Catherine, la belle esseuléePar une belle journée ensoleillée, Catherine, bien allongée sur le sofa, prend plaisir à lire un bouquin. Le soleil plombe au travers des fins rideaux du salon, caressant sa peau lisse et soyeuse. Sa longue chevelure, sous ces rayons, revêt une couleur dorée, tandis que sa robe bleue, légèrement garnie de fleurs, nous donne presque à penser que celles-ci dégagent un parfum délicat qui embaume la pièce.Catherine tient son livre d’une main pendant que l’autre glisse sur son cou. Ses doigts longs et fins flirtent avec sa peau, descendant jusqu’à sa poitrine, pour ensuite remonter à ses lèvres, qu’elle effleure, qu’elle caresse.Puis, elle dépose son livre sur son cœur en le tenant fermement, prend une grande respiration et ferme les yeux. Laisse-t-elle vagabonder des idées émanant de sa lecture ?Après un court moment, une de ses mains glisse le long de son corps, libérant un pan de sa robe, dégageant ainsi une jambe superbe. Elle ferme les yeux et ses doigts parcourent lentement l’intérieur de sa cuisse, glissent sur la dentelle de sa culotte et frôlent doucement ses chairs tendres par-dessus le tissu bleu de sa lingerie.Sa tête bascule vers l’arrière, sa poitrine se gonfle et son corps frémit à chaque toucher. Mais qu’est-ce qui la rend si voluptueuse, si sensuelle ?Soudain, la sonnerie du téléphone se fait entendre. Elle se lève et décroche le combiné.— Allô ! Bonjour mon amour, comment vas-tu ? Tu me manques tellement.La belle Catherine, dont le mari est militaire et absent du pays, est heureuse de pouvoir entendre la voix de son bien-aimé, ce dernier étant absent depuis trois mois déjà.— Oui, je sais, encore un mois. Si tu savais à quel point j’ai envie d’être avec toi, à l’instant présent. Si tu savais le désir qui me dévore…Tout en continuant la conversation, Catherine s’étend de nouveau sur le sofa. La lumière et l’amour illuminent son corps élancé. Elle rit, elle pleure, elle voudrait tellement qu’il soit là. C’est la première fois qu’elle est séparée de lui aussi longtemps. Puis, sa voix se fait plus douce, plus câline. On entend le désir, on sent son parfum dans la pièce. Les mots deviennent doux et s’entremêlent de murmures et de sons vibrants.Tenant le combiné d’une main, son autre main descend sur l’encolure de sa robe pour en défaire quelques boutons. Ses doigts s’introduisent doucement sous les rebords des bonnets souples. Elle frémit en murmurant quelques mots.Après quelques secondes, elle abaisse les bonnets pour libérer ses seins. Elle les caresse doucement tout en écoutant la voix de son mari. Ses doigts saisissent ses mamelons, les pincent en les étirant délicatement. Puis, dans un grand soupir, elle dépose sa main subitement sur sa vulve voilée et resserre fortement les cuisses.— Je n’en peux plus, Max ! Arrête de me parler ainsi, sinon… Oui, exactement, je vais succomber, là, sur le champ ! Quoi ? Tu aimerais ?Une certaine gêne se remarque dans ses mots. C’est la première fois que ses mains remplaceront celles de son mari, non pas qu’elle n’ait jamais eu de plaisir solitaire, mais que ses mains deviennent un intermédiaire entre les paroles de son mari et son propre corps, c’est la toute première fois. Après quelques échanges, elle redevient la douce amoureuse.Absorbée par les paroles de son mari, elle immobilise le combiné entre son oreille et son épaule pour mieux laisser aller ses mains. Elle ferme les yeux, écoute et se laisse aller à de petits murmures jouissifs. Dans un abandon total, elle cajole à nouveau sa poitrine. Ses caresses sont plus fermes que tout à l’heure. Elle masse ses seins, les comprime, puis, de sa salive, mouille ses pouces et index pour mieux