Au début…Bien avant de découvrir les plaisirs de la chair, j’ai été attiré par le Nylon. Je furetais précocement dans les réserves de ma mère poussant le plaisir jusqu’à porter ses collants en cachette pendant mes nuits d’adolescent.Au collège, je fantasmais sur les cuisses gainées de Nylon des filles ; je vivais ma passion mentalement n’ayant à l’époque ni l’âge, ni les moyens de pousser plus loin la réalisation de mes fantasmes.Puis vint la découverte des plaisirs solitaires que j’associais rapidement à ma passion, le tout illustré par les revues érotiques que nous nous passions sous le manteau entre garçons. Je découvrais, sur papier glacé, mes premières femmes en porte-jarretelles et talons hauts. J’aimais les femmes, les femmes très femmes, BCBG mais aussi leurs tenues.De fil en aiguille, mes caresses solitaires me firent découvrir une sensibilité particulière aux caresses anales. Je me fis donc rapidement à l’idée que j’aimais me travestir et me comporter en femme. Cependant, j’appréciais les conquêtes féminines. Etre un homme avec mon côté « femme » était une face cachée de ma personnalité et je vivais très bien ainsi. Puis vinrent les années post-bac avec l’éloignement familial et l’indépendance et surtout la possibilité de vivre ma passion avec beaucoup plus de liberté. À cette époque, je fis l’acquisition de mes premières paires de bas, pour définitivement écarter les collants, puis je poussais ma découverte des plaisirs solitaires plus loin.Aux bas s’associèrent une robe bon marché, des sous-vêtements « Monoprix » en dentelles et des bottines style 1900 avec un talon carré de quelques centimètres. En rentrant des cours, j’aimais m’habiller en femme et m’alanguir sur mon lit en feuilletant des revues de mode féminine. Ces instants se terminaient généralement par des caresses appuyées, où se mêlaient de plus en plus les pénétrations. N’osant pas entrer dans un sex-shop, je me servais de ce que la nature pouvait mettre à ma disposition pour satisfaire mes besoins.À l’époque, je n’aimais les carottes et le concombre que pour mon bon plaisir. Plaisir satisfait lors de longues pénétrations où je mettais mon anus à mal afin de satisfaire mon besoin de dilatation de plus en plus fort. Mes orgasmes les plus intenses survenaient lors de l’éjaculation, à la condition que je sois « en femme » et que mon intimité soit remplie. Je portais souvent sous mes pantalons, bas et culotte de dentelle. Ces accessoires me tenaient en érection quasi permanente. Et ma vie ainsi menée se passait, j’étais une sorte de gentil Dr Jeckyl et Mister Hyde.Et Françoise fut…Ces années d’études furent riches en soirées en tout genre que nous appelions Tonus et c’est à l’occasion d’une de ces soirées que naquit Françoise. Le Tonus « Infirmières », en clair, la soirée étudiante organisée par les élèves infirmières devait être costumée ; je bondis donc sur l’aubaine pour enfin pouvoir sortir en fille. N’osant pas dans un premier temps dévoiler mon idée de costume à mes copains, je préférais me confier à Sabine, une copine rencontrée lors d’une précédente soirée avec qui je me sentais en confiance. Celle-ci s’enthousiasma à l’idée, plus pour pouvoir elle-même me travestir que pour l’originalité de l’idée. Rendez-vous fut pris chez elle pour régler les détails de ma tenue. J’arrivais à son domicile avec une certaine anxiété. Elle habitait avec sa mère dans un coquet appartement, je sonnais, Sabine m’ouvrit, joviale et rayonnante.Nous prîmes un café ensemble discutant de tout et de rien avant d’aborder la raison de ma venue. J’essayais autant que faire ce peu de faire bonne figure en tournant ce travestissement à la dérision, essayant de cacher le trouble qui me gagnait. Je ne voulais pas que Sabine découvre mon secret, il me fallait rester « mâle ». Elle avait récupéré un sachet plein de vieilles fringues que sa mère et elle ne portaient plus et qu’elles destinaient au Secours Catholique. Elle déballa le tout sur le canapé du salon ; des robes, des jupes, des pantalons, des chemisiers et même une magnifique veste trois quart. Bien que destinée à une œuvre charitable, la collection qui m’était présentée ne manquait pas de style. Nous choisîmes trois tenues, l’une composée d’une jupe grise droite et d’un chemisier blanc à volants, l’autre d’une jupe bariolée marron et blanche et d’un chemisier marron en lycra, la troisième, plus sexy, était composée d’une jupe noire à soufflet avec une doublure en mousseline noire et d’une veste cintrée assortie de