Chapitre 1Tandis que ses potes lui bandent les yeux, Alain se demande comment il en est arrivĂ© lĂ . Quelques heures auparavant, lui et son amie Lisa ont rejoint leur bande de copains pour une soirĂ©e entre potes qui a dĂ©marrĂ© comme tant d’autres auparavant : autour d’un verre, avec quelques pĂ©tards, un fond de musique et de grands Ă©clats de rire.Ă€ un moment, Pierre a parlĂ© des « blind dates », ces rendez-vous oĂą les partenaires se rencontrent pour la première fois, ignorant tout l’un de l’autre. Agnès a enchaĂ®nĂ© en parlant de ce mariage au cours duquel on l’a appareillĂ©e Ă un lointain cousin de la mariĂ©e, encore puceau Ă vingt-cinq ans. Avec sa verve et sa gouaille habituelles, elle leur a racontĂ© comment, tout au long des festivitĂ©s, elle s’est amusĂ©e Ă jouer le rĂ´le de l’allumeuse inaccessible, lui posant innocemment la main sur la cuisse durant la cĂ©rĂ©monie Ă la mairie, puis sur son entrejambe lorsque, serrĂ©s dans la voiture, ils se rendaient au restaurant. Durant le repas, elle lui a fait le coup de la bretelle de robe qui tombe nĂ©gligemment sans que sa propriĂ©taire s’en rende compte, offrant au rougissant jeune homme une vue imprenable sur la rondeur parfaite d’un adorable sein dĂ©nudĂ©. Plus tard, elle l’a entraĂ®nĂ© sur la piste de danse, pour un slow langoureux au cours duquel son corps s’est enroulĂ© comme un lierre autour du malheureux qui, la danse terminĂ©e, a eu le plus grand mal Ă cacher l’impressionnant gourdin dĂ©formant son pantalon. Enfin, un peu par pitiĂ© et beaucoup par dĂ©sir, elle l’a entraĂ®nĂ© dans le jardin pour lui parler de sa passion pour les timbres-poste et, Ă l’abri d’un Ă©pais buisson, lui a fait connaĂ®tre son premier orgasme dans la chaleur humide de sa chatte affamĂ©e.Visiblement Ă©chauffĂ©s par l’évocation des dĂ©bats d’Agnès, ils l’ont tous applaudie avec enthousiasme. C’est alors qu’Éric a demandĂ© s’ils connaissaient le « jeu blind date ».— C’est très simple, a-t-il poursuivi, un garçon et une fille sont choisis au hasard et doivent ensuite se dĂ©couvrir les yeux bandĂ©s !Après un instant de silence, les questions ont commencĂ© Ă fuser jusqu’à ce qu’Éric reprenne la parole.— Bon. LĂ on est quatorze, autant de garçons que de filles. Chaque groupe s’isole dans une pièce et tire au sort pour savoir qui sera le « blind dater ». Une fois identifiĂ©, on lui bande les yeux et chaque groupe le ramène dans cette pièce. Après, il ne reste plus qu’à les rapprocher et s’éloigner en silence pour les laisser se dĂ©couvrir pendant dix minutes.Un ange a survolĂ© le salon pendant de longues secondes jusqu’à ce qu’Agnès, encore tout excitĂ©e par son rĂ©cit impudique, brise le silence.— OK ! On y va ? Mais, avant il faut ajouter deux règles. La première, c’est que les deux « blind daters » doivent se dĂ©couvrir au sens propre et donc se laisser dĂ©shabiller par leur partenaire jusqu’à se retrouver Ă poil Ă la fin du rendez-vous ! La seconde, c’est qu’ils ne peuvent Ă©changer un seul mot tout au long de la sĂ©ance, afin de prĂ©server le mystère.ÉchauffĂ©s par l’alcool et les pĂ©tards, les garçons et les filles se sont retirĂ©s dans un joyeux brouhaha pour disparaĂ®tre dans deux pièces attenantes au salon. Et c’est ainsi qu’Alain s’est retrouvĂ© penaud, la paille la plus courte Ă la main.GuidĂ© par ses amis, plongĂ© dans une obscuritĂ© totale, Alain avance jusqu’au milieu du salon. Autour de lui, il perçoit les murmures et les rires retenus des garçons et des filles qui ont guidĂ© leur « blind dater » jusqu’au lieu de rendez-vous. Le silence retombe dans la pièce et Alain tend lentement les bras jusqu’à toucher une main venant Ă sa rencontre. Il sent un frĂ©missement lui parcourir le corps tandis que ses mains remontent le long des bras couverts d’un