« Alice, tu es à la bourre » se dit à haute voix une femme d’une quarantaine d’années … « et dire que je ne suis jamais en retard d’habitude… Gabriel va me tuer ! Lui qui déteste les hôpitaux… »Elle trouve miraculeusement une place sur le parking de l’hôpital. Maîtrisant à merveille la technique du créneau, elle sort de sa voiture et finit les quelques mètres qui la séparent de l’hôpital au pas de course.À l’intérieur, Alice file prendre l’ascenseur pour le 4ème étage. En sortant de celui-ci, elle prend à gauche et rentre dans un service. Ce service la femme le connaît bien. Et pour cause, c’est celui dans lequel elle travaille en tant qu’infirmière mais là , Alice n’y va pas pour travailler. Elle vient pour soutenir Gabriel son chéri. Il a des vertiges, maux de tête présents depuis deux mois et cela fait maintenant quinze jours que les symptômes se sont aggravés. Son médecin traitant a décidé de le faire hospitaliser en service de neurologie pour toute une batterie d’examens.Alice toque à la chambre 43.— Entrez ! dit Gabriel, priant pour que ce soir Alice.Quand sa compagne rentre, un immense sourire se dessine sur le visage de son compagnon.— Je suis heureux de te voir. Ici les visites se font rares, je m’ennuie à mourir et je commençais à m’inquiéter, avoue Gabriel.— Je te demande pardon Gaby mais j’ai eu un enchaînement d’événements qui m’ont fait perdre du temps : Arthur ne trouvait plus sa carte de bus, Agathe faisait la tête, car elle aurait voulu venir te voir avec moi, Théo jouait à cache-cache alors que la baby-sitter venait d’arriver et je ne le trouvais pas… Enfin Jade m’a réclamé un énième câlin avant mon départ… Bref… Tu imagines la scène sans problème…Alice n’est plus mère de famille pour le moment. Elle est là pour être auprès de son chéri en tant que femme. Alors elle respire et laisse s’apaiser en elle la dernière demi-heure musclée qu’elle vient de vivre. Elle dépose un baiser sur les lèvres de son homme.— Comment vas-tu ? demande Alice.— J’ai eu tout un bilan sanguin ce matin, j’ai cru qu’on allait me vider de mon sang… Alice éclate de rire.— Si ça peut te rassurer avant qu’on te prenne les cinq litres de sang que tu as dans tes veines, il y a de la marge dit-elle, en continuant de rigoler.— Demain j’aurais l’IRM… ça me stresse…Alice est toujours touchée quand un homme s’exprime dans sa vulnérabilité et son authenticité, qui plus est quand il s’agit de Gabriel.— Tu sais que cela va permettre d’y voir plus clair sur l’origine éventuelle de tes symptômes ?— Oui bien sûr mais cela n’enlève pas pour autant mon appréhension…— Hmmmm…. Pour ça, j’ai une bien belle idée qui vient de surgir en moi… Fais-moi confiance lui murmure à l’oreille sa compagne en regardant Gabriel avec cet air coquin qu’il connaît si bien…L’infirmière en tenue civile s’approche de son homme. La voilà en train de descendre son boxer. Le pénis de Gabriel semble avoir deviné ce qu’il va lui être offert… Il est au zénith tel le soleil.— Je rêve ou ton pénis est déjà si désireux de caresses ?— Non tu ne rêves pas, soupire Gabriel le sourire aux lèvres.Alice sort sa langue et part de la base du sexe de Gabriel pour remonter jusqu’à l’extrémité du gland. Elle sait que Gabriel ne va pas tarder à réclamer plus, à savoir qu’Alice enfourne sa queue dans sa bouche mais elle adore le faire attendre un certain temps avant de satisfaire sa demande. Son côté dominatrice qui ressort par moment dans leur sexualité pour leur plus grand bonheur à tous les deux. Elle engouffre le pénis de Gabriel dans sa bouche se fichant bien qu’ici, dans ce service, de la femme de ménage au séduisant Dr Balthazar, tout le personnel médical la connaît….Gabriel gémit de plaisir et savoure le moment. Le stress de l’IRM n’est qu’un lointain souvenir pour lui.Alice a un don… Celui de vibrer tellement fort des souhaits dans et par son corps qu’ils se réalisent très souvent… Et aujourd’hui il n’y aura pas d’exception…. La magicienne