fines bandes noires brillantes soulignant les cintres.Je m’isolais dans la salle de bain pour me changer, j’étais ému et excité à la fois et le moment venu de me présenter à Sabine, je n’eus pas de remords, je me sentais léger ou plutôt « légère ». En me voyant, nous rîmes de bon cœur, l’ambiance était détendue ; Sabine me félicitait, je me sentais de mieux en mieux. Nous décidâmes d’un commun accord que le tailleur noir était le plus « sexy » ; en fait, il s’agissait d’un ensemble ayant appartenu à sa mère.Mais à ce point, je n’étais qu’un homme dans des vêtements de femme. Sabine entreprit de me maquiller, et à grand renfort de fond de teint, de far et de rouge à lèvres, elle essaya de masquer la masculinité de mon visage. Le résultat était grossier, j’étais fardé comme une pute, nous rîmes de nouveau. Sabine pouffait m’expliquant que sa mère était esthéticienne, et que nous aurions mieux fait de lui demander conseil. Moi je commençais à apprécier ma transformation, c’était la première fois que je me maquillais et je trouvais cela agréable. Dans l’allégresse de la situation, c’est moi qui lui proposais sérieusement de nous faire aider par sa mère pour le maquillage. Elle acquiesça et lui téléphona pour lui demander son avis. Celle-ci était d’accord et devant rentrer deux heures plus tard, elle proposa que nous l’attendions… en fille, bien entendu. Je pris place dans le canapé face à mon amie, celle-ci s’étonna de mon aisance, de ma tenue, de mon croisé de jambes, mais aussi de ma pilosité, car hésitant à m’épiler, j’avais sur les jambes des poils qui tranchaient avec mon tailleur. Elle me proposa une de ses paires de collants noirs les plus opaques. Je les enfilais devant elle, savourant ce moment en retenant à grande peine une érection.Sa mère arriva, découvrant dans son salon un mec portant un de ces anciens tailleurs, maquillé comme une pute. Elle éclata de rire, ce qui me mit immédiatement à l’aise. Marie Pierre était une femme comme je les aime, parfaitement maquillée, tailleur strict, escarpins à talons aiguilles et jambes gainées de Nylon noir, contrairement à sa fille, qui était toujours très classe, mais rarement en jupe et toujours en mocassins plats. Elle trouva l’idée du travestissement originale à l’unique condition que l’illusion soit la plus parfaite possible, ce qui était loin d’être le cas. Elle me demanda de me changer et à mon retour, elle me jaugea afin d’estimer le travail à faire. Sabine lui ayant parlé de mes cuisses, elle me proposa une épilation que j’acceptais avec empressement. J’aimais être pris en charge par ces femmes, en plus Marie Pierre me faisait fantasmer et je voulais lui ressembler.Je fus invité à dîner, notre conversation tourna autour du travestissement, de la mode féminine, et dans l’euphorie je me dévoilais de plus en plus, Marie Pierre souleva le problème des chaussures, me demandant ma pointure. Je lui dis que je me débrouillerai pour trouver quelques choses à me mettre et rendez-vous fut pris pour le jeudi suivant avant la soirée.Les huit jours qui suivirent furent peuplés de fantasmes et de masturbations plus fortes les unes que les autres. Puis vint le jour tant attendu, à 18h00, j’arrivais chez Sabine et Marie Pierre pour ma transformation. Sabine était seule, me disant que nous allions retrouver sa mère au salon pour pouvoir profiter de tout son matériel. M’inquiétant de l’éventuelle présence de clientes, Sabine me rassura en me disant que le salon fermait à 18h00 et que nous serions seuls avec sa mère.Je fus cajolé, bichonné, pour me retrouver avec des jambes aussi douces que de la soie et un visage magnifiquement transformé ; Marie Pierre ayant su cacher le sombre de ma barbe et féminiser les traits de mon visage. Elle semblait prendre autant de plaisir à me transformer que moi à être transformé. Les deux femmes semblaient avoir compris que cette transformation était plus qu’un simple déguisement de soirée pour moi.J’allais me changer dans le vestiaire, en profitant pour remplacer mon slip par un tout nouveau shorty de dentelle rouge acheté pour l’occasion. Je me présentais donc en tailleur, collant chair, le tout offert par Sabine, avec mes bottines 1900. Les filles me sifflèrent ; Marie Pierre me demanda de me rasseoir dans le fauteuil, elle me coiffa d’une fine résille pour ensuite me coiffer d’une magnifique perruque brune. J’étais méconnaissable, tellement femme, mon sexe se durcit, tendant la dentelle du shorty pour mieux pointer sous la jupe. Marie Pierre s’en aperçu, discrète elle me sourit passant d’un geste tendre le revers de sa main sur ma joue.