Le mardi suivant, Sly, comme tous les jours depuis 25 ans, ouvre son garage. En buvant son café, il vérifie l’emploi du temps de la journée et ouvre les mails de son entreprise. Au milieu de quelques propositions commerciales, il y en a un, envoyé la veille au soir, par une Maryse dont l’objet est un merci majuscule auquel est adjoint un fichier photo. Intrigué, Sly ouvre ce fichierMerci pour ce délicieux début d’après-midi que vous m’avez fait passer. Je vous joins une photo de deux DS nées toutes deux en octobre 55. Nous avons fait plusieurs clichés où l’on voit votre voiture. Je me ferai un plaisir de vous les faire parvenir.Sensuellement.Maryse.Sly ouvre le fichier photo et n’est pas surpris de découvrir un cliché fait le samedi précédent. On y voit Madame dont Sly connaît à présent le prénom, une main posée sur la portière ouverte de la voiture. Avant que sa journée de travail ne l’accapare, Sly prend le temps de répondre à ce mail qui lui remémore cet après-midi coquin.Délicieuse Maryse,Merci à vous pour ces instants complices, et pour l’envoi de cette photo qui va figurer en bonne place dans mon album d’écran de veille. Pour les autres clichés, c’est avec un grand plaisir que j’échangerais un DVD contre un repas au restaurant auquel je vous convie.Votre souteneur !!!Sylvestre.La matinée se passe avec sa cohorte de coups de téléphone, de clients qui râlent plus ou moins. Enfin une matinée bien ordinaire. À la pause-déjeuner, Sly jette un œil à ses mails en espérant y trouver un écho à son invitation. Sly repère vite dans la liste des mails celui dont il attendait la venue et l’ouvre.Libertin Sylvestre,C’est à la virgule près, la réponse que j’espérais en vous écrivant hier. Libre tous les jours et toute la journée, c’est avec plaisir que j’accepte votre invitation.Votre favorite !!!Maryse.Sly se presse de répondre.Fantasque Maryse,Que diriez-vous de demain midi à l’auberge des chasseurs ? C’est à 300 m. Du café où vous m’avez offert ce précieux cadeau.Sensuelles pensées.Sylvestre.P.-S. : Étant donné que je ne travaille pas en costume, il est inutile que vous veniez avec vos sous-vêtements. Je n’aurai pas de poche pour les accueillir !!!C’est avec un léger tremblement d’excitation que Sly manipule la souris de son PC pour envoyer sa missive à sa charmante amie. Quelques secondes après, un buzz de son ordinateur lui indique l’arrivée d’un nouveau mail de Maryse qui lui dit simplement :OKL’après-midi, la soirée et la matinée, qui ont suivi cet échange épistolaire de ce XXIe siècle, ont paru sans fin à Sly. À midi ce mercredi, après avoir donné ses consignes pour l’après-midi, Sly quitte son garage au volant de sa DS 23 injection électronique. Pour la première fois depuis des années, il fait craquer la boîte à vitesse hydraulique de son jouet en le manœuvrant pour sortir de son stationnement.Une dizaine de minutes plus tard, il se gare devant l’auberge des chasseurs où il a réservé une table. Sa convive n’est pas arrivée, Sly s’installe et commande un soda pour patienter. Sly surveille la cour de l’auberge. Une Mercédès classe A grise métallisée s’y glisse dans une place de stationnement. À la vue de la silhouette de la conductrice, le cœur de Sly se met à battre plus vite. C’set bien Maryse qui descend de ce petit coupé. Elle est splendide dans une robe kimono noire.Brune, les cheveux courts, une mèche lui barrant le front, elle traverse la cour d’une démarche assurée, soulignée par un fin voile qui lui couvre les jambes. Ses hauts escarpins noirs féminisent encore plus son allure. Sur un petit geste de Sly qui s‘est levé pour l‘accueillir, Maryse le rejoint. Sly s’empare de la main de son invitée et s’incline en un baisemain très respectueux.