Célibat en folie…Julie est une jeune professionnelle de 27 ans. Elle a bien réussi son plan de carrière. Elle s’est trouvée un poste d’infographiste dans une grosse boîte de publicité, dès sa sortie de l’Université.Elle a un très grand cercle d’amis avec qui elle partage différentes activités : Volley-ball, la marche de randonnée, et elle prend des cours de danse sociale avec son meilleur ami. Elle affectionne tout particulièrement la photographie et s’entraîne à la gym trois fois par semaine.Elle a vécu une belle enfance avec ses deux parents, n’a jamais consommé de drogues ni de tabac. Point de vue caractère, c’est une jeune femme très indépendante. Elle s’auto suffit sur divers aspects de sa vie, financièrement, elle aime voyager seule, entreprend elle-même les petites rénovations dans son logement.La seul ombre au tableau, elle est toujours célibataire. Ça fait maintenant quatre ans qu’elle est sur le « marché ». Évidemment elle a essuyé plusieurs aventures d’un soir et quelques relations qui ont duré quelques semaines ou quelques mois, mais sans plus.Il lui arrive de se demander si elle connaîtra l’amour un moment donné, le vrai. Tout son entourage se demande pourquoi elle est encore célibataire, pourtant rien ne cloche chez elle. Elle est très jolie, malgré ses quelques kilos en trop. Elle porte très bien ses rondeurs et en tire plutôt profit.Julie est bien loin du type « rachitique » qu’on voit sur la couverture des magazines de mode. Si elle était en page couverture d’une revue, la revue s’appellerait sûrement « Belles et rondes ».Elle aime beaucoup sortir danser, recevoir des amis chez elle, partir un week-end à la campagne ou faire la tournée des bars avec sa meilleure amie. Récemment, elle et son amie se sont inscrites à une agence de rencontres dite sérieuse, dans le journal de Montréal.Arrivées à l’agence, la grosse bonne femme à l’arrière du comptoir leur fait remplir un questionnaire. Ce questionnaire lui servira afin de bien connaître les gens à qui elle a affaire, et ainsi être en mesure de leur trouver le « match parfait ». Le genre de questions relatées passe des traits de caractère aux divers goûts du client, en passant par les attentes que chacun se fait d’une agence de rencontres. Une fois le questionnaire complété, la dame prend deux photos de Julie, une du visage seulement et l’autre de la tête au pied. Par la suite elle révise le questionnaire avec elle, lui demande des précisions, la fait signer le contrat, lui collecte les frais d’inscription, et lui explique en quoi consiste son engagement. Selon le contrat, l’agence doit lui présenter un minimum de trois hommes dans une période pouvant aller jusqu’à trois mois.La dame poursuit en insistant sur le fait que Julie doit miser plutôt sur un homme de cœur qu’un homme d’apparence, car selon elle, son apparence physique invite seulement les hommes de cœur. Julie est quelque peu déçue par sa remarque car jusqu’ici elle n’a jamais eu de problème à rencontrer des « beaux gars ». Toutefois la dame de l’agence lui confirme qu’elle a déjà en tête quelques messieurs avec qui il y aurait peut-être des atomes crochus. Elle lui dit qu’elle va analyser son dossier de plus près et qu’elle la contacte dès qu’elle a quelqu’un pour elle.Au bout de quelques jours, l’agence téléphone et lui parle d’un premier client : il est grand, mince, yeux bleus, cheveux bruns, très propre de sa personne, a trente-cinq ans, habite encore chez ses parents, autonome financièrement, possède véhicule, désire bâtir relation à long terme, n’a pas d’enfant mais désire en avoir. Bref jusque-là tout semble concorder avec Julie. Elle accepte que l’agence lui transmette son numéro de téléphone.Le soir même, il l’appelle. Julie est très impressionnée par la douceur