qu’elle est, fait apparaître la scène, tel celui qui sort de son chapeau le fameux lapin…. Mais elle n’a pas de chapeau et, détail de taille, ce n’est pas un lapin qui sort du chapeau mais le beau docteur Raphaël Balthazar qui débarque par la porte dans la chambre 43.Si pendant quelques micro secondes Alice reste figée à l’arrivée du médecin, elle libère la verge de son compagnon de sa bouche et sourit en regardant l’homme qui vient d’entrer. Oui, elle se l’avoue, d’autres femmes auraient été super gênées, se seraient confondues en excuses, ou seraient parties en courant. Pas elle. Alice assume et n’a aucune honte d’avoir osé, dans une chambre d’hôpital, un geste si beau et un moment si intime avec son Gaby.Gabriel, lui, semble être amusé par la scène, pas du tout gêné non plus.« Et bien… Je ne vous cache pas que cette situation est très… troublante… » parvient à dire le docteur. Et il poursuit : « Je ne pensais pas vous rencontrer d’une manière si… (il cherche le mot) originale ? »Balthazar prend une grande respiration, regarde le couple et continue : « Ça a toujours été un fantasme chez moi et j’avoue que ce que je viens de voir de vous Alice est très excitant. Pour tout dire j’ai envie de vous, là , tout de suite, maintenant. »Alice ne s’attendait pas à ce genre de discours à son égard ! Son regard passe de Gabriel à Raphaël.Puis adressant un sourire au médecin, elle déclare :— Ma proposition c’est de vivre un trio. C’est à prendre ou à laisser.Balthazar reste scotché par son aplomb et la manière dont elle lui annonce cela, ne lui laissant pas le choix ni le temps de négocier.Elle sait que s’il n’était pas d’accord, Gabriel se serait manifesté et ce n’est pas le cas.— C’est entendu, un trio ça m’ira parfaitement, dit le médecin en allant allumer la présence indiquant ainsi qu’il y a quelqu’un dans la chambre 43.Sa façon de faire, fait sourire l’infirmière qu’est Alice. Derrière son apparence de gars qui n’a peur de rien et qui assure, elle découvre un autre personnage. Intéressant. Oui car malgré la petite lumière qui indique la présence d’une personne du corps médical dans la chambre, dans la réalité cela n’empêchera personne de rentrer.Alice saute du lit, se plante devant lui, son regard plonge dans celui du médecin. Sur la pointe des pieds, elle lui glisse à l’oreille : « Ne trouvez-vous pas qu’il fait particulièrement chaud dans cette chambre ? » avec un ton légèrement coquin.Elle commence à lui défaire les boutons de sa blouse de médecin, lui enlève son t-shirt, son pantalon le laissant en boxer. Elle ne peut s’empêcher d’avoir un sourire en voyant celui-ci. Il y a des têtes de mort qui ont chacune un bonnet de Père Noël. Il semblerait qu’ils aient les mêmes goûts en matière de boxers. Elle tourne la tête et croise le regard de Gabriel, il lui sourit aussi. Leur connexion demeure. La femme de Gabriel, saisit Raphaël par la main, l’entraînant dans la salle de bain. Elle lui murmure à nouveau à l’oreille : « Ne bougez surtout pas. J’en ai pour un instant. »Alice disparaît de la salle de bain pour venir chercher son compagnon et ils reviennent main dans la main. Le beau Dr Balthazar n’a absolument pas écouté Alice… Il a pris l’initiative d’ouvrir le robinet et de l’eau jaillit du pommeau de douche. Il a une main dessous montrant qu’il est en train de trouver la bonne température.Le fait qu’il n’ait pas tenu compte de sa demande agace Alice autant que cela l’excite. Elle le prévient : « Vous ne m’avez pas écouté …. » avec un ton et un regard qui en dit long.Elle enlève les vêtements que son homme avait sur lui, sauf son boxer, et Gabriel enlève ceux d’Alice en lui laissant sa culotte.Ils sont à présent tous les trois à égalité. L’infirmière sent que la température a augmenté dans la pièce et dans chacun de leurs corps. Ils ont déjà escaladé quelques étages alors que rien n’a vraiment encore commencé.La bonne température trouvée, Raphaël se dirige vers Alice et vient la