La Provence est pays de soleil. Personne n’en disconviendra.S’il a été choisi par de nombreux peintres c’est bien pour la luminosité de son ciel, qui apporte une richesse de couleurs incomparable.Mais lorsqu’il pleut, alors il vaut mieux se mettre à l’abri, car les vannes du ciel s’ouvrent en grand et l’eau balaye tout sur son passage.Or, un de ces jours ou le ciel est en colère, Mary n’en finissait plus de sa journée.Depuis le matin, les averses succédaient aux orages, le vent soufflait dans les arbres, les faisant plier sous ses coups de boutoir. Il faisait presque nuit en plein milieu de l’après-midi.Alors que cette journée d’enfer approchait de la fin, le téléphone portable sonna dans son sac. D’une main tâtonnante, elle cherche l’appareil. C’est le cabinet.— Allo, oui, un soin chez qui ?…— Oh zut, c’est pour ce soir ?— …— Avec le temps qu’il fait, c’est en pleine campagne !Mary n’aime pas aller le soir en pleine campagne pour faire les soins. Elle a toujours une peur incontrôlée, comme les enfants qui craignent le noir. De plus là , c’est vraiment au bout du monde dans une ferme ou même de plein jour il n’est pas rassurant de venir se perdre.Elle ira en fin de journée. Elle repousse la perspective de ces chemins boueux et caillouteux, de ces ornières où l’on risque de rester bloqué.Les soins qu’elle fait en attendant la trouvent maussade mais elle finit par les faire tant bien que mal.Vers 21h, enfin elle se dirige vers l’extérieur de la ville. La pluie n’a pas cessé, le vent non plus.Les essuies glace, peinent pour balayer l’eau mêlée à la boue sur le pare brise.Après une éternité, elle finit par apercevoir au loin une faible lueur.Bientôt un dernier virage, l’entrée de la grande cour.Sous les phares de la voiture, elle ne distingue pas ou s’arrêter pour ne pas marcher dans la boue.Tout brille sous la pluie, comme si le devant de la maison était inondé.À tout hasard, elle arrête le moteur à une vingtaine de mètres d’une fenêtre où l’on devine une pale lumière.Mary, reste quelques instants au volant. Elle hésite à se lancer sous la pluie. Enfin, prenant son élan, ouvre la portière, essaie d’ouvrir son parapluie, se lance et trébuche de tout son long dans une flaque d’eau plus profonde que prévue.Elle rage de sa maladresse, se redresse à genoux, repart comme pour un sprint.Douleur fulgurante dans la cheville, et de nouveau plongeon dans l’eau noire.Les cheveux collés dans la figure, les yeux pleins de larmes, les vêtements dégoulinants, Mary sent ses forces l’abandonner.Quelques instants, elle reste là , sous la pluie, reprend ses forces, son calme. Elle essaie d’analyser la situation.— Sa cheville, sans doute une entorse – Sa tenue, trempée de la tête aux pieds – La porte à atteindre coûte que coûte, là à quelques mètres.Lentement elle se relève, puis utilisant le parapluie comme une canne, et sautillant à cloches pieds, les dents serrées elle s’approche de la porte. À 4 mètres du but, rechute. Un dernier effort pour se relever et atteindre la sonnette qu’elle devine dans la peine ombre. Elle s’y accroche comme un naufragé à sa bouée et sonne, sonne, sonne.Au bout d’un long moment de silence, quelque chose semble bouger loin dans la maison.Un bruit dans la serrure puis la lourde porte qui s’entre baille. Un œil apparaît puis le visage d’un homme mal rasé, 45/50 ans, sans expression et qui la regarde avec étonnement.La porte fini enfin par s’ouvrir complètement.L’homme dévisage Mary de la tête aux pieds, lentement, se demandant si c’est bien la l’infirmière qu’il attend. C’est plutôt elle qui a besoin de soins.Pas besoin de parler. Il la saisit sous les bras et la porte jusque dans la grande salle de cette ferme ou dans la cheminée brûle un grand feu qui réchauffe les quelques mètres autour de l’âtre et éclaire faiblement cette pièce.Mary se trouve un peu stupide, la debout devant cet homme qui ne lui à encore rien dit et dont le visage est impassible.Elle se sent sale et dégouline de partout. Elle n’ose pas bouger, comme figée sur place.Sans rien dire l’homme s’absente quelques secondes et revient avec une sortie-de-bain étonnamment blanche et épaisse. Il la pose sur le bras d’un fauteuil et toujours dans le plus grand silence juste meublé par le crépitement de la cheminée, s’approche de Mary et d’un signe lui indique de quitter sa veste, son chemisier et sa jupe.Pendant qu’elle s’exécute, l’homme a tourné les talons et disparaît à nouveau dans l’ombre.Comme un automate, Mary, sur une jambe, se retrouve en petite culotte et