de sa voix, il a l’air d’un gars très attentionné et respectueux, très poli et ouvert à toute sorte de choses. Ils passent environ deux heures au téléphone, pour enfin de se donner rendez-vous le lendemain dans un petit restaurant.Julie est très nerveuse de rencontrer cet inconnu. Elle se prépare pour son rendez-vous assez rapidement en revenant du boulot. Elle désire se montrer à lui sous son vrai jour, soit très simple et naturelle, en évitant le gros maquillage et les vêtements trop habillés. Elle enfile donc une paire de jeans et un beau gilet.Elle arrive avant lui au restaurant, se commande un café et s’installe dans un coin de façon à voir tous les clients entrer. Au bout de quelques minutes, elle voit un homme entrer. Il doit faire environ six pieds pour 122 livres, mince comme un fil. Il arbore toutefois un immense et beau sourire et a de magnifiques yeux bleus. Il se dirige droit vers elle, car il est passé à l’agence le jour même afin de voir sa photo. Quand elle le voit entrer, elle se demande si c’est lui, et commence à se dire qu’elle aimerait mieux se glisser sous la table que d’avoir à faire face à un inconnu présenté par une agence.Ils conversent un moment et Julie prend le temps de vraiment bien écouter son interlocuteur. Il lui raconte que c’est un lève tôt, même le week-end, car il se lève vers six heures du matin parce qu’il adore frotter son véhicule et le tenir excessivement propre ; il utilise du « Armor-all » partout. Julie a envie de rire mais n’ose pas. Elle se dit que c’est sûrement un très bon gars, et que la dame à l’agence a sans doute fait attention à tous les détails de leurs requêtes avant de les associer ensemble. Toujours avec l’idée de lui laisser sa chance, Julie lui propose d’aller au cinéma. Il l’invite à monter à bord de son véhicule, elle accepte. Elle ne peut finalement retenir son rire plus longtemps, quand elle tente de fermer la portière et que celle-ci lui glisse des mains parce qu’elle est trop « shinée », elle n’a jamais vu une auto aussi reluisante que celle-ci. Ils vont voir un film, et Julie lui fait comprendre qu’elle ne croit pas qu’elle désire poursuivre la relation.Le lendemain, elle téléphone à l’agence pour lui expliquer que ce n’était vraiment pas le genre de gars avec qui elle désirait bâtir une relation, qu’il était beaucoup trop casanier pour elle, ne sortait jamais, et surtout se levait à six heures du matin le samedi et le dimanche pour aller frotter son char! La dame s’excuse et lui affirme qu’elle réajustera son tir et lui présentera quelqu’un correspondant plus à ses attentes la prochaine fois…Quelques semaines passent, Julie s’affaire à ses occupations régulières, elle n’a pas de nouvelles de l’agence de rencontres. Elle décide de téléphoner et demande à la dame ce qu’il advient de son dossier. Celle-ci lui répond qu’elle désire vraiment trouver le match parfait pour elle. Julie l’entend brasser des dossiers et la dame lui dit que justement elle vient de tomber sur le candidat parfait ! Julie, ayant bien appris sa leçon, passe à l’agence après le bureau pour voir la photo du dit monsieur.Elle parcourt rapidement sa fiche, tout semble concorder. Il est grand, bien enrobé, travaille beaucoup, est à son compte, habite seul, a un enfant de trois ans, non-fumeur, aime se tenir en forme, faire du social, partir sur des « no-wheres ». Julie donne le ok. Il la contacte le soir même. Ils bavardent un peu et se donnent rendez-vous le lendemain pour un souper au restaurant.Durant le souper, ils discutent de choses et d’autres, échangent des regards intéressés, il lui plaît physiquement, tout à fait le genre d’homme qu’elle aime, ni trop beau, ni trop laid, juste très sympathique, le genre de gars avec lequel on a envie de se coller dessus et