Lors de notre voyage au Pérou, nous avions profité, avec Clotilde, une de mes jeunes collaboratrices, des bienfaits de l’éloignement pour profiter du pays et de nos corps.(Lire éventuellement : « C’est le Pérou ! »)Une fois rentrés au bureau, nos relations étaient redevenues normales, ou presque. Clotilde semblait toujours aussi contente lorsqu’elle travaillait avec moi. Ce qui lui valait quelques désagréments de la part de ses collègues qui trouvaient qu’elle ne se donnait à fond que lorsqu’elle travaillait avec moi. Et quand je dis « se donner à fond », je ne parle que du travail, bien entendu. Elle venait toujours me saluer le matin. Lorsque je recrute une collaboratrice directe, je passe au tutoiement tout de suite, et au bout de quelques semaines, je propose qu’on se fasse la bise et qu’on abandonne le serrage de louche, que je conserve avec les hommes. La plupart des filles choisissent la bise. Enfin, choisissaient, tout ceci, c’était avant le COVID.Au retour du Pérou, Clotilde venait me faire la bise en arrivant le matin, et, sauf s’il y avait du monde dans mon bureau, me claquait deux bises, comme avant. La différence, c’est qu’avant, les bises, c’était sur les joues, alors qu’après le Pérou, c’étaient deux bises sur les lèvres. Presque le même mouvement de la tête, d’un côté, puis de l’autre. Il aurait fallu très bien regarder pour s’en rendre compte. Je ne disais rien, bien entendu. Je souriais, comme Clotilde.Parfois le soir, si on était là tous les deux, et si elle avait le temps, quand son mari rentrait et s’occupait des enfants, elle passait me dire au revoir. Je la soupçonnais de vérifier que j’étais seul parce que le cérémonial était le même. Je reconnaissais son pas dans le lointain. Puis elle faisait une pause dans les toilettes, rapidement, et venait ensuite dans mon bureau. Là, les deux bises matinales se transformaient en un roulage de pelle monumental. Elle s’arrêtait pour reprendre son souffle et me dire « caresse-moi les fesses » et je découvrais qu’elle n’avait rien dessous. Au bout de quelques épisodes, elle n’avait même pas besoin de me le dire. Il y avait des variantes « touche-moi la chatte » d’abord, et parfois, « doigte-moi, je suis trempée ». Mais ça n’allait pas plus loin. Je lui laissais l’initiative. En me quittant, elle repassait par les toilettes, sans doute pour remettre quelque chose, et rentrer chez elle. Et quand elle n’était pas en robe, elle arrivait avec juste des trucs en haut, laissant parfois sa chatte parfaitement visible. Il n’y avait personne, et on se connaissait très bien avec nos quelques jours passés à Lima, donc il n’y avait plus de pudeur entre nous. À part ça, aucun changement du côté professionnel. Un arrangement qui nous allait bien. Jusqu’au virus.Avec le confinement, tout ceci s’était arrêté. Le télétravail permettait d’avancer les sujets, mais les projets, notamment les projets européens, étaient un peu en stand-by. Il y en avait un en particulier sur lequel elle travaillait, et dont on sentait qu’il allait repartir de plus belle : la rénovation thermique des bâtiments. Une réunion était prévue fin-juin. C’était la seule qui n’avait pas sauté, en attendant la réouverture des frontières. Le sujet paraissait au cœur des problématiques de développement durable, qui dit isolation, dit moins de gaz à effet de serre. Les travaux sont faits par des entreprises locales, et ça augmente le pouvoir d’achat des ménages sans augmenter les salaires, juste en baissant les dépenses. Qui dit mieux ? Et c’était le sujet sur lequel Clotilde était spécialiste. Grâce à elle, on avait été embarqué dans un projet européen. Et comme j’adore Bruxelles, nous voilà prêts à partir dès le feu vert institutionnel, qui, comme prévu, fut donné à temps.Quand je pars à l’étranger avec une de mes collaboratrices, je lui laisse la responsabilité de la réservation des chambres d’hôtel, avec mon secrétariat. Je ne veux pas avoir d’histoire. Et parfois des bonnes surprises… Clotilde s’était débrouillée avec ma secrétaire. Je leur avais donné les numéro et code de ma carte bleue, et j’avais récupéré ma facture. Ma secrétaire en avait gardé une copie, pour les frais de déplacement. Je n’avais même pas eu le temps de regretter que Clotilde n’en ait pas profité pour nous réserver une seule chambre. Je me disais que nos amusements latino-américains étaient lointains, et avec le confinement, plus question de se faire la bise, coquine ou pas, vu qu’on ne se voyait pas.Cela faisait donc quasiment trois mois qu’on ne s’était pas vu, quand on s’est retrouvé à l’aéroport. J’étais venu en transport en commun. Son mari, Olivier, que je connaissais un peu, l’avait accompagné dans l’aérogare, et on s’était salué, en respectant la distanciation sociale. Clotilde avait l’air amusé et avait ajouté pour son mari que c’était tout de même un peu ridicule puisqu’on allait être assis côte à côte dans l’avion. Olivier en avait très largement souri. Au Pérou, Clotilde avait eu l’occasion de m’expliquer que leur couple était assez libre, c’est-à-dire qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient lors de leurs déplacements professionnels, à condition de ne pas en parler, et de ne pas faire de bêtise. Et nous en avions bien profité.Une fois les contrôles passés, nous arrivons en salle d’embarquement, Clotilde se tourne vers moi, et me dit :— Et puis, je te fais la bise, j’en ai tout de même trop envie, depuis le temps.Et elle m’en claque deux, sur les lèvres. Je reste un peu surpris, et elle poursuit :— Ben quoi ? Il y a un souci ?— Non, mais tu viens à peine de quitter ton mari… les distanciations sociales… on ne s’est pas vu depuis trois mois… je m’étonne un peu.— Et ça te gêne ? Tu as réussi à t’occuper pendant toutes ces semaines ?— Non, ça ne me gêne pas, au contraire. Juste la surprise. Eh oui, je me suis bien occupé.J’avais eu l’occasion de dire à Clotilde que depuis mon divorce, je ne restais pas inactif côté relations féminines. Chacun ses libertés.Comme souvent, je compte sur mes collaborateurs pour préparer le programme, et mes interventions. Avec le temps, ils se sont habitués, et ça leur permet aussi de gagner en autonomie et en responsabilisation. On s’assoit dans la salle d’embarquement, et je demande donc très naturellement à Clotilde :— Alors, le programme ?— On arrive à l’aéroport… les bagages, le transport… On passe à l’hôtel poser les bagages. Puis on file au Comité des Régions. On a la réunion plénière, elle se termine à dix-huit heures. Et après, on a la soirée pour nous. Demain, même programme, on commence un peu tard, vers dix heures on finit assez tard aussi, en théorie, dix-neuf heures. Et on prend l’avion en fin de matinée, le lendemain, dans deux jours.— Tu ne t’es pas trompée, ce coup-ci, pour les réservations. J’ai reçu la facture.— Oui, ça a été un peu compliqué, mais je m’en suis sortie, tu comprendras tout à l’heure.