La moto, c’est bien beau mais c’est dangereux, je l’ai appris à mes dépends lorsqu’un abruti d’automobiliste a déboîté sans regarder en m’a envoyé dans le décor…Encore, j’ai eu de la chance, je m’en tire bien seulement un genou et une épaule bousillés, ça aurait pu être beaucoup plus grave.Je comptais profiter de ma convalescence tranquille à la maison, mais ma boîte en a décidé autrement, « je suis indispensable », qu’ils ont dit, « Faut nous revenir vite », qu’ils ont rajouté. Ça fait plaisir que son travail soit reconnu, mais ils pourraient exprimer cette reconnaissance sur la fiche de salaire, le chiffre en bas à droite, tant qu’à faire…Bref… me voici dans ce centre de rééducation de la côte atlantique pour un mois… avec comme seule idée en tête, me remettre rapidement.… et garder le moral, car il en faut à force de côtoyer les autres pensionnaires du centre : la plupart sont beaucoup plus mal en point que moi. Après tout, moi il ne me faut qu’une béquille pour me déplacer.Heureusement, mon kiné attitré est conscient qu’il faut également maintenir le moral à flot, et au bout de seulement 2 ou 3 jours, je me découvre des réelles affinités avec ce grand gaillard de 1m80 à peine plus vieux que moi, ce qui fait que les journées passent plus vite à discuter de tout pendant qu’il me masse ou m’encourage à aller au bout de moi-même en soulevant les poids qu’il me fixe à chacun de mes membres.Ca faisait 4 ou 5 jours qu’Alain s’occupait de moi, lorsqu’il s’interrompt en plein massage.— Au fait, Seb, j’ai un petit service à te demander.— Dis moi ce que je peux faire pour toi, je serai heureux de t’aider.— Voilà, on doit accueillir un stagiaire en dernière année d’école à partir de demain et comme ton cas n’est pas aussi grave que certains ici, j’aimerai que le nouveau s’occupe de toi dans un premier temps. T’y vois un inconvénient ?Là, j’avoue que je m’y attendais pas, j’ai pas vraiment envie de servir de cobaye entre les mains novices d’un petit gars même pas sorti de l’école, mais faut être honnête, je suis largement le moins à plaindre ici, alors j’accepte.— Merci, me dit Alain, tu le regretteras pas.Le lendemain, je me rends dans le box où je commence la journée par des massages. Quand j’arrive, il y a encore une jeune fille du personnel d’entretien, plutôt mignonne d’ailleurs, alors je m’excuse de la déranger et je lui dis que je repasserai plus tard, quand elle aura fini.— Pourquoi donc, me dit elle, vous n’êtes pas Sébastien ?— Euh, oui, je réponds confusément. Veuillez m’excuser, je pensais que vous faisiez parti du personnel d’entretien.Là, la jeune fille en question part d’un rire cristallin, un rire adorable qui me fait me sentir le dernier des mufles. Elle ne l’a pas mal pris, heureusement.— Mais enfin, vous avez de ces préjugés, vous. Je peux vous assurer que je suis une kiné tout ce qu’il y a de plus sérieuse. Allez, en place, on n’a pas que ça à faire.Je n’essaie pas plus de m’excuser, je n’aurais fait que m’enfoncer, j’obéis à ma jolie kiné et m’allonge sur la table de massage afin qu’elle commence son travail. À y regarder de plus près, elle n’est pas seulement mignonne, elle est carrément belle avec ses cheveux longs bien qu’attachés en chignon et des petites courbes qu’on devine sympathiques sous sa blouse.Elle est beaucoup plus douce qu’Alain dans ces manipulations, on sent qu’elle cherche à ne pas me faire mal, qu’elle cherche à retrouver les mouvements qu’on lui apprend en école, qu’elle n’a pratiqué que sur des mannequins. Finalement c’est pas si désagréable que ça de faire le cobaye.Nous passons notre première journée à