Lorsque Helena le prit à part pour l’inviter à dîner chez elle le soir même, David se sentit d’abord surprit, puis émoustillé.Surpris, parce qu’Helena l’ignorait depuis toujours. Excité, parce qu’elle était réputée tailler des pipes exceptionnelles ; tous ceux qui étaient passés entre ses lèvres et sa langue s’étaient répandus en louanges émus. Se trouvait-il promu nouveau candidat à la petite pipe ? Splendide ! Il avait cru qu’elle le trouvait trop vieux – il avait presque quinze ans de plus qu’elle – mais en fin de compte, il aurait l’occasion de juger les rumeurs d’un peu plus près.Lorsqu’il sonna à sa porte ce soir-là, son sexe se gonfla automatiquement tant la promesse l’enthousiasmait. Il durcit totalement lorsque Helena lui ouvrit. La robe serrée qu’elle portait soulignait les courbes de son corps légèrement potelé, mais au lieu de jauger sa poitrine dressée ou ses hanches joliment enroulées, il ne pu s’empêcher de lorgner sa bouche avec un sourire. La soirée s’annonçait bien.Malheureusement pour lui, la situation ne tarda pas à basculer. Il s’était cru en position de force mais les choses se passèrent de la seule façon qu’il n’aurait pu anticiper : Helena apporta tout de suite les plats, s’assit et mangea en silence.Abasourdi, David tenta de la mettre en confiance, sans succès. Il épuisa en vain tous les sujets de conversations imaginables, auxquels elle répondait par monosyllabes. Quand, désemparé, il voulut jouer la carte de l’intimité, ce fut le mutisme complet.Il était arrivé depuis une demi-heure tout au plus et déjà, David perdait patience. Elle ne laissait paraître aucun signe permettant de deviner la façon dont elle attendait d’être approchée. Que voulait-elle, au juste ? Discuter ne faisait pas partie de son univers. Elle mangeait à gestes lents, sans perte de temps inutile ; sans se presser non plus. Attendait-elle qu’il fasse un pas viril ? Qu’il se taise, pour venir le sucer sous la table ?Il se força à ne rien dire pendant dix minutes, mais elle ne modifia pas son attitude pour autant. Elle gardait les yeux rivés sur son assiette, le visage inexpressif. Ses boucles châtains clairs lui tombaient sur les yeux, sans qu’elle s’en préoccupe. Elle ne semblait pas gênée le moins du monde, ni timide, ni frustrée et encore moins en attente d’un geste de sa part.David avait consommé pas mal de femmes, depuis qu’il avait fourré son premier minou. On aurait pu le qualifier de vieux routard du cul, il savait identifier une femme au premier coup d’œil. Pourtant, la situation lui échappait. Il reconnaissait les frigides incurables des coincées qu’un dépucelage efficace libère, les nymphomanes des pétasses qui refusent tout au pieu, celles qui ne tromperont jamais leur conjoint et celles qui prennent leur pied dans des petites infidélités improvisées à droite à gauche, sans pour autant le laisser paraître. Seulement celle-là, rien à faire, il ne comprenait pas ce qu’elle voulait.Peut-être devrait-il carrément se lever, ouvrir sa braguette et poser sa queue sur la table, en attendant qu’elle se décide ?Ben voyons, raisonna une voix sarcastique dans sa tête. Ce n’est pas parce que tu as trente-sept ans et elle vingt-quatre que cette fille va se courber devant toi.Et encore moins te sucer.Après tout, la logique voudrait que ce soit toi qui lui apprennes des trucs, non ?Arrivé au dessert, la chose semblait entendue : il n’y aurait ni léchouille, ni caresse coquine sous la table ni encore moins fellation de haut niveau. David se résigna ; il devrait rentrer chez lui la tête basse et la queue penaude, privée de sa gâterie. Et pourtant, il n’était pas du genre à se résigner facilement. Surtout après un sous-entendu aussi prometteur – combien d’hommes du département Helena n’avait pas encore sucé ?Subitement, toujours sans rien dire, elle s’essuya soigneusement les lèvres du coin de sa serviette, sortit dans le couloir et ne revint pas.Ah ! Légère déception : en la voyant se lever, il avait cru son heure venue. Sans doute avait-elle eu un besoin urgent d’aller aux toilettes. Il était temps de s’éclipser, sinon il risquait de l’attraper par sa robe toute propre et de la prendre sur la table, sans lui demander son avis. C’était tentant, d’ailleurs…Il se leva et se dirigea vers la porte. Pas un bruit dans l’appartement. Elle n’avait quand même pas disparu ? Au moment où il s’apprêtait à tourner la poignée, David se dit qu’il serait plus fair-play de saluer son adversaire avant de partir (il restait stoïque dans la défaite) et revint en arrière, remonta le couloir jusqu’à une porte ouverte. Il s’immobilisa.Helena