chemisier de soie pour aller se poser sur les Ă©paules de son inconnue d’un soir. Les deux jeunes gens sont dans la mĂŞme position, le corps un peu raide, sĂ©parĂ©s par quelques centimètres, perdus dans les tĂ©nèbres mais en mĂŞme temps conscients des douze regards fascinĂ©s et impatients qui les observent dans un silence religieux.Tandis qu’il caresse les Ă©paules et descend jusqu’à la taille de sa partenaire, l’esprit d’Alain est envahi d’un tourbillon de pensĂ©es. Qui est-elle donc ? Pas Lisa, pas Agnès non plus ; Isabelle peut-ĂŞtre ou alors Marine ? Que faire Ă prĂ©sent ? Y aller franco ou mollo ? Et ces voyeurs tout autour d’eux, qu’attendent-ils, qu’espèrent-il ?Il est interrompu dans ses pensĂ©es par les mains de sa partenaire qui commencent Ă dĂ©boutonner sa chemise. Il ne veut pas ĂŞtre en reste et cherche Ă son tour l’ouverture du chemisier. Au lieu d’une rangĂ©e de boutons, ses doigts effleurent un dĂ©colletĂ© largement ouvert sur le cou et les premières rondeurs d’une poitrine plutĂ´t gĂ©nĂ©reuse. Il en profite pour caresser les seins fermes et souples Ă la fois, encore dissimulĂ©s sous leur voile de soie. Il rĂ©alise que le chemisier doit ĂŞtre Ă´tĂ© par le haut, après en avoir ouvert les deux boutons situĂ©s dans le dos. Alors, il dĂ©cide de s’occuper d’abord de la partie infĂ©rieure et pose ses mains sur les hanches de son inconnue. Sous ses doigts, il sent une jupe moulĂ©e sur deux fesses rondes et fermes qu’il se met Ă malaxer sensuellement sous les sifflets enthousiastes des garçons. Ses mains descendent ensuite jusqu’à la limite du vĂŞtement, sous lequel elles disparaissent pour aller effleurer l’étroite surface de chair nue et brĂ»lante sĂ©parant les bas auto-fixants d’une petite culotte de dentelle.Il sent sa partenaire frissonner sous ses doigts indiscrets mais, descendant brusquement sa chemise, elle l’oblige Ă ramener les coudes vers l’arrière et l’empĂŞche d’aller plus loin dans son exploration. Tandis qu’elle essaye maladroitement de dĂ©faire les boutons de manchette, il l’embrasse dans le cou, ce qui amène la jeune fille Ă se tortiller comiquement pour le plus grand plaisir du public assis en cercle tout autour d’eux.Quelques sifflets admiratifs et moqueurs retentissent lorsqu’il se retrouve torse nu. Quoi de mieux pour les faire taire, pense-t-il, que de dĂ©tourner leur attention sur sa mystĂ©rieuse inconnue ? Pour cela, il commence par tirer les pans du chemisier hors de la jupe, puis, après en avoir dĂ©fait les deux boutons, saisit les bras de sa partenaire et l’oblige Ă les garder dressĂ©s au-dessus de sa tĂŞte. Enfin, il remonte lentement le fin tissu de soie, dĂ©voilant Ă tous, sauf Ă lui-mĂŞme, un joli petit ventre rond et ferme et un soutien-gorge de dentelle blanche semi transparente dissimulant Ă peine une superbe paire de seins gonflĂ©s d’excitation.Ă€ l’exception de l’indiscret soutien-gorge que porte encore la jeune femme, les deux « blind daters » sont maintenant torse nu. Avant de poursuivre leur effeuillage aveugle, ils se serrent un instant l’un contre l’autre, comme pour se donner du courage, laissant leurs mains et leur bouche dĂ©couvrir sans tabou leurs chairs dĂ©voilĂ©es.Tandis que la jeune femme s’attaque, avec une lenteur inquiète, Ă la ceinture d’Alain, celui-ci laisse une nouvelle fois ses mains disparaĂ®tre sous la jupe pour y poursuivre leur visite. Cette intrusion a pour effet de remonter le vĂŞtement jusqu’au milieu des cuisses, si bien que chacun peut maintenant dĂ©couvrir le haut des bas et un peu de la chair pâle et brillante qui disparaĂ®t sous la jupe.Derrière le pudique rideau, les mains d’Alain caressent tendrement deux fesses fermes et chaudes. Ses doigts aventureux suivent la minuscule ficelle d’un string, s’enfonçant dans un