travailler à fond, elle me demandant si les mouvements qu’elle me fait faire ne sont pas douloureux, moi, la guidant au maximum en lui décrivant ce que je ressens alors qu’elle me manipule comme un patin désarticulé. Je m’abandonne entièrement lorsqu’elle essaye de me faire retrouver l’amplitude de mes mouvements.En retournant dans ma chambre après cette belle journée, je croise la route d’Alain qui me demande comment elle est la ’petite’, le tout avec un clin d’œil appuyé. Je lui réponds le plus sérieusement du monde que c’est une kiné très pro, très appliquée.Puis, je m’écroule de sommeil, vanné de la journée qu’elle m’a fait subir. Au fait, je ne connais même pas son prénom…C’est une des premières choses que je lui demande le lendemain matin.Elle a un prénom adorable : Aurélie-Rose, mais m’avoue ne pas l’apprécier, elle préfère qu’on l’appelle Aurélie, moi je pense à lui propose Lily… mais enchaîne avec un air grave en disant qu’il faut que je l’appelle mademoiselle au centre, qu’elle ne peut pas se permettre d’être familière envers les patients… puis éclate de rire— Vous m’avez crue ? J’y crois pas…— Euh, dis je tout penaud, je me vois mal vous appelez Lily en dehors de ce box.— Aurélie, ça ira bien. Et puis, on arrête de se vouvoyer, on a pas encore l’âge.Elle doit avoir à peine plus de la vingtaine. J’approche de la trentaine, il est vrai, mais l’écart ne se ressent pas vraiment. Notre mentalité est proche, mais surtout elle me fait me sentir plus léger, plus heureux, plus jeune (meuh non, je suis pas vieux !).La deuxième journée avec ma kiné se déroule à une vitesse folle. Nous n’arrêtons quasiment pas de discuter, on parle de tout, de rien, de sujets graves et sérieux, on rigole beaucoup également, on se découvre des centres d’intérêt communs, elle me raconte sa passion pour ce métier, cette vocation qu’elle a de réparer les corps abîmés, j’y devine de l’instinct de s’occuper des âmes blessées en même temps.La fin de la journée se déroule dans la mini-piscine de l’établissement, nous nous laissons même aller à quelques chamailleries de gamins, rien de très exubérant, par respect pour les autres pensionnaires.Avant de se quitter, je lui avoue que je pense qu’elle est faite pour ce métier, son dévouement me pousse à faire des progrès et les efforts que je déploie pour retrouver l’usage de mon genou et de mon épaule blessés, je ne les sens pas, grâce à elle.J’ai dû m’interrompre dans mon lyrisme car il ne manquait plus que les violons, et on finissait dans une histoire hollywoodienne, elle en Meg Ryan, moi en Tom Cruise. Une histoire d’amour, évidemment.C’est aussi la petite larme que j’ai perçu au coin de son œil qui m’a fait arrêter. Je l’ai gênée, je pense. Et si ça se trouve, j’ai touché un point sensible, je ne sais pas grand chose d’elle après tout, si ça se trouve j’ai ranimé quelques souvenirs qu’elle voulait oublier.Le lendemain, j’arrive en avance dans le box de massage, et laisse en évidence un bouquet de roses acheté à la boutique du centre. Quand Aurélie arrive, je la fais marcher quelques instants en lui disant que j’ignore ce que font ces fleurs ici, que j’aurais jamais emmené des fleurs ici car d’ailleurs j’y suis allergique et finalement, j’avoue que c’est moi qui les ai apportées, attendant l’effet escompté : Un éclat de rire.Je suis aux anges quand le rire cristallin de Lily explose à quelques centimètres de mes oreilles.Nous en sommes arrivés à être presque intimes, on se confie nos états d’âmes et je lui avoue que je lui ai offert ces fleurs pour me faire pardonner de l’avoir mis mal à l’aise la veille. Là, son visage délicat s’éclaire, comme si elle était fière d’être reconnue dans sa profession. Elle semble apaisée, sereine.Je ne peux m’empêcher :— Lily, je sais que ce n’est pas approprié, mais j’aimerai t’inviter à boire un verre.