— C’est un plaisir, Maryse de partager ce moment avec vous, lui dit Sly en lui écartant la chaise pour l’installer.Se faisant, Sly constate, avec bonheur que le P.-S. De son invitation n’est pas resté lettre morte. Maryse ne porte pas de sous-vêtements. Du moins, pas de soutien-gorge à ce que peut déjà voir Sly en tenant la chaise de son amie. Il découvre un globe de chair blanche et laiteuse, qui, malgré les 53 ans avoués de sa libertine alliée, a une tenue presque juvénile.Maryse ne se presse pas pour s’asseoir, elle sait que son hôte est friand des découvertes qu’elle lui laisse voir. Sly, bien que la robe noire colle un peu aux formes de son égérie, a le temps de contempler la rondeur de ce sein et d’admirer le téton dont le bout semble déjà érigé. Maryse s’est aussi arrangée pour que le bas du pan de sa robe kimono laisse sa jambe découverte suffisamment longtemps pour que l’homme, qui va devenir son amant, sache que c’est de ravissants bas-coutures qu’elle porte.— Merci pour tant de galanterie Sylvestre, dit Maryse avec un regard enjôleur.Conscient qu’il faille se tenir décemment, Sly retourne s’asseoir, mais il lui faut bien toute son éducation pour ne pas prendre Maryse par la main et l’emmener dans un endroit plus intime.Sly et Maryse passent leurs commandes et devisent plaisamment durant leur repas. Ils échangent leurs impressions sur le monde, se questionnent sur leurs goûts. Sly avoue à sa partenaire l’origine de son surnom, lui disant que depuis sa naissance jusqu’à ses 17 ans, il avait souffert de ce prénom désuet et qu’il n’avait enfin pu l’accepter qu’à la découverte de Stallone par les médias. D’où le surnom qui lui colle à la peau depuis presque 30 ans.À mots couverts, ils parlent aussi de leurs désirs sexuels, de la séance que Maryse a proposée à Sly ce samedi, de leurs excitations réciproques. Quand Maryse évoque les épisodes coquins de ses 30 ans de mariage, Sly note, que sous le léger tissu de la robe, les tétons de cette femme qu’il désire pointent outrageusement. À la fin de ce déjeuner, Sly et Maryse quittent le restaurant. Ensemble, ils se dirigent vers la DS. Sly ouvre la porte et Maryse se glisse sur le fauteuil passager de la Citroën. Elle prend tout son temps pour s’installer, laissant à son amant le loisir d’admirer sa chatte rasée. Sly, que le calme du parking tranquillise, glisse sa main vers le minou tondu et en écarte délicatement les lèvres. Un léger tremblement de plaisir secoue Maryse qui ferme ses beaux yeux marron sous la caresse.— Je vais vous emmener dans un endroit où nous serons plus tranquilles, dit Sly en posant sur les lèvres de son amante les doigts qui venaient de quitter son sexe.Sly monte à bord et démarre sa Pallas hydraulique. Maryse, profitant de l’intimité que leur procure la voiture, caresse la braguette de son compagnon.— Nous allons avoir un accident si vous me déconcentrez, tendre Maryse, dit Sly.— Ce serait bien malheureux, surtout avant que nous n’ayons eu ce moment de plaisir que nous nous promettons depuis samedi ! Où allons-nous ? demande Maryse.— Je connais une carrière abandonnée très près d’ici où j’allais avec mes petites amies avant mon mariage. Tiens, j’avais une vieille Dsuper 5 à l’époque. Vous allez voir comme les sièges de cette voiture sont pratiques et comme la suspension prend soin des amours vagabondes et bucoliques.— Je vois que Monsieur est un habitué !! dit Maryse avec un petit rire, tout en se tournant vers Sly pour lui faire admirer son entrejambe.