Le rayon lingerie de ce magasin m’attire Ă chaque fois. Il regorge de belles dentelles, leurs coloris sont doux, les modèles sont sexy, beaux et voluptueux. Rien que beautĂ©, aucune vulgaritĂ© dans les formes, juste de l’érotisme et de la sensualitĂ©.La vendeuse est discrète, elle connaĂ®t bien ses clientes et prodigue ses conseils avisĂ©s, quand nĂ©cessaire. J’aime y prendre mon temps, regarder ces jolis soutiens-gorge, ces culottes affriolantes, ces guĂŞpières suggestives….Le rayon est peu frĂ©quentĂ© en cette fin d’après midi, seul un homme regarde les portes jarretelles. Je l’ai tout de suite remarquĂ©, j’ai eu la sensation qu’il me suivait dĂ©jĂ quand je circulais dans le rayon parfumerie. Puis j’ai senti, dans l’escalator, son regard se poser sur mes jambes. J’ai senti ce regard glissĂ© Ă l’intĂ©rieur de mes jambes nues, très haut sous ma courte jupe de coton et cela m’a troublĂ© tout autant qu’une main caressante. Il a dĂ» se rĂ©galer du spectacle… s’il savait que mes fesses aussi sont presque nues dans ma lĂ©gère culotte en dentelle…C’est gĂŞnant de le voir dans ce rayon. Il est discret, mais je me sens observĂ©e, il est si rare qu’un homme s’intĂ©resse aux dentelles autrement que lorsqu’elles sont portĂ©es. Il regarde les modèles, en choisi un, puis un autre, pour les reposer tout aussitĂ´t ; apparemment il ne sait lequel choisir : c’est pour qui ? Sa femme ? Sa maĂ®tresse ? Je l’observe discrètement, il ne manque pas de charme malgrĂ© un âge qui ne doit pas ĂŞtre loin de la soixantaine, une lueur coquine se devine dans son regard captivĂ© par cette abondance de lingerie ; ses goĂ»ts sont raffinĂ©s : les blancs, les ivoires et les noirs, de beaux coordonnĂ©s avec portes jarretelles, les soutiens-gorge pigeonnants l’attirent visiblement.Il lève les yeux sur moi, plus gĂŞnĂ©e encore je replonge le nez dans les prĂ©sentoirs de culottes : il a dĂ» se sentir observĂ© le pauvre, après tout chacun son tour… et puis ce n’est pas si dĂ©sagrĂ©able…— Excusez-moi, j’aimerais vous demander un conseil ?Je me retourne surprise, et je vois devant moi cet homme les mains chargĂ©es de lingerie : rouge, noir, blanc, champagne.— Oui bien sur, en quoi puis je vous aider ?— Et bien, je ne sais lequel choisir, Ă votre avis lequel serait le mieux ?— Et bien …. Ça dĂ©pend de pleins de choses ….— De quoi donc ?— De la personne qui va les porter, des circonstances pour lesquelles vous voulez qu’elle les porte.Son regard se plonge dans le mien, inexorablement je me sens attirĂ© par ces beaux yeux bruns.— C’est pour une femme comme vous.Je sens mes joues s’enflammer, mon cĹ“ur battre plus vite, je m’attendais Ă toutes les rĂ©ponses, sauf Ă celle lĂ . Il faut que je mette fin Ă cette conversation au plus vite, sinon je vais dire des bĂŞtises :— Alors disons que je choisirais le blanc.— Celui ci vous plait plus ? Pourquoi ?— Oui, je trouve la guĂŞpière très jolie et j’avoue une prĂ©fĂ©rence pour le serre taille plutĂ´t que pour le porte-jarretelles traditionnel.— Alors je vous les offre.— Pardon ? ? ? ? ?— Oui, je vous les offre, je vous demande de les essayer… quelle taille pour le soutien-gorge ?Il ne me laisse guerre le temps de rĂ©agir. DĂ©jĂ il appelle la vendeuse. Elle me demande mon tour de poitrine, j’avoue ĂŞtre morte de honte face Ă elle mais, comme une automate je rĂ©ponds :Elle cherche dans les tiroirs du meuble et en ressort une parure complète— Suivez-moi monsieur dame.Tous trois nous nous dirigeons vers les cabines d’essayage. La vendeuse Ă©carte le rideau de l’une d’entre elles.