— Effectivement, ce n’est pas approprié, Seb— Excuse moi, je suis désolé, je réponds— Mais surtout parce que tu ne peux pas m’emmener bien loin dans ton état, avec ta patte folle et ton bras tout amoché, me taquine t’elle.— Oui, c’est vrai, il y a ça aussi, mais…— T’inquiètes pas, je plaisantais, je passe dans ta chambre ce soir ? Ca te va ? J’emmènerai à boire, comme ça tu ne t’occupes de rien.— Euh … okEt elle me quitte, légère comme une fleur. Elle m’a scié sur ce coup là. J’ai laissé parler mon cœur en l’invitant, je n’avais pas d’arrières pensées, je viens de me rendre compte que je l’ai quasiment invitée dans mon lit… et qu’elle a accepté !Le soir venu, j’attends assez nerveusement qu’elle tape à la porte, ce qu’elle finit par faire, puis se glisse dans ma chambre avant même que je lui dises d’entrer. Elle a vêtu des habits qui la mettent en valeur, notamment un petit haut décolleté très échancré qui laisse entrevoir la naissance de ces seins.J’ai un peu la gorge nouée et je n’ose pas parler, car je ne sais pas ce qu’elle attends de moi, mais c’est elle qui se charge de casser la glace.— Alors, j’ai pris des jus de fruits et du rhum, pour pouvoir faire des cocktails, mais comme tu ne peux pas boire d’alcool à cause des anti-inflammatoires, le rhum c’est que pour moi.— Ben, c’est toi qui décide, tu fais partie du personnel soignant, dis-je dépitéEt on passe la soirée comme ça, comme 2 copains, à trinquer, à discuter le plus simplement du monde, sans arrière pensée. Au passage, j’apprends son intérêt pour la culture japonaise et les manga et surtout qu’elle n’a pas vraiment de petit ami en ce moment, disons qu’elle est resté assez vague là dessus mais j’ai cru comprendre qu’un veinard attendait je ne sais où et que Lily lui réservait son cœur, mais le reste ?Toujours est il que je ne tente rien, d’une part parce que je veux la laisser faire le premier pas par rapport à son hypothétique petit ami, d’autre part parce qu’à force de boire du rhum toute seule, elle commence à être vraiment pompette et ma bonne éducation m’a appris à ne pas profiter des demoiselles éméchées.Je profite d’une bonne soirée en charmante compagnie, c’est tout.Quand vient l’heure de se séparer, je ne peux raccompagner Lily à la porte de ma chambre, alors elle se penche pour me faire la bise et m’en fait une en plein sur la bouche. Un petit baiser tout doux d’amoureux, qui me remue à l’intérieur du caleçon …On ne peut pas mettre ça sur le compte de l’alcool, elle l’a fait délibérément.Elle se relève, me fait un sourire et me souhaite une bonne nuit en sortant de ma chambre.Heureusement que j’ai un drap sur moi car elle aurait vu une bosse au niveau de mon entrejambe, provoquée entre autre par la vue de sa charmante poitrine, nue sous son petit haut.Le lendemain, nous démarrons la journée comme si de rien n’était, Alain nous montre les nouveaux exercices à faire et nous discutons comme si nous nous étions quittés normalement la veille.Je lui ai juste demandé si elle n’avait pas mal à la tête et elle m’a répondu que c’était mignon de s’inquiéter pour elle, mais qu’elle était une grande fille.Lorsque nous attaquons l’après midi, alors qu’elle me masse le quadriceps avant les exercices, je sens que sa main progresse nettement plus haut que d’habitude. Je ne dis rien, mais je guette son visage. Lorsque que la destination de ses mouvements ne laisse aucun doute en frôlant nettement mon intimité, je lui lance un regard interrogatif.