Voilà, je m’appelle Nathalie, j’ai 32 ans. Je vis actuellement le bonheur parfait avec un homme depuis maintenant plus deux ans. Ce qui est intéressant de vous raconter ce ne sont pas ces deux dernières années, mais plutôt comment j’en suis arrivée là : un parcours plutôt sinueux et inattendu… Pour cela, remontons sept ans en arrière, le début de mon récit.Je venais de me marier avec Stéphane. Lui et moi, nous nous sommes rencontrés par l’intermédiaire d’un groupe de copains-copines étudiants que nous formions à l’époque sur Bordeaux. Les soirées et les quelques week-ends que nous avons passés tous ensemble nous ont rapprochés petit à petit. Stéphane n’avait pas un grand charisme, ni un physique de rêve, mais son affection pour moi me touchait et m’attendrissait. Du haut de ses un mètre soixante dix, joueur de football, brun, typé italien, bien intégré dans le groupe, j’ai fini par m’attacher et par sortir avec lui. Peu de temps après, il m’avait confié son envie de trouver le calme, d’avoir un foyer, de fonder une famille et j’avoue qu’à ce moment-là, c’était un peu ce que je cherchais aussi, plus exactement un équilibre dans ma vie post-étudiante. Notre mariage n’a été que la suite logique de notre histoire ; pour moi, c’était un rêve de petite fille qui se réalisait. D’ailleurs je ne réalisais pas vraiment ce qu’il m’arrivait. Nous avons acheté une petite maison après avoir trouvé un boulot. Le groupe d’étudiants n’existait plus, une nouvelle vie commençait. Au début, tout n’allait pas trop mal. Nous n’étions pas trop démonstratifs dans notre vie amoureuse : il était rare que nous nous tenions par la main ou par la taille, les bisous étaient encore plus rares, surtout en « public ». Nous passions souvent pour de bons amis auprès des inconnus et je pensais tout simplement que c’était normal, que c’était notre équilibre. Au lit, Stéphane n’était pas exceptionnel. Je dois dire que, malgré sa tendresse apparente, il me faisait l’amour à la manière d’un joueur qui remonte un terrain de football à toute vitesse lors d’une contre-attaque, essoufflé, le visage rouge. Les préliminaires étaient bâclés et les assauts maladroits de sa langue contre mon clitoris ne faisaient rien d’autre que de me laisser lasse, à attendre la venue de son sexe pour abréger ce moment. D’un physique plutôt rondouillard, un pénis dans la moyenne (un peu moins de quinze centimètres en érection), plutôt fin avec un gland rougeâtre recouvert par un prépuce un peu trop flasque à mon goût, il n’y avait que ses cuisses légèrement musclées qui me faisaient fantasmer. Malheureusement pour moi (et pour lui), ce n’était pas suffisant d’avoir envie de prendre une quelconque initiative au niveau sexuel et c’était même avec dégoût que j’accomplissais, à sa demande, une fellation de son membre dont je trouvais la texture et l’odeur écœurante. Bref, ce que je pensais être un orgasme n’arrivait pas trop souvent et de toute façon, en moins de dix minutes en étant bourrée sans relâche par un sanglier, il aurait été difficile d’en trouver un à chaque fois.Bon an mal an, les mois passaient rythmés par les week-ends que nous passions chacun de notre côté (moi chez ma mère, lui au foot) et les vacances où nous partions à la mer ou à la montagne suivant la saison (parfois avec la famille). À la maison, les habitudes commençaient à m’exacerber et il m’était difficile de passer une soirée sans avoir un reproche à lui faire. Il ne rangeait pas ses affaires, pas même ses slips qui traînaient au pied du lit. Il se contentait simplement de regarder la télévision en attendant les repas que je n’avais aucune motivation à préparer. Il restait pourtant un tas de bricoles à s’occuper, à l’intérieur et l’extérieur de la maison, mais ce n’était pas sa priorité. En fait, il fallait que ça lui dise, tout simplement. Les discussions se faisaient rares et sans grand intérêt. Ces quelques problèmes pourraient être classés secondaires par la majorité des gens, mais à la longue, quand rien d’autre ne vient changer le cours des choses, ils paraissent omniprésents, oppressants. Jamais un compliment ne sortait de sa bouche, ni pour moi, ni pour ce que je faisais, je commençais sérieusement à me sentir seule, non désirée, bonne à tout faire. De plus en plus souvent, j’allais au lit avant lui pour éviter de faire l’amour et c’était très bien comme ça. Le pire, c’était les soirées de match de football où l’enjeu finissait par l’exciter. Une fois venue la