Les deux amants passèrent une bonne nuit puis, après avoir pris un copieux petit dĂ©jeuner Ă l’hĂ´tel, ils dĂ©cidèrent de faire un peu de tourisme dans la capitale. L’employĂ©e de la rĂ©ception leur recommanda tout spĂ©cialement le quartier de Buda, la ville ancienne oĂą des rues en pentes, bordĂ©es de vieilles maisons bien entretenues descendent de la colline du château vers le fleuve. Elle leur conseilla Ă©galement un vieil Ă©tablissement thermal. Les Hongrois prennent des bains rĂ©parateurs depuis plusieurs siècles. Ils prirent un taxi et flânèrent parmi les nombreux touristes, dĂ©gustant une glace par-ci, buvant une bière par-lĂ et visitant quelques magasins d’artisanat. Ils Ă©taient charmĂ©s par cette partie de la ville, calme et un peu provinciale qui se prĂŞte si bien Ă une visite Ă pied. Mais il faisait de plus en plus chaud, et vers midi, Malika suggĂ©ra :— Allons nous baigner, ça nous rafraĂ®chira peut-ĂŞtre !.Ils avisèrent une ancienne calèche tirĂ©e par un vieux cheval noir et demandèrent au cocher de les conduire aux bains. L’attelage descendit une longue rue, longea le Danube sur quelques centaines de mètres et s’arrĂŞta devant un bâtiment ancien entourĂ© d’un grand parc. Ils entrèrent et s’approchèrent d’une sorte de rĂ©ception, comme dans les hĂ´tels, au fond d’un hall luxueux, très fin 19e.— Voulez-vous des entrĂ©es pour la piscine ou prĂ©fĂ©rez-vous une cabine de bain individuelle ? demanda l’employĂ© en uniforme.— Nous prĂ©fĂ©rons une cabine.Ils payèrent et une jeune femme en blouse claire et jupe bleue marine les conduisit Ă travers de longs couloirs dans une petite salle ronde sur le pourtour de laquelle s’ouvraient six portes semblables. Elle en ouvrit une, leur donna deux grandes serviettes blanches et après leur avoir expliquĂ© le fonctionnement de l’amenĂ©e d’eau dans la grande baignoire rectangulaire qui en occupait le centre, elle s’éclipsa. Serge remplit la petite piscine d’un mètre sur deux pendant que Malika se dĂ©shabillait. Il choisit une tempĂ©rature modĂ©rĂ©e, dans les 25 degrĂ©s, et invita son amie Ă entrer dans le bain. Il la rejoignit aussitĂ´t. L’eau Ă©tait agrĂ©able; ils en avaient jusque sous les seins et pouvaient facilement s’immerger complètement. Une barre de mĂ©tal traversait le bassin quelques 40 centimètres au-dessus de l’eau et sur l’un des petits cĂ´tĂ©s trois marches en facilitaient l’accès. Ils s’ébrouèrent un bon moment, chacun pour soi, goĂ»tant avec dĂ©lices le plaisir de sentir cette eau thermale sur leurs corps un peu las.Alors qu’elle rĂŞvassait, accoudĂ©e sur un bord de la piscine, Serge s’approcha doucement de Malika, l’enlaça tendrement par derrière et se mit Ă lui caresser tout doucement les seins qui Ă©mergeaient Ă la surface de l’eau. Le contact des deux corps mouillĂ©s Ă©tait surprenant; ils glissaient l’un contre l’autre comme s’ils Ă©taient enduits de savon, mais le frottement Ă©tait un peu plus intense, un peu plus appuyĂ©. Malika restait totalement immobile, se laissant faire et goĂ»tant les lĂ©gères caresses de son ami, presque des effleurements, qui firent Ă la fois gonfler ses tĂ©tons et apparaĂ®tre une dĂ©licieuse chair de poule tout autour. Elle resta longtemps ainsi, alors que Serge continuait ses doux attouchements, utilisant tantĂ´t la paume de ses mains, tantĂ´t l’extrĂ©mitĂ© de ses doigts. Il ne bandait pas encore et son