C’était au joyeux temps du Minitel. Architecte de profession, je travaille chez moi. Mon bureau se situe dans le jardin de ma maison en région parisienne. Rentrant un soir de Paris en voiture avec mon épouse, nous tombons en arrêt à un feu rouge devant une publicité pour une messagerie en 3615 ornée d’un splendide couple nu. Mon épouse paraît ignorer ce dont il s’agit ; je le lui explique brièvement tout en faisant route vers notre domicile. Arrivés à la maison, j’allume le Minitel et me connecte sur la messagerie en question. Quelques minutes plus tard, elle a tout compris du fonctionnement de celle-ci. Pendant notre repas, nous discutons de ces messageries puis après celui-ci, je décide d’aller à mon bureau mettre la dernière main à la présentation d’un projet destiné à un de mes clients.Je ne saurai jamais par quel hasard, à peine arrivé au bureau, je me connecte sur la messagerie en question, puis par quel hasard, je décide d’interpeller une dénommée « Isabel » ; peut-être attiré par l’origine hispanique de mon épouse. Elle me répond gentiment et nous commençons à parler de tout et de rien. Toujours prudent dans ce genre d’exercice, je me présente comme un photographe professionnel amateur de rencontres avec de belles femmes susceptibles de me servir de modèles.« Isabel » ne paraît pas hostile à une telle rencontre. Je lui demande tout à trac si elle accepterait que je vienne tout de suite la rencontrer. Sans méfiance, elle me déclare que ce serait avec plaisir, mais que son mari qui est architecte travaille dans son bureau dans le jardin de leur propriété…Impossible de me méprendre, c’est bien mon épouse qui se dissimule derrière le pseudo d’Isabel. Un frisson me parcourt tout le corps ; je savais mon épouse chaude et étais déjà persuadé que, comme moi d’ailleurs, elle avait connu des aventures extraconjugales, mais cette fois je me trouvais face à l’évidence de son infidélité. Tout en poursuivant mon dialogue avec « Isabel », j’allume le Minitel du bureau de mon assistante et me connecte à partir de ce second poste sur la même messagerie sous un nouveau pseudo.Bien sûr, au bout de quelques minutes, j’interpelle « Isabel ». Quelques minutes plus tard, prétextant l’arrivée de ma femme, j’interromps ma première communication et me consacre entièrement à la seconde. Cette fois, je suis ingénieur en informatique de 35 ans (soit dix de moins que mon épouse) et divorcé. Je lui demande si elle est elle-même libre, elle me répond que son mari part souvent en voyage, qu’elle le soupçonne d’ailleurs de se faire souvent accompagner d’une maîtresse. En cela, elle se trompe complètement n’ayant pas le goût de mélanger mes affaires professionnelles et mes affaires privées. D’autant plus que j’ai remarqué depuis longtemps que les hôtels trois étoiles et plus regorgent de femmes superbes en mal d’affection.Vient alors la phase classique :— Pouvez-vous vous décrire ?Elle se décrit avec l’honnêteté de celle qui a déjà en tête une future rencontre et qui sait qu’elle ne doit pas trop tricher. Elle se dit blonde alors qu’elle n’est que décolorée, se donne 1,70 m alors qu’elle ne mesure que 1,68 m, vante sa poitrine plantureuse 95 D – ce qui est exact – et laisse dans l’ombre la largeur de ses hanches.— Comment es-tu habillée, Isabel, ce soir ?— Pantalon, chemisier et pull-over…— Et dessous ?Comment va-t-elle me répondre ?— Ensemble DIM classique blanc.Tout ceci est rigoureusement exact, je la sens curieusement à ma merci, j’en suis assez ému.— J’aimerais que tu sois plus sexy pour moi ce soir…— Je t’ai déjà dit que mon mari travaille dans son bureau dans le jardin de la propriété ; il peut revenir d’un moment à l’autre et ne comprendrait pas que je me sois changée sans raison.Je risque le coup :— Alors, mets-toi nue pour moi…J’attends sa réponse avec perplexité.— Nous ne nous connaissions même pas il y a une heure et tu me demandes de me déshabiller devant toi ; je suis une petite bourgeoise respectable et j’ai dix ans de plus que toi.— Tu ne risques tout de même pas grand chose à te mettre nue devant ton Minitel alors que ton mari est absent et que personne ne peut te voir. Si ton mari arrive, tu pourras toujours sauter dans ton pyjama ou dans ta chemise de nuit.— En fait, d’où je suis, je vois la lumière de son bureau qu’il éteint toujours avant de rentrer…— Alors, pendant que je vais mettre du papier dans une imprimante, déshabille-toi pour moi… Je reviens dans cinq minutes.À peine ai-je écrit ces derniers mots que je sors de mon bureau, évidemment sans éteindre la lumière, et, dissimulé derrière un arbre je vais observer Anne-Marie devant son Minitel. Lorsque j’arrive, elle est encore devant, toujours habillée, sans doute en train de me répondre ou peut être en train de dialoguer avec un autre. Je retourne devant mon Minitel.