Amours saphiquesIl est huit heures trente. Nous sommes affamées et hilares ! Encore un peu soûles d’avoir tant bu toute la nuit, encore enivrées de musique… mais il fait beau et le ciel printanier nous sourit. On prend des croissants chauds, du pain frais et des huîtres sur le marché, une bouteille de vin pour la fin d’après-midi et on ne rêve que d’un café…Je la bécote dans l’ascenseur, hume son parfum… Je n’ai envie que d’être contre elle. Nous sommes rentrées. Je lui propose de se doucher tandis que je me propose de préparer le petit déjeuner. Mais non… je la serre dans mes bras, je picore des baisers dans son cou, je goûte ses lèvres si douces, je m’emporte déjà et je laisse mes mains s’égarer sur son corps. Forcément, mes mains fouineuses se sont insinuées sous son pull. Forcément, il y en a une qui a cherché à la débraguetter, avec succès d’ailleurs ! Et du coup me voilà avec un sein palpitant en haut et une chatte brûlante en bas. Mes sens s’affolent et ma bouche ne se rassasie pas de sa peau, de son goût, de sa douceur. Elle m’enivre…Comme nous sommes dans le salon, je la coince contre la huche à pain de son arrière-grand-mère, elle nous sert de bar… (la huche, pas l’arrière-grand-mère), et je la déshabille fébrilement, affamée d’elle que je suis. Elle halète dans mes bras, s’offre si indécemment… Elle m’accueille et je ressens par toutes les fibres de mon être, tout l’amour qu’elle me porte… Elle est si belle, mon aimée, ses seins sont si doux… ! Je fais rougir ses tétons, les titillant et les agaçant de mon piercing au bout de ma langue. Comme je les masse, caresse, je les fais reluire, ces petites fraises, sous mes paumes. Comme elle se pâme, toute à son plaisir…Je butine son ventre doux et plat avec adoration, j’effleure ses flancs avec ma bouche avide, mes mains fureteuses, ma langue aussi… Mais toujours, je reviens à ses seins que j’aime tant. Ils sont si sensibles… L’entendre gémir m’excite et je sens une chaleur dans mon ventre, je deviens eau et inonde mes cuisses ! Elle me liquéfie… !Inexorablement, je me rapproche de son intimité. Ses fesses sur le bar se sont soulevées lorsque j’ai tiré sur son pantalon, les chaussures, les chaussettes et le slip ont valsé. La voilà , les jambes repliées, les talons contre le cul, largement ouverte et offerte, le regard brillant et le souffle court. Une seule espérance, un désir fou : que je me jette sur sa chatte chaude et trempée, que dis-je ! Dégoulinante ! Ruisselante !Je pose mes mains de chaque côté, à l’intérieur de ses cuisses… et je la lutine, caressant tendrement chaque centimètre carré de sa peau, je goûte son désir, son impatience. Enfin, je lèche ardemment son con qu’elle me tend. Ô oui, merveille ! J’aspire ses nymphes, baise son petit clito, suce ce petit bout de chair… Comme il tourne sur ma langue, mon piercing s’affole autour de lui, je le suce comme on suce un pénis ! Avec gourmandise…Elle jouit fort, elle se cambre, vient sur ma bouche tendue, la respiration courte ! Ma langue, quelle coquine, s’insinue en elle et j’explore son œillet. Je mouille fort, je m’agenouille et je positionne ses jambes sur mes épaules. Quel présent ! Elle bascule, découvre sa rosette… Je me perds, je la dévore et sa minette brille, brûlante, son bouton dardé au milieu de sa fleur. Je hume son musc et glisse ma langue vers son anneau… Ses gémissements tombent comme des perles à mes oreilles, elle jouit dans ma bouche et j’aime ça…J’ai glissé deux doigts dans sa moiteur où je coulisse et je l’entends murmurer, incohérente, elle me réclame de la prendre, fort… Alors, je vais chercher Georges, notre ami de latex. De belles proportions. À mon retour, elle est toujours là , reprenant sa respiration, le regard de braise, chaude, comme sa passion.J’humidifie doucement Georges à sa source et je le porte à ma bouche, mêlant ainsi nos sucs. Je place le gland devant sa fente et le plonge en elle. Petit à petit, je fais aller et venir l’engin, sèchement, par à -coups, la faisant sursauter à chaque fois, baisotant son bouton, affolant son sein de ma main libre, pinçant ses tétons…Comme elle est belle dans son plaisir, des râles s’échappent de ses lèvres, sa tête si jolie ballotte de droite à gauche… Elle jette son ventre contre ma main, cherchant à avaler le Georges, toujours plus fort. Et je fais comme elle veut : plus fort, plus vite ! Elle émet un long cri, témoignage de sa jouissance…Je la caresse, la cajole et l’entoure de mes bras. Elle est tout contre moi, abandonnée et molle… Ses mains se réveillent et s’égarent sur moi, j’ai coincé le gode entre nous, et je la pilonne… Fort et régulier, je mange sa poitrine opulente, et étouffe ses cris sous d’autres baisers profonds. Elle est magnifique. Quand elle jouit, elle rayonne…Elle se lève, elle se serre contre moi et m’embrasse, me disant qu’elle m’aime, qu’il n’y a que moi qui la fais jouir ainsi… Son visage est rouge, elle est tremblotante.Elle me présente son cul. Le fait danser et onduler devant moi, se cambre, cochonne, en ouvrant