délivrer de sa culotte. Le Dr Balthazar regarde son sexe et découvre avec surprise qu’il est en partie épilé. Il n’aurait pas pensé cela. Il l’avait cataloguée au rang des mères de famille nombreuses qui ne se préoccupe pas de ce genre de détails, gardant leur sexe totalement touffu et poilu. Lui, personnellement, tout lui va, n’ayant pas de préférence particulière, même s’il trouve qu’un sexe de femme totalement épilé fait penser à celui d’une fillette ; il accueille toujours avec respect le sexe d’une femme quelle que soit sa coupe capillaire. Alice en pique un fard quand elle voit le regard appuyé du médecin sur sa vulve. Elle est attentive à tout ce qui se passe dans son propre corps, son sexe. Elle ressent déjà ce dernier bien humide. Tellement de questions se bousculent dans sa tête même si elle ne laisse rien transparaître sur son visage. Alice est cette femme qui a cette capacité et Gabriel le sait bien. C’est assez jouissif pour elle de berner ainsi le Dr Balthazar mais pour son homme, elle n’a rien à cacher.Alors, avant que le trio démarre, Alice va vers Gabriel et lui murmure à l’oreille : « Mille et une pensées et questions voudraient des réponses dans ma tête. » Le regard de son compagnon se pose sur elle et il vient lui susurrer à l’oreille en embrassant son cou : « Accueille les mais surtout, laisse-les passer. Savoure chaque instant qui t’est offert et que tu t’offres. » Alice est touchée, comme d’habitude son homme a su trouver les mots qui sont à la fois doux à écouter et rassurants.Puis lui vient subitement à l’esprit une chose oubliée : « Oh mon Dieu… » se dit intérieurement Alice. « Je n’avais pas pensé à ce détail… Rhoooo…. Ça va mettre du piment dans notre partage je le sens… » Rien que d’y penser un sourire se dessine sur ses lèvres mais elle garde cet élément pour elle, Gabriel et Raphaël n’en sauront rien tous les deux… enfin… Pas avant un moment….Alice enlève le boxer de Gabriel puis celui de Balthazar permettant à ces deux verges de se dresser de désir pour elle.Pendant que les lèvres de Raphaël et celles de l’infirmière se rapprochent dans un baiser délicieux, son compagnon vient se placer derrière elle et les doigts de Gabriel viennent se poser sur le sexe de sa femme. Et avec des micros-mouvements, il attise encore plus de désir dans son corps. Hop hop hop…. Déjà cette sensation la transporte… Sentir dans la matière la présence de Gabriel, son corps et sentir les lèvres de Balthazar sur les siennes en même temps c’est … indéfinissable.Alice est troublée par ce qu’elle ressent dans son corps mais aussi dans sa tête qui n’a plus de pensées. Son corps lui, crie : « La suite !!! » Oui elle a juste une terrible soif de la suite.Elle entraîne les deux hommes sous la douche, prend le pommeau et, tour à tour, mouille leurs corps. Gabriel lui prend le pommeau des mains pour faire de même avant que Balthazar ait eu le temps de faire quoi que ce soit et en profite pour lui passer un jet d’eau au niveau de sa vulve. « Hmmmm…. » C’est exquis à recevoir pour Alice !Elle sent et aime chez Gaby cette envie de montrer qu’il est là et qu’il « veille » sur elle ; message sans un mot surtout adressé à Raphaël.Les hommes prennent chacun du savon et Alice se retrouve à recevoir quatre mains savonnées sur son corps. Une première qu’elle savoure ! Son chéri lui savonne la gorge, mais avant d’aller plus loin il vient lécher avec sa langue ses seins. Un gémissement sort de la bouche de sa femme. Balthazar qui lui savonne le dos, ne reste pas du tout indifférent à son gémissement et une de ses mains vient directement se placer entre ses fesses.Alice respire… Elle se répète mentalement : Ne penser à rien… juste être dans le recevoir et s’autoriser à être. Et c’est à ce moment-là qu’un doigt vient caresser son anus rapidement pour s’enfoncer dans celui-ci. Elle est traversée par l’énergie de vie et son corps se contracte.