Hommage au sein de Sophie Marceau…
«… Aux pieds des marches, montant au saint des saints des Arts cinématographiques de Cannes, apparition fraîche et très attendue de Sophie Marceau qui, en se retournant, nous a montré involontairement son sein. Au sein de la profession de photographe, les moteurs se sont emballés, les objectifs ne sachant plus à quel « sein » se vouer. Avouez : que c’est chic de voir le sein de Sophie Marceau !» (Extrait info. AFP)La jeune actrice brune, aux cheveux courts ou longs selon ses préférences, à la lèvre pulpeuse, rieuse ou boudeuse selon son humeur, au regard gris vert, au nez fin et si joliment retroussé, au corps de rêve, en fait fantasmer plus d’un !Collégiens, spectateurs, téléspectateurs… qui ne l’a pas vue, ne la verra jamais, avec les yeux de la concupiscence, espérant l’aperçu d’un décolleté plongeant, d’une épaule dénudée, d’une cuisse nue, deviné de sa cheville ou de son pied, d’un dos mis en valeur par les lumières d’un génial chef éclairagiste… Image idéale et parfaite de la Lolita de notre fin d’adolescence, de nos débuts dans la vie d’Homme…N’imaginez même pas la voir nue, si ce n’est de dos… sortant de son bain moussant dans lequel, l’homme (mais peut-être pas seulement !) se verrait bien être transformé en bulle de savon aérienne, venant taquiner sa peau… mollement et si peu chastement coincée contre sa chair, à moins d’être saisie par ses doigts fins qui jouent, avec d’autres compagnons de fortune qui forment cette mousse fine qui recouvre et masque le corps aux voyeurs.Ressentez-vous alors la légèreté de son souffle qui vous affole et vous envoie éclabousser son bout du pied qui sort, là -bas, au fond de la baignoire… Ah ! Quelle gloire, quelle destinée…A moins que ce ne soit cette goutte de parfum, qui glisse du bouchon de verre dépoli, s’accroche au pore d’une peau fine qui se graine à votre approche, descend doucement, sensuellement, en laissant sa trace odorante sur cette partie qui relie les deux seins, entraperçus dans le vertigineux décolleté d’une robe du soir, aux lourds tissus de taffetas qui viennent envelopper cette généreuse poitrine et se perd sur le léger rebondi de son ventre de femme…Ah ! Quel honneur que d’accompagner Mademoiselle Marceau tout au long de cette soirée et laisser les hommes se retourner sur la vaporeuse odeur de son sillage, en traversant cette salle dédiée au Septième Art…Elle est de ces jeunes femmes pulpeuses, sensuelles, aux regards aguichants, aux lèvres gourmandes, au corps de déesse callipyge, la hanche si légèrement évasée sur ses cuisses pleines, formant un ventre ensorcelant et une croupe fascinante. Elle fait aussi partie de ces catégories d’artistes, incarnant l’Eternel Féminin, qui appartiennent au Divin. Juste envoyées sur terre pour répandre le rêve et alimenter nos fantasmes masculins.Le scandale, le sulfureux, sont inconnus de Mademoiselle Marceau et si elle les provoque c’est bien malgré elle.De la tenue vaporeuse, excitante, érotisante, à la tenue d’Eve, Sophie de temps à autre se commet pourtant à tomber dans le cliché plus glamour qu’érotique et loin de la pornographie. Seuls, les esprits dérangés se jettent sur le papier glacé et interprètent, scrutent les pâles tirages, examinent à la loupe le moindre détail, y cherchant là de quoi alimenter les rêves inaccessibles.Courbes gracieusement offertes au regard de rapace d’un fan obnubilé par ses chairs. Alanguissement d’une pose stéréotypée où la poitrine libre remplit un vaporeux corset de soie noire à plumetis et bordures de dentelles formant un voile pudique, transparent mais osé, car laissant deviner une aréole brune, sagement au repos. Culotte d’une même et identique limpidité qui ne dévoile rien des chairs masquées, si ce n’est l’ouverture à l’imaginaire d’une toison taillée et presque absente, nichée en bas d’un ventre rondelet et aux cuisses sagement refermées l’une sur l’autre… Bras souple qui soutient une chevelure aérienne aux mèches décolorées, taches dorées dans une crinière brune. L’œil coquin plus vert que gris, regarde sagement le voyeur en le narguant. Mutine complicité de celle qui sait plaire, montrer la limite du raisonnable et cache derrière son sourire et ses yeux agrandis par les ricils des maquilleurs, sa timide féminité – réservée à l’intimité de son miroir.Changement de décors. Photo intime pour l’intimité.Sage pause matinale dans un coin de cuisine, adroitement arrangée et dérangée, un mug à la main, le pied nu, nonchalamment posé sur la poignet du four… La cuisse nue, la frange à la limite des yeux encore brouillés par les rêves de star de sa nuit… Visage reposé, ouvert, avenant, souriant… Sérieux du matin qui masque les fous rires du soir et les langueurs de la nuit… Mademoiselle Marceau, espiègle ingénue, faussement portraitisée à son levé. Rendu en noir et blanc pour un souvenir intimiste… Cliché volé au saut du lit… Les cuisses benoîtement dénudées suggèrent plus qu’elles ne montrent, tandis