de se sentir en sécurité. Il aime bien taquiner et rigoler, Julie est séduite par cette première rencontre. Ils passent près de quatre heures au restaurant, le serveur les attend d’ailleurs pour quitter. Ils poursuivent les conversations jusque dans le stationnement. Échangent des baisers sur les joues et se disent qu’ils se rappellent bientôt.Dès la minute où elle entre chez elle après cette soirée, elle est très flattée de constater qu’elle a déjà un message sur son répondeur. Il la remercie pour la magnifique soirée qu’ils viennent de passer, et demande s’il est possible dans son agenda de partir avec lui pour un week-end dans le Nord en « no-where » et il lui demande une confirmation le soir même. L’idée lui plaît bien mais elle a peur un peu. Elle ne le connaît que depuis quatre heures. Partir avec lui sans savoir où ils vont l’inquiète un peu.Toutefois, elle se dit qu’elle n’a qu’une vie à vivre, que c’est une grande fille et qu’il est si gentil… Elle prend le téléphone et lui annonce qu’elle accepte son offre de partir avec lui dès le lendemain soir. Il lui dit ensuite qu’elle aura besoin d’au moins cinq ou six paires de bas de nylon blanc et une paire de souliers à talons aiguilles, que c’est le genre de trucs qui le font tripper. Les yeux de Julie s’écarquillent et elle lui répond :Calmement il lui répond :— Vu que j’t’offre la fin de semaine à mes frais, je compte bien en profiter et j’te demande d’apporter des bas de nylon et une paire de ta…— Bin voyons, tu me niaises ? On n’s’connaît même pas et tu penses qu’on va… de même là ? Allo romantisme !— Ok, si tu le prends de même… Tu sais au souper, quand on a parlé du film « Proposition Indécente », tu me disais que tu n’étais pas achetable, et moi je te disais que t’aurais bien un prix… Eh bien je t’offre 3000.00$ pour venir passer le week-end avec moi dans le Nord.— Mais t’es malade !— Non, pas du tout, j’te veux c’est pas pareil ! Tu m’plais vraiment et j’ai du cash… Quoi, c’n’est pas assez ? 5000.00$ pour deux jours.— Mange d’la ma… T’es vraiment malade, va te faire soigner !Et elle raccroche. Le téléphone sonne aussitôt, elle ne répond pas et laisse le répondeur embarquer, c’est lui qui rit à gorge déployée, il s’excuse et lui demande de répondre, il avait envie de la taquiner un peu. Julie est bien loin de trouver ça drôle et ne répond pas. Il rappelle ainsi toute la soirée, à intervalles de trois minutes, il souhaite sans doute qu’elle se tanne mais elle éteint toute les sonneries de téléphone.Le lendemain, la dame de l’agence contacte Julie au bureau pour lui demander comment s’est passé sa soirée de la veille, et lui dit que le monsieur est très désolé par la méchante blague qu’il lui a fait, qu’il désire se reprendre… La dame poursuit en lui disant qu’il a laissé une enveloppe à l’agence avec un immense bouquet de fleurs, des tournesols, sa fleur préférée. Julie est émue par cette attention, elle sourit, en est gênée. Toutefois, elle reprend vite ses esprits et raconte l’épisode du coup de téléphone à la dame. Celle-ci se montre très compatissante avec elle et la rassure en lui disant qu’elle aurait probablement fait la même chose à sa place, mais qu’il semblait vraiment désolé lorsqu’il est passé à son bureau et qu’elle, lui laisserait une chance… Julie l’informe qu’elle passera ramasser son bouquet et sa lettre pendant son heure de dîner.Aussitôt que midi sonne, elle se dirige à l’agence pour récupérer le bouquet de fleurs et l’enveloppe qui l’accompagne. La dame est aussi anxieuse que Julie de voir ce qui se cache dans cette enveloppe. Elles s’attendent toutes deux à une belle lettre d’excuse remplie de petits mots gentils et doux. Dès que la porte s’ouvre, Julie fait son entrée et au même moment la dame lui tend l’enveloppe. Elle