C’était la deuxième fois que je venais… Je n’étais guère rassuré d’avoir ainsi à changer de dentiste, mais celui auquel j’étais jusqu’ici habitué venait de déménager. La fois précédente j’avais accompagné une de mes nièces pour un soin sans importance.J’avais été intrigué par la femme qui nous avait accueilli dans son cabinet. D’une cinquantaine d’années, elle aurait pu être ma mère. Elle était grande, et sa stature était encore relevée par le port de bottes à talons que je trouvais presque insolite dans l’exercice de sa profession. Très «classe» par ailleurs, la beauté première que je perçus en elle ne relevait pas de son visage, mais plutôt d’une certaine stature, de l’assurance apparente d’une femme qui semblait en imposer par une sorte d’autorité naturelle.Cette prestance retint mon attention et me plaçait curieusement dans une situation d’infériorité qui n’avait rien à voir avec la peur traditionnelle du dentiste puisqu’ alors je ne savais pas que j’allais à mon tour un peu plus tard livrer ma dentition à ses soins.Ce rapport de force troublant ne signifiait pas une quelconque distance, voir froideur à mon égard. Très souriante tout en prodiguant ses soins à ma nièce, elle se tournait régulièrement vers moi m’expliquant dans les moindres détails les résultats de son intervention. Ainsi elle faisait pivoter son siège et j’avoue que j’avais quelque mal à soutenir son regard, mes yeux étant irrésistiblement attirés par ses superbes cuisses recouvertes d’un fin voile de soie noire qui glissaient l’une sur l’autre et se découvraient largement entre les pans de sa blouse.Je ne pensais pas revenir aussi rapidement pour me faire soigner les dents, mais il ne m’avais pas échappé en prenant mon rendez-vous à la suite d’une rage de dents que c’était bien la première fois malgré l’appréhension qui m’avait si longtemps fait reculer l’échéance que j’avais une certaine impatience à retourner chez le dentiste.Elle m’accueillit toujours aussi aimablement. Je respirais goulûment son parfum capiteux en la suivant jusqu’à son cabinet… Elle était presque aussi grande que moi, une fois encore portant des bottes sombres qui moulaient le galbe de ses mollets musclés. Elle me fit bientôt m’allonger et j’eu la satisfaction immédiate d’emplir mes narines de son effluve où je distinguait malgré la puissance de son parfum (elle venait sans aucun doute à l’instant de s’en imprégner) un soupçon d’acidité un peu âcre trahissant une sueur toute féminine…Après les questions d’usage sur le pourquoi de ma visite elle en vint à l’introspection de ma bouche. Elle accompagnait ses gestes à la fois fermes et délicats d’appréciations qui se voulaient rassurantes sans me dissimuler la nécessité d’interventions un peu lourdes ( dévitalisation, couronne… ). Par instants, je croisais son regard clair et chaleureux à la fois, comme si elle voulait s’excuser d’éveiller en moi quelque crainte.Sa voix était en accord avec tout ce qui se dégageait de sa personne : expression de fermeté et de douceur, d’assurance racée et d’attention quasi maternelle…Ses cuisses voilées de soie qui avaient déjà attiré mon regard étaient dans la position où j’étais bien plus proche cette fois du haut de mon corps et un geste audacieux m’aurait permis de les sentir du plat de ma main et d’ainsi goûter à leur chaleur… Le crissement du tissu désormais perceptible s’insinuait comme un lambeau de réel émergeant d’un songe, alors que je me mettais à l’entendre en fermant les yeux. Je m’abandonnais à de douces rêveries…J’eus alors un sursaut lorsque elle me dit d’une voix claire : nous nous revoyons quand ? Assis face à elle devant son bureau nous convenions bientôt de trois rendez-vous pour la semaine suivante. Il se passa alors quelque chose qui me troubla profondément. Sans m’en rendre compte j’étais fasciné par cette femme que je trouvais de plus en plus belle, mon regard la dévorait littéralement, mais c’est curieusement son attitude totalement imprévisible qui m’en fit prendre conscience comme si j’étais jusqu’alors entre rêve et réalité… Tout en discutant elle me regardait dans les yeux ce que j’avais pu observer