— Me revoici, es-tu nue ?Je constate qu’elle ne m’a pas envoyé de message entre deux ; c’est donc qu’elle dialogue au moins avec un autre correspondant. Mon deuxième Minitel va bientôt me servir à nouveau.Elle ne répond pas à ma question et semble être très absorbée ailleurs. Je crains de l’avoir effarouchée et « perdue ».J’allume le second Minitel et me connecte avec un nouveau pseudo ; on ne sait jamais ce qui peut arriver. Peut être devrai-je faire une nouvelle tentative en paraissant moins pressé.— Non, je ne suis pas fâchée du tout, mais je n’arrive pas à me débarrasser cinq minutes de mes autres correspondants.— Si tu le désires, je peux te laisser avec eux… « — Non, ils sont tous de grossiers personnages et je déteste la grossièreté. Je me déshabille dans la minute qui arrive.Bien entendu, je ressors de mon bureau comme tout à l’heure et retourne me poster devant la fenêtre du jardin donnant vue sur le bureau sur lequel se trouve notre Minitel domestique. Cette fois, elle a disparu de devant son petit écran. Le temps me semble éternel ; va-t-elle vraiment obéir à son interlocuteur inconnu (!) Comme elle me l’a affirmé ?Quelques secondes plus tard, j’ai ma réponse en la voyant arriver intégralement nue et s’asseoir devant son Minitel. Je m’empresse de retourner dans mon bureau pour poursuivre cette surprenante soirée.Un message m’attend :— Je suis nue pour toi !Je connais bien sûr son corps par cœur, mais l’érotisme de la situation me trouble profondément. Malgré mes 50 ans, je me surprends à bander comme un collégien.Comme si je n’avais pas pu le vérifier, je lui demande :— Es-tu vraiment intégralement nue pour moi ?— Non, j’ai mis une paire de chaussures à talons aiguilles et je me suis vaporisée avec mon parfum habituel : Ivoire de Balmain…— J’aimerais vraiment pouvoir te voir ainsi. Que ressens-tu ?— Tu me croiras si tu veux, mais c’est la première fois que je me connecte sur une pareille messagerie ; tu es ma première rencontre. Je n’aurais jamais cru cela possible il y a seulement deux heures.— Oui, mais te sens-tu troublée par la situation ?— Oui, terriblement surtout que tu n’es pas mon seul correspondant et que j’ai dit aux autres que je suis nue à ta demande. Certains sont grossiers et je les abandonne, mais d’autres sont courtois et j’ai vraiment l’impression de m’exhiber devant vous en toute nudité. Pour tout te dire, je me sens terriblement excitée ; et toi, quel effet cela te fait-il de savoir que je suis pour toi, nue, en talons aiguilles, comme une pute qui va baiser ?Si elle savait l’effet que cela me fait vraiment de savoir cela ! Mariés depuis vingt ans, j’avais l’impression de la découvrir, où était la jeune fille timide que j’avais rencontrée quand elle avait 23 ans et moi 28, morte de honte de devoir un jour m’avouer qu’elle n’était pas vierge, qu’un autre avant moi avait fait vibrer son corps… Je décidai de prendre complètement l’avantage de la situation extraordinaire dans laquelle je me trouvais.— Je ne te cacherai pas que je suis très excité, terriblement ému moi aussi…— Tu as envie de te masturber ?La question était évidente et la réponse l’aurait été aussi s’il s’était agi d’une autre femme que la mienne !— Sans doute, mais je craignais de te choquer.Je change de place et, de mon second minitel, je lance sous l’autre pseudo :— Bonsoir belle Isabel, je suis un homme de 60 ans divorcé, et vous ?— Cela fait longtemps que plus rien ne me choque vraiment…Elle répond à l’homme divorcé de 60 ans :— Je suis une femme mariée de 45 ans.Heureusement que je peux utiliser la touche « Guide » pour lire ce que je viens d’écrire, sinon je risquerais de me mélanger entre mes deux postes ! À dessein, je décide d’utiliser le vouvoiement pour mon personnage de 60 ans, de conserver le tutoiement pour l’informaticien de 35 ans.— Que recherchez-vous ici ? L’amour, des aventures ou de l’illusion ?— J’aimerais te voir.— L’amour, je l’ai chez moi, j’aime mon mari de tout mon cœur, mais une bonne aventure par-ci par-là n’est pas pour me déplaire. Vous voyez, je n’aime pas me faire des illusions, et si vous me disiez que vous êtes amoureux de moi, je ne vous croirais pas d’abord, je n’en voudrais pas ensuite.Cette réponse faite au divorcé de 60 ans me ravit en ce sens qu’elle est une preuve d’amour pour moi, mais me conforte dans mon idée que je connais bien mal ma femme, ou qu’elle joue bien la comédie et en rajoute un peu.— Tu serais sans doute déçu, je ne suis pas Sharon Stone.Nous étions en pleine période Basic Instinct !— Et si je vous disais tout simplement que j’aimerais faire l’amour avec vous ?L’informaticien de 35 ans doit pousser son avantage, me semble-t-il.— J’aimerais te rencontrer.Mais le « vieux » divorcé est parti le premier !— Comme vous y allez ! Je n’ai pas dit oui !— Tu voudrais me rencontrer ? Tu serais probablement déçu et pour quoi faire ?