profond sillon jusqu’à se glisser entre les cuisses de la jeune femme. Une chaleur humide envahit ses doigts tandis qu’il effleure les premières rondeurs de la chatte frĂ©missante, encore enveloppĂ©e par son petit triangle de dentelle.Leurs bouches se dĂ©vorent Ă prĂ©sent sans retenue, et les gestes maladroits de la jeune femme sur la boucle de ceinture d’Alain rĂ©vèlent clairement l’incontrĂ´lable excitation qui l’envahit tandis que sous sa jupe les doigts agiles poursuivent leur indiscrète exploration.Alors qu’elle est enfin parvenue Ă dĂ©faire la ceinture et le bouton du pantalon, Alain glisse ses mains sous l’élastique de la petite culotte et la descend jusqu’aux genoux de sa partenaire, dans un concert d’exclamations enthousiastes des garçons. Les filles ne veulent pas ĂŞtre en reste et invitent leur amie Ă dĂ©barrasser enfin Alain de son pantalon.IndiffĂ©rent au spectacle torride qu’il est en train d’offrir, le couple continue Ă s’enlacer avec passion. VĂŞtu uniquement d’un slip Calvin Klein oĂą se dessine une banane de belle taille, Alain garde une main sous la jupe de sa partenaire pour en malaxer l’adorable postĂ©rieur. La jeune femme n’est pas en reste et caresse elle aussi le corps de son mystĂ©rieux compagnon, glissant la main sous l’élastique du slip pour saisir Ă pleine main une fesse ferme et sportive.Dans un mouvement sensuel, Alain retourne sa partenaire et vient se coller derrière elle pour laisser ses mains se promener tendrement sur ses seins et son ventre. Il sent le corps de la jeune fille, enserrĂ© au creux de ses bras, frĂ©mir sous ses caresses tandis qu’elle laisse Ă©chapper un long gĂ©missement de plaisir. Il descend ses mains, les pose sur le bord de la jupe qu’il fait remonter lentement, dĂ©passant la limite des bas, dĂ©voilant ainsi le haut des cuisses. Lorsqu’apparaissent enfin les premières frondaisons de la chatte, il laisse soudain retomber le vĂŞtement, sous les sifflets dĂ©sapprobateurs des garçons jusque-lĂ Ă©tonnamment silencieux.CollĂ© au dos de sa partenaire, Alain s’applique Ă dĂ©grafer le soutien-gorge tandis que la jeune femme vient placer ses mains sur les hanches du garçon pour descendre son slip jusqu’au milieu des fesses, sous l’approbation bruyante du public fĂ©minin. Il doit s’écarter un instant pour lui permettre de faire passer l’élastique par-dessus son membre dressĂ©. Lorsque son slip se retrouve Ă hauteur des genoux, Alain remonte discrètement la jupe pour faire disparaĂ®tre sa queue raide et tremblante de dĂ©sir entre les fesses entrouvertes de sa partenaire. Au mĂŞme moment, celle-ci sent son soutien-gorge se dĂ©faire et la fraĂ®cheur de l’air caresser ses seins dĂ©nudĂ©s et offerts Ă la vue de tous.Les mains d’Alain enserrent les superbes melons juteux. Elles les pĂ©trissent, les tordent, les pelotent, les font vivre et vibrer sous leur Ă©treinte. Alors que son serpent dressĂ© continue son exploration pressante sous la jupe de la jeune femme, Alain sent qu’il doit s’arrĂŞter s’il ne veut pas exploser dans la seconde. Alors, il se retire, dĂ©voilant pour la première fois au regard de tous une admirable bite dressĂ©e et frĂ©missante.L’amant aveugle se met Ă tourner autour de sa partenaire en arborant fièrement son imposant gourdin sous les cris enthousiastes des filles de plus en plus excitĂ©es. Il frĂ´le du bout des doigts la peau de la jeune femme qui se dresse au centre de la pièce et dont le corps frĂ©mit d’une impatience inquiète. Il s’agenouille devant elle et fait remonter ses mains le long des bas de soie. Les jambes de sa partenaire se mettent Ă trembler et elle pousse un petit cri de surprise lorsque la tĂŞte du jeune homme disparaĂ®t sous sa jupe, que ses doigts Ă©cartent ses lèvres trempĂ©es et qu’une langue tendue vient