— Tenez, entrez— Puis je entrer aussi ? , me demande t ilJe n’ai pas pu rĂ©pondre, dĂ©jĂ il Ă©tait Ă cĂ´tĂ© de moi dans l’étroite cabine et avait refermĂ© le rideau..— Bon et bien d’accord… puisque vous faites les questions et les rĂ©ponses… Mais retournez-vous s’il vous plait.Se retourner ? Illusoire ! : Des miroirs tapissent tous les murs de l’étroite pièce… Je dĂ©cide malgrĂ© tout Ă me dĂ©shabiller, tout en me demandant si je ne suis pas folle, mais son regard curieux m’attire et la situation est tellement excitante. J’enlève un Ă un les boutons de mon chemisier avec une lenteur Ă©quivoque, puis retire mon soutien-gorge. Je reste quelques secondes ainsi, les seins nus, des secondes qui me paraissent une Ă©ternitĂ©. Il me voit, je sais qu’il me voit, mais je fais comme s’il ne me voyait pas. Je ne m’étais jamais exhibĂ©e ainsi et je dĂ©couvre que cela ne me dĂ©plait pas. Après quelques secondes de ce plaisir neuf j’enfile les beaux sous-vĂŞtements blancs qu’il a choisis.— Alors comment ça vous va ?— Bien je trouve,— Je peux me retourner ?— Oui allez-y..— Vous ĂŞtes splendide, dit il avec culot, ça vous plait ?— Oui et Ă vous ? M’installant dans une position de mannequin les mains sur les hanches, coudes et buste lĂ©gèrement en arrière.— Oui beaucoup, attendez-moi, je vais vous chercher des bas, ce sera mieux avec les jar telles accrochĂ©es.Je me sens toute bĂŞte ainsi vĂŞtue dans un magasin en train d’essayer des sous-vĂŞtements coquins avec un inconnu, mais je sens dĂ©jĂ dans mon ventre les picotements du dĂ©sir m’envahir… et ne peux que m’ avouer que ce jeu me plait. Je dĂ©cide d’aller plus loin et de me laisser aller au plaisir de la provocation— Tenez ce sera beaucoup mieux avec ceci.Les bas qu’il a choisis sont d’un très beau modèle, rehaussĂ©s d’une large bande de dentelle. Je les enfile lentement, offrant Ă ce regard inconnu la vision du string de dentelle se glissant entre mes fesses tendues, et encore…. s’il n’y avait que dans mes fesses… La manĹ“uvre est dĂ©licate et je suis obligĂ© de m’appuyer les reins contre le mur pour ne pas tomber quant je sens une main me prendre le bras. Je sursaute Ă ce contact auquel je ne m’attendais pas.— N’ayez crainte, je voulais juste vous Ă©viter de tomber, pas que le spectacle de votre corps allonger au sol ne me dĂ©plaise mais je ne voudrais pas que vous vous fassiez mal.— Non non, ça devrait aller merci. Mais les cabines sont si Ă©troites….Je bafouille cette idiotie pour me sortir d’affaire, mais c’est vrai que la cabine est petite, surtout pour deux. Je sens cette proximitĂ© gĂŞnante et excitante Ă la fois. Il est si proche de moi que je sens son parfum me chatouiller les narines. Je sens la chaleur de son corps tous près du mien. Je sens mon excitation monter d’un nouveau cran. Ce n’est plus un chatouillement qui me picote le bas-ventre, j’ai l’impression de couler comme une fontaine.. Il va s’apercevoir que je mouille mon string. Tant pis je l’enlève en le laissant tomber sur le sol. AussitĂ´t dit, aussitĂ´t fait.