sexe mou s’était lovĂ© entre les fesses de son amie; il s’y sentait bien; il appuya sa poitrine contre le dos de sa copine et poursuivit longuement ses caresses.Insensiblement Malika flĂ©chit les genoux car elle dĂ©sirait sentir les mains de Serge sur ses seins immergĂ©s. L’homme comprit ce qu’elle voulait et il Ă©carta ses jambes afin de descendre de quelques centimètres. En mĂŞme temps, il accentua la pression de son ventre sur les fesses de sa copine et se mit Ă bouger lĂ©gèrement de haut en bas afin que son sexe commence Ă s’exciter grâce Ă ce frottement aquatique agrĂ©able et insolite. Alors qu’elle goĂ»tait Ă des caresses de plus en plus appuyĂ©es sur sa poitrine, elle se mit Ă contracter puis Ă relâcher ses muscles fessiers afin de provoquer petit Ă petit une Ă©rection chez son ami, ce qui ne tarda pas Ă se rĂ©aliser. Il entreprit alors de lui donner de petits coups de verge dressĂ©e Ă l’entrĂ©e de l’anus. Il descendit ensuite sa main droite et, Ă©cartant sans difficultĂ© ses grandes lèvres, il saisit son clitoris entre son pouce et son indexe et le fit rouler sans serrer entre ses doigts jusqu’à ce qu’il durcisse. Se dressant sur la pointe de ses pieds, Malika modifia quelque peu sa position et fit en sorte que la verge de Serge, frĂ´lant son pĂ©rinĂ©e, s’approche de l’entrĂ©e de son vagin par derrière.Pour ce faire elle se pencha en avant, puis, serrant les cuisses, elle immobilisa entre ses jambes le sexe raide dont la pointe, sans vraiment les Ă©carter, touchait ses petites lèvres. C’était dĂ©licieux car le sens du toucher Ă©tait Ă la fois amoindri et vivifiĂ© par la prĂ©sence de l’eau. Ils restèrent longtemps dans cette position, jouissant de sensations nouvelles et subtiles qu’ils avivaient par de fins mouvements de tout leur corps.— Ce serait le moment de baiser, dit Malika après de longues minutes de doux prĂ©paratifs.— J’en ai envie aussi. Qu’allons-nous faire?— Prends la barre Ă deux mains et laisse-toi flotter en avant, jambes Ă©cartĂ©es, je viendrai sur toi.Serge s’exĂ©cuta et Malika saisit la barre d’une seule main, se glissa entre les jambes de Serge dont les pieds reposaient au fond du bassin et tenta de faire pĂ©nĂ©trer le sexe de son ami dans son vagin. Elle n’y parvint pas tout de suite, car les corps qui flottaient dans l’eau avaient un peu tendance Ă se dĂ©rober vu qu’ils ne reposaient pas sur une surface ferme. Serge vint l’aider. Il mit sa main droite sur les fesses de son amie et d’une lĂ©gère pression, il parvint sans difficultĂ©s Ă maintenir leurs deux corps en contact. La fille put alors ouvrir ses petites lèvres et faire pĂ©nĂ©trer d’abord le gland, puis la verge toute entière dans son vagin. Ce moment fut surprenant car de l’eau Ă©tait entrĂ©e durant les prĂ©liminaires. La pĂ©nĂ©tration sexuelle fut presque rugueuse, – cela ressemblait Ă une dĂ©floration -, car une pression supplĂ©mentaire se produisit lorsque le pĂ©nis en entrant fit refluer l’eau pour prendre sa place, tel un piston. Serge murmura:— Que c’est bon; c’est superbe, c’est gĂ©nial .