— Mais vous n’avez pas dit non, non plus ! Mais au fait aimez-vous les hommes ?— Parler, discuter…— Non, je n’aime pas les hommes, j’aime mon mari, mais il me plait d’être aimée, de faire l’amour, de profiter de la vie et de mes sens.Une nouvelle fois, son allusion à notre amour me vient en plein cœur et j’ai presque honte de ce que je suis en train de faire. Mais sa réponse à l’informaticien de 35 ans me défrise !— Si c’est seulement pour parler et discuter que tu souhaites me rencontrer, n’en parlons plus.L’homme divorcé de soixante ans, lui, pose une question que je lui ai souvent posée et à laquelle elle m’a toujours répondu par la négative :— Et les femmes, les aimez-vous ?— J’avais peur de te choquer encore. J’ai très envie de toi, tu viendras à notre rendez-vous habillée très sexy, nous échangerons quelques mots de reconnaissance et ensuite, nous ferons l’amour comme des fous.Elle répond à la question de l’homme de soixante ans sur elle et l’homosexualité :— Comme beaucoup de jeunes filles, j’ai eu des tendances homosexuelles au moment de la puberté, j’ai échangé des caresses avec mes amies de collège et puis je n’y ai plus pensé pendant longtemps.Je lis et relis la réponse, elle n’y a plus pensé pendant longtemps… et maintenant ? Je lui réponds donc pour l’homme de 60 ans :— Et maintenant ? Des liaisons avec d’autres femmes ?Elle a répondu pendant ce temps à l’informaticien.— Qu’appelles-tu s’habiller sexy ? Je t’ai demandé tout à l’heure si tu te masturbais en m’imaginant nue avec mes talons aiguilles devant mon minitel, tu ne m’as pas répondu. Es-tu bon baiseur au moins ?Je lui réponds :— Je n’ai jamais eu de réclamations, mais j’ai quand même perdu pas mal d’amies. Pour répondre à ta question, oui, je me caresse la verge en imaginant ton corps que je devine somptueusement nu pour moi. As-tu le pubis très poilu ou au contraire épilé ? Te caresses-tu ?— J’ai des relations épisodiques avec des femmes mais, à part une de nos amies et mon esthéticienne qui elle, est une vraie lesbienne, non, rien de bien soutenu. Mais cela semble beaucoup vous exciter, vous les hommes, les relations entre femmes. Vous fantasmez beaucoup là -dessus me semble-t-il !Je lui réponds :— Et vous qu’est-ce qui vous fait fantasmer ?— Mon mari n’aime pas les poils en général sur les femmes et je suis entièrement épilée sauf un petit liseré autour du sexe. D’ailleurs, et je suis sûre que cela va te faire fantasmer comme tous les mecs que j’ai connus, je me régale de me faire épiler par mon esthéticienne. J’ai les cuisses ouvertes et je me caresse aussi en pensant à vous tous les hommes qui dialoguez avec moi et qui vous masturbez pour moi.L’informaticien lui répond :— Tu as sûrement un tailleur dans ta garde-robe ; j’aimerais que tu viennes à notre rendez-vous juste avec ce tailleur et tes talons aiguilles.Elle a répondu au vieux divorcé :— Faire passer une nuit de rêve a un homme âgé qui a du mal à baiser. Me prouver ainsi que je suis capable de faire bander, pardonnez-moi l’expression, un vieil impuissant, capable de lui tirer des hurlements de jouissance du haut de mes 45 ans mieux que lorsque j’avais 18 ans. Je fantasme sur des sexes mous et flasques qui reprennent vie sous mes caresses savantes et à la vue de mon corps offert, gourmant de plaisir et de sexes.Sa réponse au jeune informaticien ne me surprend guère :— Tu me fais rire, j’ai un tailleur noir que m’a offert mon mari qui correspond à ton fantasme qui est aussi un des siens.Je suis déçu et flatté qu’elle pense tout de suite à aller le rejoindre avec ce tailleur que je lui ai offert. Quand nous allons en voyage dans des endroits où nous ne sommes pas connus, je lui demande de le mettre. La jupe est en tissu extensible et tellement serrée qu’on ne peut ignorer qu’elle est nue dessous, quant à la veste, elle ne laisse rien ignorer de sa somptueuse poitrine.Je lui ai également offert un très bel ensemble noir composé d’une immense jupe plissée noire qui masque ses hanches généreuses et qui est fendue sur toute la hauteur. Lorsqu’elle s’assied ou lorsqu’elle marche, les pans de la jupe glissent et dévoilent ses jambes… très haut, vraiment très haut. La veste qui va avec, est aussi très ample, très longue et fluide. Tellement longue et fluide, qu’elle peut la porter sans la fermer devant, à condition de ne pas faire de mouvements trop violents, ses seins maintiennent seuls les pans de la veste laissant voir la peau nue sans interruption du cou à la taille. J’aime à voir les regards concupiscents que lui jettent les hommes. J’aime à observer leur manège pour se placer de côté de manière à mieux découvrir lorsqu’elle remue la courbe presque parfaite d’un sein qui se dévoile puis se recache.Je décide de « coucher » le jeune informaticien !