— Est ce que tout va bien Alice ? demande Raphaël inquiet.Il pose la question car il a ressenti la contraction au niveau de son anus. Et contrairement à Gabriel, il ne connaît pas intimement Alice et ne sait pas qu’il n’y a rien d’anormal à cela. « Peut-être qu’il croit que je n’ai jamais été sodomisée ou que ce n’est pas mon truc », se dit Alice. Et elle sourit car elle adore quand Gabriel s’occupe de son anus et la pénètre par là .Qu’il lui pose la question la rassure. Le beau Dr Balthazar n’est pas comme il aime le laisser paraître. Il est attentionné. Ce constat permet à Alice de relâcher les dernières barrières qu’elle avait essayé de mettre en place, de manière inconsciente pour se protéger. Elle ne se sent plus le moindre du monde en danger. L’un et l’autre poursuivent leurs caresses buccales et anales. Alice savoure et, en même temps, elle ne peut s’empêcher de penser à la suite et aux deux questions suivantes : « Comment m’occuper de deux hommes à la fois ? Comment faire pour que l’un ne se sente jamais seul et de côté ? »Son mental, très terre à terre, est encore là et elle l’accueille sans s’énerver. C’est assez étonnant d’ailleurs. Son corps la rassure et lui dit que tout va bien se passer. Alice utilise le mantra qu’elle aime tant : « Rappelle-toi que tout est juste est parfait. Tout n’est qu’expérience ». Elle respire et se détend à nouveau.Le doigt de Raphaël fait maintenant des allées venues, elle sent son anus tellement heureux de recevoir ces caresses, elle gémit de plaisir. Et là , Gaby arrête de s’occuper de ses seins. Ça fait rouvrir les yeux à sa femme qui les avait fermés. Elle est méga frustrée, mais ne l’exprime pas verbalement. Gabriel se déplace et se met tout près du Dr Balthazar. Son doigt ressort de son anus. Au mouvement de pénétration suivant, Alice gémit à nouveau de plaisir. Quelque chose a changé, elle ressent une différence. Un changement. Elle se retourne. Et ce qu’elle voit est très osé et coquin de la part de ces deux hommes, car au lieu d’un doigt dans son anus, il y en a maintenant deux : un appartenant à Raphaël et un appartenant Gabriel. C’est très torride comme geste surtout qu’ils ne se sont pas adressé un seul mot. Alice n’a rien entendu, sûrement ont-ils communiqué par des regards et des signes. Dans tous les cas, ça semble avoir été d’une telle fluidité entre eux deux qu’elle n’en revient pas. Elle prend le pommeau de douche, se rince très rapidement et met du savon sur ses mains. Elle commence à savonner le corps de Gabriel et Balthazar s’approche de lui. Il prend les mains de Gabriel, met du savon sur celles-ci et les pose sur son corps. Il n’y a pas de message plus explicite… Oh mon dieu ! se dit Alice dans sa tête… Euh… Je me demande ce qui se passe dans la tête de mon chéri… Être dans l’offre d’un homme à un homme, ce n’est pas rien…Alice savonne, le cou, le dos, les fesses de son compagnon et Gaby fait de même avec Balthazar. Puis elle passe au torse et au sexe de son chéri. Arrivé au niveau de son sexe, plusieurs pensées la traversent et toutes l’excitent terriblement : elle sait qu’il reçoit ses caresses et qu’il adore cela.En même temps que les mains de l’infirmière s’occupent de son sexe, Alice sait que celles de son homme s’occupent de savonner le sexe de Raphaël.Des questions arrivent dans le cerveau d’Alice : Comment c’est pour lui de s’occuper du sexe d’un autre homme ? Découvre-t-il de nouvelles sensations dans l’offre à un autre homme ? Cela provoque-t-il en lui du désir ? Du plaisir ? « Waouou ! quelle expérience nous nous offrons au sein de ce trio ! Je sais que nous en reparlerons lui et moi plus tard tranquillement », se dit-elle intérieurement.Elle les rince tous les deux et chacun se sèche individuellement. Puis ils se regardent tous les trois. Il y a des sourires, des soupirs de bien-être et Alice perçoit de son corps et des leurs une impatience de vivre la suite.Ils regagnent ensemble la chambre et le lit. Ce lit, vraiment pas grand car d’une seule place (avez-vous déjà vu des lits deux places dans un hôpital ? …) mais c’est quand même un lit électrique !Une envie particulière qui l’excite traverse Alice. Une envie vertigineuse aussi car jamais encore expérimentée à trois… Elle sort deux liens en tissu de son sac à main et un bandeau.