— Ah bon. Et ce soir, on a un truc avec les autres membres du consortium ?— Non, j’ai dit à Paola qu’il fallait qu’on prépare les ateliers de demain.— On bosse alors ce soir ?— Non, pas vraiment. Ah, on nous appelle. Viens, on y va.Et Clotilde se lève, je la suis. On est dans la file d’attente, et comme je suis intrigué, je lui demande :— Mais je ne comprends pas, on fait quoi ce soir ?— Je veux que tu m’i à mie.— Quoi, je n’ai rien compris ? je demande à Clotilde, mais avec le bruit des haut-parleurs, je ne comprends pas.— Je veux que tu m’i à mie.— Quoi ? Mais tu veux quoi ? On va bosser ?Clotilde a l’air un peu exaspérée, elle se penche à mon oreille :— Ce soir, je veux que tu m’encules.Je suis interloqué, je me recule. Clotilde a un sourire jusqu’aux oreilles :— C’est bon, tu as compris ?— Oui, enfin, j’ai entendu…On s’assoit dans l’avion. Comme il n’est pas plein, on est assis côte à côte, et il n’y a personne autour de nous. Je lui demande :— Je ne comprends pas. Au Pérou, tu m’avais dit…— Oui, je voulais qu’Olivier soit le premier, mais c’est pas terrible. Allez, je t’explique tout à l’heure. Ça ne te dérange pas au moins ?— Non, mais tu avoueras qu’il y a de quoi être surpris. Et puis les mots que tu emploies. Dans un aéroport…, dis-je avec malice.— Quand je parlais doucement avec les mots qui vont bien, ou qui vont mieux, tu ne comprenais pas. Au moins là, tu as compris.— Ah, c’est sûr.Après le vol, les transports bruxellois, les subtilités entre le flamand et le français, nous voilà à l’hôtel. Une fois dans le hall, Clotilde s’adresse à moi :— Ne bouge pas, je m’occupe de tout.Je l’attends, elle se dirige vers l’accueil et revient quelques instants après :— C’est bon, tu as les clés ?— J’ai LA clé.— La clé ? Mais tu as fait quoi ?— Simon, qu’est-ce que tu peux être cloche parfois. Allez, on monte, je vais t’expliquer dans LA chambre.La chambre est spacieuse. Sympa, jolie vue.— Bon, alors je t’explique. Je t’avoue que ça a été un peu compliqué.— Compliqué pour quoi ?— Pour les chambres. Ou la chambre. En fait, à force de réfléchir, et de chercher une solution, j’ai téléphoné à l’hôtel. Heureusement, en français c’était plus simple, parce qu’en anglais ou en espagnol, on aurait été obligé de prendre deux chambres.— Mais tu as fait quoi ? Tu as dit quoi ?— Je leur ai dit la vérité. Ou presque. Je leur ai dit qu’on était tous les deux mariés, mais qu’on était amants. Et donc il nous fallait deux factures, séparées, avec deux chambres différentes, mais qu’on voulait en profiter pour dormir ensemble.— Et ça a marché ?— Pas le moindre souci. À mon avis, ils ont l’habitude. En fait, c’est très simple. Elle a réservé deux chambres. Des numéros différents, chacun la nôtre. Et elle a encaissé les paiements. Puis a émis les factures. Et ensuite, elle a annulé la tienne. J’en étais sûre, tu n’as pas surveillé tes relevés ?— Ben non, pourquoi ?— Tu aurais vu le débit et le crédit. Donc tu te feras rembourser, et en échange, c’est toi qui paies les restaurants. On va y aller d’ailleurs, et ensuite, on part en réunion, pour l’après-midi. Ah oui, avant d’aller au resto, où ce sera moins facile de parler, que je t’explique pour ce soir. Je t’avais dit que je voulais qu’Olivier soit le premier. Que mon mari soit le premier à me sodomiser, pour revenir au bon mot et ne pas te choquer. Je me moque.— Oui, c’est ce que tu m’avais dit. Et tu ne l’as pas fait ?— Si, on a essayé, mais c’était foireux. Pourtant, j’en avais envie. Mais je ne sais pas. J’ai eu mal, donc je lui ai demandé de ressortir. On a essayé une autre fois, pareil. Et avec le confinement, on a plutôt eu une libido en berne. Donc là, je me suis dit que c’était l’occasion. Allez, on n’en parle plus. Enfin, jusqu’à ce soir. Parce qu’après je compte sur toi pour me décoincer.— Je vais essayer. Je ne suis pas un expert, mais je pratique. Et quand je t’avais caressé, je t’avais trouvé très souple, donc on verra tout à l’heure. Il y a bien pire comme mission.À la fin de la journée, plutôt une séance plénière, nous retrouvons nos partenaires. Paola, la cheffe de projet, nous demande, en anglais :— Vous n’êtes pas partants pour un repas en commun ce soir ?— Non, il faut qu’on prépare l’atelier de demain, répond Clotilde. Donc on va aller vite fait dans un resto pas loin de l’hôtel, et on repartira travailler ce soir aussi.— Bon, très bien. En fait, tout le monde m’a dit la même chose, chacun de son côté. Et demain soir, certains peuvent partir le soir, donc pas de repas non plus.Nous repartons, et Clotilde en profite pour me glisser :— Super, on a nos deux soirées, et sans culpabiliser de ne pas être avec les autres.— Oui, très bien. Mais il faut qu’on prépare pour demain.— Non, j’ai tout fait, ne t’inquiète pas. Je tiens vraiment à progresser dans ce que tu sais.— Je vois, va falloir que je sois au niveau.— Ah oui, tu as intérêt ! Je compte sur toi.Une fois arrivés à l’hôtel, Clotilde se pose sur le lit.— Ouf, tranquille. On fait quoi Simon ?— Tu as envie de quoi ?— Je te l’ai déjà dit, non ? Je n’ai pas été assez claire ?— Si, mais enfin, il est à peine plus de dix-huit heures.— Bon, visiblement, je n’ai pas été assez claire. Confinés avec les enfants, pendant tout ce temps-là, au début, tu te dis que ça va être super. Et c’est vrai que d’un certain côté, c’est super. Mais en fait, côté libido, c’était vraiment pas terrible. Toujours ensemble, pas ou peu de surprise, pas le plaisir de se revoir, c’était pas génial. Donc on a réussi à prendre un peu de temps pour nous, mais sans originalité. Tout va bien, mais bon, ce qu’on s’est dit ce matin, c’est que de ne pas se voir pendant deux jours, ça allait nous faire du bien.— Ah bon ?— C’est Olivier qui disait ça. Et c’était un peu limite, parce qu’autant on s’est dit qu’on ne se disait rien sur nos aventures à côté, autant je n’aime pas lui mentir.— Et alors ?— Ce matin, il m’a dit texto : « au moins, quand tu pars avec ton chef, je suis tranquille, tu ne vas pas tomber sous le charme d’un beau mâle. » Vous êtes cons, les mecs, tout de même.— Pourquoi ?— Parce que le beau mâle, c’est pas ça qui nous excite forcément, nous, les femmes. Et là, tu vois, toi, tu me fais davantage d’effet qu’un bel étalon, comme on dit dans les revues spécialisées.— Et tu lui as répondu quoi ?— Je ne lui ai pas répondu.— Mais comment tu t’en es sortie alors ?— Pour tout te dire, comme je partais deux jours, je lui ai fait une pipe ce matin. Et j’étais en pleine action quand il m’a dit ça. Comme je suis une fille bien élevée, la bouche pleine, je n’ai rien dit. Et comme j’aime mon mari, j’ai bien pris mon temps, je l’ai fini comme il faut, et il a oublié ce qu’il m’avait dit. Allez, on ne parle plus de lui. On fait quoi ?— Pour continuer dans la poésie, tu préfères aller au resto maintenant ?