mi-temps, comme dans l’impossibilité de se retenir, il me fourrait comme une dinde sur le canapé de sa queue transpirante : je me résignais à penser que j’accomplissais mon devoir de femme mariée. Dans ces moments, je me sentais laide et grosse, il fallait que je réagisse.Un soir, je me suis donc décidée à lui parler de ces problèmes qui gâchaient sérieusement notre vie de couple. Surpris par mes propos, il s’est d’abord excusé et m’a promis de faire des efforts tout en prêchant pour sa paroisse, qu’il était difficile aussi pour lui de surmonter une journée de travail et de s’occuper « de tout » en rentrant… Et comme pour montrer sa bonne foi, il me proposa de venir samedi soir à un match de foot (il jouait) en me précisant qu’ensuite il y aurait un repas pour fêter l’évènement. Je savais qu’il avait participé à bon nombre de repas de ce genre, mais par timidité, je n’avais jamais eu envie de l’accompagner pour connaître ses copains footeux : mes amies me suffisaient amplement. Mais pour cette fois, j’étais obligée de faire un effort devant sa proposition qui, je l’avoue, dans ce contexte difficile, n’était pas si mauvaise que ça.Le jour arriva bien vite et j’entrepris de choisir ma tenue pour la soirée alors que Stéphane était à la maison. Je voulais me sentir belle et quand je lui ai présenté une tenue de circonstance (un petit décolleté avec une jupe) il a commencé par me faire comprendre que c’était trop osé, qu’il n’y avait vraiment aucune raison de s’habiller si « chic » pour cette soirée. Déçue, j’enfilais un pull à col rond très conventionnel et nous sommes partis au stade. Le match de foot s’est bien déroulé et surtout en faveur de l’équipe de mon mari où tous les joueurs semblaient satisfaits. Une fois la douche prise, les garçons nous ont rejoints dans une petite salle non loin des vestiaires où nous (les femmes) avions dressé et agrémenté une table de plusieurs plats garnis de charcuterie et de crudités variées. Je fis connaissance de quelques-unes d’entre elles et je reconnais qu’à cet instant, cette sortie m’avait changé de mon quotidien. Stéphane discutait et riait avec les joueurs en se remémorant quelques actions de la partie. Il me présenta ensuite à ses potes de jeu qui me semblaient tous de bons et gentils gars. Les noms que j’avais retenus étaient Daniel, Luc, Michel et David… Ils avaient l’air les plus proches de mon mari. Quelques plaisanteries s’échangèrent et je repris sagement ma place auprès de leurs compagnes qui discutaient de leur boulot.La soirée passa assez vite et l’alcool aidant, les discussions se sont mélangées entre les deux groupes de sexes opposés. Luc avait rejoint sa femme, Anna, avec qui je discutais de ses deux enfants. Je la trouvais charmante et lui pas mal non plus. Je me suis dit qu’ils formaient un beau couple. Il prit part à la conversation en me demandant la nature de mon travail, si je pratiquais un sport, bref les banalités qu’on peut se raconter quand on ne connaît rien de la vie d’une autre personne. Pourtant cette conversation me plaisait car il parlait de lui aussi, je veux dire que ce n’était pas à sens unique. Quand on aborda le sujet des vacances, la discussion allait bon train. Anna s’absenta quelques instants pour se rendre aux toilettes et fut prise à partie à son retour par un autre petit groupe d’amis. Nous restâmes, Luc et moi, à discuter en tête à tête jusqu’à la fin de la soirée, Stéphane ayant abusé de la boisson et étant occupé à narrer ses exploits de vendeur de carrelage. Nous avons parlé de beaucoup de choses, et je me suis surprise à plonger mon regard dans ses yeux bleus profonds. J’appréciais son contact facile, je me sentais libre de parler de tout et surtout contente d’être considérée. Quand Stéphane vint me dire que nous rentrions, Luc me proposa de revenir le week-end suivant en me témoignant qu’il avait beaucoup apprécié cette soirée en ma compagnie. J’étais touchée, je pense même avoir rougi devant sa franchise.De retour à la maison, je repensais aux bons moments que je venais de passer et je pus vite m’endormir grâce à l’alcool qui avait anesthésié mon compagnon : heureusement, car je n’étais pas encline à subir les assauts répétés de mon partenaire. Le week-end suivant arriva bien vite et la soirée se déroula un peu de la même manière que la précédente. Luc et moi, nous nous sommes liés petit à petit d’amitié. Anna participait quelquefois à nos conversations mais souvent repartait aussi vite