— Le string dĂ©pareille, c’est mieux sans, vous ne trouvez pas, retrouvant tout mon aplomb et reprenant la position provocatrice de mannequin.Mais que fait-il ? Le voilĂ qui se baisse. Il passe très près de moi, de mes seins, sa respiration sur mon sexe, mon Dieu ! Il ne va quand mĂŞme pas……. Il continue Ă se baisser……… il ramasse mon string, le coquin.Il se relève, me frĂ´lant a nouveau, son visage est près du mien, seul mon string qu’il hume Ă plein nez nous sĂ©pare. J’ai honte Ă nouveau de l’odeur et de la mouille de ce bout de tissus. Je ne sais plus ni quoi dire, ni quoi faire.— Ça ne va pas ?— Si si, bien merci— Je vous sens Ă©vasive tout d’un coup— C’est que… je ne sais pas, je me sens gĂŞner dans cette situation, je me dis que nous devons ĂŞtre fous et puis quelqu’un pourrait entrer.— GĂŞner ? Une aussi jolie femme que vous ? On vous a dĂ©jĂ dit que vous aviez la peau très douce je suppose…. ?Sur cette parole, il intensifie la pression de sa main sur mon bras, puis se met Ă le caresser tout doucement : Je sens mon corps traversĂ© de millions de frissons, le plaisir sĂ»rement mais aussi la surprise, l’étonnement.— J’aimerais caresser vos jambes aussi, je les trouve si attirante ainsi gainĂ©es…Il ne me laisse pas le temps de rĂ©pondre que dĂ©jĂ ses mains glissent le long de mes jambes jusqu’aux chevilles, puis remonte doucement jusqu’aux genoux. La caresse est douce, sensuelle, un brin Ă©rotique. Ces doigts se font lĂ©gers puis plus insistants. Il touche, caresse, palpe …— Vous aimez vous faire caresser ainsi ?— Oui beaucoup, mais je dois avouer que c’est la première fois dans une cabine d’essayage.— Et ça vous dĂ©plait ?— Non, mais disons que je trouve ça gĂŞnant, sachant que la vendeuse est de l’autre cĂ´tĂ© et puis on ne se connaĂ®t pas …..— Justement c’est ça qui est excitant ….. on ne se connaĂ®t pas, nous avons donc tout Ă dĂ©couvrir l’un de l’autre….. Mais puisque la cabine vous gĂŞne, je vous propose de dĂ®ner ensemble ….. Il y a un très bon restaurant juste en face. Ça vous tente de dĂ®ner avec un inconnu comme moi ?J’ai une seconde d’hĂ©sitation, la situation va tellement vite ….. Alors comme un dĂ©fi Ă moi-mĂŞme je rĂ©torque :— Pourquoi pas— Très bien, alors disons rendez-vous Ă 20 h. en face, je vous y attendrai. Juste une chose : gardez ces sous-vĂŞtements SVP.Apres un dernier regard sur mon corps Ă demi nu et un sourire au bord des lèvres, il me laisse plantĂ© lĂ , dans cette cabine qui tout Ă coup me semble immense.Une fois rhabillĂ©e, j’en sors toute Ă©bouriffĂ©e par l’émotion. La vendeuse d’un sourire qui en dit long s’empresse d’emballer les sous-vĂŞtements que je portais en arrivant…..Enfin le pluriel est inapproprié…..— Auriez vous oubliĂ© le string dans la cabine, je vais aller voir.— Je suis morte de honte une fois de plus et rougis jusque derrière les oreilles….oui ou est passĂ© le string. Je ne l’ai plus vu dans la cabine……. Si la vendeuse y retourne et ne trouve rien j’aurai plus honte encore……ce vieux vicieux a du la prendre. Il faut improviser…— Je l’ai dans ma poche.La vendeuse sourit, je n’ai aucune poche…— Tenez, et bonne fin de journĂ©e.— Merci, vous de mĂŞme.