— Non, c’est trop tôt. On s’occupe de nous. Une douche ensemble ? La salle de bain est superbe.Nous nous retrouvons sous la douche. Embrassades, à pleine bouche. Clotilde a des seins superbes, des courbes superbes. Ses deux maternités lui ont plutôt réussi. Presque pas de vergetures. Je la savonne partout. Elle me tourne le dos. Je lui savonne les fesses. Je passe un doigt dans sa raie, je la titille. Elle tourne la tête. Je l’embrasse. Elle sourit. On s’embrasse. Mon doigt la pénètre, sans aucune difficulté.— Tu vois, c’est ce que je t’avais dit, tu es très souple. Aucun souci à mon avis. On va voir tout à l’heure.— Oui, c’est marrant, avec toi, je me laisse faire, sans a priori.— Tu es amoureuse de ton mari, tu veux bien faire, tu veux être parfaite, et tu te mets de la pression. Alors qu’il faut lâcher. Lâcher prise.En même temps, Clotilde me savonne, elle passe dans mon dos, me savonne partout, y compris les fesses. Elle passe ses doigts. Elle hésite. Je ne dis rien. Et elle enlève sa main.— Allez, viens, on se sèche et on passe au lit.— OK. On se sèche et on se câline tranquillement.Nous nous retrouvons tous les deux sur le lit. Clotilde est détendue. Je la caresse. Nous nous embrassons :— Tu te rappelles, au début, tu refusais qu’on s’embrasse ?— Oui, je trouvais ça trop intime.— Et tu as changé d’avis ?— Non, enfin, c’est très intime, mais maintenant, j’aime bien. Tes doigts sont très bons. Continue. Fais-moi jouir.Je m’allonge à côté d’elle. Je glisse ma main gauche sous ses fesses.— Tu fais quoi ?— Laisse-moi faire. J’ai besoin de te sentir.Et je lui glisse la première phalange de mon majeur gauche dans l’anus. Et, quelques minutes après, je commence à sentir avec mon doigt ses contractions. Puis Clotilde crie, doucement, mais elle crie sa jouissance. Je lui caresse bien le clito, et je me redresse. J’enlève ma main gauche, je me place entre ses cuisses. Sans que j’ai à le lui demander, elle m’attrape, et elle me fait rentrer dans sa chatte :— Tu m’as sentie jouir ?— Oui, c’était très agréable. Je te confirme que ton cul est très souple. Et humide.— Et tu penses que tu vas y arriver ?— À quoi, dis-je avec un petit sourire ?— À me sodomiser ?— À quoi ?— À me sodomiser. À m’enculer.— Aucun souci. Tu vas voir. Enfin, tu vas sentir.Et je continue à la pénétrer. Je prends ses chevilles, ses mollets, je lui lève les jambes, je les pose sur mes épaules, et je la prends. Fermement. Fortement. Comme je l’ai déjà fait. Son corps n’a pas oublié. Sa tête, je ne sais pas, mais son corps, non. Elle jouit vite. Elle sourit. Presque gênée. Je lui redescends les jambes, je passe mes cuisses à l’extérieur des siennes. Je la serre. En même temps, je l’embrasse. Sa bouche est gourmande. J’en profite. Elle aussi :— C’est bon. Je suis ailleurs.— Profite.Je recommence la même séquence, l’orgasme est rapide. Puis une autre fois. L’orgasme vient encore plus vite.— Arrête, c’est trop bon, mais ça m’épuise.— OK. On passe à la suite.— Je me tourne ? Tu as du lubrifiant ?— Mais non, ne bouge pas. Reste comme tu es et lève bien les jambes.J’attrape ma queue et je la descends vers son anus. Je la regarde. Elle attend. Je lui souris :— Tu me guides ?— Tu es au bon endroit, je crois.— Oui, mais tu me guides pour la profondeur. Tu me dis si tu as mal.Et je m’enfonce, en lui souriant. Les yeux dans les yeux. Je m’enfonce encore :— Ça va ?— Oui. Je te sens bien. Tu peux y aller.— Je sens ton anneau. Tu me dis, normalement, il va s’ouvrir tout seul. Tu ne dois pas avoir mal.— Oui, c’est bon, avance.Je continue à m’enfoncer. Je m’allonge sur elle. Je l’embrasse. Et je commence à la limer, doucement. Elle sourit.— J’y suis entièrement.— Ah bon ? Dans mon cul ?— Oui. Où veux-tu que je sois ?— C’est vrai. Ah, je sens tes couilles sur mes cuisses. Tu peux y aller. Un peu plus fort.Je la lime, doucement, sereinement, les yeux dans les yeux.— Tu pourrais jouir comme ça ?— Oui, sans doute, mais il faudrait que j’aille plus vite.— Alors, vas-y encore un peu, mais on arrête si tu ne jouis pas tout de suite.— Tu as mal ?— Non, pas encore, mais je ne sais pas… si ça dure encore un peu, c’est possible que j’aie mal. Tu es bien, toi ?— Oui. Tu es très agréable à baiser, tu sais ?— Et à enculer aussi ?— Oui. Tu es très agréable à enculer aussi.Elle sourit.— Sors maintenant. Je n’ai pas envie de risquer d’avoir mal, ça te va ?— Oui, bien sûr, il n’y a aucune obligation.— Va te laver, et si tu veux, je te suce ensuite.— OK.Je sors doucement. Clotilde sourit toujours. Je vais dans la salle de bain, je passe sous la douche.Je suis à peine arrivé, que Clotilde arrive et me rejoint sous la douche.— Désolée, j’ai changé d’avis. J’ai faim. On va manger, et après, on verra. Tu n’es pas déçu ?— Non, pas du tout. Tourne-toi, je vais te savonner.Je la savonne, le dos, les fesses. Je passe dans sa raie. Machinalement, je vérifie, elle ne tressaille pas quand je passe un doigt, mais sans l’enfoncer.— Tu n’as pas mal ?— Non, pourquoi ? Tu as été très doux. Tourne-toi à ton tour. Par contre, je pensais qu’il faudrait du lubrifiant.— J’ai déjà essayé avec du lubrifiant. Mais à mon avis, partagée par les nanas, ça rentre plus facilement, mais du coup, ça fait mal, car ça ne te laisse pas le temps de t’ouvrir tranquillement. Donc si la nana a bien joui, elle est bien, elle est mouillée. Peut-être un peu moins lubrifiée, mais c’est presque mieux.— Si tu le dis…Clotilde me savonne. Quand elle me savonne les fesses, cette fois, elle est plus hardie. Elle met un doigt, puis elle l’enfonce :— Je peux ?— Oui, bien sûr, après ce que je viens de te faire, je serai gonflé de rouspéter.— Olivier refuse, il me dit qu’il n’est pas homo.— Il est stupide. D’abord, ça peut être très agréable, mais surtout, ça n’a rien à voir avec l’homosexualité.— Ah bon ? Les homos, ils ne s’enculent pas ?— Si, mais nous, tout à l’heure, on l’a fait. L’homosexualité, c’est quand tu fais l’amour avec une personne du même sexe. Peu importe les pratiques. Là, il me semble bien qu’on est du sexe opposé.— C’est vrai. Et c’est bon, ce que je te fais ?— Un peu. Mais la position n’est pas géniale. Ce qui est bien c’est qu’en même temps, tu me caresses les couilles et que tu me branles. Sinon, le cul tout seul, c’est moyen.— Là, ça va ? Je suis bien tes conseils, dit-elle en se souriant, presque en se moquant. Tu es raide.— Oui, très bien. Tu aimes ça ?— C’est amusant en tout cas. On pourra recommencer ?— Quoi donc ?— Tout. J’aimerais bien que tu me jouisses dans le cul. Là, j’ai eu peur d’avoir mal, mais on recommencera. Pas ce soir, peut-être demain. Et puis ton cul à toi. C’est marrant. J’aimerais bien m’en occuper. On sort, et on va manger. On verra en rentrant. Tu m’as donné plein d’orgasmes, mais toi tu n’as pas joui.— OK pour sortir, mais ne te sens pas obligée, on n’est pas là pour faire les comptes !— Oui, bien sûr. Mais tout de même. Là, regarde, je te laisse en plan. Je culpabilise presque.