— Je t’ai dit que j’étais une grande fille, laisse moi vérifier ce que j’ai aperçu hier. Ça m’avait tout l’air d’un jouet tout à fait adapté pour une grande fille.Là, elle me scie… je la pensais pas capable d’être aussi directe… quand je pense au temps qu’on a perdu hier …— Ça me dérange pas d’être un jouet, mais tu sais, beaucoup de jouets sont interactifs de nos jours, dis je en essayant de dégrafer sa blouse avec mon bras valide.— Tututut’, elle me répond en évitant ma main c’est moi la kiné, c’est moi qui manipuleEt elle glisse carrément sa main dans mon caleçon, palpant, caressant, soupesant … et commentant !— Ah oui, effectivement, c’est un beau jouet, mais pas un jouet de petite fille, c’est trop dur, c’est plutôt un jouet de guerre de garçon plutôtElle m’aguiche, cette petite, si j’avais eu l’usage de mes 2 bras, je te l’aurais attrapé et je lui aurais fait passer un sale quart d’heure, façon de parler bien sûr. Elle perd rien pour attendre.Elle s’y prends bien pour me rendre tout dur, j’ai un vrai barreau dans le caleçon.Elle retire sa main, je m’attends à ce qu’elle enchaîne sur quelque chose de plus jouissif pour moi, mais elle me scotche sur place en me disant.— Ouh là, t’as vu l’heure, il faut y aller, on va être en retard pour la balnéo.— Attends, je ne vais pas sortir dans cet état là, regarde mon caleçon, que vont penser les autres ?— Tu n’as qu’à mettre ton peignoir et espérer redevenir présentable avant d’arriver à la piscine, ne joues pas les vierges effarouchées , conclue t’elle avec un clin d’œil.— Si je n’avais pas peur de te vexer, je dirais que tu es une petite salope— Pour moi, c’est un compliment, tu saisEffectivement, dans mon peignoir, je passe inaperçu. J’aurais même été entièrement présentable si Lily n’avait pas entretenu mon érection avec des petites piques du style « sais tu qu’on dit que je suce bien ? » « en plus, j’adore faire les fellations », « j’arrive même à mettre une queue en entier dans ma bouche ».Je la préviens quand même en lui disant que je lui rendrait la monnaie de sa pièce, et elle éclate de rire.— Pour ça, faudra que tu m’attrapes, Keyser SozeOn redevient quand même sérieux arrivés à la piscine et on bosse bien les mouvements pour récupérer l’amplitude de flexion de ma jambe … une vraie pro cette fille.Une fois que la séance et donc la journée sont terminés, on n’a pas le temps de se dire au-revoir car elle va faire un point avec Alain sur l’avancement de tous les patients du centre. Je regagne mon vestiaire, penaud, claudiquant sur ma béquille, déçu.Pas de nouvelles de ma kiné, j’en déduis qu’elle m’a allumé, mais je ne lui en veux pas.Une fois le repas du soir servi dans ma chambre, je ne regarde même pas la télé et j’essaie de m’endormir. J’aurais ruminé toute la soirée si j’étais resté éveillé … étonnamment, il ne me faut pas longtemps pour m’endormir et rêver …Je rêve de Lily, je rêve qu’elle est dans ma chambre, qu’elle a rabattu les draps et s’est agenouillée à mes pieds, qu’elle a baissé mon caleçon et s’occupe de ma queue, et qu’elle s’en occupe avec un extrême douceur contrairement à tout à l’heure. Je rêve qu’elle me dit— Je voulais finir ce que j’avais commencéMais, je ne rêve pas !!Lily est vraiment dans ma chambre en train de me prodiguer une fellation digne d’une geisha.— Chut, me dit elle, laisse toi faireComment refuser ?Je la laisse donner consistance à ma queue, me faire étalage de toute sa science en la matière, me faire profiter de ses coups de langue sur les couilles remontant jusqu’au frein, lapant le gland, m’emboucher jusqu’à la base … elle fait ça avec tant d’application, c’est divin.