soutien-gorge puis rapidement avant le retour de son hôte, enfile la sortie-de-bain.Le feu de cheminée la réchauffe un peu.Sortant de l’ombre comme de nulle part, l’homme lui apporte un verre rempli d’un liquide ambré et fumant. Il le tend à la jeune femme, marmonnant entre ses dents : un « Buvez » qui n’appelle pas de réponse.Le liquide brûlant, une sorte de tisane sent les herbes, le miel et l’alcool.Doucement Mary l’avale, ne cherchant même pas à deviner la composition du breuvage.C’est chaud, elle a besoin de chaleur.Lorsqu’elle a terminé son verre, sa tête tourne un peu, elle se sent un peu saoule, le sol devient instable.L’homme la prenant par les épaules la pousse doucement vers le fauteuil, la retenant pour amortir le contact.Mary se laisse aller, le siège n’est pas de la première jeunesse, il est affaissé et le cuir est rugueux et sec. Mais peu lui importe, enfin elle ne doit plus tenir l’équilibre sur une jambe, et sa tête qui tourne encore. Elle est dans une position assez grotesque, mais peu lui importe. Dans un demi nuage, elle aperçoit l’homme s’accroupir à ses pieds, et l’entend marmonner « cheville ».De ses grosses mains calleuses, il attrape le pied douloureux de Mary et, avec des gestes étonnamment doux pour un tel homme, il palpe le pied, cherchant d’où vient la douleur, il inspecte la cheville, remonte vers le mollet, tire délicatement sur le talon.Mary, curieusement n’a pas mal. Même elle se sent bien, le feu de la cheminée, le douillet de la sortie-de-bain, l’effet de la tisane si particulière, son esprit flotte.Mais déjà l’homme entre ses dents murmure « les bas» . Mary ne réalise pas tout de suite ce qu’il veut dire. Peut importe, les mains remontent le long de la jambe, franchissent le genoux, arrivent à la limite du tissu de nylon. La jeune femme sursaute au contact de ses doigts sur la peau tendre de ses cuisses, mais non, ce n’est pas ce qu’elle croit. Il accroche le haut de la fine lingerie et délicatement, la fait rouler, franchissant le genoux puis le mollet, enfin le talon et le déroulant le pose délicatement sur l’accoudoir du fauteuil.Ainsi il est plus à l’aise pour reprendre le sondage de cette cheville qui la faisait affreusement souffrir, il y a encore peu.Longuement, il palpe le talon, tire délicatement sur chaque orteil, fait pivoter le pied de droite à gauche. Mary se surprend à se sentir bien. Elle aime que l’on s’occupe d’elle avec autant de délicatesse. Ces doigts qui s’enfoncent dans ses muscles la soulagent. Elle garde les yeux fermés depuis un long moment. Elle se laisse porter.Bientôt les mains se posent sur l’autre jambe, sans doute pour comparer les musculatures. Elles glissent doucement et remontent vers le mollet puis le genou, la cuisse et la limite du bas. Sans doute va-t-il lui faire suivre le même chemin vers l’accoudoir du fauteuil.Mary suit en pensée le parcours des doigts, le contact avec la peau douce et chaude de sa cuisse. Une sourde chaleur envahit son ventre, comme une excitation qui s’installe insidieusement. D’un léger mouvement, elle entrouvre les paupières, l’homme est à ses pieds, le regard droit devant lui, en direction de ses jambes, de ses cuisses, de son slip, son petit slip blanc comme l’aime son mari.Les mots trottent dans sa tête, les mains de l’homme sur ses cuisses, son regard sur son slip et donc il peut deviner son sexe, cette drôle de sensation dans son ventre. Peut-être devrait-elle bouger, mais elle se sent trop bien, elle a envie de se laisser faire. Que peut-il lui arriver.Elle fixe son attention sur les doigts qui n’ont pas quitté la peau douce au-dessus de son bas. Imperceptiblement ils bougent, caressent, palpent, semblent remonter légèrement, encore un peu.Maintenant, il pose chacune de ses mains sur chaque cuisse, et entreprend un massage parallèle. Mais est-ce un massage ou une caresse, peu importe c’est bon. Ses deux cuisses sont prisonnières des mains de l’homme qui montent et descendent encore qu’il semble bien à Mary qu’elles n’ont jamais été aussi haut, aussi près de son slip.Soudain il lui semble sentir un contact, la, juste entre ses jambes, contre son sexe. Le geste se répète,Entre ses cils, elle devine l’homme qui maintenant la regarde, pour deviner sa réaction. Elle ne veut pas bouger, elle veut se laisser faire. Les mains de l’homme sont au plus haut, elles ne bougent plus sauf les pouces qui imperceptiblement touchent le fin tissu de dentelle, ils glissent sous l’élastique, et dans un mouvement de rapprochement se rejoignent juste sur le