— Mais non. Comme tu le dis, on verra plus tard. Et puis, je n’ai plus vingt ans. Donc on se sèche, et on sort.— OK, je mets une petite robe.— Juste une petite robe ?— Oui, sans rien dessous. Comme tu m’as appris.Une fois habillés, si l’on peut dire, nous partons dîner. La nuit n’est pas encore tombée, et il fait bon. Bruxelles est une très jolie ville. Pas très grande. Clotilde, qui a réservé l’hôtel, a aussi repéré le coin des restaurants. Il faut juste marcher quelques centaines de mètres. Nous commençons à marcher. Clotilde nous guide avec son smartphone. Je suis tout de même étonné, et je m’en ouvre à elle :— Dis Clotilde, quel quartier tu as choisi pour l’hôtel ?— Je ne sais pas trop. J’ai commencé sur bouquinje, j’ai vu les avis, qui étaient bons, et ensuite, comme je te l’ai dit, j’ai appelé. C’était pas loin du centre, mais pourquoi ?— Tu n’as rien remarqué ?— Non, quoi, moi, je suis le parcours sur le smartphone. On a encore dix minutes de marche, c’est tout, on est presque arrivé. Pourquoi, tu fatigues ?— Non, mais il y a des putes à tous les coins de rue, et on vient de passer devant le deuxième sex-shop.— Ah bon ? Il faut que je regarde alors ? Quoi donc, les putes ?— Non, les sex-shops, je n’y suis jamais allée. Je croyais qu’il n’y en avait plus, que tout se vendait sur internet.— Là, il en reste, visiblement. Ce n’est pas le quartier rouge d’Amsterdam, mais le commerce a l’air de fonctionner. On pourrait visiter alors. Personne ne nous connaît, et j’ai une idée.— Pour quoi ?— Pour t’aider. Viens, il y en a un là, il n’a pas l’air glauque, on y va. Ça ne te dérange pas ?— Je ne suis pas sûre que je vais apprécier, mais on a un peu de temps. Tu ne me laisses pas toute seule.Nous entrons, et une vendeuse ne tarde pas à venir nous voir. Quelques tatouages et piercings, mais pas vulgaire. Enfin, pas trop. Elle a dû nous entendre parler, car elle s’adresse à nous en français :— Je peux vous aider ?Clotilde s’apprête à dire non, mais je la devance :— Oui, s’il vous plaît, nous cherchons un plug ou un rosebud pour Madame. Quelque chose de joli, pas trop gros, elle débute.Clotilde se tourne vers moi :— Mais de quoi tu parles ? Je n’y comprends rien. Je débute dans quoi ?La vendeuse, bonne commerçante, a compris :— Je vois, Monsieur, laissez-nous, je vais montrer à Madame.La vendeuse entraîne Clotilde qui se laisse faire, et je m’éloigne un peu. Je traîne dans les rayons et je regarde de temps en temps. Finalement, Clotilde rit avec la vendeuse. Elles ont l’air de bien s’entendre. Elles font différents rayons, je laisse faire. Je les entends rire de temps en temps, je les perds de vue même. Et enfin, je retrouve Clotilde à la caisse :— Tu as du liquide ? me demande-t-elle.— Oui, combien ?— 70 euros— Ah tout de même… et je les lui donne.Et je me dirige vers la sortie. Clotilde paie et me rejoint, le sourire aux lèvres.— Je ne pensais pas que la vendeuse était aussi sympa.— Et tu as acheté quoi ?— Regarde. Mais regarde doucement.Clotilde me tend le sac, noir opaque. J’ouvre, et je m’attends à trouver un rosebud ou un plug. Mais non, c’est une boite.— Mais c’est quoi ?— Lis, c’est écrit dessus.Je passe la main, je tourne la boîte : « Stimulateur de prostate ».Je suis surpris, très surpris :— C’est pas ce qu’on avait dit ?— Tiens, tu connais ça, alors ?— Oui, je ne suis pas idiot.— Tu as déjà essayé ?— Euh… dis, ce n’est pas ce qu’on devait prendre.— Déjà, si tu évitais de me prendre pour une cruche, ça aurait été plus facile. Heureusement, la nana a été très sympa. Elle a vu que je n’avais pas compris, quand tu avais parlé de rosebud ou de plug. J’ai appris des mots aujourd’hui. Donc elle m’a très gentiment expliqué, elle m’a montré les différents objets et les différentes tailles. Il y en avait… impressionnants… Et je n’ai même pas eu à lui expliquer dans quoi je débutais. Elle m’a dit « il n’a pas été très malin, votre mari. »— Elle t’a dit ça ? Et tu as répondu quoi ?— Je lui ai dit que tu n’étais pas comme ça d’habitude. Ça l’a mise en confiance, et elle m’a expliqué.— Tu le lui as pas dit que je n’étais pas ton mari ?— Non, quel intérêt ? Et ensuite, comme elle était sympa, je lui ai demandé s’il y avait des trucs pour les hommes.— Et elle t’a montré ?— La preuve, tu as bien vu ce qu’on avait acheté.— Oui, c’est vrai, en plus, c’est moi qui ai payé.— Pourtant, au début, elle ne voulait pas. Elle me disait que tu ne le méritais pas. Il a presque fallu que j’insiste.— Fous-toi de moi.— Je t’assure. Tu ne m’as pas dit si tu avais déjà essayé.— Oui, j’ai essayé.— Et tu aimes ?— C’est pas mal.— Bon alors, j’ai bien fait, on s’amusera tout à l’heure.— Mais si on est rentré dans ce magasin, au départ, c’était pour toi.— Oui, je sais.— Mais tu n’as rien acheté.Je reprends le sac. Il n’y a qu’un seul objet. Clotilde me sourit :— Les mecs alors, vraiment, il y a des jours… Vous n’êtes pas des lumières.Alors qu’on continue à marcher, je finis par comprendre. Je passe la main sur les fesses, et je sens quelque chose.— Ah, quand même ! Tu as fini par trouver !— Et c’est comment ?— Pas mal, pour reprendre ton expression.— Tu l’as mis quand ?— Ce n’est pas moi qui l’ai mis. La vendeuse s’est gentiment dévouée. Elle a vérifié que tu ne regardais pas. Elle a pris celui que j’avais choisi, elle a enlevé de son emballage, et elle me l’a enfilé elle-même. Après l’avoir mis dans sa bouche. Pour ne rien te cacher, ça m’a excitée, je pense que j’ai mouillé un peu, et qu’elle s’en est rendu compte. Allez, referme ta bouche, et on va manger. Donne-moi ça, je vais le mettre dans mon sac.C’est vrai que je reste complètement surpris. Nous arrivons dans le coin des restaurants. Je laisse Clotilde choisir, nous prenons un plat. Lorsqu’arrive la serveuse avec la carte des desserts, Clotilde refuse. Je lui demande :— Tu ne veux rien prendre ?— Non, plus très faim, et j’ai surtout envie de rentrer.— Fatiguée ? Je t’ai épuisée ?— Non, tu m’as fait beaucoup de bien. Je veux te rendre la pareille.Elle se penche vers moi pour ne pas se faire entendre :— Je vais m’occuper de ton cul.Je suis surpris. Je finis par trouver la répartie, en sortant une phrase insignifiante, au cas où elle serait entendue :— Et toi ? De ce côté-là ?— Très bien. Je suis très contente de mon achat. Je peux m’asseoir avec, impeccable.Nous quittons le restaurant, et nous regagnons l’hôtel, un quart d’heure de marche. Clotilde sort son téléphone :— J’appelle Olivier, il a du coucher les enfants.— Tu veux que je m’éloigne ?— Non, tu peux rester. Tu peux écouter, ça ne me dérange pas.— OK, tu m’expliqueras comment tu gères avec autant de décontraction, je t’avoue, tu m’épates.— Oui. Allo mon amour ? Oui c’est moi. Ça va ? Tu as couché les enfants ? On est en train de rentrer du resto. On est un peu crevé, et il faut qu’on modifie un peu les présentations. Non. Ni l’une, ni l’autre, t’es bête. C’est mon chef. Il y a une petite salle de réunion, en bas de l’hôtel. Oui, mon amour, dors bien. Je t’aime. Pas sûr que je puisse te rappeler demain. Je te dirai quand je reprends l’avion, depuis l’aéroport.Et elle range son téléphone en souriant. Elle me regarde. Avec ma tête surprise, elle se sent obligée de parler.— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?— Tu lui dis « je t’aime », alors que tu t’es fait enculer tout à l’heure et que tu as un plug pour te préparer pour demain ?— Oui, et alors ? J’ai adopté le système le plus simple. J’aime mon mari, mais depuis qu’on est ensemble, c’est clair entre nous, on peut faire ce qu’on veut quand l’autre n’est pas là, et qu’il n’est pas au courant. C’est ce qu’on faisait quand on s’est rencontré, on ne fait juste que continuer ce qui nous a permis d’être ensemble. Là, c’est encore mieux, pas une seconde il n’imagine qu’on puisse baiser, donc aucun soupçon, et je ne culpabilise pas une seconde non plus.— Et si ton mari faisait la même chose ?— Mais il fait la même chose ! En général, il fait sa valise tout seul. Des fois, il lui manque des trucs, et il me demande de les ajouter. Donc je sais très bien qu’il part avec une boite de capotes. Allez, maintenant, je l’ai eu. Il a fait sa plaisanterie sur les chambres d’hôtel, et j’ai bien géré.— C’était quoi ?— Il m’a demandé si c’était dans ta chambre ou dans la mienne qu’on travaillait nos présentations. C’est là que je lui ai dit qu’il y avait une petite salle en bas de l’hôtel et qu’on allait y travailler. On parle d’autre chose maintenant. Passe ta main sous ma robe.Je caresse ses fesses. J’appuie un peu sur le plug. Clotilde rit :— Je l’avais presque oublié. C’est assez agréable en fait.Nous arrivons dans la chambre. Clotilde pose son sac sur le lit :— Tu veux voir ? Elle me regarde avec un air espiègle.— Oui, montre.Clotilde se tourne, soulève sa robe, et effectivement, c’est assez joli. Une petite pierre rouge orne le rosebud. Et surtout ses fesses.— Pas mal, la couleur va bien avec la couleur de ta peau.— Oui, c’est ce que m’a dit la vendeuse aussi. Attends, je regarde ce que ça donne dans la glace. Ah oui, ça fait presque élégant. Dommage, Olivier ne pourra pas en profiter.— Ah bon ?— Ben oui, je ne vais tout de même pas devoir lui expliquer que je suis allée l’acheter avec toi. On est libre, mais il y a des limites. Non écrites, non officielles, mais assez partagées. Faut pas pousser. Allez, maintenant, je l’enlève pour être à l’aise dans mes mouvements. Je ne sais pas ce que je vais te faire, mais je ne veux pas que ça me gêne. Tu te déshabilles maintenant.Clotilde déballe l’objet :— J’ai pris le modèle de base. Enfin, j’ai suivi les conseils de la vendeuse et elle m’a dit que c’était le mieux sans vibration et sans télécommande. Je voulais éviter les soucis à l’embarquement pour rentrer.— Oui, c’est aussi bien.— Allez, maintenant que tu es tout nu, à quatre pattes sur le lit.— C’est la vendeuse qui t’a dit, pour la position, aussi ?— Oui. Elle m’a donné des conseils. Maintenant, tu te laisses faire. Je me mets nue aussi.Et Clotilde commence à me passer l’objet entre les fesses :— Détends-toi, laisse-toi faire.— Mais je me laisse faire, regarde comment je suis.— Je vois bien que tu es crispé. Tu es tout sec aussi. Allez, je me jette à l’eau. De toute façon, je t’ai savonné tout à l’heure. Et avec ce que je compte te faire, il faudra que je me lave sérieusement les dents tout à l’heure.Je sens la langue de Clotilde qui s’insinue, qui câline. Elle descend jusqu’aux couilles, puis elle remonte.— Alors, c’est comment ?— Très bon. Ça ne te gêne pas ?— Non pourquoi ?— Pour rien.Je sens que Clotilde a mis un doigt maintenant. Elle appuie, elle s’amuse.— C’est mieux, maintenant. J’y vais, tu me dis si tu as mal.Je sens l’objet qui rentre. Clotilde fait des mouvements, plutôt doux. La sensation est agréable. Unique. Pas très forte, mais unique.— Tu n’as pas mal, c’est agréable ?— Oui, c’est bien. Vas-y doucement.— J’y vais doucement. Je te signale tout de même, sans vouloir te lancer de fleurs, mais juste pour te remettre les réalités à l’esprit, que l’objet doit faire le tiers de la longueur de ta queue. Or, d’après ce que tu m’as dit, tu m’as tout mis tout à l’heure. Et j’ai encaissé. Donc, évite de la ramener. Elle pouffe.Je ne réponds pas. Elle a raison. Elle continue, doucement.— Les caresses sur les couilles, ça va ?— Oui, tu sais très bien faire.— Je te sens très réceptif, c’est très agréable. Par contre, je ne peux pas te branler, la position n’est pas facile. Tourne-toi maintenant. Doucement, faut pas que ça sorte, je ne veux pas te faire mal.Je me tourne. Clotilde maintient l’objet.— Voilà, c’est bien. En plus, maintenant, tu peux me regarder. Tu aimes.— Oui. Te voir nue est toujours agréable.— Me voir nue pendant que je t’encule ?— Oui, te voir nue pendant que tu m’encules.Clotilde sourit.— C’est vraiment agréable. On a bien fait. Mais… Tu débandes. C’est pas bon ?— Je fais ce que je peux, je ne contrôle pas. La sensation est agréable, très agréable.— Je vais te branler alors. Tant pis pour tes couilles.Elle passe à l’action.— Ah, c’est bon, tu es tout raide, très raide. Tu aimes ? Tu n’as pas mal ?— Pas mal du tout, non. Et c’est très bon. Je ne vais pas tenir longtemps.— Je vois ça. Je le sens, même. Tu me préviens ? Hein ? Tu me préviens ? Je ne veux rien rater.— Là, ça vient.Et Clotilde me prend dans sa bouche. Elle suce, très active. Je jouis. Longtemps. C’est très bon. Clotilde continue à me sucer. J’ai l’impression qu’elle reste longtemps alors que j’ai fini. Enfin, elle lève la tête. Elle avale. Un sourire jusqu’aux oreilles.— C’était super. C’est du brutal. Mais c’était super. J’ai tout avalé, et crois-moi, il y en avait. C’est normal, non ? La vendeuse m’a dit que l’éjaculation était plus abondante. Que j’allais apprécier.— Je n’ai pas mesuré. Mais si la vendeuse te l’a dit, je ne vais pas la démentir.— Allez, hop, salle de bain. Lavage de dents à fond. Tu viens te laver toi aussi. À mon avis, j’ai tout pris, mais bon, ça ne te fera pas de mal de prendre une petite douche. Je vais te savonner.Clotilde me rejoint sous la douche, me savonne partout :— C’est bon, Simon, ton cul n’a pas l’air d’avoir souffert.— J’allais dire, c’est étudié pour, mais ce n’est pas le cas. Ça t’a plu ? De me faire ça ?— Oui, c’est étonnant, mais c’est marrant. À la limite, c’est pas sexuel.— Façon de parler…— Oui, bien sûr, quand je te branle, et que je te fais jouir dans ma bouche, bien sûr que c’est sexuel. Je suis super contente de t’avoir fait ça. Remarque, pour rigoler, tu m’avais bien fait jouir avant de m’enculer. Normal que je le fasse aussi. Non, ne réponds pas, je plaisante. On sort, on se sèche, et on se couche. Enfin, on jette un œil sur les présentations pour demain. Et demain soir, ce sera à ton tour de me jouir dedans.C’est le matin, la nuit a été calme et agréable. Quelques caresses, des baisers. Au moment de quitter la chambre, Clotilde me dit :— Ce n’est pas que ça me gêne, j’assume assez bien, mais le truc, range-le dans ta valise, et dessous. Si les nanas viennent faire le ménage…— Tu as peur qu’elles le voient ?