dés notre première rencontre… et puis elle s’arrêta de parler et continua de me regarder… il s’écoula plusieurs secondes… avant qu’elle n’abaisse ses yeux. Ses joues brusquement étaient toutes roses et dans cet instant fugitif où elle parvenait à se ressaisir, je sentis une érection violente tendre mon pantalon et c’est à mon tour que la chaleur monta à mes joues. La séparation fut dans sa rapidité à la mesure de notre trouble respectif, mais je ne devais pour ma part guère cesser de penser à elle.L’attente me sembla interminable. C’est une femme plus ravissante que jamais qui me convia à entrer dans son cabinet. Après ce qui s’était passé, tout dans son attitude avait pour moi valeur de test. Je craignais un regard fuyant, mais celui qui se portait sur moi était plus soutenu que jamais. Je remarquai un rouge à lèvre cerise délicieux qui ajoutait encore à son charme et rehaussait sa féminité.Visiblement encore elle s’était apprêtée avant de me recevoir, et son parfum emplissait l’espace. Elle portait un vernis à ongle assorti à la couleur de ses lèvres. Lorsque elle se leva pour me convier à rejoindre le «fauteuil de torture» je pus entrevoir distinctement la pâleur satinée de la peau de sa cuisse, au-delà d’un voile sombre et transparent qui enveloppait le reste de sa jambe soutenue par un fin ruban de dentelle noire. Cette vision m’apparut à nouveau lorsqu’ elle s’assit auprès de moi et que le pan de sa blouse glissant abandonna à ma vue ce fragment de chair tendre.Il m’était difficile de dissimuler mon érection, mais je ne cherchais plus guère à le faire car je ne pouvais croire après notre dernière entrevue que l’attitude éminemment provocante qu’elle manifestait était le seul fruit du hasard…Je n’étais pourtant pas dans une situation de supériorité et je ne savais comment gérer cette sensation infantilisante face à une femme que je voulais violemment posséder…Elle insinua ses doigts dans ma bouche tout en me décrivant les soins qu’elle devait me prodiguer. Après deux piqûres elle s’attaqua à triturer ma dent en m’invitant à faire un geste de ma main si elle me faisait mal… «Si vous souffrez faites moi signe, si je peux apaiser la douleur…» J’étais de tout mon être crispé et tendu et lorsqu’ elle actionna la roulette contre ma dent j’eus un mouvement réflexe… Comme je l’avais désiré auparavant et sans même avoir agi consciemment, ma main droite s’était glissée contre l’intérieur de sa cuisse, ma paume au contact de la soie, alors que mes doigts touchaient sa chair dénudée.Je m’attendais à un mouvement de recul de sa part mais elle se pencha davantage près de ma bouche, semblant chercher à se concentrer. Elle continuait à me décrire les opérations alors que mon majeur était entré en contact avec un autre tissu : j’effleurais la douceur satinée et chaude de sa culotte.Elle continuait à me parler d’un ton égal. Atteignant un nerf d’une de mes dents je crispai ma main, enfonçant mes doigts dans sa chair… Elle s’excusa, et s’approcha encore…Je n’en pouvais plus. J’introduisis mes doigts dans la profondeur humide et caressai du plat de ma main la motte soyeuse… Alors ce fut le silence… puis bientôt elle poussa un soupir. Elle respirait fortement, lachant de petits râles aigus. Son bassin accompagna bientôt le mouvement de mes doigts, afin d’en accentuer la pénétration. Je la sentais fondre littéralement autour de ma main poisseuse qui la fourrageait profondément.De mère, elle devenait comme une enfant. Laissant tomber ses ustensiles elle se précipita vers mon visage en murmurant : excuse-moi, je ne veux pas te faire de mal, je veux te faire du bien ! Avant de plaquer sa bouche contre la mienne… Elle s’en empara goulûment, l’enveloppa vivement de ses lèvres charnues, tétant littéralement ma bouche telle une ventouse… Bientôt sa langue brûlante forçait le passage, léchait voluptueusement mes dents, raclait mon palais, tel un piston de chair succulent. Le souffle chaud de ses narines et de sa gorge affleurait mon visage, électrisait mes sens… Mais bientôt ce souffle s’apaisa et c’est alors tendrement, tel un bébé, qu’elle commença à téter ma lèvre