, propres certes, cachaient l’état.— Alors, tu vis vraiment là  ? demanda Annick d’un ton toujours incrédule.— Parce que mon job paie juste assez pour financer mes études ou un logement, mais pas les deux. Mais je peux tout de même vous offrir un petit quelque chose à boire. C’est quoi vos noms, à propos ?— Annick.— Natacha.— Enchanté … Brad.Il posa trois verres raisonnablement propres sur la table qu’il remplit d’un liquide transparent provenant d’une bouteille sans étiquette. Il leva le sien à la santé des deux filles et en avala la moitié, alors qu’Annick se contentait d’y tremper les lèvres. Cela suffit à la faire tousser: c’était très fort. Natacha, quant à elle, avait besoin de se donner un peu de courage et avala le contenu de son verre cul sec.— Bon … et c’est quand que tu nous fais notre fête ? demanda t’elle entre deux grimaces.Il posa son verre et, sans un mot, s’approcha de Natacha. Glissant sa main le long de sa nuque, sous ses cheveux, il attira son visage vers le sien d’un geste ferme. Ses lèvres capturèrent celles de Natacha et il l’embrassa d’un long baiser fougueux et passionné, mais dépourvu de tendresse. À présent qu’il la tenait contre lui, Natacha perçut l’odeur âcre qui se dégageait de lui, odeur de transpiration et d’activité physique intense, odeur inhabituelle, à la fois dérangeante et excitante.Il cessa de l’embrasser. Annick venait de les rejoindre et se tenait debout à côté d’eux. D’un même mouvement, ils passèrent tous les deux un bras autour d’elle. Brad approcha le visage d’Annick du sien et l’embrassa avec la même fougue, mordant légèrement sa lèvre lorsqu’il la quitta. Puis, il reprit possession de la bouche de Natacha et lorsqu’il la libéra, le visage de celle-ci ne se trouvait qu’à quelques centimètres de celui d’Annick. Les deux filles sentirent la pression de ses mains sur leurs nuques, leurs visages se rapprochèrent, leurs lèvres s’effleurèrent. Ce ne fut d’abord qu’une simple caresse empreinte de tendresse, qui se fit plus empressée et passionnée, lorsque les lèvres de Natacha firent s’entrouvrir celles d’Annick et que le bout de sa langue se mit à chercher celle de son amie.Une main se posa sur la poitrine de Natacha, caressant un sein à travers ses vêtements, puis glissa vers les boutons de son chemisier. Brad les défit un à un, puis il fit glisser le vêtement sur ses épaules. Il se nicha dans le dos de Natacha et posa les mains sur ses seins, glissant les doigts à l’intérieur de son soutien-gorge, en embrassant ses épaules.Natacha sentit une main ouvrir sa jupe. Quand elle réalisa qu’il s’agissait de celle d’Annick, elle ne put s’empêcher d’interrompre leur étreinte et de la regarder, incrédule. Sourire coquin et narquois aux lèvres, Annick s’accroupit et tira la jupe de son amie vers le bas, puis elle entreprit d’en dégager ses jambes. « Pas de petite culotte? » demanda Annick. « C’est plutôt mon style, ça! » Pendant ce temps, Brad n’était pas resté inactif et le soutien-gorge de Natacha gisait par terre à côté de ses autres vêtements.Nue alors que ses deux partenaires étaient toujours tout habillés, Natacha se sentait vulnérable et cette sensation ne lui plaisait pas trop. Qui, d’Annick ou de Brad, allait-elle déshabiller en premier?Son choix se réduisit lorsque son amie fit quelques pas en arrière et, glissant sensuellement ses mains dans son dos, entreprit de défaire sa robe lentement en faisant onduler son corps, comme si elle dansait au rythme d’une musique douce. Natacha se retourna, faisant face à Brad. Elle glissa une main sous son tee-shirt et, de l’autre, elle ouvrit la fermeture éclair de son pantalon. Puis elle glissa cette main à l’intérieur et en ressortit son sexe en érection. Tournant la tête, elle vit qu’Annick avait fait glisser de ses épaules les bretelles de sa petite robe noire et que celle-ci ne tenait plus que parce que sa main la maintenait en place. Hypnotisée par le strip-tease de son amie, Natacha se retourna pour lui faire face, caressant dans son dos le sexe de Brad. Annick laissa choir sa robe: comme à son habitude elle ne portait ni soutien-gorge ni petite culotte et n’était vêtue que de son impudeur.Natacha sentit les mains de Brad la saisir, la soulever, la retourner et la déposer sur la table. Puis, son pantalon toujours en place, il la pénétra. Loin de s’offusquer de sa brusquerie, le corps de Natacha l’accueillit avec plaisir. Annick vint se placer derrière lui, alors qu’il commençait son lent mouvement de va-et-vient à l’intérieur de son amie. Elle défit le bouton de son pantalon et le lui enleva, ainsi que son slip, d’un seul mouvement. Puis, elle lui ôta son tee-shirt.La respiration de Natacha se fit plus