bien les jambes, les seins pendant contre le bois du meuble.Je câline ses globes laiteux, effleure ses fesses tendres. Je grêle sa peau de baisers légers, je la mords comme pour la dévorer… et écarte son sillon. Encore je redécouvre sa rondelle brune, encore, je ne peux m’empêcher d’y mettre la langue. C’est si bon !Elle ondule langoureusement… Quelle belle salope. Elle prend tellement de plaisir. Aussi, je reprends Georges et je le replonge là où elle aime le mieux : en son cœur, sa craquette…C’est bon, comme ça derrière elle, j’aime la chevaucher sauvagement en lui claquant le cul, comme elle le mérite. J’aime voir ses fesses rougir sous mes coups, secs et terribles. J’aime les marques de mes doigts sur sa peau fragile. J’aime ma main dans ses cheveux, mes doigts sur sa gorge, son dos qui se creuse, son cul qui se tend et s’offre, sa chatte qui coule tant que je la laboure, que je la pistonne, sa tête qui se rejette, sa voix rauque qui dit son plaisir…Je jouis de la voir ainsi…Elle se tend sous ma langue, son adorable corps vibre tellement. Elle gesticule, halète et dans un hurlement, elle me donne son orgasme puissant. Elle semble submergée, se crispe et le plaisir coule d’elle, abondant entre ses cuisses. Un peu reprise, je la débarrasse et nous nous blottissons l’une contre l’autre. Intense moment de tendresse.À son tour, elle m’embrasse, me cajole, me murmure des mots doux, des mots crus. Elle n’en finit plus de me manger la bouche, ses baisers me troublent, sa langue m’investit et joue contre mes dents, avec ma propre langue percée. Ses baisers vont jusqu’à mes yeux, mon front, elle me picore les joues… Et ses mains, ses mains si douces…Elles me pelotent, me tripotent, me tâtent… Elles soupèsent mes seins gonflés, pincent mes tétons qui durcissent et perlent aussi. Elles agacent mes pointes et je chavire… Ses doigts trouvent le chemin entre mes jambes, je tressaille. Elle prend mon bouton et le fait rouler, l’astique, m’agace encore plus ! Je m’abandonne à ses caresses si précises, si justes.La garce, l’horrible garce ne veut pas que j’aboutisse, elle me retient prisonnière, fait durer le plaisir… Je me sens partir, gravir les sommets mais elle recule le moment ultime. Je vais exploser et je ne le peux !!Elle m’étend sur le meuble, à mon tour, elle m’écarte, se glisse le long de mes lèvres gonflées et me branle, sensuelle et sadique. Mon ventre est en feu, mon jus coule, coule… Elle s’extasie de ce spectacle… et me branle de plus belle. Je suis folle. Un pantin entre ses bras…Je supplie qu’elle me prenne, qu’elle me remplisse. Je me retiens pour ne pas crier, j’étouffe mes plaintes entre mes lèvres closes. Le souffle court, je la réclame, et elle me présente Georges, si efficace. Il vient à ma rencontre et je le happe dans mes chairs gorgées. Elle le fait coulisser dans ma chatte, rudement et me baise, me baise et re-baise encore comme une chienne, faisant jaillir de moi des flots de mouille… Je crie, je rue. Je râle fort et défaille sous la violence du plaisir. Elle s’émerveille de mes éjaculations si abondantes et elle aime. Et possédée par elle, je suis heureuse.— Tu as le cul mouillé ma belle, tu mouilles bien… me susurre-t-elle. Je vais prendre ton joli cul !La voilà qui me claque le joufflu. Pan ! Ça claque ! Pan ! Sur l’autre fesse ! Elle m’administre une volée et me laboure dans le même temps. Je me réjouis. Elle me pétrit les seins, les vrille, torture encore mes tétines. C’est si bon, délicieux, grandiose, divin…Je sens qu’elle m’écarte, glissant dans ma raie, le petit Charles, oblong et doré, surgi de nulle part. Je sens sa tête contre mon œillet et d’un coup d’un seul, elle le pousse dans mon tunnel ! Il glisse bien tant je mouille. Je suis ouverte, pleine et engodée de partout ! Avec précaution, elle le fait coulisser et bouger, je suis étroite autour de lui et je suis envahie par le gros Georges dans mon coin baveux, je vais éclater !Elle me défonce, me perfore, j’ondoie sous elle. Je me jette contre ces godes qui me martyrisent les chairs. J’en veux encore, plus, je crie, je hurle… ! Elle bute au fond de moi !! Je me pâme, je meurs, je suis folle entre ses bras. Je suis maculée, transformée en fontaine. Elle y plonge ses doigts et me barbouille de ma crème, me la fait lécher et goûter, je lape et nettoie sa main. J’aime…Elle me caresse et me branle encore, plus affamée de moi que jamais… je grossis sous ses doigts, je ne résiste plus, je viens sous ses coups de boutoirs dans ma chatte et mon cul à la fois ! Je m’arque et me romps en un final extraordinaire. Plaisir complet… multiple et magique !Elle me libère et je m’effondre en sanglots. Elle m’embrasse, me serre et me protège… Je suis sa poupée de chiffons, le souffle court, épuisée par tant de bonheur.Nous sommes allées nous coucher, heureuses, repues d’amour et de luxure.On a bien ri, plus tard, lorsqu’il a fallu tout ranger. Nous avions fait de beaux dégâts et tout mis sens dessus dessous. Et il a fallu re-cirer le meuble maculé de nos jus mêlés…