inférieure… pendant ce temps sa main droite s’était posée sur mon torse, le massant en mouvements circulaires à la fois fermes et doux. Elle glissa bientôt sa main sous mon pull et avec adresse déboutonna légèrement ma chemise afin d’insinuer sa main jusqu’au contact de ma peau.Ses doigts massèrent alors mes mamelons alors que ses gestes se ralentissaient encore et se faisaient plus délicats… Elle m’effleurait désormais à peine et curieusement cela avait pour effet d’agacer plus encore mes sens. Je sentais mes tétons érectiles comme ceux d’une femme à l’instant où précisément elle s’était penchée contre moi. Au travers du tissu synthétique de sa blouse c’est un relief bien plus conséquent que je sentais tout contre mon corps. J’avais l’impression de la toucher avec mon buste comme j’aurais pu la caresser des mains. Mes sens sublimés, comme cela doit se passer sans doute chez les aveugles, me révélaient au contact de ma peau le contour précis et délicat d’une poitrine menue à l’extrémité de laquelle s’érigeaient deux pointes soyeuses et charnues comme des bonbons de chair. Ses doigts, longs, fins et souples frayaient leur chemin entre les poils de mon torse en imprimant quelques subtiles griffures. Sa bouche délicatement embrassait mon oreille, puis sa langue se lova dans mon lobe, distillant une succulente caresse de tiédeur et de tendresse.Tant d’attentions éveillèrent enfin mon audace. Les caresses que j’avais commencé à prodiguer sur sa nuque se transformèrent en mouvement plus fermes et directifs… Je dirigeais d’abord sa bouche contre la mienne pour à mon tour «la prendre» par cet orifice. Ma langue entrait et sortait d’ elle dans un mouvement obscène, alors qu’à mon tour je mordillais avec insistance ses lèvres. Sa seule réponse était formulée par de petits cris à peine audibles, étouffés et aigus, et par le relâchement sensible de tout son être qui semblait glisser vers moi en un exquis mouvement d’abandon. J’avais discrètement profité de cet instant pour déboutonner sa blouse.En faisant basculer sa tête en arrière je pu voir qu’elle portait en dessous un tailleur de couleur claire au tissus léger, largement décolleté ce qui libérait sa poitrine gonflée, tout juste retenue par un fin corsage diaphane et un soutien-gorge plus fin encore de couleur chair. Alors qu’elle me massait le ventre, je pu un instant l’observer dans cet état d’abandon. Sans aucun doute, elle était vraiment superbe.Les vrais femmes s’épanouissent de telle façon lorsque elles s’adonnent au plaisir qui semble émaner d’elles comme une seconde féminité plus profonde, plus secrète, comme un mystère qui ne se révèle aux hommes que l’espace d’un instant, celui d’une force, d’une puissance qui nous échappe à jamais. Cette puissance qui nous fait un peu peur rend l’être avec qui nous partageons l’étreinte plus fascinant de beauté encore. Mais cette femme qui dans un tout premier temps m’était parue certes jolie mais qui m’avait surtout intrigué, d’évidence s’offrant désormais à moi dans toute sa beauté magnifiée, m’offrait le spectacle de la plus belle amante que j’aie jamais tenu entre mes bras.Des deux mains que je fis glisser vers le bas autour de son cou en un mouvement de pression régulier, ce qui rejeta encore d’avantage sa tête en arrière, je fis sauter les boutons du chemisier…Son buste était parfait.J’avais déjà pu observer la noblesse de son attitude, mais découvrir ainsi ses seins à la fois souples et fièrement dressés, tendus sous le fine étoffe presque invisible, c’était observer un spectacle de pur ravissement. Ces fruits souples et onctueux, je ne pu y résister plus longtemps. J’étais bientôt affairé à dévorer voracement au travers même de l’étoffe les friandise érigées au sommet de ces fiers mamelons. Je déchirais alors le fragile tissus et je flattais de façon effrénée ses aréoles drues qui pulsaient dans ma bouche. Mes lèvres épousaient les contours succulents, tétaient les saveurs sucrées salées de ces luxueuses tétines… Ce que j’entendais, ce n’était plus de simples soupirs, mais les râles de plaisir d’une amante qui semblait supplier de tout son corps l’accès à d’autres