— —————————.Il est 19.50 quand j’arrive au restaurant ; j’aime arriver juste un peu en avance pour ne pas avoir l’effet de surprise. Ă€ peine ai-je franchi les portes de l’établissement qu’un jeune homme m’invite Ă le suivre…Je suis surprise, comment peut il savoir qui je suis ?Il m’emmène jusqu’à une alcĂ´ve dans un angle du restaurant oĂą quelques tables sont dressĂ©es ; Ă l’une d’elle un couple d’une quarantaine d’annĂ©e, Ă une autre un groupe d’ami, une troisième est inoccupĂ©e …. Il me l’indique de la main :— Monsieur ne va pas tarder, prendrez vous quelque chose en attendant ?— Une coupe de Champagne s’il vous plait.L’alcĂ´ve est relativement en retrait, la lumière y est douce et tamisĂ©e, les tables joliment installĂ©es. L’endroit ne manque pas de classe. Ce monsieur dĂ©cidĂ©ment a du goĂ»t.Je sirote mon verre tranquillement quand tout Ă coup je sens Ă nouveau ce parfum envahir mes narines, je le sens tout près de moi, sans mĂŞme l’avoir vu, puis deux mains puissantes se posent avec douceur sur mes Ă©paules.— Toujours aussi belle !Avec un sourire timide j’ébauche un remerciement quant un baiser doux et sensuel vient se poser sur mes lèvres.— J’en avais envie depuis cette après midi, dĂ©solĂ© je n’ai pas pu me retenir cette fois-ci. Votre tailleur est superbe et le dĂ©colletĂ© magnifique.C’est toujours agrĂ©able pour une femme de recevoir un compliment …Je ne regrette pas d’avoir Ă©tĂ© acheter ce petit tailleur après l’aventure de la lingerie…… Un tailleur de soie mauve avec des escarpins assortis. Les talons hauts donnent une allure Ă©lĂ©gante aux femmes, ils creusent les reins et font ressortir la poitrine. Sous le tailleur, rien que les sous-vĂŞtements offert l’après-midi.— Vous avez changĂ© de toilette, mais pas de sous-vĂŞtements j’espère.— N’ayez crainte…..mais il manque un string Ă l’inventaire.— Il dĂ©pareillait, vous l’avez dit vous-mĂŞme. Il Ă©tait Ă terre, je l’ai ramassĂ© et j’en fais un usage, comme vous pouvez le voir, plus raffiné….. accompagnant son discours d’un geste dĂ©gagĂ© et distrait vers la pochette de la poche de son veston……C’est pas vrai….Je n’en crois pas mes yeux….Ce cochon aborde sans honte ma petite culotte comme pochette.— Eh bien, vous ne manquez pas d’air !Mon regard, inquiet, explore les tables voisines. Je dĂ©couvre qu’on nous observe……Il n’en a cure, le voilĂ qu’il se saisit de mon string, le porte Ă son visage, l’hume, le caresse contre sa joue, sur ses lèvres, puis regarde ostensiblement la tache de cyprine qui l’humidifie encore, sans ce prĂ©occuper le moins du monde de ce couple voisin qui continue d’épier nos faits et gestes….Je tremble Ă ce qu’il pourrait entendre……— J’adore lire dans la petite culotte d’une femme, c’est fou ce que l’on y apprend…..— Ah bon !!! Quoi par exemple ?— Que nous allons faire l’amour ensemble ce soir !— Mais…………..! Certainement pas, pour qui vous prenez vous………Croyez vous que parce que je me suis amusĂ© de votre petit jeu cet après-midi, que parce que j’accepte de dĂ®ner avec vous….toutes choses que vous ĂŞtes en train de me faire regretter…..que je vais coucher avec vous. D’ailleurs vous n’êtes pas mon genre : si je vous ai trouvĂ© sĂ©duisant, si vous m’avez amusĂ© un moment, vous ĂŞtes trop âgĂ©, pas assez viril dans votre apparence et dĂ©cidĂ©ment parfaitement grossier. Je vous croyais gentleman et vous n’êtes qu’un goujat. Nous allons en rester lĂ , bonsoir Monsieur.Je tente de me lever. Sa main, virile Ă n’en pas douter, me cloue sur ma chaise. Au profond de moi-mĂŞme et de mon ventre j’en suis ravie car je suis intriguĂ©e. Je dois m’avouer que j’ai envie d’en savoir plus…….Le voilĂ qui essaie , d’une voix douce, de me rĂ©pondre.