Il fait plutôt sombre au bar de l’hôtel, quelqu’un joue du piano. En fait, il y a pas mal de monde, la plupart des gens sont captivés par le pianiste au talent indéniable et en apprécient la douce musique envoûtante à souhait.Pas moi. Assise au bar, je regarde attentivement le jeune barman et étudie les cocktails savamment préparés. Tous les ingrédients sont mélangés de manière professionnelle et toujours servis avec un certain talent pour qu’ils aient encore meilleur goût.À l’instant où je veux tremper mes lèvres dans mon céleste breuvage, je sens un doigt me caresser subtilement le dos. Est-ce le fruit de mon imagination envoûtée par la musique et l’alcool ou est-ce réel ?Est-ce vous ? Vous, cet homme élégant et mystérieux en costume noir taillé sur mesure, vous vous tenez debout à mes côtés et commandez un verre, le même cocktail que moi, comme par hasard. Vous le buvez au bar, vous vous retournez et vous penchez légèrement en arrière, comme le ferait un coutumier des bars.Quelle mouche m’a donc piquée ? Moi, une femme mariée, aimant son mari, qui l’aime tout autant. Moi, je me surprends à être fascinée par un inconnu dans un bar d’hôtel au point de souhaiter que ce doigt peut-être immatériel dans mon dos soit le sien ! Je n’ose toujours pas tourner les yeux de côté et reste plantée là , noyée dans mes fantasmes, à regarder le rayon de bouteilles en face de moi, dans le fol espoir d’une autre caresse dans mon dos.Puis votre main, bien réelle cette fois, se pose sans sommation sur mon genou. Je sursaute, bien sûr, comme il se doit d’une femme de qualité, mais je n’ai ni la force ni l’envie de la retirer. Je me contente de rougir en baissant les yeux. Vous interprétez mon attitude comme de la soumission. Votre main n’abandonne pas ma cuisse. Je m’étonne même d’en être heureuse.Vous poussez légèrement ma courte robe un peu plus haut et vos caresses envahissent totalement le haut de ma jambe. Ils touchent sournoisement l’intérieur de ma cuisse. Vous m’avez déjà totalement conquise, mais je veux le sous-estimer encore un moment.J’ose à peine bouger, car un frisson de désir et de plaisir me saisit. Lentement, de plus en plus haut, vos doigts se glissent progressivement entre mes jambes abandonnées à vous jusqu’à toucher ma culotte, l’objet déclencheur suprême pour vous comme pour moi !Vous caressez doucement le voile léger de mon string, la sensation du tissu satiné en combiné à l’effleurement de vos doigts fait effet, mon corps adore cette action toute en douceur et en volupté. Je craque. Complètement.Je sais que la décence m’oblige à resserrer les cuisses pour stopper net votre geste que beaucoup de femmes jugeraient totalement déplacé, mais dans ma tête ça fait un moment que le petit diable pervers a désespéré mon ange gardien. En conséquence, j’écarte sans honte les jambes autant que ma robe me le permet.De temps à autre, vous appuyez un peu plus fort sur mes lèvres intimes, comme pour solliciter l’accès à mon antre, je prends un immense pied à mouiller sans haleter. C’est merveilleux de sentir vos doigts dans ma petite culotte qui commencent à frotter ma fente de façon quasi professionnelle. Mes lèvres gonflées de désir les supplient presque de me pénétrer.Lorsque vous écartez le voile et que votre pouce se met à masser délicatement mon clitoris déjà bien dressé, je me mords la lèvre et croise le regard attentif du barman. Il sourit. De derrière son bar, il ne peut rien voir de mon intimité, mais je me sens plus que nue. Et puis zut ! Tant mieux pour lui s’il se rince l’œil à mes dépens. Je m’en fiche. Plus rien ne peut m’arrêter dans ma débauche. J’en arrive à fantasmer qu’il agite mes seins comme ses shakers. Je veux être pelotée, je veux être baisée comme une déesse !Vous accélérez constamment vos caresses sur mon clito et j’ai bien du mal à ne pas faire éclater ma jouissance. Mes mamelons sont durs et pointent sous ma robe, ma chatte est trempée et un orgasme lattant