— Viens, approche toi de moi, approche ta chatte, je veux te faire plaisir aussiEt elle se place tête bêche par rapport à moi, m’offre son postérieur tendu par sa position accroupie.Je remonte sa jupe, et découvre ses fesses nues que je caresse aussitôt. Ma main valide passe bien vite sur le côté face afin de titiller son abricot … lisse … soyeux car épilé à la cire.Pendant qu’elle continue ses aller-retours sur ma queue, je m’occupe de son plaisir en explorant sa chatte humide de 2 doigts ou je titille sa perle avec le pouce.Ses gémissements, signes de son plaisir, sont bientôt aussi fort que les miens. Et lorsqu’un de mes doigts s’approche de son petit trou, je sens mon plaisir arriver. Je la préviens, mais elle redouble ses mouvements et je fini par me vider dans sa gorge, un doigts dans chacun de ses orifices.Elle me boit jusqu’à la dernière goutte, puis vient se lover dans le creux de mon épaule.Nous nous endormons, épuisés, sans dire un mot.Quand je me réveille, Lily est déjà partie, ça je l’aurais parié. Je trouve un mot sur la table de nuit « Merci, à demain ».C’est elle qui me dit merci ? Je rêve … j’ai encore la tête toute étourdie de sa prestation …J’en ai le sourire aux lèvres tout le début de matinée.Je la rejoins alors qu’elle sort du bureau d’Alain, elle aussi a le sourire. On se dirige vers le box de massage, elle est toute tendre avec moi, mais me dit qu’elle est là pour faire son travail, pour apprendre et que son box restera un endroit chaste.— On est pas dans un salon de massage thaïlandais, plaisante t’elleDommage pour moi, mais elle a raison après tout, moi aussi je ne suis pas là pour m’amuser, j’ai une épaule et un genou à rééduquer.C’est quand même beaucoup plus agréable de bosser avec une kiné avec qui on est aussi complice. On reste cependant silencieux car on pourrait nous entendre depuis un box mitoyen, qui sait.C’est avec le coeur tout aussi léger que je la quitte pour la pause déjeuner et que je me présente dans le box en avance. Espérant qu’elle soit elle aussi en avance.Hélas pour moi, pas de trace de Lily près des box de massage. C’est vraiment dommage car l’endroit est désert et on aurait pu prendre un peu de bon temps tout les 2, et qui sait peut être ’approfondir’ notre relation … façon de parler bien sûr …Je erre dans les couloirs, avec l’espoir de rencontrer ma petite geisha alors que j’entend un bruit lancinant provenant du bureau d’Alain, un bruit intriguant, inquiétant même.J’approche de la porte du bureau, y colle mon oreille, je ne suis pas plus rassuré, au contraire. Mon coeur se serre, il faut que je vérifie si mes pires craintes sont vraies. J’entrouvre la porte et la vision que j’ai me glace le sang, ce que je redoutais et que je ne soupçonnais pas il y a seulement 30 secondes est bien vrai, et se déroule sous mes yeux.Sous mes yeux, ma délicieuse petite geisha est tout simplement en train de baiser avec Alain : il est allongé sur le sol et elle le chevauche, dos à moi, visiblement prenant beaucoup de plaisir. Ils ne peuvent me voir mais je referme rapidement la porte, j’en ai vu suffisamment pour comprendre.Je retourne dans le box, la rage au ventre.Quand Aurélie-Rose revient (hors de question de l’appeler Lily dorénavant), je ne desserre pas les mâchoires alors qu’elle fait l’air de rien, toute enjouée comme ce matin … d’ailleurs, mais j’y pense !! Ce matin elle sortait du bureau de cet enfoiré d’Alain, alors que la veille elle s’était endormie dans mes bras.C’est moi le rigolo dans cette histoire, elle m’a pris pour un con.Elle commence son massage, toujours aussi enjouée et se met à rôder vers mon entrecuisse, voyant que je me dérobe, elle s’arrête.