— Ne vous fâchez pas, je rĂ©pondais Ă votre question, je ne voulais pas vous offenserComment faire pour en savoir plus sans me laisser embarquer dans une histoire qui est dĂ©jĂ aller beaucoup trop loin……..— Mais c’est ridicule, que pouvez vous bien lire dans ma petite culotte ? Je lui dis cela sur un ton dĂ©daigneux mais en mĂŞme temps comme c’est une question, ma curiositĂ© sera satisfaite…. J’en coule d’excitation et je n’ai pas de culotte………..bonjour les dĂ©gâts!— Bon! Je vais vous expliquer comment en examinant votre string j’ai la certitude que dans moins une heure nous serons dans la chambre que j’ai rĂ©servĂ© dans cet hĂ´tel.Faut que j’arrĂŞte çà , mais en mĂŞme temps je ne peux pas. Cet homme ressemble de plus en plus Ă un satyre, mais ma curiositĂ© est la plus forte, mĂŞme si je tente de me le cacher.— De mieux en mieux ! Vous ĂŞtes bien sĂ»r de vous….Jamais je ne coucherai avec vous, d’ailleurs au plus le temps passe au plus je me rends compte que vous n’êtes pas du tout mon type d’homme……— Je sais …..— Ah bon? et malgrĂ© cela je coucherais avec vous dans moins d’une heure. Vous allez me lire mon avenir dans mon string comme les vieilles folles dans le marc de café…..Je dis cela en riant, d’un rire lĂ©gèrement moqueur, mais toujours attentif Ă ne pas dĂ©courager son explication.— On verra, vous ne risquez rien et tant pis pour moi si j’ai payĂ© la chambre pour rien.— La chambre est dĂ©jĂ payĂ©e ?????? La bouteille de champagne dĂ©jĂ commandĂ©e aussi tant qu’on y est ! Vous me bluffez, d’ailleurs c’est un restaurant ici pas un hĂ´tel de passe.— Un hĂ´tel de passe certainement pas, vous avez raison, mais nous sommes au restaurant de l’hĂ´tel du Louvre, la porte vers l’hĂ´tel est de l’autre cĂ´tĂ© du restaurant……..pour ce qui concerne le champagne vous avez par contre raison, vous oubliez cependant le bouquet de fleurs et le repas que je fais servir dans la chambre…..et si vous ne croyez pas voici la clĂ© chambre 322……..tout cela grâce Ă ce petit bout de tissus.Et voilĂ que ce vieux vicieux ressort mon string et l’examine sans la moindre gĂŞne….Je rougis, je regarde, effrayĂ©e, autour de moi……..La table voisine dĂ©tourne le regard Ă ce moment prĂ©cis, ne me laissant aucune illusion quant Ă leur intĂ©rĂŞt pour le spectacle que nous donnons.— Je vous ai cependant menti sur un point, j’ai aussi eu besoin de votre alliance pour arriver Ă ma conclusion. Votre alliance m’a appris que vous ĂŞtes mariĂ©e, malgrĂ© votre jeune age, je devine Ă votre trentaine Ă©panouie que vous devez ĂŞtre mariĂ©e depuis quelques annĂ©es et que ce n’est pas, l’usure du couple ayant commencĂ© son Ĺ“uvre, pour votre mari que vous portez un string aussi minimaliste. J’ai donc la conviction que vous avez un si pas plusieurs amants………..Et vlan ma fille ………..premier coup touché………ne rĂ©ponds surtout pas……..— Bon pas de dĂ©menti officiel…….. je continue…. le plaisir que vous prenez Ă vous exhiber, Ă jouer avec moi, prouve que vous ĂŞtes une femme sensuelle et coquine.