— Non, qu’elles le prennent ! Tu nous vois descendre protester à l’accueil pour nous dire qu’on nous a piqué un stimulateur ? Allez, maintenant, journée de travail. Déjà, c’est bien. On a été sage ce matin, je voulais que tu gardes toute ton énergie.Je ne réponds pas, je ne vois pas ce qu’elle veut dire.— Oui, toute ton énergie. Tu voudrais que je dise tout ton foutre pour me le mettre dans le cul ce soir ?— Tu sais être explicite.— Uniquement avec toi. Avec Olivier, je ne suis pas comme ça.— Ah bon. Mais au fait, le rosebud, tu l’as caché aussi ?— Non, je le prends avec moi. Je le mettrai cet après-midi, pour être bien ouverte, d’esprit bien entendu, ce soir.Après une petite séance collective, nous sommes répartis en ateliers, en fin de matinée, et en début d’après-midi. C’est très studieux. Je fais ma présentation, bien accueillie, et Clotilde, lorsqu’on se croise brièvement, me dit que pour elle aussi, la présentation est bien passée, auprès des partenaires, et du superviseur. Ces premières réunions sont importantes pour la suite des projets. Cela permet de jauger la qualité des partenaires, et lorsqu’il y a des possibilités de budget supplémentaire, c’est beaucoup plus facile de se positionner. Là, visiblement, on a marqué des points.Pour la séance de clôture, nous reprenons place dans la salle plénière. Nous ne sommes pas rapporteurs, il ne faut pas non plus trop en faire. Donc pour nous, il suffit d’écouter. Clotilde se penche à mon oreille :— C’est bon, je me prépare.J’ai du mal à comprendre, je ne vois pas de quoi elle parle, vu qu’on ne parle plus. Elle me regarde avec un sourire qu’elle essaie de faire désespéré.— Laisse, je t’expliquerai.La séance se termine. Nous saluons tout le monde. Certains partenaires repartent le soir même, donc comme Paola l’avait dit, pas de repas en commun, pas besoin d’inventer une fausse excuse. D’habitude, c’est plutôt moi qui ai envie de partir, mais là, je constate que Clotilde a enfilé sa veste et m’attend ostensiblement. Je vais donc la rejoindre :— Simon, allez, on y va !— On va où ? Je pose la question avec un faux air ingénu, ce que je fais très mal.— Simon, on y va.Je vois qu’il est temps que j’obtempère.Une fois arrivés à la chambre, Clotilde se tourne et relève sa robe, et baisse sa culotte. Assez grande pour éviter les marques. Le rosebud est en place :— Je l’ai mis juste après le repas. C’est assez agréable en fait.— Tu le gardes, de toute façon, non ?— Je pense que c’est mieux si c’est toi qui l’emportes, avec « ton stimulateur ».— On verra.Clotilde a l’air déterminée. Elle finit de se déshabiller et elle vient se lover dans mes bras. Elle m’embrasse à pleine bouche.— Allez, Simon, à poil.— Oui, oui, j’arrive.J’évite de faire de l’humour. Humour et érotisme se marient très mal. Et dans certaines circonstances, il vaut mieux s’abstenir complètement.— Tu veux qu’on fasse comment ?— Tu le sais, bon sang, Simon. Déjà, tu traînes, tu n’es même pas tout nu encore. Je te l’ai dit dès qu’on est parti hier, je veux que tu m’encules. Bien à fond. Comme hier soir. Mais ce soir, je veux que ce soit complet. Je veux que tu me jouisses dedans. C’est clair ? Avec ça bien au fond (et elle empoigne ma queue) et ça qui se lâche (et elle me caresse les couilles). C’est bien clair ?— Oui, Clotilde. J’ai compris. Je vais m’occuper de toi.— OK, mais tu ne me branles pas. J’ai trop envie d’être pénétrée. Tu m’as déjà fait jouir avec tes doigts hier soir, donc ce soir, je n’y arriverais sans doute pas, pas touche au clito, et j’ai trop envie, je te le répète.— Tu me laisses faire alors.Je finis de me déshabiller. Je retire tout l’attirail qu’il y a sur le lit et j’allonge Clotilde sur les draps. Il fait suffisamment chaud. Je décide de commencer par un cunni. Après quelques coups de langue bien placés, je relève la tête, et je lui dis :— Juste un peu, ne stresse pas.— Je me détends. Tu lèches très bien.Après encore quelques coups de langue, je la sens qui commence à réagir. Je remonte avant d’approcher trop près de l’orgasme, et je me glisse en elle. D’instinct, elle relève les jambes. Je n’ai plus qu’à l’aider un peu pour qu’elle les pose sur mes épaules, et presque aussitôt, elle jouit. Elle sourit. Je l’embrasse. Pas de commentaire sur le goût, son goût, sur mes lèvres. Je descends ses jambes. Je passe mes cuisses à l’extérieur des siennes, comme la veille. Ça devient une habitude. Je la sens qui serre les cuisses, j’ai à peine besoin de serrer avec mes genoux. Puis je décide qu’on peut recommencer, et j’écarte à peine mes genoux, elle écarte et remonte ses jambes. Je les remets sur mes épaules, quelques coups, et nouvel orgasme de sa part. Elle est radieuse :— C’est incroyable. Incroyablement bon. Je jouis presque instantanément. Ça ne m’arrive jamais avec Olivier. J’ai l’impression que je pourrai jouir une dizaine de fois.— Tu veux qu’on essaie ?— Non. Une autre fois. Mais là, je veux autre chose.— Oui. Tu as enlevé le rosebud ?— Oui, je l’ai posé dans la salle de bain.— OK, alors, c’est parti, tu me guides. Tu me dis.Je sors de sa chatte, je descends légèrement ma queue vers son anus. Et, les yeux dans les yeux, elle sourit :Je m’enfonce lentement. Clotilde se crispe un peu :— Tu as mal ?— Non, c’est déjà passé. Je pense que j’ai tellement envie, que je n’ai pas voulu prendre mon temps, mais là c’est bon. Tu es passé, je crois.— Oui.Et effectivement, j’ai senti l’anneau s’ouvrir. Je m’enfonce. Pas de résistance, et toujours le sourire. Elle relève un peu la tête, sa bouche cherche la mienne. Sa langue trouve la mienne.— C’est bon, tu peux accélérer. Pense à toi. Pense à ta queue. Pense par ta queue. Cherche à jouir, pas à retenir.— OK.— Je sens tes couilles sur mes cuisses. C’est comme hier, pour ça, mais là, je n’ai aucune appréhension. Prends-moi fort. Profite bien de moi, de mon cul. Lâche-toi. Lâche tout.La conjonction de ses encouragements, de son sourire, de sa joie, visible, de son corps qui se tend, tout cela a rapidement raison de ma résistance. Je me tends :— Je vais jouir.— Vas-y. Mets-moi bien tout au fond. Tout ce que je n’ai pas avalé hier. Je te sens jouir. C’est super. J’aime ça.J’ai joui. Je sens que je vais commencer à débander.— Non, reste un peu, je veux en profiter encore. On ne sait pas quand on pourra recommencer. Alors, attends.Clotilde m’embrasse. Plusieurs fois. Elle a l’air émue.— J’ai failli dire « je t’aime » quand je t’ai senti jouir.— Tu as bien fait de te retenir.— Oui, sans doute. Allez, tu sors, maintenant. Douche.Je file sous la douche. Clotilde passe aux toilettes, puis me rejoint sous la douche. Je la savonne, surtout le dos, fesses comprises :— Tu n’as pas mal ?