déchire l’extrémité de l’enveloppe et fait glisser son contenu sur le bureau… Un chèque… Au montant de 6,000.00$, à côté de la signature, la mention : « Paiement final ».La dame de l’agence et Julie se jettent un regard, elles sont bouche bée… Julie prend le chèque et le déchire. Elle dit à la dame :— Gardez les fleurs, j’m’en retourne travailler…Dès que Julie franchit la porte, la dame prend le bouquet et le fout à la poubelle.Ce soir-là Julie se sent très seule, elle regarde la télévision sans la voir, elle relit le même paragraphe à répétition jusqu’à temps qu’elle réalise qu’elle tourne en rond. Elle se dit qu’il doit bien y avoir des gens seuls comme elle un vendredi soir… Il est presque onze heures, elle aperçoit un commercial à la télé de « L’Échange de nuits », une ligne de rencontres téléphoniques où on peut jaser avec des gens en direct. Elle se dit qu’elle trouvera bien quelqu’un avec qui parler un peu à cette heure si tardive.Elle ne sait pas trop comment cela fonctionne, mais comme c’est gratuit pour les femmes, elle se dit qu’elle n’a rien à perdre et se décide de téléphoner. Un message automatisé lui explique qu’elle doit enregistrer un message vocal d’au maximum quarante secondes, elle raccroche, prend un bout de papier et griffonne une brève description d’elle et mentionne qu’elle désire parler à quelqu’un ce soir. Une fois sa note composée, elle enregistre son mot de présentation et embarque sur la ligne du direct.Elle écoute les messages des gars un après l’autre, d’un bout à l’autre, il y a près de cinquante messages de suite, donc elle se dit que sur ce lot, il va bien y en avoir un qui fera l’affaire. Quand elle trouve qu’un gars a une belle voix ou un message qui l’intéresse, elle laisse un message, elle a beaucoup de demandes de conversations en direct, elle en accepte une, elle est très novice à ce genre de trucs. Sur le message d’accueil, le gars semble super gentil et une fois en direct, sa voix change radicalement pour une voix éteinte et haletante au bout du fil. Julie n’a aucune envie d’une conversation du genre, et interrompt l’appel en appuyant sur le dièse.Au bout d’un moment, elle réussit à parler avec un gars qui se nomme Éric. Il a la voix très douce et il la fait bien rire. Ils parlent en direct pendant plus d’une heure. Il est maintenant près de minuit et demi, et Julie commence à être fatiguée d’être assise dans son salon à parler au téléphone… Elle lui demande d’où il appelle et constate qu’ils ne sont qu’à vingt minutes l’un de l’autre.— Une partie de billard ça te dirait ?— Absolument oui, cool.— Dans trente minutes aux Boules-en-mains !Elle arrive avant lui et stationne son auto de façon à voir tous les véhicules entrer dans le stationnement. Il lui a dit qu’il conduit une Audi. Elle voit l’auto arriver et il se stationne juste à côté de son véhicule dans le sens inverse. Il lui sourit, il est beau à craquer… Le cœur de Julie bat la chamaille, ses jambes deviennent comme de la guenille. Il descend de son auto, la regarde et lui tend la main avec un air du genre « Tu viens ? » Julie lui sourit timidement et sort de l’auto à son tour. Il lui serre la main en se présentant.Julie est vraiment impressionnée par la beauté de ce type. Elle se dit qu’elle n’est pas à la hauteur de sa beauté, qu’il doit être gêné d’être en sa présence, il est tellement beau et il sent si bon en plus. Le gars derrière le comptoir semble détecter l’odeur du premier rendez-vous et leur propose une table au deuxième étage. Il les prévient par contre qu’ils auront à descendre pour commander leurs consommations. Julie et Éric montent l’escalier et constatent qu’ils sont seuls à cet étage.Avant de commencer la partie, Julie va directement à la salle de bains. Elle referme la porte