— Tu dois être bandante comme ça, à en mourir ! Hélas, il est une heure du matin, l’équipe d’entretien va arriver ; je vais devoir te quitter ; donne-moi ton téléphone, je t’appellerai demain si tu le permets pour mettre au point notre rendez-vous amoureux.— Vous allez rire, mais vous me faites vraiment bander ! À mon âge, c’est rare de bander juste par la pensée !Je la sens un peu déçue par le départ imminent de l’informaticien :— Tu te débines et me laisse tomber. As-tu jouis au moins en te masturbant ?Je réponds immédiatement :— Bien sûr, j’ai honte de ne pas avoir pu te faire profiter de tout ce sperme que j’ai répandu pour toi. Je te promets de t’en garder pour notre rencontre à venir, donne-moi ton téléphone.Va-t-elle le donner ?— Je me réjouis de vous sentir dans cette disposition, vous masturbez-vous ?Sa réponse au « jeune » informaticien me tombe dessus comme une massue :— Tu peux m’appeler la semaine prochaine nuit et jour au 03 XX XX XX XX, mon mari sera absent toute cette semaine ; j’ai envie d’être à toi.Je coupe le Minitel sur lequel se déroulait cette conversation. Ainsi, elle a accepté un rendez-vous avec un parfait inconnu pour aller se faire tirer comme une chatte en chaleur.— Non, mais si vous me le demandez, et si vous me promettez d’en faire autant de votre côté…— Êtes-vous nu ?— Oui, et vous ?— Moi aussi, et je me caresse déjà depuis une bonne demi-heure en dialoguant avec vous et mes autres correspondants.— Vous en avez rencontré beaucoup ?— J’ai trois rendez-vous déjà , plus un autre en train et peut-être vous.— J’aimerais vous lécher les seins.— J’aime beaucoup mes seins ! Je les caresse pour vous, leurs pointes en sont très émues. Vous masturbez-vous ?— Vous aimez les hommes qui se masturbent pour vous ? Mon sexe est bien bandé maintenant, il serait mieux dans le vôtre ou dans votre anus ou encore dans votre bouche.— Je n’aime guère la sodomie. Il est très rare que je m’y adonne.— On n’a jamais bien dû vous sodomiser !— Tous mes amants depuis vingt ans ont essayé au moins une fois, sans succès et mon mari n’est pas très porté là -dessus.— J’espère que je saurai un jour vous faire changer d’avis.— Qui sait ! Pendant des années j’ai fait des pipes uniquement pour faire plaisir à mes amants, depuis dix ans je ne peux voir un homme sans me demander si sa bite est bonne à sucer !— Je suis certain que vous avez un très beau cul.— Je suis un peu forte de hanches, faite pour enfanter des dizaines d’enfants.— Et vous en avez eu combien ?— Un seul !— Levez-vous de votre siège, écartez vos fesses avec vos mains et asseyez-vous à nouveau, fesses écartées…— Vous avez raison, c’est bon. Vous me semblez vicieux à point.— Je suis très imaginatif en effet. Aimez-vous vous exhiber ?— C’est un véritable fantasme chez moi, que je ne réalise que trop rarement à mon goût, respectabilité oblige…— Vous voit-on depuis l’extérieur ?— Non, seulement depuis le jardin.— Et dans votre jardin ?— De grands immeubles bordent notre propriété d’un coté, de l’autre, ce sont des maisons comme la nôtre.— Et les habitants peuvent-ils voir dans votre jardin ?— Depuis les étages des immeubles ou des maisons, oui, s’ils regardent !— Votre jardin est-il sombre en ce moment ou éclairé par la lumière extérieure ?Je sais bien sûr qu’il est assez sombre, seulement éclairé par la lune quand il y en a, par les fenêtres alentour quand elles sont éclairées et ce qui n’est guère le cas à cette heure de la nuit, sauf celles de mon bureau.— Le jardin est un peu éclairé par les lumières du bureau de mon mari.— Alors, vous allez en faire le tour.— Quand ?— Maintenant, et entièrement nue !— Non, si mon mari sort de son bureau, ce n’est pas possible.— Enfilez un manteau sur vos épaules, vous le garderez ouvert s’il ne se manifeste pas, vous le fermerez s’il vient à sortir de son bureau. Vous pourrez toujours lui dire que vous êtes sortie après avoir entendu un bruit curieux…— Vous êtes fou, si des voisins me voient ?— Ils se régaleront…— Pourquoi me demandez-vous ça ?— Parce que je suis certain que vous en avez envie, que cela va vous faire jouir.— Je crains que vous ayez raison.Comme un zombie, je lis ses messages. Je suis abasourdi, je la savais portée sur le sexe, mais à ce point !— Alors ?— Je vais le faire.— Combien de temps vous faut-il ?— Je ne sais pas, le temps de prendre mon manteau et une minute pour faire le tour de la maison.— Marchez naturellement surtout, les mains dans les poches du manteau, les pans bien écartés pour exhiber vos seins, votre ventre, votre sexe et vos jambes.— J’y vais, attendez-moi en vous masturbant avec la main gauche, vous aurez l’impression que c’est moi qui vous branlerai.