qu’elle était venue pour profiter de tout le monde. Et puis ce soir-là, alors qu’il faisait chaud et que la fumée de cigarette saturait l’air de la salle, nous sommes sortis un moment dehors pour respirer un peu. C’était au mois de mai, il faisait bon et même à plus de onze heures du soir, il était agréable de rester adossé au mur du bâtiment encore tiède des rayons du soleil qu’il l’avait frappé toute la journée. Au bout d’un moment, un silence entrecoupa notre conversation et Luc en profita pour me dire qu’il me trouvait charmante et qu’il avait envie de me faire un petit bisou. Je fus surprise, et en même temps troublée, par sa demande. En l’espace de quelques secondes, le temps de retrouver mes esprits un peu enivrés de paroles, je l’ai considéré différemment. J’avais en face de moi un beau gaillard d’au moins un mètre quatre-vingt, brun, les yeux bleus, plutôt bien bâti à en voir sa silhouette habillée d’un jean et d’une chemisette déboutonnée à moitié de sa hauteur. Quelque chose m’attirait chez lui, je le sentais. Je protestai rapidement en évoquant le ridicule de la situation et le fait que ça n’apportait rien de bon à notre relation. Il me dit simplement « tant pis », se pencha rapidement et me déposa un petit baiser rapide sur la joue et rentra prestement à l’intérieur.Je fus retournée toute la soirée. Stéphane, qui cette fois se sentait d’attaque pour faire l’amour, s’excita sur mon arrière-train et quand son râle parvint à mes oreilles, m’indiquant qu’il avait lâché son sperme odorant, j’étais encore dans mes pensées à m’interroger sur l’attitude de Luc quelques instants avant. Le lendemain, je pris la décision de ne pas me rendre à la soirée hebdomadaire du foot, histoire d’apaiser un peu mes tracasseries. Les quinze jours qui ont suivi cet évènement ont été sans aucune originalité et je sentais la lassitude me reprendre peu à peu avec toujours cette impression d’être mal à l’aise, grosse et sans intérêt. Aussi, un lundi matin je pris la décision de faire attention à moi et de commencer par un régime. Inutile de préciser que la première semaine de privation fut dure d’autant plus qu’aucun encouragement ne venait de la part de mon mari. Il ne comprenait même pas pourquoi je faisais ça puisqu’il disait qu’il me trouvait très bien comme j’étais. Il n’avait décidément rien compris, je n’ai même pas pris la peine de lui expliquer que tous ces efforts n’étaient que pour moi. La deuxième semaine débuta plus facilement, encouragé par un seul et unique compliment, celui de ma balance.Le vendredi soir arriva. J’étais contente d’être au week-end car cette semaine de travail m’avait épuisée. À 17h00 chez moi, j’ai allumé la télévision et me suis affalée sur le canapé pour souffler cinq minutes. La sonnette de la porte d’entrée retentit tout à coup. Je me levai rapidement en me demandant de qui il pouvait s’agir. En ouvrant la porte, je fus déconcertée et en même temps ravie de découvrir Luc. La mine souriante, il me dit qu’il avait pensé me faire plaisir en passant prendre des nouvelles. Je le fis rentrer et lui proposai un café. J’étais contente de recevoir quelqu’un chez moi parce que finalement peu d’invités, mis à part la famille, circulaient dans cette maison. Assise dans le fauteuil et lui dans le canapé, je lui donnai de mes nouvelles en racontant les quelques faits marquants de ces deux semaines passées. À son tour, il me relata quelques histoires dans l’entreprise où il travaillait (il était fraiseur) et me fit rire quand il mimait l’un ou l’autre de ses collègues ou encore son chef. Il s’arrêta un instant pour me dire qu’il me trouvait ravissante et que quelque chose avait changé depuis la dernière fois qu’il m’avait vu. Je ne pus m’empêcher de lui parler de mon régime et de ma décision de faire attention un peu plus à moi. Il approuva la démarche à cent pour cent et je fus profondément touchée quand il me dit que je devais tenir bon, que rien n’était mieux pour une femme de faire attention à son corps. J’étais gênée par ce qu’il me disait mais je ne pouvais m’empêcher de sourire en le regardant dans les yeux. Je le trouvais beau et craquant. Il finit par se lever en me disant qu’il était temps pour lui de rentrer. Je l’ai raccompagné jusqu’à la porte en le regardant de dos, mon regard posé sur son cul moulé juste ce qu’il faut par son jean. Troublée, je lui dis qu’il pouvait passer quand il voulait. Il me répondit merci et qu’il retenait l’invitation.Toujours souriant, il