— Pas du tout. Je suis encore sur mon petit nuage. Je ne suis pas sale ? Je ne t’ai pas sali au moins ?— Je ne crois pas, mais de toute façon, je me suis lavé, donc maintenant, s’il y avait quelque chose, il n’y a plus rien.— J’avais un peu peur. Le principe, je pense.— Clotilde, il ne faut pas avoir peur. Tu sais, si on ne veut pas se salir, on ne fait pas de sodomie. Donc, sois tranquille, si ça avait été le cas, ou si ça arrive, ce sera tout à fait normal. Un coup d’eau et de savon, et c’est oublié. Tu sais, quand tu m’as mis le truc, ça aurait pu arriver aussi.— Oui, tu as raison.Nous finissons la douche. Nous nous préparons et nous partons au restaurant. La serveuse nous emmène à la table, nous donne les menus et s’en va. Clotilde sourit :— Tu m’as bien enculée, je t’ai bien senti jouir, je suis super contente, ça s’est super bien passé.Son téléphone se met à vibrer. Clotilde s’exclame :Elle décroche :— Oui, mon amour. Oui, c’est très bien que tu appelles maintenant. Je venais juste de dire à Simon que j’étais super contente, que ça s’est super bien passé. Oui, on vient d’arriver au resto. Hier soir, quand je t’ai appelé, on était au milieu de la préparation. Pour moi, c’était fait. Après, j’étais pressée de rentrer pour préparer Simon. Il était un peu réticent au début, mais après, il s’est laissé convaincre. Tu sais, c’est le chef, et pour lui, c’est pas évident de se laisser faire. Mais c’était moi qui dirigeais, et je pense que ça nous a fait du bien à tous les deux. Oui, si tu veux, on était en atelier aujourd’hui, donc pas ensemble, il fallait qu’on soit au point. Et après, ce soir, tous les deux ensemble, on était super bien accordé, j’étais en confiance, Simon s’est lâché, je ne l’avais jamais vu comme ça. Ce n’était plus mon chef, davantage mon partenaire, et ça a super bien marché. Simon ? Oui, je pense qu’il a aimé aussi. Là ? Il fait la grimace. Tu sais, il n’est pas très expansif. Tu le connais un peu, quand même ! Et comme il n’entend que mes paroles, il essaie de suivre, mais il est un peu gêné. Bon, mon amour, là il y a du monde, je te laisse. Demain, à l’aéroport. Oui. Je t’aime.Clotilde raccroche. Je la regarde, incapable de dire un mot, les yeux exorbités.— Ben quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne lui ai pas menti. J’ai juste omis quelques parties de phrase. Mais tu vois, il a apprécié ce que je lui ai dit. Et je suis contente, j’ai presque l’impression d’avoir partagé ça avec lui.— Tu es incroyable !— Oui. Peut-être. Mais j’aime ça. Et c’est vrai, je suis super contente.— Enfin, ton mari…— Je gère mon mari. Tu sais, on rentre demain, et après-demain, c’est lui qui part, pour trois jours. Si c’est comme les autres fois, je sais très bien qu’il va s’amuser. Je devine même avec qui. Je sais qui participe au séminaire. Donc franchement, tu ne dois pas t’en faire.— Tu as raison, excuse-moi.— Pas de souci, je vois bien que tu te soucies de moi, à la limite, ça me fait plaisir. On se prend un dessert ce soir ? On a le temps, je suis moins pressée.— Oui, si tu veux.— Je suis vraiment contente. Tu vois, ce n’est pas tant le plaisir que ça procure, quoique c’est assez agréable, finalement, c’est le fait d’avoir réussi, d’avoir franchi un pas. C’est pas le marathon, la performance est modeste, mais je suis contente. De pouvoir recommencer aussi. Quand j’en aurai envie, sans avoir mal, et avec qui je voudrai.— Et avec qui tu voudras ?— Déjà, c’est sûr, il y en a un avec qui je serai partante sans hésitation.— Ton mari ?— Pffff, il faut tout te dire. Avec toi bien entendu. Mon mari, c’est… c’est mon mari. Faudra qu’il sache faire, qu’il sache me prendre…Très grand sourire de Clotilde, satisfaite de son bon mot.— Toi, tu sais très bien me prendre.Elle insiste…— Et donc à part toi, on verra. Tu veux que je te tienne au courant ?— Fous-toi de moi ! Tu vis ta vie, et je souris également.Nous finissons notre repas, et nous rentrons à l’hôtel. Clotilde s’arrête à la réception, prend la clé, et me rejoint à l’ascenseur. Les corps se frôlent dans cet espace clos, les mains s’égarent. C’est agréable. En arrivant, Clotilde plonge dans sa valise :— Il faut que je sorte mon pyjama. Faut pas que j’oublie. Je vais le mettre.— Tu ne dors pas nue ?— Si bien sûr. Je le mets, et je l’enlève quand on passe au lit. Il faut qu’il ait l’air d’avoir servi. À la maison, aussi bien Olivier que moi, on dort avec des pyjamas. Faut que je fasse attention en rentrant de ne pas montrer que j’ai pris l’habitude de dormir nue.— Mais je croyais que vous faisiez ce que vous vouliez, je n’y comprends rien !— C’est pourtant pas bien compliqué ! T’es le chef, pourtant. Même si là, c’est vrai, j’ai un peu de mal à m’en rappeler.— Pourquoi ?— Passons… Donc je disais, et je te l’ai déjà dit, même si on s’octroie une certaine liberté, il ne faut pas pousser non plus. Je t’ai dit qu’Olivier ne pensait pas du tout que je puisse baiser avec toi. Il ne faut pas qu’il y pense, sinon, pour les prochaines fois, ça peut se compliquer. Et puis comme on se voit tous les jours au bureau, ou presque… Bref, on fait ce qu’on veut, mais on fait tout de même attention. Donc là, le pyjama, il faut qu’il soit au moins déplié. Et que j’en mette un demain soir en rentrant à la maison.— Et là, quel est le programme ?— Là ? À la réception, j’ai commandé les petits-déjeuners dans la chambre. Donc pas besoin de descendre et de s’habiller, comme ça, on gagne quasiment une heure. On aura tout notre temps demain matin. Et je compte bien qu’on s’occupe bien de nous. Mais pas de sodomie, ne rêve pas, j’ai mon compte pour cette fois.— Je n’y tiens pas particulièrement, tu sais. C’est bien qu’on puisse le faire, mais ta chatte est très bonne aussi.— Je compte sur toi pour bien t’en occuper demain matin.— J’espère être à la hauteur.Le lendemain matin, au lever du jour, Clotilde est toute guillerette :— Ah, une bonne nuit, ça fait du bien tout de même.— Tu n’as mal nulle part ?— Non, nulle part, comme tu dis. Je te l’ai dit hier, tu as été très doux. Parfait, je ne peux pas dire mieux. Je reviens.Et Clotilde file dans la salle de bain. Au retour, elle plonge sous les draps.— Et on ne se prend pas la tête, on ne pense qu’à nous. On a au moins trois heures devant nous avant d’aller à l’aéroport. Une petite pipe pour commencer. Ne t’emballe pas, j’ai d’autres ambitions pour tout à l’heure, là, c’est juste parce que j’en ai très envie.Je ne vais pas me plaindre, tout de même. Cependant, alors que je commençais à bien apprécier, on frappe à la porte. Clotilde joue la mauvaise humeur, et sort sa tête de sous les draps, en faisant mine de bougonner :— Pfff, on ne peut même plus sucer tranquillement. Mais ça doit être le petit-déjeuner. J’y vais.Et elle descend du lit, et se dirige vers le couloir. J’ai juste le temps de lui dire :— Mets un truc, tu es à poil.