— Si on a pas un accident !!! dit Sly en la matant autant qu’une conduite sûre pouvait le lui permettre.Le chemin d’accès à la carrière a souffert avec les ans, mais l’incroyable suspension de la DS permet aux amants de trouver un endroit intime et ombragé. Le contact coupé et leur ceinture de sécurité débouclée, Sly et Maryse échangent un baiser, un long et torride baiser où leurs langues partent à la découverte de la bouche de l’autre. Sly n’a aucun mal à dénouer la ceinture de la robe kimono et Maryse se retrouve nue sur le cuir havane de la voiture. Il ne lui reste que ses Dim-up et ses élégants souliers à talons. Sly s’écarte un peu pour admirer sa conquête. Une peau diaphane, des seins qui refusent l’outrage des ans, de larges aréoles brunes et des hanches pleines d’une femme mature qui ne laisse pas aller.— Ça vous plaît ? demande la belle offerte.— Je serais un menteur et un goujat si je vous disais que non !!! Vous êtes magnifique.— On ne risque plus d’accident ? demande Maryse avec un grand sourire malicieux tout en approchant ses mains de la braguette de Sly.Après quelques contorsions, Sly se retrouve nu derrière le volant de sa voiture. Son sexe tendu tel un levier de changement de vitesse.— Je ne suis pas la seule à être adepte de l’épilation !!! J’apprécie beaucoup ! Je déteste avoir un cheveu sur la langue, dit Maryse avec ce petit rire si touchant.Aussitôt, elle se penche et avale le sexe de son partenaire. Sly grogne de plaisir sous la caresse experte. Après quelques minutes de cette pipe magistrale, Sly caresse la poitrine de son amie, lui faisant rouler les tétons entre le pouce et l’index. Maryse tout en suçant goulûment cette hampe qui vibre sous sa langue, malaxe les prunes de son compagnon. Sly sent le plaisir monter le long de son pieu de chair et avant d’en avertir sa partenaire de jeu, se penche pour aller saisir un Kleenex dans le vide-poche.— Que faites-vous ? questionne Maryse.— Je ne vais pas tarder à jouir, experte Maryse, alors je prends un kleenex !!— Pourquoi faire ??? lui répond-elle en reprenant le phallus turgescent entre ses lèvres.Et si la fellation jusque-là était magnifique, à l’aveu de l’imminence du plaisir de son amant, Maryse s’emploie à la rendre grandiose. Sly n’en peut plus et malgré tous ses efforts pour se concentrer sur le plaisir qu’il veut donner à Maryse en lui caressant les tétons, il rend les armes le premier en éjaculant longuement dans la bouche de sa gourmande conquête qui elle aussi prend du plaisir. Un plaisir cérébral d’avoir su donner du plaisir, aidé par les chaudes caresses de son amant sur ses seins. Sly et Maryse échangent un long baiser où leur salive et le sperme de Sly se mélangent.— C’est certainement un des plus grands orgasmes de ma vie, avoue Sly après quelques secondes pour reprendre ses esprits.— Mais, attendez, ma déesse, je vais vous faire voir une particularité de mon autre DS.Sly, dont le sexe luisant débande entre ses jambes, manœuvre le mécanisme d’inclinaison des sièges pour faire, à l’intérieur du véhicule, une couche fort acceptable.— Dommage que les voitures modernes n’offrent plus ce confort, note Maryse en enlaçant son amant.Sly couvre de baisers sa compagne de débauche. S’attardant sur les seins qu’il avait tout à l’heure caressés avec tant de plaisir. Il glisse sa main dans l’entrejambe découvert sur le parking de l’auberge en début d’après-midi. Après en avoir écarté les lèvres, il titille le clitoris bandé de son amie, qui se cambre pour mieux s’offrir à la caresse.Sly regrette ses 20 ans ou même ses 30 ans. Après la douce caresse que vient de lui prodiguer Maryse, son érection n’est pas suffisamment glorieuse pour qu’il puisse honorer sa maîtresse. Alors, il va lui donner du plaisir avec toute la science et l’expérience que lui confèrent ses 