se pencha rapidement vers moi et me déposa un baiser sur les lèvres sans que je puisse y prendre garde. Il s’écarta lentement en me laissant dans la confusion la plus totale. Tout était pêle-mêle dans ma tête comme si d’un seul coup, une tornade m’avait mélangé toutes mes pensées et ma raison. J’ai alors senti sa main me prendre par le bras pour m’attirer vers lui et il reposa ses lèvres sur ma bouche, plus délicatement cette fois. J’étais prise entre deux feux, celui de me raisonner sur notre situation et de sortir de cette impasse et celui de me laisser aller à cette chaleur qui m’envahissait peu à peu pour céder à son baiser. Je n’eus pas le choix quand je sentis ses lèvres s’entrouvrir pour écarter les miennes et chercher ma langue. Je me suis collée à lui en l’attrapant pas la taille et en l’embrassant vigoureusement. Sa langue était puissante mais en même temps douce et habile, depuis bien longtemps je n’avais ressenti un baiser si intense. Mes doigts découvraient le bas de son torse musclé, tendu. Il avait un corps qui me plaisait. Nous nous sommes détachés de notre étreinte tout doucement et sans dire un mot, il m’a noté sur la paume de ma main son numéro de téléphone en me disant de l’appeler si j’en avais envie. Il me regarda une dernière fois avec son sourire si charmeur et disparut dans sa voiture. Je suis restée abasourdie, le regard voilé, le cœur battant la chamade sur le palier. J’en avais même oublié de fermer la porte.Les jours qui ont suivi ont été encore plus terribles pour moi. Je m’accrochais simplement à mon régime. J’avais perdu huit kilos. Ça se voyait et Stéphane commençait à montrer une jalousie maladive quand je m’habillais pour sortir en ville ou pour aller travailler. Les jupes étaient à proscrire, les jeans moulant aussi. Ne parlons pas des décolletés que je laissais dans l’armoire. J’en étais à un point où il m’arrivait de cacher un habit dont j’avais envie dans mon sac et de me changer dans ma voiture à 500 mètres de la maison pour ne pas qu’il le voie. Je m’efforçais également de ne pas penser à Luc pour ne pas craquer et commettre l’irréparable. Pourtant l’idée de composer le numéro de téléphone recopié dans mon agenda me démangea l’esprit et à plusieurs reprises, j’avais bien failli l’appeler, ne serait-ce que pour entendre sa voix. Quand jeudi arriva, j’ai dit à mon mari en rentrant que je sortais retrouver une amie en ville. Il commença par me questionner pour savoir qui c’était, où nous allions, à quelle heure je rentrerais… Obnubilé par ses suspicions, il ne s’aperçut de ma tenue que lorsque j’ai attrapé la poignée de porte pour sortir. Il entra dans une rage que je ne lui connaissais pas et m’ordonna de me changer tout de suite. Énervée, bouillant de l’intérieur, je sortis en lui tournant le dos en claquant la porte. Il resta à l’intérieur et ce fut ma première satisfaction de femme. Emporté par mon courage, je me dis que demain matin, j’allais téléphoner à Luc. J’espérai tout au fond de moi le voir comme la semaine dernière, en fin d’après-midi, j’avais vraiment besoin de réconfort.Quand je suis rentrée vers 23h, mon cher mari dormait déjà. Il me laissa donc tranquille ce qui me permit de penser avec envie au lendemain, à celui qui me retournait la tête. Quand je l’ai eu au téléphone, il était ravi de mon appel. Il allait passer à 17h précise chez moi. J’en étais toute excitée. Cela faisait bien trop longtemps qu’un peu de piment n’avait pas agrémenté mon quotidien. Il sonna à l’heure prévue, il m’embrassa sans hésiter à pleine bouche. Collée à lui, je sentais son torse, son bas ventre et une bosse bien dure contre mon ventre, ce mec me plaisait. Doucement, il m’entraîna plus loin au salon et tout en s’embrassant nous nous sommes assis sur le canapé, l’un à côté de l’autre cette fois. Notre étreinte se relâcha et nous entamâmes une discussion que j’appréciais tant. De temps à autre, nous nous donnions un baiser comme deux aimants perpétuellement attirés l’un vers l’autre. Je ne pus m’empêcher de lui décrire ma vie avec Stéphane, en contrepartie il me fit part de sa vie de couple plutôt plate : Anna n’en avait que pour ses enfants. Il se rapprocha plus près de moi et m’enlaça davantage. Il parcourait de ses mains la courbure de mes reins, puis il caressait ma nuque. C’était délicieux. Je me contentais de l’attraper par le cou pour lui rendre en baiser la tendresse qu’il me témoignait. Je fus prise soudain d’une envie d’aller plus