— Moi aussi je serais excitée à ta place, tu es très belle.Mes ongles furent recouverts d’un vernis rouge éclatant. Sabine réapparut, elle avait rangé mes habits d’hommes dans mon sac, faisant de ce fait deux découvertes. La première, mon slip, prouvant ainsi que je ne portais rien ou autre chose sous ma jupe. La deuxième, une boîte de bas que je comptais mettre à la place de mon collant dès que j’en aurais l’occasion. Ce n’est pas elle qui en parla mais moi, pensant devoir me justifier, mais Sabine ayant compris comme sa mère sourit en me proposant de quitter mon collant si je le voulais. J’avais chaud, je devais être pivoine. Marie Pierre voulut savoir si elle devait aussi m’épiler le maillot pour mettre en valeur ma lingerie. J’étais tellement troublé et excité que j’acceptais tout. Marie Pierre et moi nous isolâmes dans un salon prévu pour les épilations intimes, je quittais collant et shorty pour me retrouver le sexe à l’air face à la mère de mon amie, mais plus rien n’était comme avant.Au final, mon intimité fut complètement débarrassée de tout poil à l’exception d’un triangle sur mon pubis, je remis le shorty pour encore mieux en profiter et enfilais les bas, que j’avais choisi noir à plumetis. La douleur de l’épilation passée, mon érection revint encore plus forte.Marie Pierre rangeait son matériel et je ne pus rien faire pour lui cacher mon émoi. Par décence, elle quitta le salon me laissant seul face à ma nouvelle image. Ma main saisit mon sexe, mes ongles rouge vif donnaient un air encore plus pervers à mon geste. Un miroir me renvoyait l’image d’une femme en bas, juste revêtue de sa veste de tailleur et de ses bottines. En deux mouvements, j’explosais, répandant mon plaisir sur le carrelage dans un râle que je ne pus retenir, puis je finis de m’habiller, nettoyant, avant de sortir, le fruit de ma jouissance.Les filles me sourirent, me complimentant encore sur ma beauté, Marie Pierre dit qu’il fallait que je me trouve un prénom correspondant à mon nouveau look et devant mon hésitation, me proposa Françoise, prénom qu’elle aurait donné à sa seconde fille si l’occasion s’était présentée. Très ému, j’acceptais et sur ce nous partîmes. En chemin, Sabine me remit un adorable petit sac à main contenant des échantillons de démaquillant, un flacon de dissolvant et une boîte de collant au cas où ; mais Marie Pierre les reprit et fouillant dans son sac à main, elle me remit une paire de bas gris qui je le compris aussitôt était ses propres bas de rechange. Marie Pierre portait donc des bas.Lors de cette soirée, personne ne me reconnut, et je ne fis rien pour me faire reconnaître, j’étais tellement bien en femme que rien ne pouvait me ramener à mon statut d’homme pour le moment. L’illusion était presque parfaite, mais pas assez pour que des garçons s’intéressent à moi. Je dansais avec Sabine, nous nous amusions comme des folles, jusqu’à ce qu’un garçon m’invite à danser un slow. Il était très efféminé, il me félicita pour ma tenue et pour mon maquillage, je vous passe les deux heures qui suivirent. Je présentais mon cavalier à Sabine. Il s’appelait Yves Marie. Il était homo, très attiré par les travesties ; ses intentions étaient claires, mais je n’osais pas franchir le pas par peur.Avant la fin de la soirée, il m’entraîna dehors à l’écart me proposant un joint, que j’acceptais sans problème et c’est là que tout démarra. Ma peur s’envola avec la fumée de cannabis. Yves Marie en profita pour m’embrasser, je ne résistais pas, livrant immédiatement bataille avec sa langue. Mon érection fut immédiate. J’étais bien, mon amant massait mes fesses d’une main et de l’autre il partit à la conquête de mon sexe en remontant sur ma cuisse, jouant un instant avec la lisière de mon bas pour mieux caresser mon pieu à travers la dentelle de mes dessous.Yves Marie m’embrassait toujours, ses caresses étaient précises, je me laissais aller au plaisir qui montait en moi, je jouis en serrant convulsivement mon amant contre moi. Bien après mon explosion il continua à me caresser, étalant méthodiquement mon sperme sur ma culotte allant jusqu’à promener son index sur mon anus, je vibrais. Je relâchais Yves Marie. Nous retrouvâmes Sabine à l’intérieur. La soirée se terminait. Yves Marie m’invita chez lui ce que j’acceptais sans hésitation. Nous déposâmes Sabine chez elle et elle nous souhaita une bonne nuit avec un clin d’œil sans équivoque…À suivre.