sexe de la jeune femme.Alors les deux doigts réunis se mettent à bouger lentement, petit à petit, tout en tournant sur eux-mêmes ils augmentent la pression, écartant les lèvres du sexe de Mary, pénétrant à peine en elle, attendant l’effet de la caresse.Sous cette pression Mary se cambre, laissant échapper un long soupire malgré elle.Quelque part dans la brume de sa tête, il lui semble entendre un craquement au fond de la pièce, comme si elle n’était pas seule avec l’homme. Son fils peut-être, c’est vrai qu’il vit avec son fils.Le bruit puis la présence se confirment et s’approchent.Elle devine quelqu’un juste derrière elle. Une grande silhouette silencieuse qui domine et jauge la situation. Mais que ces doigts qui fouillent maintenant son ventre lui donnent du plaisir. Que peut-elle faire si ce n’est s’offrir.2 mains se posent sur ses épaules, glissent dans le dos et lui massent les muscles tendus à la base du cou. Le mouvement échancre la sortie-de-bain, découvrant son soutien-gorge pigeonnant.Vue de dessus, la poitrine est ronde et pleine, la peau de satin est gonflée par la respiration saccadée de la jeune femme. La dentelle semble avoir du mal à la garder prisonnière. Alors les deux mains du fils descendent le long du cou, font le tour des seins dans leur cage délicate, les empaument, glissent deux doigts entre la peau et le tissu et font jaillir les pointes roses, dressées et tendues.Entre ses jambes, son sexe inonde les doigts du père qui maintenant pénètrent franchement dans ce sexe lubrifié. Pendant que les pouces possèdent la jeune femme, les paumes de la main ont pris possession de ses fesses. Mary aime cela, guettant les doigts qui s’aventurent vers son entrée secrète.Elle coule tellement que ça ruisselle jusqu’à son derrière, facilitant la pénétration impudique.La soulevant légèrement, l’homme écartant le tissu tire le slip vers le bas et le faisant glisser le long des jambes l’envoi rejoindre les bas.Mary se sent nue, le ventre nu, le sexe nu et offert aux regards des deux hommes.Le père se glisse alors sous ses jambes qu’il a relevées, et plonge la tête vers le ventre accueillant. Il esquisse un baisé sur la peau de satin, puis descend et effleure la toison soyeuse, enfin pose sa bouche en feu sur les lèvres trempées et parfumées de la jeune femme.Son nez appuie sur le clitoris raidi pendant que sa langue goûte les milles parfums qui embaument ce sexe, l’enfonçant au plus profond entre ses lèvres.Dans cette position, à moitié soulevée, il est facile à l’homme de repartir à la recherche du petit trou serré qui se cache entre les fesses rondes et fermes de Mary. Avec beaucoup de douceur, il place son majeur à l’entrée de cette grotte mystérieuse, il prépare les muscles par petites touches, l’humidifie avec le jus de son sexe, enfin se mettant bien en face de l’entrée, il repose la jeune femme qui par son propre poids vient s’empaler sur le doigt raide.Pendant ce temps le fils est venu à bout du soutien-gorge, il a complètement libéré la belle poitrine qu’il malaxe, faisant saillir les tétons. Venant sur le côté du fauteuil, il s’agenouille, se penche pour saisir la pointe la plus proche entre ses lèvres. Il tête avec gourmandise le mamelon, le pince, le mord mais avec douceur. Puis le reprenant dans ses mains, il penche la tête vers le visage de la jeune femme.Dans la peine ombre, elle n’a pas le temps de le dévisager que déjà la bouche du fils se pose sur la sienne. Sans patience, sa langue force le passage, le goût est fort, le geste impose cette présence.Mais déjà le fils se retire, ce n’est pas fini se surprend à penser Mary.La main du fils se pose sur sa tête, la forçant à se tourner vers lui, mais avant de réaliser ce qui arrive, la tête du sexe du fils est sur ses lèvres et comme pour le baiser de tout à l’heure, il force la bouche de Mary à s’ouvrir, la tête soyeuse prend toute sa bouche, l’envahit, glisse sur sa langue.Sur la surprise, elle attrape ce sexe, trop gros pour sa petite bouche, mais s’appliquant elle ouvre grand sa bouche, à petits coups de langue, lèche le gland congestionné, l’embouche et se met à le téter soigneusement, longuement, le faisant pénétrer de plus en plus loin.