loin, mais la peur de tromper mon mari, d’être vue, me stoppa net. J’en fis part à Luc qui respecta mon point de vue. Il se leva en me demandant si on pouvait se voir ailleurs qu’ici, pour être à l’aise tous les deux. Je lui répondis que je l’appellerais pour lui donner un jour, une heure, le temps de m’organiser. Il partit en m’embrassant vigoureusement une dernière fois. Je n’avais jamais été aussi proche de l’irréparable, j’avais l’impression que tout mon corps brûlait. Le désir me submergeait.Tous les jours qui ont suivi cette visite peuvent se résumer à deux choses : une cohabitation forcée avec mon mari et une réflexion intensive sur la façon dont j’allais négocier pour ne pas éveiller doutes et soupçons sur mes rendez-vous secrets qui s’annonçaient. Les situations les plus délicates se déroulaient au lit quand Stéphane avait besoin de se vider. La plupart du temps, j’arrivais à trouver une bonne excuse pour ne pas subir les va-et-vient de sa bite rougeoyante et visqueuse. Maux de tête, irritations répétées, règles avancées ou rallongées : tout y passait. Quand malgré tout, à cour d’excuses, je me laissais prendre plutôt violemment (à force d’attentes), je subissais ses va-et-vient sans dire un mot ni un gémissement. Heureusement pour moi, accaparé par ses propres performances, il ne se rendait même pas compte de mon comportement. Luc commençait à me manquer. Je finis par profiter d’une absence de ma mère pendant l’après-midi du samedi pour organiser chez elle (chez moi comme elle se plaisait à me répéter) notre première vraie rencontre extraconjugale mais aussi le premier gros mensonge à mon mari. La veille, au téléphone, après avoir prévenu Luc, je me suis décidée à tout raconter à ma mère, la seule à connaître tous mes secrets. À 14h, dans cette maison dont l’odeur m’était si familière, j’attendais toute excitée la venue de mon amant. Cinq minutes plus tard, j’étais dans ses bras, nos langues emmêlées, mes mains parcourant son dos large et ferme. Autour d’un café, nous nous sommes raconté notre semaine tout en essayant de résister au regard de l’autre, aux intentions si claires que nous dictaient nos corps échauffés par le désir. Quand nous nous enlaçâmes encore une fois, Luc passa sa main sous mon pull d’été et parcourut les coutures de mon soutien-gorge. Il effleurait ma peau et faisait gonfler ma poitrine. Mes tétons pointaient comme jamais, une chaleur m’envahissait. Je l’embrassais avec ferveur en lui tenant de mes mains la naissance de ses joues.Reprenant mon souffle, je lui dis qu’on ne pouvait pas aller plus loin ici, que je voulais un endroit qu’à nous pour profiter de lui, de nos corps. Nous sommes mis finalement d’accord pour samedi prochain, à Libourne, l’hôtel continental en face de la gare. Pour éviter de céder à nos envies, il me proposa de me raccompagner maintenant chez moi. L’entraînant une dernière fois contre moi, nous sommes grimpés ensuite dans sa voiture. J’étais électrique, je ne pouvais détacher ma main de la sienne. En arrivant à proximité de ma maison, je fus surprise d’apercevoir la voiture de Stéphane. La panique m’envahit et j’ai demandé à Luc de stopper la voiture. Je descendis rapidement de la voiture mais mon mari était dehors et regardait dans ma direction. Luc continua sa route et disparut dans le virage. Qu’allais-je raconter ? Il m’attendait de pied ferme et plus j’avançais vers lui plus les idées se bousculaient dans ma tête. Arrivée à sa hauteur, il me demanda de m’expliquer d’un ton sec. Comme il ne connaissait pas la voiture de Luc et qu’il n’avait pas reconnu celui-ci au loin, je dis simplement et naturellement que c’était un ami de ma mère qui m’avait raccompagné parce qu’il passait dans le coin. Rien de bizarre à cela non ? Je ne lui laissai pas le temps de répondre : tout en rentrant à l’intérieur, je lui fis remarquer qu’il était rentré bien vite et que c’était une aubaine parce qu’il pourrait en profiter pour tondre la pelouse qui ressemblait de plus en plus à un champ en friche. J’avais échappé de cette manière à des explications interminables et j’en étais contente. Je me suis même surprise à penser que finalement mentir à son mari n’était pas quelque chose d’insurmontable ! La semaine passa de la même manière que la précédente avec un seul objectif : le week-end.Sur la route de Libourne, dans ma voiture, j’étais morte de peur. C’était comme si j’allais effectuer un gala de danse devant cinq cents personnes : le trac. Mille