Je quittai le cabinet du Dr Lambert à la fois rassurée et inquiète : toujours mon ambivalence qui me faisait hésiter trop régulièrement un peu pour n’importe quoi.Je flânais, il faisait beau. Les vitrines exposaient les vêtements d’été. Je n’avais besoin de rien ce qui n’était pas une excuse pour ne rien acheter.Il y avait une grande vitrine de maillots de bain, les mannequins de plastique étaient toutes filiformes et ce n’était, à part deux, que des bustes sans membres. L’une des figures en pied ressemblait étrangement à Sigrid la petite secrétaire. Très fine, la poitrine haute et les cuisses fines qui laissaient le sexe fendu entre les deux colonnes de chair. Le maillot était tellement échancré qu’il ne couvrait que la moitié de l’entrejambe. J’imaginais Sigrid dans ce maillot, sans doute la même vue que m’avait donnée Aïcha avec son string. Les images se bousculaient, enivrantes, excitantes des lèvres lisses et exposées. Je sentais que je mouillais. Je fus tentée un instant de rentrer pour au moins essayer un maillot. Je reculai devant l’épreuve de me voir blafarde dans une cabine d’essayage avec mes cuisses capitonnées et, vu la forme du maillot, les poils noirs qui déborderaient de partout. L’image insoutenable me fit sourire, il fallait quand même assumer ses défauts et ses complexes que j’avais l’intention de gommer à une vitesse grand V.Il devait être près de 13 heures, une petite faim me fit retourner au café de la place, la terrasse était bondée. Aucune table libre, je passai deux fois en regardant les assiettes pour essayer de deviner où en étaient les gens et estimer le temps de libération d’une table. En plus, la plupart devaient travailler, ils n’allaient quand même pas s’éterniser ! J’exagérais un peu dans ma réflexion de femme oisive, mais j’assumais parfaitement ce genre de petite provocation. Au second passage je crus entendre mon nom et un bras levé attira mon attention ; Sigrid avec un grand sourire me montrait la chaise libre à côté d’elle. J’avoue ne pas avoir hésité.Je me faufilai entre les tables et je m’installai. Elle grignotait une salade avec quelques crevettes roses et des tranches de pamplemousse, rien qui tenait au corps.Après avoir parlé du temps et des bienfaits du soleil, elle me raconta en quelques phrases qu’elle était d’origine hollandaise et qu’elle était arrivée en France pour faire des études de droit de l’environnement. Elle m’avoua en riant qu’elle avait dû faire un maximum de 15 jours de cours et avait ensuite fait un peu la côte à l’arrière-saison. Elle avait trouvé un job dans un centre naturiste des Landes dans lequel elle avait rencontré le docteur Lambert et son amie.Je m’étais commandé un superbe croque-monsieur bien doré et croustillant.Elle me regardait manger avec appétit et j’avais poussé le vice jusqu’à m’offrir une bière. Elle souriait, j’étais trop affamée pour mal prendre son regard amusé.La terrasse se vidait, il était plus de 2 h de l’après-midi. Elle avait posé un pied sur le bord de la chaise. Un peu rassasiée, je commençais à m’intéresser à ce qui se passait autour de moi et je remarquai la fente du sexe souligné par le petit short. Les lèvres dessinées, presque aussi exposées que si elles avaient été nues. Elle avait suivi mon regard et ouvrit les jambes un peu plus. Je me sentis rougir un peu.Elle rit se pencha vers moi et me demanda si son minou me plaisait.Je piquais carrément un fard ce qui m’agaça : à mon âge !Je lui répondis que, en effet, elle avait un très beau corps, ce qui évitait d’entrer dans des précisions que je sentais délicates.Elle posa sa main sur ma cuisse largement découverte et remonta un instant jusqu’à la peau au-dessus du bas ce qui déclencha un frisson au-delà de ce que j’aurais imaginé.Elle me dit qu’elle me trouvait jolie aussi, s’empêtra dans quelques compliments hasardeux pour me