derrière elle rapidement. Elle n’arrive pas à ralentir son souffle, son pouls est très rapide et elle n’arrive pas à contenir sa joie, elle se regarde dans la glace et son sourire n’arrive pas à s’éteindre, ses yeux sont rayonnants, elle tente de prendre de grandes respirations pour se calmer.Quelques minutes plus tard, elle ressort de la salle des toilettes et se dirige vers la table où il y a de la lumière, la seule lumière de l’étage, Éric n’est pas là. Elle a soudain un petit pincement au cœur de déception, elle croit qu’il est parti. Elle regarde ensuite vers l’escalier et le voit monter avec deux bières en main.Il lui cède la casse, elle lui mentionne qu’elle n’est vraiment pas habile avec un bâton de billard, qu’elle n’a pas de visu. Il lui répond :— Si t’as besoin d’aide pour le visu, je peux t’aider… Et oh ! En passant on appelle pas ça un bâton… Ça s’appelle une queue.Il remarque que Julie rougit et lui sourit timidement. Il s’approche d’elle, lui retire la queue de billard et lui prend le visage délicatement entre ses mains, il la regarde au profond des yeux et lui dit :— J’ai tellement le goût de t’embrasser…Et il dépose ses lèvres sur les siennes.Les lèvres d’Éric sont si douces et suaves, elles en redemandent encore et encore. Tandis que leurs étreintes se resserrent instinctivement, les mains de Julie explorent le corps athlétique devant elle, timidement et fougueusement à la fois. Les muscles d’Éric se dessinent sous l’effleurement de ses doigts. Elle ressent le désir monter en lui comme en elle. Leurs souffles deviennent de plus en plus saccadés. Elle tremble sous ces délicieux frissons.Il se dégage doucement d’elle, la regarde droit dans les yeux. Il semble vouloir lui dire quelque chose mais Julie lui met le doigt sur la bouche délicatement, souligne le contour de ses lèvres charnues et lui dit :Elle le prend par la main et l’entraîne directement dans la salle de bains. Ils y entrent, elle barre la porte derrière lui. Éric reprend son étreinte et la dirige vers le mur du fond, dans un mouvement de désinvolte tout naturel, il lui retire son chandail et enfouit son visage dans le creux de sa poitrine. Il lui soulève une jambe et lui caresse la cuisse avec une telle intensité, qu’elle s’abandonne totalement à ses avances. Elle tente de diriger sa main vers son membre viril mais il s’y oppose, en lui retenant la main doucement appuyée au mur.Il lui redescend la jambe, et l’entraîne vers le comptoir de lavabos. Il la retourne afin qu’elle puisse se regarder et le voir derrière elle dans le miroir. Il lui dégage les cheveux de la nuque et lui lèche le cou passionnément en lui empoignant la poitrine sensuellement. Julie tente de toucher au corps d’Éric, elle a envie de répondre à ses caresses mais il lui dépose gentiment les deux mains sur le comptoir. Dans ce même mouvement il détache la fermeture éclair de Julie. Il lui regarde ensuite les yeux par le miroir et glisse sa main baladeuse dans son pantalon… De son autre main, il détache son propre pantalon et le laisse tomber à ses genoux. Il dirige ensuite le jeans de Julie vers le bas, et l’embrasse délicieusement tout le long de sa colonne. Il lui écarte délicatement les jambes, dirige l’inclinaison de son corps vers l’avant afin de pouvoir s’attarder divinement à son entrejambe afin de savourer son délicieux nectar.Julie se regarde dans le miroir et imagine la scène qui se passe derrière elle. Elle sent sa bouche et sa langue la chatouiller, elle est conquise… Ses yeux deviennent de plus en plus petits et son dos se cambre, elle s’émoustille les seins, prend son plaisir et le laisse entendre à Éric en gémissant.