À ses pieds, le père a lâché son sexe aussi ouvre -t-elle les yeux. L’homme est debout, il défait son pantalon et son slip, faisant apparaître un sexe volumineux, épais, raide avec de grosses veines qui lui donne du relief. De nouveau il s’agenouille devant elle, entre ses jambes qu’il attrape sous les cuisses pour les relever puis présente son membre tendu à l’entrée du sexe de Mary.L’espace d’un instant, La jeune femme relâche le membre du fils, regarde en face le père, attrape son sexe, le positionne juste entre ses lèvres, puis passant ses mains autour de sa taille, l’attire contre elle, dans elle. Il la laisse faire, prenant tout son temps pour la pénétrer. Il savoure le spectacle de cette jeune femme offerte, les narines pincées, les seins gonflés de plaisir, le ventre tendu vers son ventre, le regard brillant, son front perlant de sueur, ses joues roses d’émotion et de chaleur.L’homme glisse ses mains sous les fesses de Mary pour la pénétrer au plus profond de son sexe. Il la soulève à moitié, elle passe ses mains autour de son cou et colle ses seins au buste large de son amant.Le mot vient de claquer dans sa tête. Elle se donne à cet inconnu, qui du coup devient son amant. Elle est presque fière d’avoir un amant elle si sage et si réservée.Pendant ce temps le fils se glisse dans le fauteuil, derrière Mary, puis passant les bras autour d’elle, il empaume ses seins coulants de sueur et l’attire vers lui. Le couple légèrement déséquilibré bascule en arrière. Attrapant la jeune femme sous les fesses, il la retient et la guide de façon à ce quelle vienne poser son trou tendrement préparé par le père sur son membre tendu. Détend-toi souffle t-il à l’oreille de Mary, et s’accrochant à nouveau à ses seins, d’un coup de rein sec il pénètre le joli cul étroit, sentant à travers la fine cloison le sexe de son père qui l’occupe complètement. Les mâchoires serrées, Mary ne peut retenir un cri. Elle est complètement prise, devant et derrière, elle est désirée, violée, possédée, le souffle des deux hommes sur son visage et dans son dos. Elle ondule des hanches, menant le rythme à sa guise, tantôt lentement, profondément puis soudain accélère dans une chevauchée hallucinante, les seins ballottent au gré de son plaisir. Tous trois sont en sueur, les corps glissent les uns contre les autres. Les hommes maîtrisent leur membre pour prolonger ce bal à trois.Mary sent dans ses entrailles les moindres variations de tension des membres qui la possèdent.Elle s’accroche encore plus fort, augmente encore le rythme, force ses mouvements du bassin projetant tour à tour son ventre et ses fesses contre le ventre du père et du fils. Elle les veut, ils sont en elle, ils la possèdent, elle les possède, sa tension monte au paroxysme, elle va éclater, ils vont éclater en elle, dans son ventre, dans son cul. Les trois amants soudain se crispent, se tendent comme répondant à un signal innodible et pourtant si bruyant, bandent leurs muscles à la limite de la crampe et enfin les deux hommes explosent dans un ensemble parfait, jaillissant de leur semence brûlant dans le corps si délicat et si fragile qui se laisse aller dans leurs bras.Complètement épuisés, les trois amants se laissent tomber au sol, toujours imbriqués les uns dans les autres. Bien que moins raides, les membres des deux hommes restent honorables et occupent toujours le ventre de Mary. Leur présence est bonne, elle aime les sentir encore. Le père est sur le dos, Mary sur lui et enfin le fils qui essaie de se faire léger. Il ne peut s’empêcher de caresser le dos de la jeune femme, son père passe doucement ses mains sur les fesses rebondies tout en regardant les seins écrasés sur sa poitrine. Alors Mary sent de nouveau en elle les deux sexes se gonfler, retrouver de la vigueur, bouger d’abord légèrement, puis avec un peu plus d’insistance, le père la tenant par la taille l’écrase sur son sexe comme s’il voulait la perforer. Le sexe du fils a aussi repris du service et de nouveau la voilà prisonnière consentante, volontaire, demandeuse, quémandeuse.Prenez-moi encore leur souffle-t-elle, plus fort, plus loin, possédez-moi, prenez-moi tout entière, abusez de mon corps, je suis à vous, je me donne.Les mots prononcés leur font l’effet d’un coup de sang, ils ne peuvent maîtriser plus longtemps la situation et éjaculent une deuxième fois dans de grands cris, les yeux exorbités, les traits défaits, épuisés, vidés, morts.Un quart d’heure plus tard la jeune femme reprend la route pour chez elle. Son mari, inquiet, l’attend. Devant ses traits tirés, il lui demanda la cause de son retard.Mary sourit, et lui promet de lui raconter ce qui lui est arrivé.La nuit fut très longue, son mari voulant tout savoir, chaque détail, chaque sensation, chaque émotion.Il lui fit l’amour plusieurs fois, se faisant expliquer entre deux tel détail mal compris.