— Exhibition, exhibition, c’est un bien grand mot pour peu de choses et puis l’exhibition… c’est pas dans mon string……— Mais si, prĂ©cisĂ©ment, il est encore, non pas mouillĂ©, mais trempĂ© de mouille, je ne me lasse pas de m’en rĂ©galer. Vous venez en plus de dire que notre petit jeu de cet après midi n’était pas grand chose. Je suis effectivement persuadĂ© que vous ĂŞtes capable d’aller beaucoup plus loin dans les jeux Ă©rotiques………..T’es mal barrĂ©e ma fille, deuxième coup touchĂ©.— Et puis vous avez acceptĂ© ce dĂ®ner sans tĂ©lĂ©phoner Ă qui que ce soit, c’est donc que votre mari est en dĂ©placement, dĂ©placement probablement professionnel et que passer un moment Ă discuter avec un inconnu qui vous drague, sans petite culotte vous excite, vous n’avez pas hĂ©sitĂ© longtemps avant d’accepter mon invitation.Zut troisième coup touchĂ©.— Mais ce pourrait, ĂŞtre moi qui sois en dĂ©placement professionnel pour plusieurs jours Ă Paris pendant que mon mari serait en ce moment en province.— J’y ai pensĂ©, mais dans ce cas vous ne seriez pas habillĂ©e et maquillĂ©e comme un mannequin, sauf Ă ĂŞtre ici avec un amant et dans ce cas c’est avec lui que seriez en ce moment.Il m’énerve, il m’excite mais il n’énerve, non seulement il lit dans ma petite culotte, mais aussi dans mes pensĂ©es……..— À supposer que vous ayez raison, et s’il est vrai que je suis une femme sensuelle, je n’ai ni l’intention, ni l’envie de coucher avec vous !— Je vais finir par croire que je vous connais mieux que vous ne vous connaissez vous-mĂŞme. Vous ĂŞtes une femme très sensuelle, tout votre corps de vos lèvres Ă votre dĂ©marche, en passant par votre gorge respire la sensualitĂ©. Vous adorez le sexe, vous avez le goĂ»t de l’érotisme, l’intelligence de la provocation, la finesse du jeu et la curiositĂ© d’expĂ©riences nouvelles. Je ne doute pas que vos amants sont plus jeunes, plus beaux, plus grands, plus sĂ©duisants et plus musclĂ©s que moi. Je ne doute pas que je ne suis pas loin de vous donnez l’image du notaire provincial vicieux, mais quand vous aurai ouvert ce petit cadeau, je crois que je ne serai pas loin d’avoir gagner mon pari……Il me tend un petit paquet plat, je reconnais le logo Hermes et le format carrĂ© et plat de l’emballage de leur fameux carrĂ© de soie…….. Attention ne te fais pas avoir, tu es dĂ©jĂ allĂ©e beaucoup trop loin. Il ne croit quand mĂŞme pas qu’il va m’avoir avec un carrĂ© Hermes, je vais lui donner une bonne leçon, je vais lui prendre le carrĂ© sans rien lui donner en Ă©change. Je le prends donc……..— Un carrĂ© Hermes, c’est gentil, merci, mais vous avez perdu, ce n’est pas ce joli cadeau qui va me dĂ©cider Ă aller plus loin avec vous !— Je serais déçu— Vous avez pris des risques tant pis pour vous!….Et je dĂ©fais le fameux ruban, ouvre la boite. C’est gagnĂ© il y a bien le carrĂ© Hermes, je le prends sans gĂŞne aucune, il a perdu. Je…………comment dit-on, ris dans ma barbe, pour une femme ? Ceci dit, il a bon goĂ»t, encore une fois. Je le lui dis :— Merci, il est magnifique…Merci beaucoup il me plait beaucoup et le toucher est toujours aussi agrĂ©able.— Soyez gentille, faites moi plaisir, ouvrez un bouton de votre dĂ©colletĂ© pour essayer le foulard.Je peux bien me montrer gĂ©nĂ©reuse dans la victoire, le prĂ©texte de l’essayage me convient. J’ouvre un bouton de ma veste de tailleur. Paris vaut bien une messe, un foulard Hermès vaut bien cette petite impudeur….et c’est avec voluptĂ© que j’ouvre ce très beau carrĂ© Hermes……Zut qu’est ce qui tombe…….qu’est ce je vois………— Attention vous allez tout faire tomber…….Il y a trente, cinquante, peut-ĂŞtre cent billets de 10 euros, qu’est que c’est que ça, je devine…….non!