pincer et étirer les mamelons tendus. Est-ce ce que lui dicte son mari ? Ou la pulsion devenue trop grande la pousse-t-elle à agir plus fermement ? Quoi qu’il en soit, Catherine partage ses désirs ardents avec ceux de son amant lointain.Ses mains descendent le long de son corps pour retrousser délicatement sa robe, dégageant ainsi ses longues jambes qu’elle écarte légèrement. Elle murmure des sons, sourit, puis se caresse l’intérieur des cuisses en remontant vers sa petite culotte. Ses doigts frôlent doucement sa vulve enveloppée, puis ses index s’introduisent sous le tissu en avançant vers ses lèvres presque lisses. On l’entend murmurer : « Je t’aime. »Ses doigts avancent toujours plus loin, jusqu’à écarter ses grandes lèvres et palper la sensibilité de son intérieur. Gênée par le tissu, Catherine agrippe sa culotte de chaque côté de ses hanches, soulève les fesses et la fait glisser le long de ses cuisses pour en libérer tout à tour ses jambes et pour la jeter par terre.Ainsi dénudée, elle aimerait tant que la bouche de son homme embrasse ses parties intimes. Ce serait bon de sentir le bout de sa langue s’immiscer dans les plis de sa petite chatte blonde, dorloter l’entrée de son vagin, stimuler son petit bourgeon d’amour et le faire éclater. Mais il n’en est rien, sa voix est l’unique présence dont elle dispose.Catherine se réinstalle, une jambe appuyée contre le dossier du sofa et l’autre totalement écartée. Ses mains flattant son pubis, elle lui dit :— Chéri, caresse-moi de tes paroles, enivre-moi encore de tes mots.Ses longs doigts effleurent sa vulve, sa respiration devient profonde, sa poitrine se gonfle. Elle insère un doigt entre ses grandes lèvres, elle se caresse aussi doucement que la langue de son mari le ferait. Elle lui murmure même qu’elle aime ce qu’il lui fait !Puis, elle dégage son clitoris rosé pour l’exposer, et de l’autre main caresse l’orée de son vagin. Ses gestes sont sensuels et gracieux, sa voix est chaude et mélodieuse à la fois.Son majeur lubrifié touche à peine sa perle sensible, mais juste assez pour en sentir les vibrations dans son entrejambe. Son haleine est chaude, son visage prend des couleurs plus rosées et ses doigts deviennent un peu plus inquisiteurs.Deux doigts s’emparent de son antre brûlant et reviennent retrousser son bouton grossissant, tout en lui prodiguant de petites caresses circulaires. Ses doigts s’attardent à masser cette perle d’amour qui devient de plus en plus volumineuse.Catherine gémit doucement. Ses vibrations retentissent dans l’oreille de son amant lointain. Ses doigts se font plus insistants sur son clitoris gonflé. Son souffle est court, ses lèvres tremblent et ses gémissements résonnent dans la pièce comme l’écho dans les montagnes.Elle sent monter ce plaisir intense et torture encore plus son bourgeon d’amour. Ses râles deviennent plus sauvages et pourtant si doux à l’oreille de son mari. Elle atteint un orgasme foudroyant. Son souffle court lui assèche les lèvres et c’est avec un érotisme étonnant qu’elle les mouille avec sa langue.Les gémissements de Catherine ne résonnent plus dans la pièce, seul son souffle est encore audible.Reprenant ses esprits, elle échange de petits mots d’amour avec son amoureux.— Moi aussi je t’aime, Chéri ! J’aimerais tant être dans tes bras.Elle s’aperçoit que la voix de son mari est chaude, que son souffle est profond et lent.— Mon amour, est-ce que… Euh… est-ce que tu t’es caressé aussi ? Oh… tu m’as attendu ! Je t’aime.Catherine, à son tour, met ses gestes en paroles. Elle trouve la situation un peu difficile, mais son amour pour son mari dépasse toutes les limites de sa gêne.