questions fusaient dans ma tête. Tout d’abord si j’allais être à la hauteur, si mon corps lui plairait, si je saurais le rendre heureux et puis, aussi après, si nous allions nous revoir, si j’allais tomber amoureuse de lui et bien d’autres choses encore. Pas une seule fois je n’ai songé à rebrousser chemin, je voulais avant tout en finir avec cette attente, connaître quelque chose d’autre, oui la nouveauté me manquait. J’ai garé la voiture devant l’hôtel, Luc n’était pas encore arrivé. J’ai patienté dix minutes qui m’ont semblé des heures. Des doutes sur sa venue me traversaient l’esprit mais tout s’arrêta quand mon grand brun avec son si beau sourire toqua à la vitre de la voiture. Je sortis, il m’embrassa passionnément et me prit par la main pour m’entraîner à la réception de l’hôtel. Il se présenta et en échange on lui donna les clés. Il me demanda si je voulais boire quelque chose, je fis signe que non de la tête. Il était environ 14h30 quand nous nous sommes retrouvés tous les deux enfin dans notre chambre. C’était assez spacieux, un lit large recouvert d’un couvre-lit d’un ton mauve, une seule grande fenêtre près de la salle de bain qui donnait sur la place de la gare. J’étais rentrée la première, Luc était dans mon dos et vint se coller et m’entourer de ses bras pour m’embrasser dans la nuque. Je me laissais faire. Il passa ses mains sous le cache cœur que j’avais sorti pour l’occasion et me caressa doucement les côtes, le ventre, le dessous de mes seins. Je mis mes mains en arrière sur ses fesses. Elles étaient rondes et fermes. Il continua ses caresses en montant encore pour couvrir mes seins et sentir dans ses paumes mes tétons qui pointaient au possible. Je soupirais de bonheur et d’envie. Je me suis alors retournée pour lui offrir ma bouche, sentir sa langue si douce.Nous reculions doucement vers le lit et une fois assise, j’entrepris de déboutonner sa chemise. Il avait un torse légèrement musclé, un peu poilu mais doux. Ces tétons étaient larges et brun foncé. Je passais mes mains en l’effleurant de mes ongles sur sa peau en le sentant tressaillir. Luc m’ôta alors délicatement mon haut pour découvrir mes seins tenus par mon soutien-gorge rouge que je venais d’acheter et que je m’étais bien gardé de montrer à mon mari. Il regardait l’ensemble de ses yeux profonds avec envie. Il s’assit à son tour côté de moi en liant sa langue avec la mienne sans que nos lèvres se touchent. Je me mis alors debout devant lui pour qu’il fasse glisser le reste de mes vêtements. Il appuya sa tête contre mon ventre à la manière d’un enfant, mes mains dessus. Mon pantalon glissa le long de mes jambes dévoilant le string assorti au tissu du haut. Tout en dégageant mes pieds, il mit ses mains sur mes fesses rondes et fermes en caressant la ficelle douce et plate de ce simple appareil. Il me regarda alors dans les yeux et me dit que j’étais belle et douce. Subjuguée du compliment, je lui offris ma bouche et l’incitai à le mettre debout. Il était temps que je découvre son corps, son intimité. M’occupant d’abord de sa boucle de ceinture, je fis descendre son jean. Il me regardait faire sans bouger, patient. Il avait un boxer gris légèrement échancré sur les côtés des cuisses. J’adorais. Ses jambes étaient musclées mais plus élancées que celle de Stéphane. Il dégagea lui aussi ses pieds, me laissant quelques secondes pour me concentrer sur la zone de son bas ventre. Le boxer était gonflé et j’entrepris de caresser son membre. Le tissu était doux et fin et je sentais sous mes doigts la forme de sa queue. Elle me paraissait plus imposante que celle de mon mari, surtout plus grosse. Je descendis jusqu’à ses testicules qui emplissaient le fond de son sous-vêtement.Luc m’incita alors à me coucher sur le lit et me couvrit de baisers tendres. Il libéra mes seins pour en déguster le sommet pointu puis descendit en dessous de mon nombril. Je soupirais de bonheur. Quelle sensation de sentir cette attention à fleur de peau. Je m’évadais complètement. Il descendit encore et de ses doigts écarta le devant de mon string. Il commença par m’embrasser par petites touches mes lèvres toutes humides de désir. Il caressa alors de sa langue les petits replis et sillons qui menaient à mon clitoris. Les prémices de la jouissance se faisaient sentir. Puis doucement il tourna autour de mon sexe qui commençait à durcir. Je ne pouvais me retenir de gémir doucement à chaque fois qu’il poussait mon bout gonflé vers le bas