— Oui, c’est formidable. Recommençons.Les deux amants se sĂ©parèrent, Malika se caressa les petites lèvres et le clitoris afin qu’un peu d’eau pĂ©nètre Ă nouveau dans son sexe. Serge en profita pour se dresser Ă l’aide de ses bras sur la barre afin de lui offrir ses testicules qu’elle lĂ©cha un bon coup. Puis ils reprirent la position. L’eau dans le vagin Ă©tait plus abondante et la pĂ©nĂ©tration, cette fois ressembla fortement Ă la dĂ©chirure d’un hymen tant la pression pour expulser le liquide avait Ă©tĂ© forte. Mais Malika n’était pas vierge et c’est en fait une chaude sensation, presque brĂ»lante qu’elle Ă©prouva dans la partie la plus resserrĂ©e de son sexe, un peu en arrière de l’entrĂ©e. Serge eut l’impression de dĂ©florer une vierge et il eut presque mal lĂ oĂą le gland est le plus Ă©pais. Mais cette pĂ©nĂ©tration avait accĂ©lĂ©rĂ© leurs dĂ©sirs de jouir. Malika entreprit alors des mouvements de va-et-vient très lents, veillant Ă ce que le gland ne ressorte pas et qu’il se contente d’allers et retours amples et intenses Ă l’intĂ©rieur de son vagin. Serge pressait en rythme les fesses de son amie, laissant comme par hasard son majeur Ă l’entrĂ©e de l’anus. Ils profitaient de cette espèce d’absence de pesanteur que l’eau accorde aux corps qui y sont plongĂ©s pour effectuer des mouvements amples et lents, comme il n’est pas possible d’en faire sur un lit. Puis il lâcha la barre et, reculant, s’assit sur une des marches de la piscine. Malika prit appui au fond de la baignoire et put donner un rythme plus rapide aux allĂ©es et venues de son vagin sur le sexe de Serge. L’eau Ă©tait agitĂ©e et giclait hors du bassin, ce qui couvrait un peu les cris de jouissance des deux amants. Elle accĂ©lĂ©ra de plus en plus, aidĂ©e par la main de Serge qui, sans lui dicter vraiment le rythme, accompagnait son amie dans son crescendo qui correspondait Ă©galement Ă la montĂ©e de sa jouissance. Mais dans l’eau, chaque mouvement Ă©tait un peu ralenti de sorte que les deux sexes imbriquĂ©s donnaient l’impression de sensations plus appuyĂ©es, plus profondes, plus complètes. Serge jouit brusquement car il ne pouvait plus se retenir. Il lâcha trois longues giclĂ©es de sperme tout au fond du vagin de Malika qui sentit très nettement les contractions de la verge. Elle mit sa main sur son clitoris et en quelques puissantes caresses elle dĂ©clencha son orgasme avant mĂŞme que Serge n’ait vraiment retrouvĂ© ses esprits, profitant encore du pĂ©nis toute gonflĂ© au fond de son sexe. Quelques instants plus tard, elle se retirait et ils purent voir le sperme qui flottait en longues gouttes filamenteuses Ă la surface de l’eau. Malika en prit une dans sa bouche et donna un long baiser Ă son ami avec toute la malice qui la caractĂ©risait. Serge n’avait jamais goĂ»tĂ© son sperme; il trouva bon.— Essayons autre chose dit Serge, connais-tu les jacuzzis?— Non. Qu’est-ce que c’est?L’homme pressa un bouton, ouvrit un robinet, et immĂ©diatement la petite piscine fut remplie de millions de petites bulles d’air qui jaillissaient de minuscules trous dans la grille du fond et qui remontaient Ă la surface en caressant très lĂ©gèrement l’épiderme des deux amants. Malika saisit immĂ©diatement le plaisir qu’elle pouvait en tirer et elle Ă©carta largement ses jambes afin que l’air chatouille son sexe encore tout excitĂ©. Serge avait besoin de quelque chose de plus fort. Aussi ouvrit-il une vanne qui alimentait en eau sous pression trois buses placĂ©es Ă diffĂ©rentes hauteurs le long d’un cĂ´tĂ© du bassinIl choisit celle qui correspondait Ă son ventre et, s’en approchant et s’en Ă©cartant tour Ă tour, il fit en sorte que le jet s’attarde tantĂ´t sur son sexe Ă moitiĂ© mou, tantĂ´t sur ses testicules qu’il avait sensibles et qui ne supportaient le jet que d’assez loin. Malika qui l’observait avisa la buse situĂ©e Ă la droite de Serge et qui Ă©tait un peu plus basse que celle qu’il utilisait. Elle s’en approcha de dos et se fit masser les fesses de tout près; ensuite elle s’éloigna et se plaça de telle sorte que le jet aboutĂ®t exactement Ă l’entrĂ©e de son anus afin de le caresser fermement.