plaisirs.Quant à moi je ne dominais rien. J’étais emporté dans une sorte de tourbillon insensé. Je croyais être maître de mes gestes quand j’étais esclave plus encore de mon désir. J’aurais fait n’importe quoi pour prolonger à l’infini cet instant, la supplier de ne pas dissiper ce que je cru être un rêve…Par bonheur, j’étais plus que jamais au coeur de la réalité. Cette femme qui se contorsionnait de plaisir et m’apportait tant de jouissance c’était la dentiste sur laquelle j’avais eu le temps de fantasmer… L’odeur de transpiration mêlée à ce parfum prégnant m’était déjà trop familier et devait bientôt se mêler à une odeur plus âpre encore et secrète…Maintenant je la tirais par la nuque afin qu’elle me prodigue des baisers sur le ventre, ce qu’elle fit bientôt avec une attention scrupuleuse. J’avais bien sur abandonné momentanément la jouissance de sa poitrine pour accéder à un spectacle tout aussi enchanteur. J’avais devant mes yeux, tout pres, le relief savoureux d’un fessier superbe qui me livrait au travers de la jupe une partie de ses formes, dont le spectacle d’un vallon bien dessiné, mais aussi de ses effluves, mélange d’odeur femelle associé au désir et à la sueur.Ma main droite trouvait naturellement son chemin sous sa jupe entre les cuisses,dont la partie dénudée et moite était presque brûlante. Mais la chaleur liquide dans laquelle j’engloutissais mes doigts était bien plus intense encore. Très vite j’imprimais un mouvement rapide et saccadé pour fourrager ses entrailles, et sa croupe se mis à basculer en va-et-vient fougueux. Je relevai alors sa jupe, et arrachai sa culotte, pour profiter sans obstacle du spectacle d’un anus ravissant lové au fond d’un vallon tendre et profond. Mon visage ne tarda pas à investir un tel paysage. Je léchais sa raie culière avec délectation, fourrageant de ma langue son anneaux acre et poivré.Mais bientôt je ressenti que je n’étais pas seul à prendre des initiatives. Ma partenaire avait libéré mon sexe et rapidement une gaine humide vint délicatement l’envelopper. J’abandonnai ainsi sa croupe pour observer cette bourgeoise me prodiguer la plus intime des caresses. Ses lèvres écarlates enveloppaient mon vit, glissaient en mouvement réguliers puis de plus en plus rapides.Je ressentais maintenant que je ne pourrais longtemps me retenir. J’en informai ma compagne qui ne fit qu’accentuer son pompage, engloutissant ma verge jusqu’à heurter sa gorge. Ma jouissance fut tellement violente que j’eu l’impression de perdre connaissance…J’émergeai difficilement comme d’un profond sommeil… Je ne voulais pas ouvrir les yeux de peur de rompre le charme encore une fois, et d’être ramené à une réalité plus prosaïque. Mais je sentis bientôt cette douceur discrète sur mon sexe qui me rassura…J’ouvris les yeux…La femme qui me soignait les dents tout à l’heure me chevauchait avec conviction. Je dévorais des yeux les courbes de son corps sous un angle nouveau et celui-ci ne m’en paru que plus beau. Ses seins souples et tendus à la fois se balançaient en cadence sur son torse ruisselant de sueur. Les projecteurs de son cabinet inondaient de lumière sa peau moite, à la clarté encore accentuée par de rares grains de beautés qui formaient de délicats reliefs sur sa peau satinée. Ses cheveux en bataille flottaient autour de son cou élancé. Seules quelques mèches restaient collées à ses épaules et ses seins. Le rose de son sexe qui coulissait sur ma verge attirait mon regard, à peine recouvert d’une toison fine, soyeuse et claire. Doucement mon regard remontait vers son visage… vers ses lèvres vermeilles gonflées de jouissance, pour s’arréter à son regard.Elle me regardait fixement tout en continuant de s’empaler sur mon sexe, ses fesses claquant contre mes cuisses. Ce regard c’était le même que celui que nous avions échangés à son bureau… mais nous le soutenions maintenant l’un dans l’autre…Lorsque je suis parti, alors qu’un autre rendez-vous était fixé dans la semaine, je jetai un coup d’oeil rapide sur son cahier… J’avais remarqué des colonnes surchargées. Il n’y avait que deux après-midi où l’on ne lisait qu’un nom. Je reconnus le mien…