Éric devient terriblement allumé en l’entendant gémir, en la goûtant… Il sent les jambes de Julie trembler de chaque côté de ses joues, il la désire ardemment à son tour. Dans un cri de volupté Julie l’implore:Il se redresse en poursuivant ses baisers jusqu’à sa nuque, il lui empoigne fermement le bas des hanches et enfonce doucement son membre dans sa chatte appétissante…Pendant le mouvement de va-et-vient, ils entendent quelqu’un tenter d’ouvrir la porte, ils ralentissent le rythme afin de s’assurer qu’aucune clé ne débarre la serrure… Ils reprennent leurs élans de plus belle, retenant leurs plaintes, par peur d’être surpris à nouveau. Leur désir atteint le summum de jouissance, leurs corps s’enlacent à l’unisson, ils atteignent l’orgasme ultime au même moment… Leurs souffles se coupent et Julie se met à rire. Éric la regarde incertain, elle sent son malaise et le rassure, en lui expliquant qu’elle n’a vraiment pas l’habitude de se donner de la sorte à un inconnu, et encore moins dans une salle de bains publique. Ils rigolent ensemble de la situation.Ils enfilent leurs vêtements manquants et retournent à leur table de billard. Ils terminent leurs bières et Julie l’invite à venir dormir chez elle, il lui répond d’un sourire approbateur. Ils ramassent leurs manteaux et se dirigent vers la caisse. Le commis a le regard espiègle lorsqu’ils règlent l’addition. Ils prennent chacun leur véhicule, Éric la suit jusque chez elle. En entrant dans l’appartement, le téléavertisseur d’Éric se met à sonner. Il consulte le numéro de téléphone qui apparaît sur l’écran. Il regarde Julie et lui dit qu’il doit quitter tout de suite. Elle est très déçue mais ne pose pas de question. Il l’embrasse hâtivement sur la bouche et lui assure qu’il la rappelle le lendemain…Julie se glisse sous ses draps encore toute seule cette nuit-là. Elle sent encore l’odeur de son parfum imprégné sur son corps et fait un rêve éveillé, elle souhaite de tout cœur qu’il la rappelle comme il lui a dit quand il est parti.Le lendemain, elle a rendez-vous avec une amie pour le dîner, elle a ensuite ses cours de danse sociale avec son meilleur ami en après-midi. Elle raconte à son amie son aventure de la veille, la ligne rencontres téléphoniques, sa partie de billard, l’épisode de la salle de bains, elle lui raconte qu’elle aimerait bien qu’il la rappelle, il est si beau, si désirable… Julie téléphone chez elle à chaque demi-heure pour voir si elle a des messages sur son répondeur.Plus la journée avance, plus elle se dit qu’il lui a menti. Rendue en soirée, elle se confirme qu’il n’avait probablement aucune intention de lui téléphoner. « Pourquoi me rappellerait-il? Il a eu ce qu’il voulait ! » Elle se repasse leur rencontre entière en tête. Elle analyse chaque détail de leur conversation, se rappelle chaque partie de son corps… Elle se dit finalement, qu’à part lui avoir dit qu’il la rappellerait le lendemain, aucune promesse ne lui a été faite. Elle trouve juste dommage qu’il ne lui ait pas fait part de ses vraies intentions dès le départ, que dans le fond elle aurait probablement baisé avec lui de toute façon, il avait sur elle un tel magnétisme…Après quelques jours sans nouvelles de lui, Julie décide de rappeler sur le réseau « Échanges de nuit ». Elle se dit qu’elle a passé une belle soirée avec lui, peut-être bien qu’elle pourrait y rencontrer quelqu’un d’autre de tout aussi intéressant, mais avec qui elle pourrait envisager un peu plus qu’un rapprochement d’un seul soir. Elle trouve très amusant ce genre d’échange téléphonique. Ce soir-là elle tombe sur un gars habitant Mirabel, il se dit à la recherche seulement d’une amie pour discuter, aller au cinéma, et il spécifie qu’il ne désire aucune relation à long terme, elle se dit donc que le message est assez clair, que ce gars-là ne veut pas d’engagement. Ils entreprennent une conversation en direct, il