rapide. Annick vint s’accouder sur la table, près de son visage et recommença à l’embrasser passionnément et avec fougue. Puis ses lèvres glissèrent vers le bas et se rapprochèrent des seins de son amie. Sa langue commença à taquiner l’aréole d’un sein, alors que sa main caressait l’autre. Les attentions que lui prodiguait Annick s’ajoutèrent aux sensations du sexe de Brad en elle et Natacha sentit monter son plaisir. Sa main chercha les seins d’Annick, qui de son côté, fit glisser la sienne du sein vers le clitoris de son amie. Elle le taquina du bout des doigts, alors que le ventre de celle-ci commençait à s’animer de nombreux spasmes. Elle jouit au moment même ou Brad se répandait en elle.Il vint ensuite se placer à côté d’Annick, caressant, d’une main, ses cheveux et son dos, et de l’autre, le sein de Natacha dont Annick ne s’occupait pas. La main d’Annick, décidément très voyageuse, quitta le clitoris de Natacha et vint s’enrouler autour du sexe de Brad, le caressant pour lui redonner vigueur et fermeté. Lorsqu’elle y fût parvenue, elle le fit mettre debout face à la table, à hauteur du visage de Natacha, et poussa la tête de celle-ci vers le sexe de nouveau en érection de Brad. Natacha ouvrit les lèvres et entreprit de le sucer, bien qu’elle se soit exécutée parce qu’Annick le lui demandait et non pour sa satisfaction à lui, elle y mit tout le cœur et déploya tout le talent qu’elle pouvait, inquiète toutefois de ne plus sentir la présence de son amie à proximité immédiate.Lorsque Annick revint, elle se pencha sur le sexe de Brad et lécha goulûment tout ce qui dépassait de la bouche de Natacha. Pendant quelques minutes, Brad eut sous les yeux le spectacle le plus excitant qu’il ait jamais vu: celui de deux jolies femmes qui le suçaient en tandem. Au bout d’un moment, celles-ci cessèrent, mais la scène qui se préparait promettait d’être aussi fabuleuse pour le plaisir de ses yeux. Annick fit descendre Natacha de la table et l’emmena vers le matelas. Les yeux exorbités, Brad constata qu’elle portait autour de la taille un énorme gode ceinture.Annick s’allongea sur le dos et guida Natacha pour que celle-ci la chevauche. Puis elle la fit reculer, jusqu’à ce que son sexe soit en contact avec la tête du gode et la fit s’empaler dessus. Natacha n’eut aucun mal à reprendre là où elle s’était arrêtée et commença de son propre chef à monter et descendre le long du gode alors que les mains d’Annick caressaient sa poitrine. Au bout d’un moment, le bassin d’Annick se mit à bouger d’avant en arrière, tel celui d’un homme qui fait l’amour à une femme; maladroitement d’abord, elle trouva rapidement le rythme qui convenait à son amie.Natacha laissa descendre son buste et ses seins se plaquèrent sur ceux d’Annick. Elle fut consciente de ce qui allait se passer, lorsqu’elle sentit un doigt qui se glissait entre ses fesses. Ne voulant pas interrompre le jeu qu’Annick lui jouait, elle décida de se laisser faire. Le doigt épais de Brad s’introduisit lentement dans son anus et, détendue, elle l’accueillit, sans trop d’inconfort. Bien lubrifié, il y glissait sans difficulté aucune.Les mouvements d’Annick accélérèrent et Natacha sentit le retour du plaisir. Le doigt de Brad la quitta et fut remplacé par quelque chose de plus gros. Très brièvement, elle eut mal; mais elle ne pouvait dire quelle sensation, de la douleur ou du plaisir prenait le pas sur l’autre. La douleur fut de toute façon éclipsée par l’orgasme que lui donna son amie, et elle jouit cette fois, bien avant Brad. Ses lèvres trouvèrent une fois encore celle de son amante et c’est tendrement enlacée avec Annick, perdue dans un baiser passionné, qu’elle attendit que Brad jouisse en elle.Lorsqu’il eût joui, il roula sur le matelas, à côté d’elles et se remplit les yeux une fois encore du délicieux spectacle des deux filles enlacées. »Pas mal, » lui dit Natacha, « mais en matière de fête, c’était plutôt la tienne, ce soir. La prochaine fois qu’on passera, ce ne serait pas mal si tu invitais trois ou quatre copains. »Annick enleva le gode et les deux filles se rhabillèrent. Les deux filles quittèrent la pièce et redescendirent jusqu’à la voiture. Alors qu’elles roulaient, Annick dit.— Bon, la prochaine fois, c’est toi.— Non, toi !— Comment, moi ? C’était déjà moi ce soir !— Ça ne vaut pas… on n’était pas seules. Donc, ce sera toi la prochaine fois !— Toi !— Non, toi !Eh bien voilà , fin du chapitre 2. Tous vos commentaires seront appréciés et si l’un de vous veut y inclure un petit message personnel pour Natacha ou Annick, je m’engage à le leur transmettre. Et si d’aventure, elles décidaient d’y répondre, je promets de faire suivre leurs réponses.