dire maladroitement que je ne faisais pas mon âge. Elle me confia qu’elle n’avait jamais mis de porte-jarretelles ce qui me permit de lui répondre qu’à son âge, moi non plus, et que, de toute façon, ce genre de dessous s’accordait mal avec un short. Nous nous laissâmes aller à un grand rire en imaginant le porte-jarretelles sur le short et rien que le short.Elle repassa sa main sur ma peau en repoussant un peu la jupe ce qui me valut le regard appuyé d’un passant qui faillit trébucher en se retournant pour prolonger la vue sur mes cuisses.Elle se pencha un peu vers moi et me dit que j’avais la peau très douce et que je devrais me faire douce partout comme ça. Il y eut un silence, je tirais un peu sur la jupe pour recouvrir mes cuisses sur quelques centimètres de plus.Toute décontractée elle me demanda pourquoi je n’étais pas épilée. Je tentais de lui expliquer que mes lèvres n’avaient plus la fermeté de celles des jeunes femmes et que ce ne devait pas être très joli. Elle me raconta combien de femmes plus âgées que moi venaient voir le docteur Lambert et était épilées. Elle trahit le secret médical en me rappelant la femme de la salle d’attente qui était, elle-même, intégralement épilée.Elle se leva d’un bond, elle était en retard, le docteur allait râler. Nous échangeâmes un baiser presque conventionnel.Je pris mon temps pour savourer un expresso mousseux, rien ni personne ne m’attendait.Je me retrouvai, sans en avoir consciemment fait le plan, devant l’institut de beauté dans lequel sévissait Aïcha. J’avais l’impression de régresser dans ma tête, je retirai la main que je venais de poser sur la poignée. Une vraie mijaurée. Il ne me manquait plus que les boutons d’acné pour retourner à mon adolescence. Je pris une grande inspiration et allais remettre la main sur la porte lorsque je fus pratiquement bousculée par une blondinette sans intérêt qui se précipita devant moi en clamant qu’elle était en retard. Le respect dû à l’âge se perdait…Je reconnus la patronne qui me gratifia d’un petit sourire tout en s’occupant de la jeune femme agitée et en retard. Elle consulta l’écran de l’ordinateur sur lequel il devait y avoir l’agenda et le menu des prestations. Elle fit confirmer à la blonde que c’était la première fois qu’elle venait à l’institut et lui précisa que c’était elle qui allait la prendre en charge. Elle l’accompagna dans le couloir en me faisant signe qu’elle revenait pour s’occuper de moi.Je lui fis part de ma consultation chez le Dr Lambert qui m’avait donné le feu vert pour le maquillage. Elle consulta son écran et me dit qu’elle ne pouvait me proposer une date que trois semaines plus tard pour la raison que les pigments qu’elle utilisait étaient en rupture et qu’elle prenait une semaine de vacances. Je n’étais pas pressée, cela me convenait. Elle ajouta qu’il ne fallait pas trop attendre non plus, les beaux jours arrivaient et je ne pourrais pas exposer ma poitrine au soleil pendant une dizaine de jours après. Je lui demandais si je pouvais jusque-là m’exposer et elle n’y voyait aucun inconvénient. Je me lançai à prendre, tant que j’étais là , un rendez-vous pour épilation. Elle s’informa des zones à épiler : les jambes, les aisselles et le maillot. Elle me coupa presque pour affirmer qu’en cette saison ce devait être un maillot intégral ou au pire semi-intégral, je répondis oui dans un murmure.Elle me dit que si j’avais quelques courses à faire, Aïcha serait libre dans une petite demi-heure. J’eus la tentation de trouver un prétexte pour éloigner le rendez-vous et l’acte que je sentais brutal, mais j’acquiesçai en me disant que je n’aurais peut-être pas le courage de revenir. L’idée de revoir Aïcha et de lui exposer mon sexe me troubla instantanément.Je n’avais pas de courses à faire et j’allais m’asseoir dans un des deux fauteuils en rotin qui faisaient face à l’accueil avec l’intention de m’informer de toutes les nouveautés sur les « People » en vogue, j’avais repéré sur la table basse la collection complète des titres principaux de cette catégorie.