ou vers le haut. Quel délice ! Ne tenant plus, je me remis assise pour ôter complètement mes dessous et m’occuper des siens. Il se renversa sur le lit pour me laisser dominer la situation. Je tirais doucement sur son boxer pour libérer dans un premier temps son pénis tendu. Je ne pus m’empêcher de sourire et de le comparer à celui de Stéphane. Il était viril. Deux à trois centimètres plus longs, un gland large et rose bien décalotté, c’était une queue bien droite et plus épaisse où l’on voyait se dessiner tout du long des veines gonflées par l’afflux de sang provoqué par l’excitation. Jamais connu d’autres comme ça. Je le caressai doucement en tirant de nouveau sur le tissu qui restait. Ses couilles étaient bien grosses recouvertes d’un léger duvet de poils noir doux au toucher.Continuant le léger va-et-vient de ma main autour de son gland tout en lui tenant ses bourses, Luc faisait entendre une respiration plus forte. De sa main, qui parcourait mon dos, il appuya légèrement sur ma nuque. Je compris immédiatement sa demande. Je ne pouvais m’empêcher de penser au goût de la bite de mon mari, mais quand mes lèvres et ma langue furent au contact de son gland chaud et humide, ce fut tout autrement. Malgré un aspect lubrifié que je n’appréciais pas trop, j’aimais parcourir avec ma langue la collerette bien prononcée et surtout la peau de son pénis où je sentais les veines douces qui tressaillaient sous mes caresses. À en croire les petits gémissements de mon amant, je me débrouillais finalement pas trop mal. Au bout de quelques minutes, sa queue était tendue à mort et je l’admirais de temps à autre : putain, quelle bite !N’y tenant plus, Luc se releva pour m’embrasser et me mit sur le dos. Je le tenais par les biceps. Il présenta sa queue à l’entrée de mon vagin. Il appuya délicatement et son gland vint ouvrir les premiers replis de mon intérieur. Je poussais un premier gémissement. Il continua ensuite doucement de progresser centimètre par centimètre. Je sentais son membre m’écarter, me remplir comme aucun autre homme. Quand son gland vint buter au fond de moi, il était complètement rentré, les couilles contre la naissance de mes fesses qu’il tenait fermement. Il commença alors un va-et-vient doux avec quelques moments de rapidité. Je sentais en moi monter la jouissance, j’avais déjà dépassé le stade du plus fort plaisir que m’avait donné mon mari. Luc n’arrêtait pas de me chuchoter que j’étais belle et ça me rendait folle de lui. Il accéléra encore ses mouvements et m’arracha un premier cri que je ne pouvais contenir. Je m’agrippais à ses fesses et le plaquais par intermittence contre moi. À chaque fois que cela arrivait, je criais de satisfaction. Quel pied ! En ralentissant peu à peu, il sortit son engin trempé de ma mouille et me retourna sur le lit. Je me mis à quatre pattes. Jamais on ne m’avait fait cette position. Il écarta doucement mes lèvres et rentra son gros gland en moi. Je le sentais encore plus. Je sentais coulisser sa bite bien droite et je criai à chaque assaut. Je l’accompagnais dans sa tâche en venant à sa rencontre par des mouvements de mon bassin. Il me tenait les hanches, et je sentais augmenter la pression de sa prise. Il accéléra encore la cadence, il me défonçait littéralement. Un orgasme violent me prit et me fit sortir de ma bouche un « Luc, ouiiiii ». Quelques secondes après, je sentis son gland se gonfler une ultime fois et un râle de jouissance échappa à Luc. Il éjacula par spasme et je sentis qu’il me remplissait de sperme chaud : quelle sensation, rien à voir avec mon mari, on aurait dit qu’il en avait le triple ! Il se vidait littéralement. Je continuais d’accompagner sa jouissance en bougeant doucement ma croupe souillée. Nous nous sommes finalement écroulés de côté. Il m’avait conquis, rien de ce que j’avais connu n’arrivait à la hauteur de que cet homme me faisait découvrir.Nous avons fait l’amour encore une fois cet après-midi-là. J’ai eu plusieurs orgasmes d’affilés, mais fort plus encore, avec lui, je me sentais belle et désirable. Je n’avais pas de honte ou d’appréhension à monter sur lui ou encore à lui tenir les couilles quand il éjaculait au fond de moi. Il me semblait que rien n’était sale ou impossible. Nous nous sommes séparés après une bonne douche et par un long baiser en prévoyant le week-end prochain. De retour à la maison, Stéphane n’était pas encore rentré et j’entrepris de faire un peu de ménage et de rangement pour passer le