— Mais enfin, qu’est ce qui t’arrives ?— Oh, ça va, arrête de te foutre de moi, j’ai tout vu— Comment ça, tu as tout vu ? Tu as vu quoi d’abord ?— Ne me prends pas pour un con, tu crois que je t’ai pas vu dans le bureau d’Alain, tu prenais bien ton pied, hein ? Alors retournes y et arrête de t’amuser avec moi, c’est pas la peine de faire semblant.— Mais qu’est ce que tu crois ? Que tu as des droits sur moi parce qu’on a passé un bon moment hier ? répond elle, changeant de couleur. Je t’ai dis hier que mon coeur était pris, mais mon cul, j’en fais ce que je veux, avec toi ou avec un autre.— Tu te fais pas chier quand même …— Tu crois que je suis là pour me faire chier ? Tu crois que j’ai l’âge de me faire chier ? Je calcule rien, je profite de chaque instant. Hier, on a vécu des instants magiques, qui resteront en nous à jamais, et toi, tu gâches tout, comme si je t’appartenais, comme si on était au temps de Cromagnon. Moi voir femme, moi baiser femme, Femme être à moi. Putain, mais tu n’as pas pensé à ce que je ressentais moi ?J’attend même pas la fin de sa tirade, je me lève tant bien que mal, met mon peignoir et je sors du box.Avant de fermer la porte, je regarde derrière moi, mon petit oiseau est en train de fondre en larme, le coeur brisé. J’en ai des frissons dans le dos.Ivre de rage, je rentre dans ma chambre, j’ai envie me défouler, de foutre un grand coup de pied dans une porte, mais mon putain de genou boiteux m’en empêche.Une seule chose peut me calmer, l’océan.J’enfile mes habits et je sors. L’hôtesse à l’entrée du centre n’essaie même pas de me retenir tellement l’état de furie qui m’habite doit être visible.Je marche quelques centaines de mètres et je m’adosse à une pierre, face à l’océan qui gronde en ce mois de Novembre, recevant de plein fouet les embruns.Face à une furie de la même ampleur que celle dans ma tête …Combien de temps suis-je resté là ? 20 minutes ? Une heure ? 3 heures ? Je ne sais pas …Je regagne ma chambre, frigorifié comme si je m’étais baigné dans l’eau glaciale. Je n’ai toujours pas décroché un mot depuis ma dispute avec Aurélie.Exténué, je trouve bien vite le sommeil.J’en suis tiré lorsque la porte de ma chambre s’ouvre, et je vois la silhouette d’Aurélie se découpant dans le rai de lumière.J’essaie de lui dire de partir, mais elle parle avant moi.— Ne dit rien. Tu es en colère et ce n’est pas ton coeur qui va parler. Laisse moi m’expliquer, non pas que j’ai à me justifier, mais on a passé un moment super hier, on pourrait en passer d’autres et toi, tu considères déjà que je t’appartiens. Je ne te veux pas comme ça, tu m’as fait craqué en étant drôle, attentionné, détaché, différent. Ne réagis pas comme un gros macho que tu n’es pas.A la fin de sa phrase, elle a sa main sur mon caleçon. Je tente de réagir …— Je t’ai dit de ne pas parler, laisse moi faire, je veux savoir ce que tu ressens au plus profond de toi, et je connais un moyen de le savoir, conclue t’elle avec un sourire en coin.Je le crois pas, elle est en train de se pencher vers moi tout en extrayant mon sexe de mon caleçon … elle se redresse pour scruter mon regard.— Ah, ah ! Je vois que ça a l’air de te plaire.Effectivement, le petit bout de moi-même qu’elle a mis à jour commence à manifester de l’intérêt pour ce qu’elle me fait.Je ne peux m’empêcher de sourire.