s’appelle Martin. Ils parlent ensemble environ deux heures de temps et aboutissent par échanger leurs numéros de téléphone personnels.Martin l’appelle le lendemain tel que promis, ils se donnent rendez-vous dans un restaurant. Elle n’a aucune attente envers ce gars-là, elle envisage avec lui peut-être le début d’une amitié platonique sans plus. Elle ne fait d’ailleurs pas d’extra en se maquillant ou en s’habillant, le plus naturel possible qu’elle se dit, elle s’en va rejoindre un ami.Arrivée au restaurant, il est déjà là, avec son chandail rouge afin qu’elle le reconnaisse. Il est tel qu’il s’est décrit au téléphone, de taille moyenne, petites lunettes, un gars bien ordinaire point de vue apparence, avec un petit air coquin et le regard espiègle. Il a beaucoup de conversation, très gentil, ouvert à bien des niveaux, spirituel, il connaît beaucoup de choses et est diplômé d’une Académie de massage scientifique.Ils parlent une bonne partie de la soirée de tout et de rien. Quand elle lui parle qu’elle prend des cours de danse, et qu’elle et son partenaire comptent participer à des compétitions, il lui indique qu’il a une fascination sur la danse sociale et qu’il aimerait beaucoup apprendre quelques pas de Rumba, qu’il aime beaucoup ce type de tempo « vite-vite-lent »… Julie lui propose de lui apprendre ces quelques pas en échange d’un massage.Julie est très à l’aise avec lui, il est sympathique et surtout très amical avec elle. Ils quittent le restaurant et se pointent à la représentation de 23 h 30 au cinéma. En sortant de la salle de ciné, Martin lui demande si elle veut que leurs échanges de services aient lieu ce soir.— Et pourquoi pas ? qu’elle lui répond.Ils s’en vont donc chez Julie. Elle lui offre un verre, allume des chandelles et met de la musique d’ambiance. Ils poursuivent leurs conversations, discutent du film qu’ils viennent d’aller voir. Martin lui demande si elle a des huiles de massage ou de l’huile de bébé et une grande serviette. Il lui demande si elle préfère s’installer sur son lit, il serait probablement plus confortable que le divan.Julie est un peu gênée de se dévêtir devant lui, elle le voit vraiment comme un ami. Il installe la serviette sur le lit et sort de la pièce afin qu’elle s’installe. Il lui dit de se coucher sur le ventre et de se couvrir d’une autre serviette, qu’il découvrira la partie qu’il masse seulement afin qu’elle n’ait pas froid. Elle se couche sur la serviette vêtue d’une autre comme il le lui a mentionné. Il revient dans la chambre par la suite.Il commence à lui masser le haut du dos, le bas du dos, les jambes, les pieds, ses mouvements sont francs et habiles. Il pratique ses diverses techniques. Il lui indique ensuite de se tourner sur le dos et lui demande si elle veut se faire masser aussi les seins, Julie devient rouge mais accepte. Il lui masse le cuir chevelu, le visage, le cou, la poitrine, le ventre, les cuisses, les jambes. Martin lui demande si elle apprécie ce qu’il vient de lui faire, si elle bien et détendue. Cela fait plus de deux heures qu’il la masse sans arrêt. Il poursuit le massage de ses jambes, ses pieds à nouveau et dans un mouvement continu remonte ses mouvements massant vers le haut de ses jambes, son entrejambe. Il la masturbe à peine quelques minutes que Julie est surprise à jouir de tous ses sens… Julie est comblée de bien-être, son corps est maintenant complètement détendu.Il est près de quatre heures du matin, Martin vient de terminer le massage de Julie. Elle lui demande s’il aimerait avoir un massage à son tour, il lui sourit et lui dit qu’il commence à être tard, mais si elle s’attarde aux bons endroits peut-être que cela pourrait l’intéresser. Elle comprend assez vite qu’il aimerait bien se faire gâter lui aussi.Elle lui