— Chéri, à ton tour, tu vas sentir mon corps prendre possession du tien. À ton tour, tu vas deviner mon souffle, ma bouche et ma langue t’enjôler. À ton tour, tu te laisseras aller intensément pour que j’en sente toutes les vibrations.La bien-aimée se surprend à dire de tels mots, mais son désir est plus fort que sa raison. Elle s’apprête à caresser son partenaire auditif et ferme les yeux pour mieux l’entendre soupirer, pour mieux l’entendre gémir.— Chéri, je veux que tu sentes ma bouche dans ton cou. Oui, mon souffle est chaud et mes lèvres brûlantes. Ma langue remonte ton cou jusqu’à tes lèvres que j’embrasse doucement, avec retenue car j’ai tellement envie de les dévorer. Tu veux que je les dévore ? Je les mords avec gourmandise, et ma bouche prend possession de la tienne, ma langue s’introduit sensuellement et fougueusement. Moi aussi, j’aime t’embrasser. Laissons-nous bercer encore un peu dans ce flot de volupté… Continuons nos baisers intenses pendant qu’une de mes mains court sur ton torse pour toucher ton mamelon durci. Je l’effleure, le caresse du bout des doigts. Ma bouche quitte la tienne, mes lèvres t’embrassent dans le cou, mes dents te mordillent les épaules et ma bouche parvient à ton autre mamelon. Tu sens ma langue le caresser ? Je sais que tu aimes chéri… Puis, mes doigts glissent sur ta peau. Je veux que tu les sentes t’effleurer, tout comme tu sens encore ma bouche caresser ton mamelon, puis l’autre. Mes doigts parviennent sur ta cuisse dont je caresse l’intérieur en remontant vers tes bourses. Ils repartent à l’intérieur de l’autre cuisse et remontent encore vers tes bourses que je masse un peu. Ça te fait frissonner, mais je le sais trésor !… Sens ma main empoigner ton sexe bien dur, oh oui Chéri, je le caresse et je veux aussi que tu sentes ma langue descendre sur ton ventre, ton pubis et rejoindre ta main. Quoi ? Non, tiens encore un peu. Veux-tu que l’on chante l’hymne national pour te changer les idées ? Je t’aime !Catherine doit taquiner un peu son mari pour calmer son envie de se masturber pour se faire jouir immédiatement. Son souffle est court et son sexe prêt à exploser. Elle voudrait le faire jouir intensément, comme il a su si bien le faire avec elle. Mais elle doit se rendre à l’évidence qu’il ne tiendra pas longtemps.— Catherine, je t’en supplie, prends-moi dans ta bouche, fais-moi jouir.Elle laisse aller un grand soupir, comme si elle voulait qu’il sente sa bouche si proche de son sexe tendu à l’extrême.— Je veux que tu sentes mon souffle chaud caresser ton gland. Laisse-moi le temps de l’embrasser. Oh oui, je le prends dans ma bouche, l’enfonce sur sa longueur. Ma main et ma bouche te pompent intensément et je sens ton premier jet chaud éclabousser l’intérieur de ma bouche, et un deuxième. Oh oui Chéri, je reste là à tout avaler. Trésor, masse tes couilles pour te vider de tout ton jus pendant que tu sens ma bouche te dévorer encore un peu. Oh, Max, je ne savais pas que ça pouvait être si délicieux de t’entendre râler de la sorte. Laisse-moi t’embrasser, laisse-moi partager avec toi ton nectar salé. Je t’aime tellement, mon amour.La Belle écoute son amoureux l’envelopper de ses mots. Elle se sent bien et, malgré la distance, elle a le sentiment de ressentir sa présence à ses côtés. Cette hâte intense, quasiment invivable, s’est amenuisée. Les deux tourtereaux continuent à se roucouler leur amour mutuel.Malheureusement, ils doivent se quitter. Ils se disent au revoir et elle raccroche le combiné. Catherine replace son soutien-gorge, referme les pans de sa jolie robe fleurie. Elle se surprend même à goûter ses doigts imprégnés de sa douce liqueur, simplement pour mieux se souvenir de ce moment, au plus profond de son cœur.