Élise disparut dans le couloir pour aller s’occuper de la blonde. Le petit escalier qui allait dans l’antre d’Aïcha était silencieux et plongé dans le noir. Je venais juste de me souvenir de son prénom, l’âge sans doute !Je réussis à m’intéresser à quelques séparations et quelques rabibochages de starlettes et de beaux mecs dont les noms m’étaient totalement inconnus. Je manquai même presque de m’assoupir. Il n’y avait plus aucun bruit, mais la voix d’Aïcha me réveilla, elle montait l’escalier derrière une cliente, encore une grosse blonde ! Si ça continuait, je devrais me faire teindre !Elle m’adressa un sourire en coin en passant devant moi et expédia la facture de la blonde qui prit rendez-vous tout de même pour une prochaine épilation trois semaines plus tard en précisant la même chose que ce jour.Aïcha la raccompagna à la porte et me dit combien elle était contente de me voir. La lumière du jour la rendait plus mate et son regard noir était accentué par des cils recourbés et longs. Elle me serra la main, ce me sembla anachronique compte tenu de ce que nous avions fait quelques jours auparavant. Elle consulta l’ordinateur et avec un grand sourire me dit :— Alors, vous vous êtes enfin décidée pour l’épilation. Vous allez voir, ce n’est pas si terrible que ça et après c’est super doux.Le pas si terrible que ça ne me détendit pas particulièrement !Dans l’escalier je ne pus m’empêcher de fixer les hanches fortes qui balançaient à chaque marche.Elle me fit entrer dans une petite pièce, plus étroite que celle de la première fois. Il y avait une table qui ressemblait tout à fait à la table des gynécologues.— Comme on fait les aisselles aussi, le plus simple est que vous déshabilliez. Ce n’est pas précisé sur votre rendez-vous, mais je vous conseille la cire orientale, c’est un peu plus cher, mais c’est beaucoup plus efficace et le poil repousse moins vite.Elle était de dos dans sa blouse rose.— Je dois me déshabiller complètement ?Elle se retourna, j’étais en soutien-gorge et culotte. Mes bas accrochés haut bien tendus par le porte- jarretelles.— Un jour il faudra que j’essaye les vrais bas, me dit-elleJe répondis sans réfléchir :— Je suis certaine que cela vous irait très bien et si vous voulez je vous aiderais pour le choix.— C’est gentil et ce sera avec plaisir. Il vaut mieux retirer la culotte, on risque de la tacher, et les bas, bien sûr, pour les jambes.En l’enlevant, je constatai qu’elle était déjà abondamment tachée de mes sécrétions vaginales que la tenue de Sigrid avait déclenchées tout à l’heure.Aïcha me prit la culotte noire des mains et porta à son nez l’entrejambe imbibée et tachée de traces blanchâtres. Elle la posa sur une chaise en me souriant. Après avoir retiré les bas, je gardai le porte-jarretelles en une sorte de ceinture.Elle me désigna la table, je m’allongeai et elle m’aida à mettre mes jambes dans les étriers. Elle me fit avancer les fesses juste au bord de la table. J’étais offerte, écartelée, le sexe ouvert, et je sentais l’humidité le gagner. Je captai le regard d’Aïcha qui semblait se délecter à l’idée de mettre mes lèvres à nu. Je percevais le durcissement du clitoris qui allait encore se faire indiscret. Je voyais en baissant les yeux la petite excroissance de chair qui pointait son nez en haut des poils.Aïcha était entre mes cuisses et j’aimais cela.Elle passa sa main dans ma toison ce qui entraîna une succession de petits frissons qui me donnèrent la chair de poule.