ondule à travers mon corps.Des applaudissements font écho dans ma tête. Inquiète, je regarde autour de moi. Ils ne me sont pas destinés, heureusement, mais bien au pianiste. Je n’ai même pas réalisé que la musique a cessé. Seul le barman semble m’ovationner en me fixant d’un air coquin.Mais vous, où êtes-vous donc passé ? Je ne sens plus vos doigts sur ma fente. Vous n’êtes plus là  !Qui êtes-vous donc pour me subjuguer à ce point? Vous dont ma chatte réclame les mains. Où que je regarde, je ne détecte aucun homme en costume noir. Je me retourne vers le bar, le barman me fait un grand sourire, puis un clin d’œil et me tend un billet. J’y lis : Chambre 517.Je n’hésite pas une seconde à prendre l’ascenseur sous le regard bienveillant du barman. Il sait qu’il ne me reverra pas de sitôt.J’y suis… La porte de la chambre 517 est entrouverte. Des sentiments d’excitation pure et de peur alternent dans ma pauvre tête. Dois-je entrer et me mettre totalement en insécurité ou dois-je prendre mes jambes à mon cou et revenir dans mon monde familier et certes un peu monotone, mais tellement sécurisé ? Je prends une profonde respiration, puis je pousse la porte.La pièce est assez sombre, éclairée seulement par quelques bougies. Vous êtes à la fenêtre, vous, l’homme en costume sur mesure, vous regardez au-dehors comme si vous étiez certain que je ne m’enfuirais pas. Je m’approche de vous, à pas feutrés, lentement pour me donner le temps de dominer ma peur. Cette peur qui m’a prise aux tripes au moment même où j’ai poussé la porte de la chambre. Cette peur qui me jette dans vos bras.La vue avait quelque chose de magique : la ville enveloppée par le clair de lune et une myriade de petites lumières. Je veux me présenter, commencer une discussion avec vous, histoire de faire un peu connaissance. Mais vous me signifiez seulement de me taire en posant l’index sur vos lèvres.Puis vous venez vous positionner derrière moi, caressant mon cou et donnant des baisers. Vos lèvres sensuelles sur ma peau font titiller tout mon corps. Mon ventre se serre. Vous le réalisez de suite, car votre main caresse à présent mon ventre pour l’apaiser. Rien n’y fait, en moi bouillonne un geyser de désir et seul votre sexe campé profondément en moi peut encore le faire jaillir.Je gémis doucement sous les doux baisers et les coups de langue sur mon cou. Je sens que vous dézippez ma robe. Vous la laissez glisser de mes épaules.Qu’allez-vous penser de ce corps qui n’a plus vingt ans, de ce ventre qui a donné la vie, de ces seins qui ont nourri deux petits êtres ? Vous enveloppez ma taille d’un bras puissant. Caressant mon épaule et mon dos de l’autre main, vous me mordillez le lobe de l’oreille. Je me sens belle et désirée. J’ai vingt ans.Vous me tournez vers vous et m’embrassez sur la bouche, votre langue est céleste. Surtout quand vous la laissez glisser sur ma peau et sur mes seins. Mon soutien-gorge est desserré et doucement retiré afin que vous puissiez lécher et sucer mes mamelons sans entrave.Vous avez gardé tous vos vêtements. Quant à moi, je ne porte plus que mon minuscule string, mais avec l’envie folle que vous me l’arrachiez. Je veux être nue devant vous et voir de l’admiration dans vos yeux posés sur ma poitrine, mes hanches, mon sexe rasé. Et si je vois que vous appréciez, je me sens capable d’effectuer la danse la plus torride de l’histoire, pour vous, rien que pour votre plaisir et le mien. Salomé n’a qu’à bien se tenir !Vous touchez mes seins, vous les pétrissez avec dévouement et les caressez sur les côtés pour descendre ensuite vers mes hanches. Mon corps n’est déjà plus qu’une zone érogène lorsque votre langue se met à lécher ma culotte. Cette culotte qui atterrit enfin sur mes chevilles, après quoi vous enfoncez votre langue entre mes lèvres. Vous les sucez, les léchez et les caressez avec tant d’habilité que je mouille de plus en plus. La jouissance traverse mon corps, je suis complètement prête à