s’enfoncer profondĂ©ment dans sa grotte inondĂ©e pour en recueillir la dĂ©licieuse liqueur.Tout en poursuivant sa dĂ©gustation, Alain descend lentement le premier bas puis le second. Il ne reste plus que la jupe et tout le monde attend avec impatience le moment oĂą elle glissera sur les jambes de la jeune femme pour dĂ©voiler enfin son juteux abricot. Il dĂ©fait enfin le bouton Ă l’arrière de la jupe. La fermeture suit parfaitement la raie des fesses qu’elle dĂ©voile tandis qu’elle s’ouvre lentement. Dans l’ouverture bĂ©ante de la jupe, la blancheur Ă©clatante de deux superbes fesses se rĂ©vèle Ă la vue de tous.La tĂŞte toujours enfoncĂ©e sous le vĂŞtement, Alain dĂ©vore avec passion la chatte enflammĂ©e. La jeune femme n’en peut plus et jouit brutalement dans sa bouche grande ouverte, poussant un long gĂ©missement de plaisir qui rĂ©sonne dans la pièce soudainement silencieuse. Lorsque la tĂŞte d’Alain rĂ©apparaĂ®t enfin, son visage brille de sueur et de cyprine mĂŞlĂ©es. Souriant sous son bandeau, il laisse enfin descendre la jupe de sa compagne d’un soir, l’offrant nue et pantelante aux applaudissement frĂ©nĂ©tiques de leurs amis.En se relevant lentement, il saisit la main de la jeune femme et, après lui avoir donnĂ© un dernier baiser pour sceller leur torride rencontre, il se place Ă ses cĂ´tĂ©s et ils saluent le public comme un couple d’acteur Ă l’issue du spectacle.Chapitre 2Dix minutes plus tard, après avoir raccompagnĂ© leur « blind dater » et l’avoir aidĂ© Ă se rhabiller, les deux groupes se retrouvent dans le salon. Les jeunes gens Ă©changent des plaisanteries oĂą se mĂŞlent un peu de gĂŞne mais surtout une terrible excitation gĂ©nĂ©rĂ©e par le spectacle qui vient de leur ĂŞtre offert. Tout en enlaçant leur conjoint respectif, Alain et Sylvie se regardent en souriant timidement. Ils se sont reconnus et leurs corps frĂ©missent une dernière fois au souvenir de leur rĂ©cente rencontre.— Et si on inventait le concept du speed blind dating ? intervient soudain Agnès.Sans leur laisser le temps de rĂ©flĂ©chir, elle donne immĂ©diatement ses instructions.— Il nous faut quatorze bandeaux et sept ceintures.Les treize jeunes gens se regardent un instant incrĂ©dules, puis, tandis qu’ils l’assaillent d’une avalanche de questions inquiètes, les garçons se mettent Ă retirer leurs ceintures et les tendent Ă la jeune femme. Les articles demandĂ©s ainsi rĂ©unis, chacun attend avec impatience qu’Agnès leur raconte la suite.— C’est très simple. Les filles vont attacher une ceinture autour de leur taille, pas trop serrĂ©e pour flotter au-dessus des vĂŞtements, et chaque ceinture devra ĂŞtre passĂ©e dans celle de sa voisine de droite et de gauche jusqu’à ce que nous formions un cercle. Les garçons quant Ă eux vont se donner la main et former un second cercle autour des filles. Lorsque nous aurons tous les yeux bandĂ©s, je donnerai le signal et le cercle des garçons tournera dans le sens des aiguilles d’une montre tandis que celui des filles tournera en sens inverse. Puis, Ă mon signal Ă nouveau, les deux cercles s’arrĂŞteront et le cercle des garçons rejoindra celui des filles pour un premier « speed blind date » de trois minutes. Ă€ la suite de quoi, je redonnerai le signal pour un nouveau tour et ainsi de suite, jusqu’à ce que les deux cercles se retrouvent dans la tenue de nos « blind daters » de tout Ă l’heure.Tout le monde acquiesce avec enthousiasme et en quelques minutes les deux cercles se font face, les filles attachĂ©es l’une Ă l’autre par la taille, les garçons se tenant par la main quelques centimètres devant elles. Les jeunes gens se regardent l’œil brillant, visiblement très excitĂ©s Ă l’idĂ©e de commencer leur petit jeu. Au signal d’Agnès chacun met son bandeau et quelques secondes plus