— Ah oui vous êtes comme ça ? sort le docteur Balthazar en la regardant d’un air médusé. Il semble tomber des nues. Il devait être à mille lieux de l’imaginer ainsi. Ça excite Alice encore plus. Elle lui tend le bandeau et elle remet à Gabriel les liens. Il lui sourit. Sa verge, comme celle de Raphaël, est bien vivante et vibrante de désirs. Les lèvres et le vagin d’Alice sont immensément impatients.Son homme l’invite à s’allonger sur le lit et lui demande ses poignets pour les attacher tour à tour aux barreaux du lit, puis il prend la télécommande du lit pour élever celui-ci pendant que le docteur Balthazar couvre les yeux de l’infirmière. La dernière chose qu’elle voit c’est le lit qui monte. Elle sait qu’elle risque de louper de manière visuelle le fameux détail qu’ils vont découvrir mais qu’importe. À défaut de voir, elle imaginera la scène…Être à moitié privée de sa mobilité, être coupée de sa vue, c’est être pour Alice dans un accueil total. D’autant qu’il y a des fois où elle ne pourra pas être sûre de savoir qui fera quoi. C’est aussi s’autoriser à avoir du plaisir et un orgasme quelle que soit la personne qui s’occupera d’elle. Et ça, elle sent qu’elle va adorer.Quelqu’un l’embrasse sur la bouche dans un baiser qui en dit long sur le désir de la personne pendant qu’elle sent des baisers partir de son ventre et descendre tout le long de sa jambe droite. Puis les baisers repartent du ventre pour descendre vers sa jambe gauche.Elle respire.Puis elle sent des caresses sur le contour de ses seins, sur ses seins mais en évitant soigneusement ses tétons. Grrrr…. Alice meurt d’envie qu’on s’en occupe. Pendant ce temps plus bas, elle a ouvert en grand ses cuisses montrant ainsi sa réceptivité à ces baisers et faisant découvrir ou redécouvrir sa vulve et son sexe. Des doigts huilés ou mouillés, elle ne sait trop, se posent sur ses lèvres externes et ses lèvres internes et tout comme pour ses seins, la personne évite soigneusement l’entrée de son vagin et le contact direct avec son clitoris. Elle fulmine dans sa tête et se dit intérieurement : « Ils se sont donné le mot ou quoi ? »Alice pousse un bruit de surprise et de plaisir : en même temps qu’elle ressent un truc hyper froid se poser sur son téton droit, une langue se pose sur ses lèvres internes. « Pffff… Respire surtout respire Alice ». C’est ce qu’elle se répète voulant savoureux l’instant et que tout n’arrive pas trop vite. Oh pétard, elle capte, le truc hyper froid, c’est un stéthoscope… Et il vient de se poser sur son autre téton. Et ensuite, elle sent des doigts qui caressent/qui pincent en même temps qu’une langue qui lèche/qui mord… « Waououou…. ». Alice poursuit sa respiration qui devient quand même plus bruyante tellement c’est bon et excitant.En bas aussi il y a des alternances avec les coups de langue… « Comment font-ils pour se coordonner de la sorte ? C’est juste divin à recevoir et à la fois si torride… » Puis tout s’arrête. « Quoi ? C’est quoi ce bordel ? » hurle-t-elle dans sa tête. « C’est super pas cool… Pourquoi me faire souffrir autant ? » Quelques secondes passent mais Alice a l’impression que c’est une éternité !Quelqu’un place un coussin dans le bas de son dos. Et en même temps des doigts se placent à l’entrée de son vagin, des doigts à l’entrée de son anus. Pfff…. Encore une synchronicité… La femme de Gabriel se laisse porter par le rythme et le nombre de doigts qui rentre dans sa grotte et dans son anus. La personne qui a mis ses doigts dans mon vagin a-t-elle compris ? se demande Alice ? Pas sur… Ça dépend aussi de qui, si c’est Gabriel ou Balthazar qui se trouve près de mon vagin. Elle n’a pas trop de moyen de le savoir.Dans les caresses multiples qu’elle reçoit, la femme fontaine qu’est Alice, éjacule. Des jets sortent à flots en même temps que son œuf de Yoni sort de son vagin. Elle entend des éclats de rire : les siens puis après leur étonnement, leurs rires aussi.Waouuouou….De nouveau tout s’arrête. Quelqu’un vient s’installer sur Alice.