Dans le grand complexe de l’ANRET, « Agence Nationale de Recherche et Etude sur la Téléportation », Marie travaille d’arrache-pied pour mettre en œuvre le grand projet. Elle n’aurait jamais osé rêver décrocher ce type de poste, après ses études en astrophysique et en énergie moléculaire. En effet, pour un premier boulot, travailler dans cette grande entreprise, sur ce projet totalement novateur, constitue une chance extraordinaire. Elle fait partie d’un petit groupe de trois chercheurs travaillant sur la manipulation du temps afin de trouver une solution d’accélération du transfert des données entre le lieu d’émission et le lieu de réception. L’une des voies possibles de ses recherches concerne le voyage dans le temps.Aujourd’hui, Marie se rend dans son laboratoire qu’elle partage avec ses deux collègues masculins, et marche dans ces immenses couloirs tout en pensant à Jacques, son compagnon. Cela fait déjà deux semaines qu’ils ne se sont pas vus. Et elle se dit qu’il faudrait quand même qu’elle l’appelle. Bien sûr, ils sont tous deux bien occupés. En effet, il travaille lui aussi à l’ANRET, mais il s’occupe de la partie concernant la lecture moléculaire. Son équipe, bien plus étoffée, puisqu’elle compte seize membres, est en charge de la mise au point d’outil d’analyse et de décryptage moléculaires des éléments à téléporter. Marie et Jacques se sont rencontrés voilà quatre ans maintenant, lorsqu’ils étudiaient tous deux la physique moléculaire. Même s’ils s’entendent parfaitement et partagent des sentiments amoureux l’un pour l’autre, ils n’ont jamais pu se résoudre à vivre ensemble.« Heureusement que Jacques n’a jamais su comment j’ai obtenu notre nomination à l’ANRET » pensait souvent Marie.Il n’est en effet pas si fréquent de voir deux jeunes diplômés décrocher de tels emplois, quelles que soient leurs valeurs et leurs compétences. Si Marie, les études à peine terminées, a pu obtenir ce travail, elle le devait autant à son CV et à ses qualités de chercheuse qu’à ses prestations physiques. Elle avait en effet accepté de se donner à plusieurs personnes, dont le directeur des ressources humaines et le directeur de recherche de l’ANRET. Et bien sûr, Franck, son actuel responsable avec qui il lui arrive encore de partager des moments intimes, mais par pur plaisir désormais. Elle compensait de cette façon le peu de moments intimes qu’elle parvenait à partager avec Jacques. Mais elle n’avait jamais osé avouer son attitude à son compagnon, de peur de le perdre… On est dans le futur, mais faut pas exagérer quand même.Ce jour-là , elle se rendait donc dans son labo pour poursuivre avec Franck des tests sur leur machine à distorsion temporelle. En arrivant, elle vit qu’il était déjà au travail, comme d’habitude. À croire qu’il passait sa vie dans cette entreprise ! Après s’être identifiée à l’aide de son empreinte rétinienne, elle est entrée dans la salle. Un vague sentiment de pouvoir l’a envahie, comme à chaque fois, en pensant qu’ils étaient moins de six à pouvoir pénétrer dans cette pièce. Chacun se mit alors au travail, comme des membres d’une équipe bien rodée. Ils devaient finir de raccorder les fuseaux électriques au poste de contrôle. Franck a donc commencé à installer un cadran en haut de la cabine de transfert, tandis que Marie, analysant les plans, lui indiquait les câblages à effectuer. Assise devant le pupitre de commande de la cabine, elle l’observait. Debout sur une chaise, il câblait la console d’affichage, à quelques mètres d’elle. Petit à petit, il s’est rapproché, au fur et à mesure qu’il connectait les câbles, jusqu’à se retrouver à côté de l’endroit où se tenait Marie, pour sertir le dernier.— Tu peux me passer le cruci numéro 5, s’il te plaît, Marie ?— Pas de problème.Pendant qu’elle sortait de la cabine pour chercher l’instrument, Franck qui, tout en sertissant les câbles, avait maté ses seins du haut de sa position, a défait la boucle de son ceinturon pour dénuder le bas de son corps. Lorsque Marie est revenue avec le tournevis, elle l’a retrouvé debout sur sa chaise, le pantalon sur les chevilles et le sexe à l’air. Elle savait très bien ce que cela signifiait, ayant depuis son entretien d’embauche pris l’habitude des manières un peu rustres de son patron.Sans discuter, elle lui a tendu l’outil puis, en descendant le bras, elle a posé sa main sur le bas-ventre de son responsable. Franck a continué son travail comme si de rien n’était, attendant que son assistante veuille bien le branler. Elle savait qu’il aimait qu’elle regarde grossir sa queue dont il était très fier. Marie passait donc sa main autour de la base de sa verge, caressant son ventre et ses cuisses en lui frôlant les bourses et la bite. Sans qu’elle ne le touche, son sexe a lentement grossi sous ses caresses expertes, prenant peu à peu de la vigueur et de l’altitude. Lorsque la verge fut suffisamment gonflée, elle l’a prise dans la main pour la masturber lentement. La tige de chair a ainsi fini de se redresser complètement, décalottant le gland au passage. Marie s’est alors penchée en avant pour la prendre en bouche et la sucer.Franck, tout en bougonnant de plaisir, a fini de fixer le cadran avant de redescendre de sa chaise. Marie tenait toujours sa queue d’une main ferme et experte lorsqu’il entreprit de la déshabiller, jetant ses vêtements à l’extérieur de la cabine. Il a d’abord défait les boutons de sa blouse, avant de s’attaquer à ceux de la robe. Elle portait un soutien-gorge en dentelle, qu’il a fait rapidement sauter, libérant deux seins ronds et fermes. Un peu à l’étroit pour se dévêtir, il est sorti de la cabine pour retirer rapidement ses vêtements et les jeter au loin.