faire irruption dans un orgasme puissant. Et toujours cette envie de danser pour vous… De qui veux-je obtenir la tête ?Vous sortez enfin votre membre formidablement raide. Voilà donc l’effet que je vous fais, moi, la petite milf timide du bar de l’hôtel ! Je veux prendre cette bite dans ma bouche pour faire monter davantage encore votre désir, mais vous l’enfoncez profondément dans ma chatte trempée. Une vague de plaisir sans précédent fait picoter chaque fibre de mon corps comme si des milliers de bulles éclataient en moi.Je jouis et je me sens flotter dans l’univers des sens. Mon corps tremble, ma tête tourne, le monde autour de moi disparaît. Je n’observe que des vagues de désir et de plaisir. Mon orgasme est intense, il me faut un certain temps pour retrouver mes esprits. Vous me prenez fermement dans vos bras et murmurez :— Mon nom est Martin, comment vous appelez-vous ?ooooO00ooooUn string de dentelle qui ne cache presque rien, les mains attachées ensemble au-dessus de la tête avec un foulard de soie, les yeux bandés. Je suis allongée depuis un bon moment sur le grand lit moelleux de la chambre 517. J’attends avec enthousiasme la nouvelle expérience promise, curieuse de savoir ce que je vais expérimenter. Je vais sentir intensément, goûter intensément, savourer intensément. Vous me l’avez promis.Le premier contact me surprend : une main sur mon ventre, caressant très doucement autour de mon nombril. Puis un baiser sur mes lèvres, tendre et doux. Un baiser français sensuel et plus appuyé que celui auquel je suis habituée.Soudain, un glaçon froid sur mes lèvres suivi d’une bouche chaude qui m’embrasse lascivement. Une langue glisse lentement sur mes mamelons et me lèche les seins. Le glaçon durcit et raidit mes tétons durs et raides pour être aspirés par la bouche chaude quelques secondes plus tard. Mordillés, merveilleusement caressés et malaxés, ils sont à la fête ! Je m’envole…Je sens vos mains caresser mon corps et j’apprécie chaque endroit touché. Un glaçon glisse à présent sur mon corps pour passer par mon nombril vers ma culotte. Des gouttelettes d’eau froide coulent entre mes jambes et sont immédiatement léchées par une langue chaude.Les baisers à l’intérieur de mes cuisses me font craquer pour son corps musclé, ses mains me caressent les fesses, sa bouche embrasse ma fente. Je voudrais sentir à nouveau sa bite en moi. Peu importe le trou, pourvu que je sois pénétrée ! Ma culotte est retirée trop lentement à mon goût et un objet vibrant et un peu froid presse mon clitoris. L’image de ce jouet dans un de mes trous et un pénis bien vivant dans l’autre m’excite à un point tel que j’en viens à crier :— Venez ! Baisez-moi !— Patience ! Profite, est la seule réponse reçue.Le ton est serein, la voix chaude. Je patiente donc, je profite, oh ça oui, je profite ! Entre-temps, je ressens un pur plaisir entre mes lèvres : vous léchez mon jus et me sucez les lèvres. Merveilleux d’être chouchoutée ainsi. Un glaçon est poussé entre mes lèvres et doucement frotté sur mon clitoris en alternance avec de délicieux coups de langue. Je veux vraiment vous sentir vous enfoncer profondément en moi maintenant, mais vous seul êtes aux commandes. Je suis seulement autorisée à vivre sans défense et à profiter, c’est le deal.Deux doigts s’enfoncent intimement en moi, vous commencez à les faire bouger en de lents va-et-vient, dedans, dehors, dedans et dehors … Divin ! Je gémis, je me tortille, je halète, j’aime.Tandis que continuez à me doigter, vous me palpez l’anus pour y introduire le vibro. Vos doigts deviennent plus violents, plus rapides, plus profonds. J’entends nos deux cœurs battre à l’unisson. Mon corps entier est submergé par le plaisir et très vite, sous une déferlante de cris et de mots obscènes, je jouis!Vous me retirez mes liens et je vous vois nu, transpirant, bandant encore. Vous n’avez donc pas joui ? Mais la nuit est encore longue et le plaisir n’est certainement pas terminé…