— Je savais qu’il ne pouvait pas me mentir.Et elle entame une délicieuse fellation. En y mettant tout son coeur, comme la veille.Mon doute, ma colère, ma frustration, me brident dans mon chemin vers le plaisir, cependant j’ai une forme olympique ou alors c’est grâce à la science de Lily, car elle est redevenue ma Lily, que j’ai un tel barreau.Rapidement, elle se révèle, va chercher un préservatif dans son sac et revient vers moi pour m’enfiler le bout de caoutchouc. Elle remonte sa jupe au-dessus de ta taille, me permettant d’admirer sa chatte glabre et me chevauche, toujours vêtue de ses habits.— Attention, je suis invalide quand même— T’inquiètes pas, je sais ce que je fais— Ça fait partie de ma rééducation ?— Oui. Maintenant, tais toi et baise moi.Et elle s’affaisse et s’empale sur moi. C’est elle qui ondule, recherche uniquement son plaisir en me fixant et se mordant la lèvre inférieure.Moi, je reste à la fixer au fond des yeux et je m’aperçois que je n’avais jamais remarqué à quel point ils sont beaux … ou alors ils prennent cet éclat particulier quand elle baise.Car elle est en train de me baiser, c’est presque comme si elle se masturbait sur moi, secouant son bassin d’avant en arrière.Elle a les mains sur mon torse et me fixe droit dans les yeux, concentrée à prendre son pied au maximum.Je suis quand même légèrement frustré, j’ai limite l’impression d’être un objet, en plus, ça aide pas de la voir encore entièrement habillée. J’envoie la main vers elle, je remonte son chemisier, met sa poitrine à nu.— Oui, vas-y, déshabille moi, m’encourage t’elle.Facile à dire, mais avec une seule main, c’est moins facile à faire. Je me redresse, approche ma tête et je saisis son chemisier entre mes dents, juste pour m’aider à de déboutonner.A l’instant où je fais ça, j’entends qu’elle retient sa respiration, comme si elle attendait quelque chose … je vois où elle veut en venir : Je maintiens fermement le chemisier et entreprends de le déchirer avec les dents, et là, une certaine magie sexuelle prends place.— Oui, comme ça, fous moi à poil, continuesIl ne me faut que quelques secondes pour déchirer le chemisier et elle se métamorphose quasiment en bête sauvage sur moi. Je m’attaque ensuite à son soutien-gorge qui subit le même sort. Elle n’a plus que sa jupe et ses bottes. Cette fois, je m’aide de mon bras blessé pour me débarrasser de la jupe dans un grand craquement. Et Lily se cambre et me supplie, haletante.— Mes seins … caresse les … fort … pince les …Je ne me fais pas prier, j’en prends un en bouche pour le mordiller et je pince le téton de l’autre entre mon pouce et mon index, le tire, le griffe. Et je ne ménage pas mes attentions. Là, elle devient comme folle, ses gémissements se transforment en petits cris. Ma main quitte son téton et se dirige dans son dos, palpe les fesses avec fermeté et lui adresse une tape bien sentie sur les fesses. Elle sursaute, mais ne change rien à ses ondulations, une deuxième claque sonore sur la fesse et elle me regarde maintenant telle une tigresse, mimant de me griffer le torse. À la troisième tape qui lui a sûrement laissé la marque de ma main, elle plante ses ongles dans ma toison. À ce petit jeu là, je vais finir en charpie, il vaut mieux que j’arrête … D’autant que j’ai d’autres projets, mon index commençant l’intromission dans petit trou, qui l’accepte docilement.Le temps s’arrête pendant qu’on navigue sur les chemins du plaisir … c’est si bon. Soudain, Lily se cambre, bloque sa respiration, pousse un cri inaudible et tressaute de plaisir. Son orgasme déclenche le mien et je me vide dans la capote, tellement violemment que j’en ai mal. Je crois que ça n’a jamais été aussi intense pour ma part.Lily retrouve son souffle, toujours à califourchon sur moi, elle me regarde en riant, laissant promener ses doigts pour dessiner des arabesques sur mon corps. J’aurais juré qu’elle était amoureuse si elle ne m’avait pas dit juste avant qu’elle était amoureuse de la vie, tout simplement.