46 ans. Sly abandonne les seins de sa conquête et colle sa bouche sur les lèvres intimes de Maryse. Lentement, il suce, lèche, aspire le bourgeon d’amour, allonge sa langue dans l’entrée du vagin de sa compagne qui se tord du plaisir annoncé que ses caresses lui procurent.Sly branle le sexe de son amie en y glissant un, puis deux, puis trois doigts qui baignent dans la cyprine. L’entrejambe de Maryse est bientôt inondé, Sly glisse son pouce sur l’œillet qui dans un soubresaut de plaisir vit s’empaler sur le doigt inquisiteur. Maryse pousse un hurlement de plaisir ; son orgasme est si violent, si profond qu’elle manque d’étouffer son amant tant ses cuisses se contractent. Un flot de mouille finit d’inonder les sièges de la voiture.Maryse récupère de cet élan du corps. Son amant la couvre tendrement de baisers. Toutes ces caresses et l’orgasme donné à Maryse ont redonné à Sly une attitude majestueuse. Sly déchire un emballage de préservatif et fait rouler l’indispensable étui sur sa queue. Il s’allonge sur la banquette et attire vers lui sa compagne qui se laisse empaler dans un frisson. Maryse roule des hanches sur le dard de son amant, cherchant à stimuler son clitoris. Une longue étreinte entrecoupée de baisers, de caresses sur les pointes de seins.Pour rompre l’uniformité de leur coït, Sly retourne son amie et se présente dans son dos pour lui pratiquer une levrette. À la vue de cet anus rose, qui tout à l’heure a si aisément accepté son pouce, Sly sent un désir bestial l’envahir. Mais, bon amant, il sait qu’il faut préparer cet orifice pour que le plaisir soit partagé, alors glissant ses doigts dans sa bouche pour y récupérer de la salive, il prépare la rondelle de Maryse.— Je vais prendre ton cul, lui dit Sly, en la tutoyant pour la première fois.Sly ne reçoit qu’un feulement pour réponse. Après quelques minutes où Sly s’emploie à assouplir cette ouverture tout en ralentissant ses coups de rein dans la chatte pour ne pas bêtement exploser dans le sexe épilé de sa favorite.— Viens, dit Maryse qui se caresse le clitoris en attendant l‘ultime assaut de son amant.Sly présente le bout brillant de son sexe enveloppé de latex devant la rondelle de sa chérie et pousse lentement pour ne pas la blesser. Grâce à l’excitation et la bonne préparation de cet accouplement, Sly sodomise profondément et sans douleur sa compagne qui se masturbe encore plus frénétiquement le clitoris. Sly attrape les seins de son amie dont le bassin recherche la plus profonde pénétration. Maryse jouit bruyamment sous les coups de butoir de son mâle. Un flot de cyprine gicle sur les cuisses de Sly qui a soudain l’impression que son cœur s’arrête tellement l’orgasme qui le secoue est puissant.Épuisés, suants, les deux amants se laissent tomber sur le cuir de la DS. Sly se retire de l’orifice dilaté de son amante. Le sexe enfermé dans une capote remplie de foutre, Sly se couche sur le dos à côté de Maryse qui, dans un geste tendre, retire le condom de son amant et à petits coups de langue entame une toilette savoureuse. Sly apprécie la douceur de ce toilettage, mais lui aussi n’est pas repu de caresses à donner, il tend le bras pour saisir la boîte de mouchoir dans la boîte à gants.Avec prévenance, il essuie les traces de l’abandon de sa princesse de l’après-midi. De temps en temps, il s’aide de sa langue pour parfaire ses ablutions. Pendant deux heures encore, les amants se caressent, se parlent, se confient. Puis, vient l’heure du retour à leur vie respective. Quand Maryse retrouve sa Mercédès sur le parking désert, elle offre une dernière fois à son amant la vision de son sexe. Sly et Maryse se promettent de se revoir très rapidement.