— Merde, merde, merde !Marie qui venait juste de retirer et de jeter son string l’entendit soudain jurer. Elle s’est retournée et l’a vu sautillant sur une jambe, tentant de dégager l’autre du pantalon. Rapidement en perte d’équilibre, il a commencé à chuter vers l’arrière. Il a alors tendu la main pour se rattraper à une manette dépassant du pupitre de commande. La pièce s’est emplie d’une grande lumière blanche aveuglant Franck, avant de sombrer dans le noir le plus complet. C’était la manette du commutateur électrique qui alimentait la machine en courant. Franck était complètement ébloui, et lorsqu’il retrouva la vue, grâce aux faibles ampoules de sécurité, Franck s’aperçut que Marie avait disparu, ne laissant derrière elle que ses vêtements et notamment son petit string de dentelle blanche qu’elle venait de jeter au loin.. L’air hagard, il le ramassa et le porta machinalement à ses narines.— Il faudrait vraiment songer à faire poser une sécurité sur cette machine, se dit-il. Et à réduire la consommation électrique, tout a sauté !Prenant soudain conscience de l’énormité de l’incident, il s’est rhabillé avant de ramasser et de cacher les vêtements de Marie. Machinalement, il a jeté un œil sur la console. Elle indiquait 25 JUIL 1637. Marie se retrouvait donc près de 400 ans dans le passé. Mais dans quel état ?Il s’est ensuite empressé de prévenir l’ensemble des responsables de l’accident qui venait de survenir. Ces derniers étaient en train de rechercher l’origine de cette monstrueuse panne électrique. Tout le panneau de distribution avait fondu.Une cellule de crise s’est ouverte au cours de laquelle il a été décidé d’envoyer quelqu’un la chercher. De nombreuses voix avaient conseillé l’envoi d’un commando de plusieurs hommes, mais devant les risques de perturbations possibles de l’histoire, le conseil avait rapidement, en moins d’une journée, décidé l’envoi d’un seul volontaire. Qu’il allait falloir trouver !À la sortie du conseil, Jacques attendait, anxieux. Il avait entendu parler de l’accident et s’inquiétait fortement pour Marie, sachant qu’elle travaillait dans ce laboratoire. Franck eut alors la lumineuse idée, d’en faire le volontaire idéal. L’argumentaire était tout trouvé, il s’agissait de sa petite amie tout de même, et il montait très bien à cheval, ce qui était indispensable pour la période historique concernée.Jacques ne put refuser. Qu’est-ce qu’un individu quand le sort d’une femme est en jeu ? L’affolement n’est venu qu’ensuite, quand il a pris conscience que l’aventure se déroulerait 400 ans plus tôt. Lorsqu’il eut retrouvé son calme, il s’est empressé de demander un compagnon d’aventure, prétextant qu’un accident pouvait facilement arriver et que l’expédition serait bien plus sûre à deux. Le comité de crise dut se rendre à l’évidence et reconnaître qu’il avait entièrement raison. Le second volontaire fut désigné d’office lorsque l’on se mit à rechercher un jeune cavalier. Finalement, Antoine de Koitufet, un jeune homme travaillant aux archives, fut désigné pour accompagner Jacques.Les préparatifs ont démarré dans le plus grand calme, pour la majorité des participants, puisque l’on avait tout son temps pour préparer le voyage dans le passé, la date et l’heure d’arrivée ne changeant pas. Jacques et Antoine furent donc briefés et équipés des derniers gadgets à la James Bond. On leur confia également une forte somme d’or pour pouvoir s’en tirer « au cas où ». Normalement, ils ne devraient pas passer trop de temps au XVIIème siècle, Franck et son collaborateur ayant réglé la machine pour qu’ils arrivent environ une journée avant Marie, afin de leur laisser un peu de temps pour organiser le retour. Ils étaient également équipés chacun de trois systèmes de rappel dont un pour Marie, censés leur permettre de revenir à leur époque. Dans le même temps, le réseau électrique de l’institut était refait et renforcé.Deux jours après l’incident fâcheux, ils se sont préparés et se sont rendus dans la cabine de la machine à voyager dans le temps dont on a rapidement fermé la porte. Les ingénieurs s’activaient devant leurs pupitres tandis que les deux hommes enfermés sentaient la sueur couler sur leur front et leur ventre se tordre. Jacques allait demander à faire un petit tour aux toilettes avant de partir lorsque Franck s’est approché de la vitre et lui a dit :— Ah, au fait, il se peut qu’il y ait un petit souci à l’arrivée. Marie était nue, lorsqu’elle est partie…Avant d’avoir eu le temps de répondre, Jacques et Antoine disparurent.— P….. de lumière blanche, il faudra penser à changer ça les prochaines fois, se dit Franck en se frottant les yeux.(à suivre)