— On va commencer par les aisselles, vous pourrez apprécier la douceur de cette cire.Elle ajouta que je ferais peut-être mieux de retirer mon soutien-gorge pour éviter toute tache. Elle m’aida dans cette position inconfortable pour dégrafer le fin tissu. Les frissons avaient bien entendu fait leurs effets sur les mamelons, ils étaient dressés, durs, turgescents. Aïcha donna en riant un petit coup d’index sur le téton droit ce qui eut pour conséquence de le faire tendre encore plus presque jusqu’à la douleur.— Ils sont superbes vos tétons. Vous avez décidé de faire le maquillage ou non ?Je mourais d’envie qu’elle prenne le petit monticule de chair entre ses doigts et qu’elle le pince, le caresse. J’imaginais un éclair de temps sa bouche sur le mamelon érigé.— Oui, je vais le faire, j’ai pris rendez-vous pour dans quelques jours avec Élise.Elle m’avait soulevé le bras et roulé en quelques secondes une espèce de pâte douce qu’elle arracha en la faisant rouler. Je sentais les poils s’arracher, mais sans grosse douleur. Elle me montra une boule envahie de petits poils noirs pris en masse dans la pâte. Le côté gauche fut expédié rapidement. Elle appliqua la même technique pour les jambes et ce fut réglé en moins d’un quart d’heure.Elle se rapprocha de moi.— Bon alors on fait quoi ? On se lance ? Vous ne le regretterez pas, c’est si doux.Je ne savais trop que faire, bien que je susse ce geste anodin et surtout réversible.— Vous savez, ça repousse, si jamais ça ne vous plaît pas.Avec un joli sourire, elle me demanda si je voulais revoir son sexe épilé pour me rendre bien compte. Bien entendu j’acceptai la proposition.Elle se retourna, ouvrit sa blouse rose et fit glisser un minuscule morceau de tissu semblable à celui que j’avais subtilisé la première fois. Elle se retourna rieuse, elle balançait le ministring au bout du doigt. J’adore le rouge, elle avait laissé sa blouse entrouverte. Ses seins qui auraient mérité une bonne taille de soutien-gorge de plus, étaient comprimés dans une dentelle rouge de laquelle dépassait l’ombre brune d’une aréole. Son sexe était parfaitement lisse, le pubis très bombé sans la moindre trace de poil. Elle écarta un peu ses cuisses fortes pour m’exposer une fente aux lèvres luisantes.— Touchez pour vous rendre compte si vous voulez.Je caressai les lèvres dont la douceur était de soie, le mont de Vénus parfaitement lisse aussi. Je vis ses yeux chavirer un peu lorsque mes doigts revinrent sur la fente et se glissèrent entre les lèvres pour aller jusqu’à l’anus sans aucun poil non plus. Lorsque je retirai ma main, un mince fil de mouille accompagna mon doigt.Elle rit, ne referma pas sa blouse et commença à couper légèrement les boucles frisées et noires.— Il faut que je raccourcisse un peu pour que la pâte prenne mieux.Ensuite la première boule de pâte, parfaitement à point, enroula les poils du pubis et les détacha presque délicatement. Ce n’était pas très agréable, mais ce n’était pas très douloureux non plus. Elle était assise devant mon sexe que je sentais ouvert. Elle n’avait pas encore touché à mes lèvres. Elle se leva et revint avec une petite serviette qu’elle passa délicatement sur la vulve.— Vous êtes trop mouillée, la pâte ne va pas tenir.Je fis celle qui n’avait rien entendu, de toute façon j’étais incapable de contenir mon excitation.Les lèvres étaient plus sensibles, mais la douleur était secondaire à la sensation délicieuse des doigts d’Aïcha qui manipulaient mon sexe que je sentais complètement offert. Je gardais les yeux fermés comme si je ne voulais pas savoir et surtout pas voir ce qui se passait. Je sentais les poils arrachés qui quittaient progressivement mon corps. Ses doigts se firent plus doux encore lorsque je les sentis parcourir le pourtour de l’anus. Je ne savais plus si elle m’épilait ou si elle me caressait. Elle passa plusieurs fois la boule sur le pourtour de mon anus. Je rouvris les yeux un instant, je ne voyais plus aucun poil sur le pubis et en haut de ma fente un énorme bourgeon de chair rouge se