— D’accord !J’ai du mal à y croire. Je connaissais son plaisir à se montrer, mais là , je suis dépassé. Va-t-elle vraiment sortir ? Nue sous le manteau ? Peut-être joue-t-elle seulement la comédie pour ce correspondant qu’elle croit ailleurs dans Paris ?En guise de réponse, je la vois faire le tour de la maison. Son manteau est à peine entr’ouvert mais je distingue bien sa peau blanche sur toute la hauteur ; elle est vraiment nue dessous.— Je suis revenue, je l’ai fait !— Avez-vous eu froid ?— Non, je me sentais bouillir de l’intérieur.— Votre manteau était vraiment grand ouvert ?— Non, juste entr’ouvert, mais suffisamment pour dévoiler mon corps.— Ce n’est pas bien, vous avez triché, vous allez recommencer et cette fois, quand vous serez derrière la maison, vous enlèverez votre manteau complètement, vous le poserez par terre, vous en ferez le tour avant de le remettre.— Vous êtes complètement fou !— Oui, vous me rendez fou de désir pour vous. Allez-y, je vous attends.— OK.Je me glisse hors du bureau et, tout en restant caché, j’attends Anne-Marie ; je ne doute pas qu’elle va obéir cette fois. En effet, elle arrive derrière la maison, s’arrête un instant pour sans doute vérifier que les lumières de mon bureau sont bien éclairées, puis cette fois, les deux pans du manteau largement ouverts sur son corps, elle continue son tour. Arrivée dans un coin un peu plus sombre et en fait abrité des regards possibles des voisins par des arbres, elle enlève son manteau, le pose et en fait le tour. Un instant, elle en profite pour se caresser les seins, le ventre et le sexe avant de reprendre le vêtement posé à terre et de disparaître derrière la maison, manteau à nouveau largement ouvert.— J’ai fait tout ce que vous m’avez demandé, j’en suis bouleversée. Mes seins sont dressés par l’excitation et le froid comme si j’avais 18 ans.— J’aimerais bien vous voir ainsi.— J’aimerais que vous puissiez m’exciter les tétons avec vos dents, puis les calmer en essuyant votre sexe baveux dessus.— Et le vôtre de sexe, n’est-il pas baveux en ce moment ?— Il ruisselle de désir.— Prélevez ce doux liquide avec vos doigts et massez vos seins avec.— Si mon mari arrive ?— Vous plongez sous la douche s’ils n’ont pas séché ! Allez sentez mes doigts dans votre sexe, puis sur vos seins.— Vous êtes démoniaque, que c’est bon !— Vos seins doivent être luisants de votre jus.— J’aimerais qu’ils le soient de votre salive ou de votre sperme.— Vous avez eu beaucoup d’amants et de maîtresses depuis votre mariage ?— Vous êtes bien curieux !— Cela me paraît surprenant d’une femme mariée depuis vingt ans ! Et votre mari est-il au courant ?— Non, je nie toujours quand il essaye de savoir, mais je crois qu’il a quelques doutes.J’avais en effet des doutes ! Ce sont maintenant des certitudes !— Et vous n’avez pas peur qu’il vous fasse surveiller ou vous fasse suivre ?— Non, ce n’est pas son genre. Je suis au bord de l’orgasme, et vous ?— Je me retiens, quand vous jouirez, je me laisserai aller et répandrai mon sperme pour vous.— J’aimerais vous sucer les couilles, avez vous de grosses couilles ?— Je ne sais pas en vérité ! Comment vous caressez-vous ?— Entre deux frappes au clavier, mes doigts amusent mon clitoris, visitent mon sexe puis ainsi mouillés vont encore titiller les pointes de mes seins.— Léchez-vous les doigts lorsqu’ils sortent de votre vagin. Vous préférez les hommes plus jeunes ou plus âgés que vous ?— Je préfère les hommes qui ont une réelle différence d’âge avec moi ; les plus jeunes qui sont très vaillants et les plus âgés qui sont plus expérimentés ; j’ai toujours été comme ça.— Le plus jeune ?— Le fils d’une amie pour ses 18 ans.— Il y a longtemps ?— L’année dernière.— Vous me racontez ?— Ce serait trop long.— Juste un résumé.— Il était puceau par timidité, sa mère m’en a parlé un jour où je la complimentais sur son fils.— Continuez…— Elle l’a envoyé chez moi le jour de son anniversaire sous un prétexte quelconque, mon mari était en Amérique du Sud. Il est reparti le surlendemain après avoir téléphoné à sa mère qu’il allait passer le week-end à camper avec des scouts.— Que vous a-t-il fait ?— Je vous raconterai quand nous nous verrons, ou un autre jour.— Et le plus âgé ?— Vous êtes vraiment bien curieux !— Vous me semblez être une femme bien curieuse, à la fois très réservée et très libre.— Ne vous a-t-on jamais dit que les femmes étaient souvent le tout et son contraire ?— Si, mais parlez-moi du plus âgé.— Je ne sais pas grand chose de lui sinon qu’il avouait plus de 70 ans.— Comment l’avez vous donc rencontré ?— J’étais allée chercher mon mari à Roissy qui rentrait de Ryad. On nous a annoncé que l’avion n’arriverait qu’après 18 heures alors qu’il était 13 heures.— Continuez, vous m’excitez…— Ne sachant plus quoi faire, rentrer chez moi et revenir ou attendre sur place cinq heures, je me suis assise à une table libre à un café.— Oui…— Il s’est approché de ma table, m’a demandé si j’attendais moi aussi l’avion de Ryad. Il était très élégant, avait des yeux incroyablement bleus.