tard, les deux cercles commencent Ă tourner en silence dans des directions opposĂ©es.Au premier signal, chacun tend les bras pour saisir le corps qui lui fait face, brisant le cercle extĂ©rieur et crĂ©ant un cercle de sept couples aux gestes maladroits et empruntĂ©s, comme gĂŞnĂ©s par la promiscuitĂ© et l’ignorance de leur partenaire. Mais, rapidement, les mains se trouvent, se dĂ©couvrent, glissent le long des corps, s’arrĂŞtant plus longtemps sur les parties dĂ©nudĂ©es – le cou, les Ă©paules, les jambes des filles – puis sur le torse, les seins, les fesses et l’entrejambe. Les bouches se cherchent, se rencontrent, certaines timidement, d’autres avec passion. Les jambes s’écartent et s’entremĂŞlent. Dans cette obscuritĂ© partagĂ©e, le bruit des baisers, des caresses, des premiers soupirs de plaisir envahit peu Ă peu la pièce et enveloppe les couples enlacĂ©s.Deux tours de « blind date » plus tard, l’excitation est Ă son comble et dès que les cercles s’arrĂŞtent de tourner, les garçons se prĂ©cipitent pour dĂ©couvrir leur nouvelle partenaire. Leurs mains, au dĂ©but hĂ©sitantes, partent Ă la conquĂŞte aveugle des seins, curieux d’en apprĂ©cier la taille et la fermetĂ©. Les chemisiers, les pulls, les tee-shirts, les soutiens-gorge passent au-dessus les tĂŞtes et retombent sur les couples voisins, si bien que la plupart des filles et des garçons sont vite torse nu. Les filles, qui ne sont pas en reste, laissent glisser leurs mains sur les torses dĂ©nudĂ©s, le plus souvent glabres mais quelquefois velus. Les couples, liĂ©s par les ceintures de filles, tanguent sous les caresses de plus en plus intimes. Les chairs frissonnent, les bouches se dĂ©vorent, les gĂ©missement de plaisir rĂ©sonnent Ă l’unisson.Dix nouvelles minutes ont passĂ©, et toutes les poitrines de filles sont dĂ©nudĂ©es. Ă€ l’exception d’une fille et d’un garçon dĂ©jĂ complètement nus, les autres participants ne portent plus que leur slip. Si un observateur extĂ©rieur pĂ©nĂ©trait Ă ce moment dans la pièce, il assisterait Ă l’étrange ballet des deux cercles de jeunes gens Ă moitiĂ© nus, tournant en sens inverse avec les yeux bandĂ©s, impatients de se rejoindre pour une nouvelle Ă©treinte. Agnès donne une nouvelle fois le signal et chacun se prĂ©cipite. Cette fois les derniers remparts de tissu glissent le long des jambes et les caresses deviennent torrides. Les filles saisissent Ă pleine main la bite dressĂ©e qui leur fait face. Certaines aimeraient sans doute en goĂ»ter la saveur, mais, attachĂ©es par la taille, elles ne peuvent se baisser sans que leurs compagnes fassent de mĂŞme. Alors elles se contentent d’astiquer l’épieu de chair qui tremble nerveusement sous leurs doigts. Les garçons pĂ©trissent les fesses libĂ©rĂ©es des petites culottes et partent Ă la dĂ©couverte des chattes frĂ©missantes et humides. Des petits abricots ronds parfaitement rasĂ©s cĂ´toient des buissons denses et frisĂ©s ou des coquillages bĂ©ants aux dentelles de chair rose entrouvertes.Contrairement aux filles, les garçons peuvent s’agenouiller sans entrave, et c’est ce que leur demande Agnès lorsqu’elle arrĂŞte un nouvelle fois le cercle. Ils suivent scrupuleusement ses instructions et, guidĂ©s par l’odeur du sexe, approchent leur visage de ce parfum envoĂ»tant qui les attire aussi sĂ»rement que la lumière attire les papillons de nuit. Ils concentrent leur quatre sens actifs pour jouir des sept chattes frĂ©missantes qui ronronnent quelques millimètres devant eux. Leur odorat s’enivre des embruns marins. Leur toucher guide leurs doigts pour Ă©carter les muqueuses dĂ©trempĂ©es et laisser leur goĂ»t se dĂ©lecter des premières gorgĂ©es de nectar tiède et salĂ©. Leur ouĂŻe, enfin, se rĂ©gale du concert des coups de langue, des succions Ă©nergiques et des gĂ©missements harmonieux Ă©manant de sept bouches fĂ©minines jouissant Ă l’unisson, volontairement offertes aux appĂ©tits gourmands de leurs adorateurs. Certaines commencent Ă flancher et ne tiennent plus que par les ceintures qui les lient Ă leur voisines et par les mains des hommes fermement agrippĂ©es Ă leurs fesses Ă©cartĂ©es.Lorsque les cris se font plus intenses, que le cercle manque de basculer sous les ruades dĂ©sarticulĂ©es des plus passionnĂ©es d’entre-elles, Agnès dĂ©cide bien Ă regret de marquer une nouvelle pause.