suggère de se dévêtir à son tour et de s’étendre près d’elle sur la serviette de plage, il n’a pas de pudeur et enlève ses vêtements d’un trait, s’étend à côté d’elle. Julie est encore pleine d’huile de bébé sur le corps, elle l’invite à se coucher sur le ventre. Elle s’installe à cheval au bas de son derrière. Elle l’enduit d’huile sur le dos et les fesses et commence à le frôler avec ses atouts féminins. Éric frissonne sous les caresses de ses mamelons durs parcourant le long de sa colonne, il peut la voir dans le miroir sur la commode effectuer ses mouvements de va-et-vient sur lui, l’image est très provocante et l’inspire beaucoup. Elle lui passe la main vers l’avant par son entrejambe et confirme qu’il apprécie cette attention. Elle lui fait signe de se tourner sur le dos, il s’exécute sans broncher. Elle s’installe maintenant au pied du lit et lui écarte les jambes. Avec ses mains elle le caresse le long des jambes une à une en prenant bien soin de s’arrêter à l’extrémité du haut de sa cuisse. Martin devient de plus en plus excité, sa verge le confirme en pointant vers le haut. Julie se sent comme une chatte en chaleur et commence à lui frôler les jambes avec son corps tout huilé, elle dirige sa bouche affamée vers l’engin et effectue délicatement quelques tours de langue du proprio, elle s’attarde particulièrement sur ses kiwis, les mouille, les lèche avec passion. Ensuite elle aventure sa langue un peu plus creuse, il n’est pas habitué à ce qu’on le lèche jusqu’à cet endroit, elle s’en rend compte et lui suggère de se détendre… Elle commence à lui astiquer le membre avec une main et poursuit son limage de troufignon. Il semble beaucoup apprécier cette nouvelle expérience peu banale. Julie remonte doucement ses mouvements de langue vers le haut et continue son asticotage de la main. Il respire de plus en plus fort, son souffle devient très saccadé et son corps savoure chacune de ses caresses. Elle dirige habilement et délicatement son doigt bien lubrifié vers le bas fond de son partenaire et lui introduit afin de lui stimuler le point G au rythme de ses respirations… Quelques minutes lui suffisent pour qu’il atteigne l’orgasme à son tour…Il lui demande s’il peut s’allumer une clope, elle lui en demande une même si cela fait cinq ans qu’elle a arrêté de fumer. Elle prend une bouffée, s’étouffe avec et l’écrase… La musique d’ambiance est un peu forte pour le milieu de la nuit et le voisin d’en haut leur fait entendre des coups de balai au plafond. Julie va baisser la musique. Martin se lève et lui dit qu’il doit rentrer, il a un chien qui l’attend à la maison, il doit aller le sortir… Julie prend une douche et se glisse ensuite sous ses couvertures.Le lendemain, elle se fait réveiller par la musique du voisin et sa balayeuse à 7 h 15 du matin, il veut la faire payer pour la nuit qu’il vient de passer. Elle se lève et s’en va se défouler à la gym. Quand elle revient, elle prend ses messages sur son répondeur. Éric, le gars de la semaine dernière, lui a laissé un message, il s’excuse et lui demande de le rappeler sur son téléavertisseur. Elle se demande si elle va le rappeler, après tout, ils ont passé du bon temps ensemble.Julie n’a pas trop le temps de penser que déjà le téléphone sonne, c’est lui qui la rappelle. Il lui explique qu’il avait beaucoup de contraventions impayées, qu’il s’est fait arrêter en sortant de chez elle pour vitesse et qu’il s’est ramassé à faire du temps en prison pendant une semaine afin de rembourser sa dette. Comme Julie est très naïve, elle le croit sur parole, et lui pardonne tout de suite le fait qu’il ne l’a pas rappelée avant aujourd’hui. Il lui demande s’il peut se faire pardonner en l’invitant au restaurant de son choix. Elle accepte son offre avec empressement…