— Et…— Je lui ai bêtement répondu que je ne savais pas quoi faire en attendant 18 heures. Il s’est assis à ma table après m’en avoir demandé la permission.— C’était il y a longtemps ?— Il y a quatre ou cinq ans.Je me souvenais en effet avoir travaillé pour Bouygues à Ryad à cette époque mais les retards étant tellement nombreux, je ne me souvenais plus de celui-ci. Plus notre conversation avançait et plus j’avais l’impression de marcher au-dessus d’un gouffre, celui de la méconnaissance totale de ma femme.— Racontez-moi la suite…— Il m’a regardée de la tête aux pieds, mais pas comme un maquignon regarde une vache, comme un peintre regarde un bouquet de fleurs.— Et vous avez craqué ?— Il m’a regardée droit dans les yeux, puis, le plus naturellement du monde m’a dit que nous pourrions tuer le temps en faisant l’amour au Hilton en face.— Si je comprends bien, vous avez accepté sans discuter.— Oui, comme par bravade, je lui ai répondu : allons-y !— Et vous l’avez suivi au Hilton ?— Nous n’avons pas soufflé un mot, il a appelé un taxi et nous nous sommes retrouvés dans une chambre du Hilton vingt minutes plus tard.— Je vois…— Il y a eu une sorte de gag quand nous sommes arrivés dans la chambre ; il était persuadé que j’étais une call-girl et m’a demandé combien il devait me donner.— C’est rare en effet de trouver une femme présentable qui se conduise comme vous.— Vous me prenez pour une salope ?— Non point, mais votre liberté d’attitude surprend. Vous l’avez détrompé ?— L’idée d’être prise pour une professionnelle m’a complètement grisée ; je ne l’ai pas contrarié.— Et vous l’avez fait payer ?— Je ne savais pas quoi demander, alors, je lui ai dit : « Vous payerez après si vous êtes satisfait de la prestation. »— Il vous a prise pour une pute ! Il a du vous traiter comme telle…— C’est vrai que j’ai dû me soumettre à tous ses caprices et qu’une fois nu, il était beaucoup moins attirant qu’habillé.— Vous aviez des préservatifs ?— Lui en avait.— Que vous a-t-il fait ?— L’amour… enfin, il m’a baisée une fois après que je l’ai fait bander une première fois, ensuite il a joui une deuxième fois dans ma bouche.— Vous avez aimé ?— Au début, non, mais ensuite je me suis prise au jeu et j’étais très excitée qu’il me prenne pour une pute.— Il vous a sodomisée ? Les clients demandent toujours ça aux putes, paraît-il.— Il voulait, mais il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus bander assez fort pour me pénétrer par-là après deux éjaculations.— Alors ?— Je l’ai sucé longuement, plus d’une heure je crois. Sa bite n’arrivait pas à durcir mais elle avait tout de même repris un volume respectable. Elle était molle et pouvait se plier dans ma bouche.— Il appréciait ?— Il semblait étonné par mon plaisir à sucer son sexe flasque.— Que vous faisait-il ?— Il me caressait la tête, les fesses, le sexe et l’anus.— Cela vous excitait ?— Non, ce qui m’excitait, c’était sa bite dans ma bouche, ses couilles pendantes que je gobais avec joie.— Et ensuite ?— Il a passé le reste du temps à me caresser, à me masturber et aussi à me photographier plus ou moins nue avec un polaroid.— J’espère qu’au moins, il vous a laissé une photo souvenir !— Je lui ai demandé de nous photographier sur le lit ensemble. Il n’a pas voulu ayant peur sans doute que je le fasse chanter…— Dommage, vous n’avez aucun souvenir tangible de cet après-midi mémorable.— Si, il a quand même accepté de me photographier en train de lui administrer une fellation en gros plan, on ne voit que ma tête, ses couilles et la base de sa bite entre mes lèvres.— Et vous l’avez gardée ?— Oui, cachée dans mon portefeuille, sous la photo de mon mari.— S’il tombe dessus un jour ?— Il ne manquerait plus qu’il fouille dans mes affaires !— Et pour finir, il vous a payée ?— Il a sorti cinq coupures de 100 dollars qu’il a mises sur mon sac avec la photo.— Vous les avez acceptées ?— Bien sûr, je les avais bien méritées, non ? Je suis allée me doucher, il m’a proposé 200 dollars de plus en échange de mon slip et de mon soutien-gorge.— Que vous avez acceptés ?— Oui, j’avais gagné 700 dollars en trois heures ! Et j’avais, j’ai encore, un grand souvenir de cet après-midi.— 700 dollars, cela fait près de 5.000 F.— Je me suis acheté un tailleur Chanel avec la semaine suivante !— Et votre mari vous a trouvée sans sous-vêtements ?— Il adore ça !Je sens que prise dans sa conversation et excitée par ce qu’elle vit, elle va répondre bientôt à quelques questions dont je n’ai jamais eu la réponse auparavant.— Vous avez perdu votre pucelage à quel âge ?— 18 ans, j’avais honte, toutes mes copines à la fac racontaient leurs histoires de sexe et moi j’étais vierge. J’avais honte de mon corps, de mes seins surtout que je trouvais trop gros.