— C’est maintenant Ă nous de leur rendre la pareille, mes amies, annonce-t-elle.Tandis que les garçons aveugles tournent en cercle autour d’elles, les jeunes filles s’agenouillent en riant et en ouvrant une large bouche pour accueillir l’un des sept dĂ©licieux sucres d’orge. Lorsque les bouches gourmandes se referment sur les sexes turgescents, c’est au tour des garçons de sentir de dĂ©licieux frissons leur Ă©lectriser l’échine. Le salon rĂ©sonne de la musique des sept flĂ»tistes appliquĂ©es Ă sortir les plus dĂ©licieuses harmonies de leur instrument. Les soupirs de plaisir des garçons se mĂŞlent en canon aux « hmmm… » de dĂ©lectation rĂ©pĂ©tĂ©s sous toutes les tessitures tout le long du cercle. Les garçons ont de plus en plus de mal Ă rĂ©sister Ă l’effet des lèvres brĂ»lantes et dĂ©voreuses sur leur bite surchauffĂ©e. Les premières gouttes salĂ©es coulent au bout de leur gland, annonçant une explosion imminente.Quand Agnès met enfin fin Ă leur supplice, trois d’entre eux ont dĂ©jĂ craquĂ© et ont libĂ©rĂ© l’insoutenable pression au fond de la gorge de leur suceuse inconnue.— Je crois que certains de nos mystĂ©rieux partenaires n’ont pas eu la patience d’attendre un dernier tour, annonce la jeune femme. J’ai peur, mes amies, que cette dernière rencontre soit un peu comme une roulette russe Ă l’envers. Certaines d’entre nous devront se contenter d’un rĂ©volver sans cartouche !Ă€ son signal, les garçons s’avancent vers leurs partenaires et les soulèvent en mĂŞme temps par la taille pour les empaler sur leur vigoureux gourdin. Les jambes largement Ă©cartĂ©es des jeunes femmes viennent s’enrouler autour des hanches de leur partenaire tandis que leur chatte bĂ©ante accueille, pour les plus chanceuses d’entre-elles, un gros piston chaud et tremblant. Le cercle compact est agitĂ© d’une vague frĂ©nĂ©tique de corps bondissant les uns contre les autres. Les mains accrochĂ©es au cou de leur partenaire, les jeunes filles rebondissent en rythme. MĂŞme celles qui n’ont pas la chance de se faire ramoner la cheminĂ©e frottent frĂ©nĂ©tiquement leur chatte affamĂ©e sur le pubis de leur porteur.D’autres ont la surprise de sentir leur rondelle fripĂ©e se faire Ă©carteler par un puissant Ă©pieu. Des cris de plaisir rĂ©sonnent partout dans le cercle. Des « Oh oui… Oh oui !» enthousiastes rĂ©pĂ©tĂ©s sur un rythme frĂ©nĂ©tique, des « Han… Han ! » virils Ă chaque fois que le piston s’écrase au fond du cylindre.Peu Ă peu, on entend des « Haaaaannn… » et des « Ouiiiii… » plus longs et plus profonds qui marquent l’explosion intense de la jouissance. Et les mouvements du cercle deviennent de moins en moins frĂ©nĂ©tiques, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul et dernier couple dont la jeune femme pousse des vocalises sonores sous l’effet d’une succession ininterrompue d’orgasmes.C’est fini. Les deux cercles sont affalĂ©s sur le sol. Les jeunes femmes ont dĂ©fait les ceintures qui ont laissĂ© des traces rouges autour de leur taille. Personne n’a Ă´tĂ© son bandeau. Ils s’embrassent, s’enlacent dans une magnifique grappe humaine, terrassĂ©s par l’intensitĂ© de la passion.— Alors les amis, intervient finalement Agnès. C’est pas mal le « blind speed dating, non ? PrĂŞts pour une nouvelle partie ?