— Fais comme moi, dit elle.Serge s’exĂ©cuta et sentit tout de suite l’érection renaĂ®tre. C’est que les caresses anales, il adorait ça, encore qu’il n’avait pas encore eu l’occasion d’en recevoir beaucoup.— Je vais me retourner, dit-il; j’aimerais avoir de l’eau sur mon pĂ©nis et tes doigts dans mon cul.Malika fut un peu surprise du ton de son ami, mais elle comprit qu’il Ă©tait vraiment excitĂ©. Elle lui fit prendre appui du haut du corps sur le bord de la piscine en ayant soin de laisser la plus haute buse lui caresser le sexe, elle lui Ă©carta les jambes, s’installa derrière lui et se mit Ă lui caresser l’anus avec son majeur. Elle agissait par petites touches, s’efforçant de dilater les muscles afin de pouvoir le pĂ©nĂ©trer quelque peu. Ensuite, elle posa ses jambes sur ses Ă©paules et lui prodigua des petits coups de sa langue pointue tout autour de l’entrĂ©e, lĂ oĂą la peau change de couleur et de brun foncĂ© elle passe ˆ un rose violacĂ©, assez semblable Ă l’intĂ©rieur des petites lèvres d’un vagin. Le jet n’atteignait plus Serge, mais il caressait agrĂ©ablement les seins de Malika.— PĂ©nètre-moi, dit-il; enfile-moi un ou deux doigts le plus profondĂ©ment possible.Malika s’exĂ©cuta. Elle savait qu’à travers les tissus de l’anus des hommes, il est possible de toucher, voire de masser la prostate, ce qui provoque chez ceux qui ont la chance de recevoir ces rares caresses, des sensations violentes particulièrement jouissives. Serge Ă©tait de ceux-lĂ . En quelques secondes, son Ă©rection s’accentua et les petites veinules bleuâtres de la hampe semblait vouloir Ă©clater. Il se mit Ă haleter, Ă gĂ©mir, Ă respirer de plus en plus vite et il poussa un cri rauque, d’une longueur inhabituelle au moment oĂą, de sa verge s’écoulèrent quelques gouttes d’un liquide gluant, plus fluide que le sperme et qui coulait lentement en fils blanchâtres. Malika en mit dans sa bouche:— Ce n’est pas du sperme car ça a une autre saveur, c’est moins salĂ© et un peu plus acide. Je n’en avais jamais goĂ»tĂ©.Mais Serge n’avait pas fini de jouir, Malika se retourna et, laissant deux doigts fouiller l’anus et la prostate de son copain, elle engloutit sa verge dans sa bouche. Serge continuait Ă haleter; son pouls battait au moins Ă 180 et son sexe Ă©tait tendu Ă l’extrĂŞme. Deux petits coups de langues sur le frein, une succion très appuyĂ©e, une pression plus forte sur la prostate et une formidable giclĂ©e de sperme envahit l’arrière-bouche de Malika alors que Serge se laissait aller sur elle, la contraignant Ă se dĂ©gager car sans le vouloir il lui avait plongĂ© la tĂŞte dans l’eau. Elle avala le sperme et lui dit:— Assez pour l’instant. Tu me sodomiseras ce soir, veux-tu?Ils flânèrent encore longuement dans la piscine; ils se lavèrent, se rincèrent, prirent une douche d’eau froide et après s’être reposĂ©s une bonne demi-heure sur des chaises longues, ils se rhabillèrent et sortirent des bains.Maurice