— Pas la peine, ça doit être une nana. Elle aura posé les plateaux dans le couloir.J’entends qu’elle ouvre la porte, puis un bruit de chariot, qui arrive dans la chambre, et un mec qui le pousse. Il a du mal à masquer son sourire. Clotilde arrive à son tour, très à l’aise, pas du tout gênée :— Laissez, on va se débrouiller.— D’accord, Madame, je vous souhaite une bonne journée à tous les deuxClotilde ne perd pas son assurance et répond :— Merci. Comme vous le voyez, ça devrait aller. Et s’il vous plaît, en sortant, mettez le panneau « ne pas déranger ».— Je le fais, Madame.Clotilde me regarde :— Raté, c’était un mec.— Je pense qu’il s’est bien rincé l’œil.— Il aurait eu tort de s’en priver. Allez, on mange. J’ai faim.Je tente ma chance :— Et pour la pipe en cours ?— Terminé, Simon. Et après le petit-déjeuner, finie la mise en bouche, on passe au plat de résistance : moi !Une fois les plateaux débarrassés, Clotilde, toujours nue et souriante :— Allez, je passe dessus, un peu, pour changer. J’ai envie.— Si Madame en a envie, moi, ça me va !Clotilde se place au-dessus de moi, elle m’attrape, et elle me fait rentrer. Et elle commence les mouvements. J’aime bien aussi cette position, car comme ça, je peux attraper ses seins, les caresser, pincer les tétons. Et surtout, c’est elle qui choisit de m’embrasser. Ce qu’elle fait plusieurs fois. Elle se redresse. Elle est dynamique, elle bouge bien. Je la laisse faire, mais ça ne dure pas très longtemps.— Je fatigue, j’ai envie de profiter, maintenant. Je passe dessous. J’ai trop envie. Bien en profondeur, comme tu sais le faire. Fais-moi bien jouir.Nos corps sont parfaitement en phase. C’est presque devenu instinctif, Clotilde pose d’elle-même ses chevilles ou ses mollets sur mes épaules, et jouit très vite. Puis elle redescend ses jambes. Elle m’embrasse à pleine bouche. Nous recommençons plusieurs fois. Elle est très en forme. Elle reprend son souffle uniquement pour dire « encore ». Avec nos deux séances précédentes, je n’ai aucun problème pour l’endurance, et avec mon entraînement de course à pied, j’assure physiquement. Et c’est surtout très agréable de faire l’amour avec une femme pleine de vie, qui sourit, qui embrasse, et qui jouit. Sans être prétentieux, j’ai l’impression que la séance dure très longtemps, qu’elle ne s’arrêtera pas, et ça ne me gêne pas.Clotilde finit par de nouveau parler :— Simon, profite bien. Tu peux encore durer longtemps ?— Oui, sans souci.— Moi, j’ai peur que ça commence à m’irriter. Et les orgasmes m’épuisent. Je ne sais plus où j’en suis.— Même moi, j’ai arrêté de compter.— Donc maintenant, mon chéri, tu jouis.— Je jouis où ?— Dans ma chatte. Je veux te sentir. Ne pose pas de question. Jouis. Fort. Je veux. Regarde ce que je te fais. Je vais te caresser les couilles. Je veux sentir passer ton sperme de tes couilles et arriver dans ma chatte.Ses doigts sont doux. Je jouis. Elle aussi, en même temps. Elle m’embrasse.— C’était très bon, Simon. Reste un peu. C’est fou, je suis complètement addict à cette position. Je ne réfléchis même pas, j’ai presque l’impression que mon corps m’échappe. À la fois lorsque je monte mes jambes, et lorsque je jouis. J’ai l’impression que je pourrais jouir pendant des heures, en fait, je perds même la notion du temps.— C’est pour ça que tu m’as appelé mon chéri, tout à l’heure ? Fais attention.— Oui, je sais, mais j’en avais envie. C’est venu comme ça. Et ne t’inquiète pas, je n’appelle pas Olivier comme ça, je ne risque pas de confondre, mais tu as raison, faut que je fasse attention.— Parce que tu m’as demandé de jouir dans ta chatte ? Au Pérou, tu n’avais pas voulu les derniers jours.— Là, j’en avais trop envie. C’est pareil, ma tête ne me commandait pas. On reproche aux hommes de se faire diriger par leur queue, mais là, pour moi, c’était ma chatte qui réclamait ton sperme. Mais ça va aller, je vais arriver à gérer. Avec les séances des deux derniers jours, tu n’as pas dû jouir beaucoup. Olivier repart demain, ce soir, s’il est excité, je me débrouillerai. Mais peut-être qu’il voudra se réserver pour son séminaire. De ce que je sais ou de ce que je devine, il y a au moins une ou deux nanas avec qui il a déjà couché qui participent. Avec ce que je viens de faire, et ce que je fais en ce moment, d’ailleurs, je serais très mal placée pour lui faire le moindre reproche.— OK, mais attention quand même.— Oui, parce que là, en deux jours, on a franchi un palier. Et sans parler de la sodomie, je t’avoue que je jouis mieux et davantage avec toi qu’avec lui.— Il paraît que les femmes se lâchent plus avec leurs amants qu’avec leurs maris. Elles ont moins de retenue. Il ne faut pas qu’elles jouent aussi le rôle de l’épouse parfaite, à la mode début du vingtième.— Celle qui ne prend pas de plaisir ?— C’est ça, oui.— Si ce n’est que ça, ça va. J’espère que ce n’est pas plus profond. J’aime mon mari, enfin, je crois. Nos enfants, etc.— Oui, il faut que tu préserves ça.— Un dernier truc, et on n’en parle plus. En fait, je préfère aussi le goût de ton sperme à celui d’Olivier.— Ah si tu le dis, je ne peux pas te contredire, je n’ai pas d’élément de comparaison. Et puis, les goûts et les couleurs, c’est très personnel.— Allez, sors de moi et on va à la douche.Le reste de la matinée s’est bien passé. Mais nous avons bien perçu tous les deux que notre relation avait évolué. On n’en a pas reparlé, jusqu’au moment de se séparer, de retour à l’aéroport en France. Après avoir embrassé Olivier, nous avons commencé à nous diriger vers les parkings. Juste avant qu’ils regagnent leur voiture, et alors que je les laissais prendre un peu d’avance, Clotilde a dit à Olivier :— Ah mince, mon amour, j’ai oublié de dire un truc pour le projet à Simon. Je te rattrape.Elle a fait quelques pas vers moi, en arrière, et m’a dit, d’un air très sérieux, pour faire professionnel :— Prends une tête du boulot.— Oui, ça va là ?— Oui, avec cette tête, si Olivier regarde, jamais il ne devinera ce qu’on dit. Il regarde ?— De temps en temps, oui.— Je voulais te dire. Tu sais, on demande souvent aux femmes, ce qu’elles préfèrent, entre le buccal, le vaginal, et l’anal. Tu vois de quoi je parle ? Dis oui, et dis deux mots, comme si c’était du boulot.— Oui, Clotilde, j’ai bien compris, et je lirai les notes que tu me feras passer, sur l’isolation thermique. C’est bon, ça fait assez pro ?— Oui, ce que je voulais te dire, c’est que sur les trois trucs, avec toi, je ne choisis pas. Je prends les trois. Maintenant, je ne sais pas trop comment on va faire, mais je vais avoir du mal à m’en passer.— On prend notre temps, on avisera plus tard.— Oui, tu as raison. On voit bien que c’est toi le chef. C’est un plaisir de baiser avec toi.Et je souris, en la voyant rejoindre Olivier.Il me regarde en souriant, et je devine la question qu’il lui pose :— Tu lui as dit quoi pour qu’enfin, il se mette à sourire ?— Que c’était le chef. Que c’était un plaisir de bosser avec lui.