temps. Une heure plus tard, la porte s’ouvrit pour laisser entrer celui qui à présent me dégoûtait mais à qui je ne pouvais rien dire. Mon mari me raconta brièvement sa journée peu brillante et s’installa comme à son habitude sur le canapé. D’un seul coup, il me dit qu’il me trouvait bizarre depuis quelque temps, comme absente. Il continua en me disant que je n’étais plus la même et que c’était flagrant au lit… Je lui répondis qu’en ce moment je me sentais fatiguée, mais qu’il ne fallait pas qu’il s’inquiète, que ça allait passer. Et puis la soirée est passée comme cela. Au lit, Stéphane se rapprocha de moi pour me faire comprendre ses envies. Je ne pouvais m’imaginer à quel point c’était difficile de se laisser toucher par un homme pour lequel on ne ressent aucun sentiment. Pour lever tous doutes de son esprit, je me mis en position, il me pénétra de sa queue moyenne dans les dix secondes qui suivaient. Pendant qu’il me labourait avec insistance, je pensais à Luc et à sa douceur, sa force tranquille. Je gémissais de plus en plus fort comme cet après-midi : c’était la première fois que je simulais avec un homme. L’effet se fit immédiatement sentir, Stéphane éjacula par spasmes dans un râle de satisfaction. À cet instant, je compris qu’il fallait que tout ça s’arrête, que je ne pourrais pas continuer comme cela. Le lendemain, je pris la décision de divorcer.Nous nous sommes revus plusieurs fois avec Luc. Parfois nous faisions l’amour, à d’autres moments, nous ne faisions que discuter. Quand je lui ai annoncé que je divorçais, il me confia qu’il voulait également se séparer d’Anna mais que ce n’était pas trop le moment. Elle se doutait de beaucoup trop de choses et il me fit comprendre qu’il fallait arrêter de se voir le temps de régler ces quelques problèmes. Je fus confuse et complètement abasourdie de l’entendre parler de cette façon, mais je savais au fond de moi qu’il avait raison. Mon divorce s’est terminé à l’automne 2003. Avec Luc, nous nous tenions au courant de nos affaires par téléphone et quand il apprit que je vivais seule dans mon appartement, il me demanda s’il pouvait me voir à nouveau. Je n’avais alors plus qu’une seule idée en tête : le faire quitter sa femme pour qu’il vive avec moi. Je m’accrochais à cette idée désespérément à chaque fois qu’il venait chez moi et qu’il me faisait l’amour en me faisant crier comme une folle. Malheureusement, nos entrevues restaient toujours aussi courtes, tout au plus un après-midi et chaque soir et chaque matin, la solitude reprenait le dessus et me faisait de plus en plus douter de l’avenir. Et puis un jour de mai 2004, il m’annonça qu’il s’était arrangé pour passer le week-end complet avec moi. Je ne voulais pas connaître le prétexte qu’il avait donné à sa femme pour s’absenter aussi longtemps. Toujours est-il que nous avons passé un week-end merveilleux au bord de l’océan, même si je sentais au fond de moi que notre amour était impossible. Sur le retour, Luc était mal à l’aise. Je pris les devants sans attendre, je ne voulais pas avoir mal plus longtemps. Je lui soufflai qu’il ne pouvait pas quitter Anna et me fit simplement un signe d’approbation de la tête. Soudain abattue, comme si la foudre m’avait transpercée de bout en bout, les larmes de déceptions et de faux espoirs roulèrent sur mes joues. Quand nous sommes séparés pour la seconde fois d’un commun accord sur le chemin du retour, je savais que tout était fini entre nous.La période qui a suivi fut accompagnée d’une dépression qui me terrassa et me fit perdre régulièrement du poids. Ma mère s’inquiétait pour moi mais ne pouvait pas faire grand-chose à la situation. Il n’y avait que le temps qui refermerait cette blessure. En août, j’ai rejoint une amie sur l’île de beauté. Les quinze jours passés au soleil m’ont fait du bien et m’ont beaucoup aidée au retour pour affronter la solitude et les journées maussades à mon travail. Luc m’a téléphoné de temps en temps, il est même passé, mais le cœur n’y était plus. J’avais tiré un trait sur cette aventure sans lendemain.Trois mois plus tard, je rencontrais par la plus improbable coïncidence l’homme avec qui je vis maintenant. Je peux juste vous dire à présent que je ne regrette pas avoir trompé mon mari. Luc m’a finalement apporté beaucoup de choses, dont une des plus importantes, celle de se sentir bien dans son corps pour le plus grand bonheur de mon homme qui me fait jouir avec ses caresses et sa belle queue comme jamais.