— Racontez-moi, ça m’excite…— Il y avait souvent devant la fac de droit un type qui devait avoir, pardonnez-moi, votre âge aujourd’hui ; il nous paraissait très vieux et ressemblait à Raspoutine.— Continuez, je bave !— On le regardait en se poussant du coude, les filles les plus délurées le frôlaient sur le trottoir, tout le monde disait que c’était un vieux vicieux et sans doute sadique qui matait les jeunes filles.— Je vais souvent Boulevard Saint Germain voir les jeunes femmes…— Il était immense, devait mesurer plus de deux mètres et peser plus de cent kilos, en plus, il ne paraissait guère propre.— C’est lui qui vous a dépucelée ? Il vous a violée ?— Oui, c’est lui, mais il ne m’a pas violée du tout. Un soir d’hiver où il faisait nuit de bonne heure, je l’ai suivi jusque chez lui sans qu’il me voie. Il est entré dans sa chambre, une mansarde de l’île Saint Louis. J’ai frappé à sa porte, il avait l’air très surpris de me voir. Sur les murs de sa chambre, il y avait des tas de photos plus ou moins pornographiques et son lit n’était guère qu’une paillasse.— Fantastique ! Jamais je n’aurais cette chance !— Comme il me regardait sans comprendre, je suis rentrée dans sa chambre et me suis laissée tomber sur sa paillasse. Je lui ai dit que j’étais pucelle et que je ne sortirais de cette chambre qu’après qu’il m’a déflorée.— Il n’a pas eu peur d’un coup monté par la police ? Vous étiez mineure à 18 ans à cette époque.— Il n’a pas trop réfléchi, je pense, trop absorbé par cette proie qui lui tombait toute rôtie dans le bec.— Et ça s’est bien passé ?— Pas vraiment, au début ça allait bien, puis ensuite ça s’est vite gâté et j’ai du subir tous ses caprices, toutes ses obsessions, toutes ses folies et pratiquement 36 heures de séquestration pendant lesquelles il ne m’a rien épargné, même pas ses ronflements.— Et ensuite ?— J’ai été tellement traumatisée que pendant les quatre ans qui ont suivi, je n’ai même pas flirté avec un garçon jusqu’à ma rencontre avec mon mari.Elle ne m’avait donc pas menti en me disant que j’avais été le deuxième homme de sa vie, par contre, le premier n’avait rien d’une amourette de vacances !— Et maintenant, vous sentez-vous complètement libérée comme vous le dites, vous les jeunes ?— À peu près totalement, je pense.— J’ai vraiment hâte de vous rencontrer…— Vous serez peut-être déçu, mais je vous promets de faire de mon mieux ! Avez-vous joui ?— À part faire l’amour avec des vieux, avez-vous d’autres fantasmes ?— Des tonnes !— Mais encore ?— Me faire prendre à la chaîne par des gamins de 18 ans, toute une nuit jusqu’à déborder de leur sperme de partout.— Et encore…— Participer à des réunions échangistes.— Vous en avez parlé à votre mari ?— Non, je suis sûre qu’il n’aimerait pas cette idée, et puis, je suis finalement assez grande pour m’échanger toute seule.— Parlez-lui en, vous serez peut-être surprise…Si elle m’en parle… je ne serai pas trop étonné !— D’autres fantasmes encore ?— Il ne m’en vient pas d’autre à l’esprit en ce moment. Et vous ?— Pour l’instant, j’aimerais que vous me léchiez les couilles !— Je vous promets de vous les lécher dans les dix minutes qui suivront notre première rencontre, le temps de rejoindre une de nos voitures dans un parking.— Vous pourrez me rejoindre chez moi.— Pour les premières fois, je préfère l’hôtel ; question de sécurité !— Souvenir de votre première nuit d’amour ?— Pas de ma première nuit d’amour, de mon dépucelage, nuance !— Qui a eu droit à votre première nuit d’amour ?— Mon mari, et les seules nuits d’amour que j’aie jamais eues, c’est avec lui.Mon sang ne fait qu’un tour… C’est une salope, mais elle m’aime !— Alors, pourquoi le trompez-vous ?— Parce que j’aime aussi me faire tirer ou troncher comme vous dites si bien, les hommes, comme une salope, sans respect, sans amour, juste pour le plaisir du corps, la fureur des sens.— Et si votre mari vous traitait pareillement ?— Je le quitterais immédiatement, j’ai tant besoin de son amour. Et rassurez-vous, il me baise aussi fort bien !Comme quoi, elle n’est pas entièrement noire !— Je viens d’éjaculer, j’en ai un peu partout ! Je vais vous quitter pour me nettoyer ! On se retrouve ici un de ces soirs ou vous me donnez votre téléphone ?Ce matin, j’ai appelé un client qui a changé de numéro, je cherche le numéro à toute vitesse, si elle me le demande.— Je vous appelle la semaine prochaine, je serai seule toute la semaine. D’ici là , nous aurons bien l’occasion de nous retrouver ici, je reviendrai souvent je pense.