— Excuse moi, j’ai été bête.— Tout les hommes sont bêtes, toi tu es simplement un peu moins fier.Pendant qu’elle se rafraîchit dans la salle de bain, je ressens peu à peu des douleurs se réveiller dans mon genou et mon épaule.— N’oublies pas de prendre des anti-douleurs, parce que crois moi, tu vas t’en rappeler de nos galipettes, grâce à ton genou et ton épaule.Qu’importe, qu’est ce qu’elle est belle quand elle est nue …— Bon, je t’emprunte quelques affaires, je peux pas sortir comme ça. J’aurais l’air affreuse avec ton survêtement, mais il faut bien que rentre chez moi me changer, maintenant que Môssieur m’a tout déchiré mes habits, qu’elle dit avec une voix de petite fille.— Ben, t’as qu’à rester ici, tu passes la nuit ici et demain tu mets ta blouse de travail, sans rien dessous, ça sera encore mieux.— Mais mon petit môssieur, j’ai une vie moi, j’avais des plans pour ce soir avant que vous ne déchiriasse mes vêtements.— Ah bon, et on peut savoir lesquels ? je demande, amusé— Alain m’a invité au resto … je me demande comment je vais m’habiller.Là, je ne peux pas rivaliser. Moi qui suis cloué au lit, par des douleurs de plus en plus fortes d’ailleurs. Il y a 2 heures, j’aurais été vert de jalousie, maintenant je suis content pour ma petite puce, un peu déçu, mais content pour elle. Elle profite, elle assume, elle a 100% raison.— Je te conseille de pas mettre de culotte, il va adorer.Elle me fait un bisou sur le nez, je crois que notre complicité est revenue.— Au fait, tu le trouves comment Alain ? me demande t’elle— Avant de voir qu’on était concurrent et que tu l’appréciais comme monture, je le trouvais sympa, mais mon orgueil d’homme des cavernes ne peut pas le supporter.Elle éclate de rire.— Bon, ça va. Je lui proposerai de passer la soirée ensemble demain soir, tous les 3. On te fera une dérogation pour sortir de l’établissement.— Sérieux ? Et on ferait quoi ?— C’est pas pour jouer à la belote, si tu veux tout savoir. Allez, je dois filer.Elle m’a piqué un survet’ qu’elle a enfilé sans sous-vêtements. La voir s’habiller, imaginer ses seins sensible à l’aise sous le tissu ample, sa chatte rasée à l’air libre, son petit cul tout blanc, nu, sans protection, ça me donne des ailes.Je me lève de mon lit, je fais mine de la raccompagner à la porte et profite de son goût non feint pour la brutalité, je me glisse dans son dos, saisi ses mains et lui baisse le pantalon, dévoilant son cul étincelant tellement il est blanc.— J’ai envie de te prendre, là, maintenant, comme ça.— Est ce que je donne l’air de me débattre ? dit elle en écartant les jambes.Je sonde son intimité, elle est trempée.Nous refaisons l’amour debout, elle me tournant le dos, les mains appuyées contre le mur. Les miennes crochetées à ses hanches rondes et pleines. Elle tend ses fesses vers moi, les offre. Elle se donne à moi.Nous parvenons à la jouissance rapidement, tant ce rapport sauvage semblait attendu par tout les 2.Elle part en me donnant un baiser d’amoureux. Son fameux baiser qui m’a fait chavirer.Je passe la nuit à penser à la fille la plus épanouie, la plus sincère que je connaisse … Et aussi à me tordre de douleur car mon épaule et mon genou sont en feu …Le lendemain, alors qu’elle me masse le plus normalement du monde, elle me glisse à l’oreille :— Au fait, Alain est d’accord pour ce soir, on a rdv chez lui …