s’était déshabillée, sous-vêtements inclus, et agenouillée sur son lit, une véritable plate-forme où quatre personne auraient de quoi s’égayer sans se gêner. Ses longs cheveux reposaient sur ses seins ronds et pleins, qui reflétaient la lumière. Lorsqu’il se montra, elle fixa son entrejambe sans ambiguïté.Peut-être aurait-il droit à sa gâterie, après tout ?David s’avança jusqu’au lit et déboucla sa ceinture ; elle fronça les sourcils, si fort qu’il interrompit son mouvement. Décidant de rester neutre en attendant plus de précisions, il se laissa faire. Helena approcha à quatre pattes, la démarche féline. Elle défit son pantalon, le laissa glisser sur ses cuisses. Elle baissa alors son slip, avec une émotion quasi religieuse, et s’empara du sexe furieusement gonflé.Au lieu de l’engouffrer dans sa bouche comme pour toute fellation qui se respecte, elle en lécha délicatement le gland, du bout de la langue, puis attira David par les hanches et le fit allonger sur le lit.Elle se pencha joyeusement, sortit une langue incroyablement longue et fine et commença à lécher le sexe délicatement, par petits coups, comme on lape du lait. David fut surpris par le soin qu’elle mettait dans son geste. Désormais, elle était dans son élément et mettait du cœur à l’ouvrage. Ses mouvements étaient précis et sensuels, et déclenchaient une vague de chaleur douce qui irradiait jusqu’à son bas-ventre. Pas de doute : c’était bel et bien la reine de la sucette, il ne pouvait pas le contester.Il se demandait si elle serait aussi débrouillarde avec sa chatte.Pendant dix bonnes minutes, elle tourna autour de lui, lapant par-ci, léchant par-là et suçant goulûment à d’autres moments, recouvrant sa queue de salive, la rendant hypersensible au contact. Il en profita pour contempler le corps penché sur lui, ces chairs replètes, comme il les aimait, bien pourvues en courbes – des seins arrondis et dressés – mais sans grossièreté, sans excès de charge. Son corps souple devait se plier facilement à toutes les positions.Toute dévolue à sa tâche, elle demeurait à quatre pattes dans un déhanchement qui maintenait sa croupe en hauteur, bien en vue, et il se nourrit longuement à la vue des fesses qui ondulaient là-derrière, envoûtantes, prometteuses de plaisirs sans nom – et propices à quelques effractions en règle.Gobant maintenant sa verge à pleine bouche, Helena descendait de plus en plus, si bien que son gland finit par chatouiller la glotte et la dépasser même, sans que cela paraisse l’ennuyer. Etrange sensation ; il n’avait jamais encore eu l’occasion de la connaître. Quel phénomène, cette fille !Elle descendit encore plus bas, la queue de David épousa brièvement des formes qu’il n’avait jamais encore visité, puis ressortit à l’air libre. Ah ! Oui, c’était vraiment une fellation sans comparaison possible. En plus de l’exciter, cette entrée en matière avait revigoré son petit bout qui frétillait de plaisir, réclamant davantage ; l’attente ne fut pas longue. À peine eut-elle lâchée sa proie qu’Helena se redressa et avant qu’il ait pu reprendre ses esprits, elle vint déposer, avec la même délicatesse dont elle avait fait preuve auparavant, ses chairs généreuses autour du sexe vibrant, qui explosa en pénétrant le souterrain lustré. C’était incroyable ! Après la sucette des cimes qu’elle venait de lui concocter, sa queue réagit avec fureur au contact du vagin humide ; il crut presque s’introduire dans un sac en vinyle chauffé.David attrapa les cuisses que Helena avait abandonnées contre ses flancs et remonta vers les hanches, mais Helena n’avait pas besoin d’être aidée : elle dégringolait sur son dard comme un poisson retourne à la mer et remontait avec minauderie, on aurait cru qu’elle venait de se brûler la chatte et la retirait du feu ; si ce n’est que son visage trahissait l’extase. Très expressif, ce visage, dont les traits virevoltaient pour composer d’innombrables combinaisons de ravissement.Bizarre et sans conversation, mais qu’est-ce qu’elle se débrouillait niveau cul ! Son corps remuait avec vivacité sur sa queue, il aurait pu baiser une anguille qu’elle n’aurait pas bougé autrement.Et elle prenait son pied. Sa gorge émettait des petits cris aigus ponctués de halètements, à peine plus que des cris de rongeur ou de bébé chat. Si un pic de plaisir la ralentissait un temps, elle repartait aussitôt à l’assaut de la bite enflammée de David, qui bougeait à peine tant la libération d’énergie le surprenait. La vision de ces chairs bien à son goût qui s’activaient sur sa queue lui donnait des frissons. Cela faisait des années qu’il