….. je lève les yeux, toutes les tables autour de nous n’ont rien ratĂ© de la scène, je rougis, je me cacherais sous la table. Il sourit— Mais c’est quoi ça, ça rime Ă quoi ?— C’est la dernière raison pour laquelle vous allez accepter de monter avec moi au 3° Ă©tage de l’hĂ´tel.— C’est ça, la pute va monter avec vous ! Je ne suis pas une pute mais vous, vous ĂŞtes un goujat.C’en est trop, lĂ il dĂ©passe les bornes, je n’en vais. Que faire, tout lui envoyer Ă la figure????? ah non pas le carrĂ©!…. çà je l’ai gagné……— Vous n’êtes pas une pute. Je ne vous traite pas comme telle, je crois par contre que vous faites une parfaite courtisane.— Quelle diffĂ©rence ? La belle affaire !— Elle est Ă©norme je vous traite comme une amie, je me comporte comme un admirateur. J’admire votre beautĂ©, votre sensualitĂ©, la façon dont vous Ă©veillez mon dĂ©sir. Pour vous sĂ©duire je vous fais des cadeaux et vous, vous aimez ce jeu, vous aimez sentir votre pouvoir sur moi, vous aimez le plaisir de la jouissance et des jeux Ă©rotiques. Vous fantasmez beaucoup j’en suis sĂ»r et je suis tout aussi sĂ»r que vous vous ĂŞtes dĂ©jĂ caressĂ©e, que vous avez dĂ©jĂ joui en imaginant vous donner Ă une homme qui vous payait pour çà .— C’est pas la mĂŞme chose……..fantasmer et passer Ă l’acte…— Je suis d’accord fantasmer est une chose, le vivre c’est bien mieux. Pourquoi vous priver de ce frisson dĂ©licieux, de ce plaisir excitant, faire l’amour comme çà , par jeu, avec un inconnu qui vous donne de l’argent pour cela et je suis certain que vous aimez soigner votre apparence, que vous imaginez dĂ©jà …. vous avez vu une bien jolie robe cette après-midi dans les vitrines, vous l’auriez bien achetĂ©e si vous aviez eu l’argent et bien vous l’avez maintenant….Mon dieu ……je vous en supplie……faites le taire, faites le taire, faites le taire…………Il est odieux………Mais pourquoi je coule comme çà ……..une vraie fontaine!! Ma jupe …….Et le voilĂ qu’il pose sa main sur ma cuisse………Il faut que je lui dises d’arrĂŞter….sa main est douce……..sa main monte entre mes jambes…….il faut que je retire cette main, mais si je le fais tous les billets vont tomber………on nous regarde…….je suis paralysĂ©e de….de quoi……je sais pas……..de trouille? de honte? d’excitation? Oui……çà m’excite…..çà y est, sa main est sur mon sexe….j’aime…je ne serre mĂŞme pas les jambes…….oui elle Ă©tait chouette cette robe cet aprem…… ma chatte est toute ouverte ………il y met les doigts, frĂ´le mon clito……… j’ai un frisson!!!!!!!! J’en jouirais ………comme si je ne mouillais dĂ©jĂ pas assez………. ah il retire sa main…Il regarde ses doigts tout poisseux de ma mouille Ă©paisse.— Je crois que je tiens la preuve que tout cela vous excite beaucoup plus que cela vous choque. Venez, ne faites pas tomber les billets, remballez tous cela, la glace du plateau de fruits de mer doit commencĂ© Ă fondre. Il est l’heure de monter…..— TouchĂ©, porte-avions coulĂ©.— Vous dites ?— Rien, rien, au fait quel est votre prĂ©nom, moi c’est Marina !— Un très beau prĂ©nom, moi c’est GeorgesJe m’exĂ©cute, nous nous levons, on nous regarde, je voudrais ĂŞtre morte et pourtant je m’amuse comme une folle.