que le regard s’attarde sur la dentelle blanche d’un bustier si légèrement bâillant sur la naissance d’un sein… Le lainage ceint autour du ventre, sur le haut des cuisses, tient lieu de reposoir à la main…Mais du câlin matin vous n’aurez que ce rendu glacé, aux tons aussi chauds que celle qui pause et se pose dans votre mémoire et vous met le feu à l’espoir.Et voilà le tapis rouge… Montée emblématique des marches du Palais des Festivals de Cannes… La Croisette est vide, la foule se presse sur les abords du temple du Septième Art. Nuée de photographes, cliquetis des moteurs, milliers d’éclairs des flashes de la presse, compressée de part et d’autre de l’allée qui mène des limousines à la salle obscure. Chaque vedette, chaque star est attendue, photographiée, imprimée dans les mémoires argentiques et informatiques, mais aussi dans celle des curieux, des badauds, des adulateurs…Arrivée d’une nouvelle équipe. Descente des seconds rôles… Les applaudissements sont chaleureux, mais la foule massée ici n’attend que les vedettes… Et le bruit enfle, se gonfle et fait frémir tout un chacun… Un talkie-walkie crachote l’information : la limousine est partie… elle est bientôt là …elle va surgir là … elle est là … elle arrive…Portière qui s’ouvre, moment d’intense silence, soudain, attendant la sublime apparition… Un pied, chaussé d’un escarpin découvert, à talons hauts, sort en premier… Ongles vernis d’un rouge carmin… Jambe nue qui frôle le marche-pied… Sublime vision qui monte vers le genou, puis un bout de cuisse entrevue… Une main, nue, les ongles à l’unisson du vernis carmin, bague simple au doigt. Des doigts qui empoignent la galante et serviable main du voiturier chargé d’accompagner dignement la descente de la limousine, d’où il faut s’extraire avec précautions mais aussi avec tact et délicatesse, celle des félins, pratiquée par celles qui savent se faire désirer par un public impatient qui retient son souffle… Bras nu, épaule nue… Le buste en avant, le décolleté légèrement ouvert vers l’improbable vision d’une poitrine laissée libre pour cause de haute-couture…Enfin le visage se relève. Il est ébloui par les milliers de regards d’admirations qui lui sont portés et les éclairs des photographes… Des centaines et des milliers d’éclairs… Et la multitude se presse, se bouscule, se compacte, gronde et siffle d’admiration.Et soudain, elle explose en un tonnerre d’applaudissements. Salut, ovation, remerciements du public à sa star préférée… Hommage à la star et à la femme.Emoustillée, les cheveux virevoltant dans le vent léger qui balaie ces lieux, la star salue et tente par son attitude de porter un regard émerveillé sur cet engouement sans cesse renouvelé. Et dans un geste plus audacieux que les autres, dans une torsion du buste pour mieux embrasser cette foule qui l’ovationne, la bretelle du chemisier, légèrement lâche, glisse sur l’épaule rondelette, descend le long du bras entraînant un morceau de tissu champagne, sommairement pyramidal qui couvrait la poitrine et lui faisait un doux et pudique écrin…Instant magique, incroyable, inoubliable… Le sein, libre, nu, apparaît… Sein lourd, volumineux. Masse claire terminée par une grosse aréole brune avec un gros téton cylindrique brun dur, entouré de picots de chair hérissés par l’émotion et la fraîcheur de l’air…Poitrine de jeune femme… Sein de jeune mère… Gorge de star exposée soudainement à la vue de tous… Surprise des uns, régal des autres… Admiration… Cris de joie…Le temps de comprendre, de réaliser, de porter un regard étonné sur l’incident et déjà , rapide la main passe sous le sein, remonte le tissu, glisse vers la bretelle, la réajuste à l’épaule. Et Mademoiselle Marceau pique un fard, se mord la lèvre et jette une regard éperdu, adresse une mimique étonnée, contrite et surprise vers le compagnon qui marche à ses côtés… L’homme, calme, sourit de la scène, de la vision sous l’œil embarrassé mais amusé de quelques autres guest-stars impavides qui n’ont rien perdu du mirifique et féerique spectacle offert par Mademoiselle Marceau. Rires d’embarras, rires complices, rires de bonheur, rires de plaisirs… Crépitement des appareils photographiques… La scène est immortalisée pour entrer de plein pied dans l’Histoire du Cinéma.C’est que pareille scène, naturelle et accidentelle, cela n’arrive pas tous les jours au pied du grand escalier du palais des Festival de Cannes… Et si la plage regorge de gorges affriolantes et arrogantes des starlettes en mal de reconnaissance, le sein de Sophie Marceau offert en pâture à la presse internationale et aux regards heureux du public, est la photo qu’il ne fallait pas manquer !Et dans quelques années, certains pourront dire alors : « Mais oui, bien sûr, c’était l’année où on a vu le sein de Sophie Marceau … ».Un sein ! Le sein ! Mais quel sein… déjà chanté… maintenant vu… Que faut-il de plus pour enflammer l’esprit et les nuits blanches des adorateurs de stars du grand et petit écran…