— Bonsoir, divine Isabel.Et je raccroche…Je n’éteins pas la lumière de mon bureau, j’en sors par derrière et rentre à la maison en passant devant une fenêtre donnant sur le bureau de ma femme. Elle est toujours nue devant son minitel, assise sur un tabouret. Tantôt, elle pianote quelques mots, tantôt je vois ses mains caresser son corps, ses seins et se glisser entre ses cuisses… Il fait froid, c’est l’hiver et il est plus de deux heures du matin ; si je reste ici, je vais me geler, même si le spectacle est torride. Je retourne au bureau, éteins toutes les lumières et rentre à la maison en faisant le tour du jardin.Anne Marie est toujours devant son Minitel, absorbée par sa « conversation », elle ne s’est pas rendue compte de mon arrivée, elle entendra par compte la porte s’ouvrir. Je ne tiens pas à la surprendre, je ne saurais pas quoi dire. J’ai rarement eu l’occasion de la voir se caresser ainsi et le spectacle de son corps qui se tend sous ses doigts m’excite terriblement : sera-t-elle chaude tout à l’heure ? Ses dents mordent tour à tour sa lèvre du haut et sa lèvre du bas, signe d’un prochain orgasme. Je vais rentrer.J’ouvre la porte comme si de rien n’était ; Anne-Marie m’apparaît juste vêtue d’une chemise m’appartenant, entièrement déboutonnée qui ne cache que ses seins. Juste ce qui a dû lui tomber sous la main lorsqu’elle a entendu que j’ouvrais la porte.— Tu ne dors pas ma chérie ? Il est plus de deux heures du matin !— Je t’attendais. Figure-toi que je n’ai guère cessé de jouer avec le Minitel depuis ton départ. Je ne connaissais pas, c’est finalement très amusant, surtout pour une femme. Tu trouves des tas de types qui te draguent et tu finis par te prendre au jeu.— Tu as rencontré des gens intéressants ?— Deux surtout m’ont bien plu, un informaticien de 35 ans et un vieux divorcé de 60 ans, nous nous sommes caressés ensemble jusqu’à ce qu’ils jouissent. Avant, j’ai eu un photographe qui voulait me photographier nue; ça m’a complètement excitée. J’aimerais que tu me fasses des photos érotiques.— Eh bien ma chérie ! Et tu dois les retrouver ?— Ils y comptent bien !— Tu es gonflée de me raconter ça, et tu veux vraiment les rencontrer ?— Bien sûr que non ! J’ai passé l’âge des conneries ! Je me suis vraiment amusée avec eux, et comme je te l’ai dit, je me suis prise au jeu en me caressant avec eux, en leur racontant des choses que je n’ai jamais racontées à personne, certaines même pas à toi, en me régalant de cet anonymat, mais pour ce qui est de donner suite : pas question !— Je te crois.Son attitude était surprenante, était elle vraiment sincère ou jouait-elle la comédie ? Après tout, elle avait quand même donné son numéro de téléphone au moins à ces deux hommes. Il fallait absolument que je vérifie quelque chose immédiatement.— Chérie, te souviens-tu où tu avais rangé notre livret de famille ?— Oui, dans ton bureau, dans le petit meuble où je classe mes papiers personnels.— C’est bien ce que je pensais, je n’ai pas voulu fouiller, mais pourrais-tu y faire un saut et le poser sur mon bureau, j’en aurai besoin demain matin pour faire refaire mon passeport. Tu sais que la semaine prochaine, je vais travailler à Saint-Martin sur un gros chantier hôtelier, veux-tu m’accompagner ? Tu pourrais oublier le froid de Paris en te faisant bronzer nue sous le chaud soleil des Antilles et montrer tes seins le soir au Casino. Pourrais-tu aller le chercher tout de suite ? J’aimerais ne pas te déranger demain matin.— J’y vais, juste le temps d’enfiler un manteau sur cette chemise.Anne-Marie sortit, je me rue sur son sac à main. Son portefeuille est là , je l’entrouvre, ma photo est bien visible… Derrière je cherche celle prise au Hilton par son vieil amant d’un après-midi. Elle n’y est pas… Je m’en doutais, elle a inventé cette histoire. Je referme le portefeuille et le sac. Il était temps, Anne-Marie arrive avec le livret de famille.— Tu aimerais vraiment que je t’accompagne ?— Bien sûr mon amour— Je vais m’organiser pour venir avec toi alors ! Mais avant, il faut que j’aille chez Catherine me faire épiler. J’irai demain en fin de journée, je coucherai chez elle si tu n’y vois pas d’inconvénients et je ferai mes courses à Paris le lendemain en prévision de notre escapade.— Elle n’est pas un peu lesbienne ton amie Catherine ?— Tu dis n’importe quoi mon amour, ce n’est pas parce qu’elle vit seule qu’elle n’aime pas les hommes !Je m’approche d’Anne-Marie et écarte les pans de la chemise ; ses seins sont toujours aussi somptueux malgré son âge. Je les lui caresse doucement, les soulevant un peu comme pour en apprécier le poids.— Tu sais, ce soir, au Minitel, j’ai bien dû faire une douzaine de fellations virtuelles. Cela m’a véritablement excitée et maintenant, j’ai très envie de sucer un vrai sexe, laisse-moi te faire l’amour avec la bouche.Anne-Marie s’agenouille, ouvre mon jean, mes mains font glisser la chemise de ses épaules pour l’avoir intégralement nue. Elle entame une fellation encore plus divine qu’à l’habitude…Un petit bout de papier tombe de la poche de la chemise, c’est une photo déchirée en mille morceaux. Anne-Marie surprend mon regard, ramasse le morceau tombé et reprend sa fellation…Cette nuit-là , nous avons fait plusieurs fois l’amour.