n’avait pas eu droit à une aussi bonne baise.Décidant de prendre les choses en main, David posa les mains sur le ventre bouillant de sa partenaire, caressa sa peau plissée sur laquelle il glissa, remontant jusqu’aux seins qu’il empoigna à pleines mains. Se redressant, il ouvrit toute grande la bouche et goba un sein comme s’il voulait en faire son dîner, suça une seconde puis lécha les contours du mamelon et finit par le mordiller. Les petits cris se firent longs et langoureux ; Helena rejeta la tête en arrière et ralentit le rythme, baisant plus calmement.Pendant qu’il s’attelait au cas du deuxième sein, il la fit s’allonger et se rendit maître de la situation. Il donna de vigoureux coups de boutoir en lui embrassant le cou, cambrant les hanches pour gagner en puissance. Helena planta ses ongles pointus dans ses fesses et tira, l’attirant toujours plus profondément ; ses gémissements s’étiraient, se fondaient en une longue plainte. La transpiration commençait à perler sur son front ; David glissa la langue dans sa bouche ouverte et explora ce nouveau palais au goût salé.Enroulant sa langue autour de la sienne, il l’attira en arrière jusqu’à ce qu’ils soient de nouveau assis et la retourna, la forçant à se mettre à genoux. La croupe se dressait enfin sous ses yeux mais, avant de se libérer dans la levrette qu’il affectionnait tant, il posa la paume à plat sur sa chatte et caressa franchement, d’avant en arrière, tous ses doigts en action, émoustillant les lèvres humides, titillant le clitoris, ébouriffant ses poils, la faisant languir de désir. Déjà à genou, Helena se cabrait tant et plus, reculant et abaissant son cul pour réclamer la queue libératrice, et se retrouva dans une position qui la faisait ressembler à une grenouille – mais une grenouille cambrée, penchée en avant.Alors il la pénétra lentement et laissa sa bite se frayer un chemin sur toute sa longueur. Il appuya ses mains sur les fesses afin de les empêcher de remonter et commença ses va-et-vient, doucement d’abord, puis de plus en plus vite. Helena tressautait sous ses assauts vigoureux, ses cheveux ébouriffés voletaient en tous sens. Pris sous une vague de bien-être, il resserra les mains, crochetant le cul rebondi. Ces visites profondes étaient un délice, et pas que pour lui. Helena ahanait à présent en émettant des signes clairs d’orgasme proche. Il la força à baisser les fesses encore, la baisait finalement en frottant ses couilles contre les draps, ce qui ajoutait aux frissons.Helena se mit à miauler et souffla plus rapidement, son corps vibra comme si elle ne le contrôlait plus, d’un coup elle se redressa brutalement et colla son corps au sien. Il voulut la prendre par les hanches mais le mouvement brutal l’avait déséquilibré et il l’entraîna dans sa chute, se retrouvant sur le dos, toujours ancré en elle. Il lui frôla la peau des hanches, le ventre, les seins, qu’il recouvrit et caressa tout en propulsant sa bite aussi loin qu’il pouvait. Dans cette position, allongé sous sa partenaire, c’était à la fois plus difficile et plus jouissif.Helena s’immobilisa sous ses doigts, poussa un long gémissement puis se tortilla, remuée par les assauts de l’orgasme.Avant qu’elle en soit sortie, David roula sur le côté, l’allongeant sur le ventre, et, lui maintenant les jambes collées l’une contre l’autre, força le vagin désormais resserré. Helena continua de haleter pendant qu’il la pénétrait ainsi ; David sentit rapidement monter le plaisir et, sans trop savoir pourquoi, sortit du vagin et s’engouffra dans l’anus où il laissa sa queue déverser ses salves.Helena resta ainsi couchée sans mot dire. Après quelques minutes, David se releva, remit ses vêtements et partit. Helena ne couchait jamais deux fois. Sans doute son mutisme était-il le moyen de le faire comprendre.En tout cas, il devait reconnaître qu’elle était unique. Evidemment, au-delà de son dévouement inné, rien ne valait sa fellation. Aucune autre femme ne savait la faire comme elle.David, à l’instar des (nombreux) autres amants d’Helena, aurait certainement été encore plus surpris s’il avait connu la raison de son talent. Il se trouve que c’était pour elle une question d’hygiène. Le corps était suffisamment exposé à toutes sortes de microbes, aussi tenait-elle à s’assurer de la propreté absolue de ce qui pénétrait son intimité. Dans ce but, elle léchait, frottait, mouillait et astiquait à coups de langue toute bite en approche.Que cela eut un effet dévastateur sur les hommes et rende la pénétration sulfureuse, ce n’était qu’un (heureux) hasard. Helena ne manquait pas d’en profiter.