— Eh… Mais non… je rêve ou vous êtes tous les deux en train de vous asseoir sur moi ? dit l’infirmière feignant un air indigné.Quelque chose se frotte contre sa bouche… Elle devine qu’il s’agit d’un pénis désirant recevoir. Est-ce celui de son chéri ou celui de Balthazar ? Elle ne sait pas. Mais elle accepte d’offrir une fellation quel que soit le propriétaire de ce pénis.Et pendant ce temps, l’autre verge entre dans son vagin. Hop hop hop… Offrir et recevoir en même temps, les yeux bandés avec la présence de Gabriel et celle de Raphael, c’est délicieux découvre Alice.En bas, les mouvements sont présents mais pas très fort, elle sait maintenant pourquoi et qui est en bas. Il s’agit de son Gabriel. Il veut faire durer le plaisir, celui d’Alice, le sien, celui de Raphael peut-être aussi ? Le pénis dans sa bouche apprécie cet endroit, elle le sent aux gémissements qu’elle entend. Elle sait à ce moment-là qui est son propriétaire : le sexy Dr Balthazar !Quelques minutes après, Alice déclare : « J’aimerais qu’on me détache et qu’on m’enlève le bandeau ». Gabriel vient la détacher, lui enlève le bandeau et en profite pour l’embrasser de manière torride. Libérée, elle se positionne, allongée mais dans le sens de la largeur du lit, de façon que ses fesses soient tout au bord du lit. Raphaël vient se mettre face à l’entrée de son vagin, monte le lit à la bonne hauteur pour lui et sa verge. Alice lui tend un préservatif, l’emballage de celui-ci est tout rose. Écrit en lettres blanches « Nous, libertins.com ». À l’arrêt de quelques micros secondes du médecin, elle sait qu’il ne s’attendait pas à ce style de message sur le préservatif qu’elle allait lui tendre. Elle en sourit. Lui aussi.Gaby vient mettre son pénis juste au-dessus du visage de sa femme pour qu’elle puisse lui offrir une fellation et il se penche pour arriver à atteindre avec ses doigts le clitoris et les lèvres de sa compagne. Et pendant que le sexe de Balthazar s’enfonce en elle, Gabriel la caresse divinement de ses doigts et Alice lui offre des coups de langue, des pressions, des caresses… Les choses s’accélèrent, l’infirmière le sent ; dans son cœur, par les battements qui s’accélèrent, elle le sent aussi dans l’intérieur de son sexe. Elle le perçoit aussi dans leurs corps. Les allées venues s’accentuent dans son vagin. La vague d’intensité monte dans tout le corps d’Alice. Elle a un pénis dur dans sa bouche mais cela ne l’empêche pas de gémir. Gabriel et Raphaël gémissent tous les deux aussi. Ils jouissent tous les trois à l’unisson. Moment magique, moment unique et merveilleux qu’ils se sont offerts.Le Dr Balthazar se rhabille sans tarder. Pendant qu’il se rhabille, il se dit intérieurement : « Cette femme est incroyable. Jamais je n’aurais envisagé cela d’elle. Je ne le regarderais plus de la même manière ». Et avant de sortir de la chambre, il se retourne et dit au couple : « merci » en les laissant tous les deux savourer ce qu’ils viennent de vivre.Alice sait plusieurs choses :— En s’autorisant cette expérience à trois avec le docteur Balthazar, elle l’a aidé à changer son regard sur elle, en allant au-delà des apparences. De l’image qu’il en avait de la mère de famille de quatre enfants bien rangée et de l’infirmière sage comme une image, il n’en reste plus rien. Il verra maintenant en elle une femme qui s’assume et qui est épanouie dans sa vie de couple et sa sexualité.— Sa propre vision sur le docteur a changé, plus humaine aujourd’hui.— Elle a offert une magnifique expérience qui a enrichi son couple et dont ils reparleront souvent tous les deux avec délice, élaborant une suite, peut-être.