dressait, fier et provocateur. Mon clitoris entièrement dégagé n’avait plus aucune cachette, il pointait son nez fièrement. Je refermai les yeux, à la fois terriblement excitée et horriblement gênée d’exposer mon désir aussi radicalement. Je me souvenais d’une phrase de mon ex qui aimait à répéter qu’il était très dommage que l’on ne puisse pas voir les femmes bander, il aurait apprécié, lui qui m’avait tant demandé de me raser.Aïcha fignolait je sentais par ci par là une petite douleur aiguë du poil isolé qui quittait son bulbe.J’avais toujours les yeux fermés et je sentis la main d’Aïcha qui prenait ma main et la déposait sur mon sexe. Elle appuya toute la paume et je sentis la douceur tiède de la peau, la tendresse des grandes lèvres et le clitoris tendu au-dessus des petites lèvres libérées et gonflées. Elle fit descendre un doigt plus loin vers l’anus et le fit tourner autour du petit orifice débarrassé de la moindre végétation. Elle appliqua ensuite une sorte de baume, une crème légère et l’orgasme me surprit par sa violence et sa soudaineté. Elle me laissa récupérer et recommença à me caresser doucement, le clitoris restait toujours aussi dur, appelant un nouveau plaisir. Je me caressais les seins faisant rouler les tétons entre les doigts et je sentis le souffle chaud d’Aïcha sur mon sexe et sa langue qui parcourait lentement toute la vulve. Je redressai la tête, elle était restée assise entre mes cuisses et le léchait avec une infinie douceur. La sensation de la langue était décuplée par rapport à celle que donnait la même caresse lorsqu’il y avait des poils. Sa main gauche s’agitait vers le bas, elle se masturbait en même temps. Lorsque sa langue quitta l’anus pour remonter lentement toute la fente, je faillis crier. Elle aspirait les petites lèvres longues, et lorsqu’elle prit le clitoris entre ses lèvres je jouis si fort que je faillis déséquilibrer la table. Lorsque je repris mes esprits, Aïcha était à côté de moi et me tenait la main.— Vous m’avez presque fait peur !Elle continuait à me vouvoyer malgré une intimité plus qu’avancée.— Vous n’avez même pas regardé le résultat !Elle prit une glace que je refusais, j’aurais eu l’impression d’être chez ma coiffeuse. Il y avait un miroir sur la porte dans lequel je pourrais me voir en entier. Je tenais à avoir une impression visuelle d’ensemble et pas seulement de cet endroit intime. Aïcha m’aida à me relever, elle semblait fière de son travail.— Vous allez voir, c’est superbe.J’eus une première impression favorable, le haut des cuisses débarrassé de cet amas de poils sombres, la peau lisse. En m’approchant, je trouvais moins joli les petites lèvres flasques qui pendaient comme de petites crêtes de poule. Le clitoris avait eu le bon goût de reprendre une forme moins provocante, mais le capuchon très long laissait deviner sa taille. Je voyais Aïcha dans la pénombre de la pièce, elle me regardait intensément.— Votre sexe est beaucoup plus joli comme ça. Vos lèvres sont superbes et vous verrez, les sensations sont merveilleuses.J’avais déjà eu une petite idée de ces sensations et j’en étais persuadée.Elle avait gardé sa blouse ouverte et l’un de ses seins avait quitté le bonnet trop petit du soutien-gorge. L’aréole brune et large était tout exposée et, autour de la petite pointe, on voyait la peau fripée du sein excité. Elle était plus ronde que je ne l’avais gardée dans mon souvenir. Elle était souriante et appétissante. J’imaginais un instant Sigrid à côté d’elle, laquelle paraîtrait encore plus mince ou encore plus ronde ?— Je vous conseille de ne pas remettre vos bas ni même votre culotte. C’est une première et cela pourrait vous irriter.Elle me tendit une petite fiole d’huile jaunâtre.— Je vous conseille de bien en passer partout ce soir avant de vous coucher.Je n’avais pas très envie de la quitter, mais je remis mon soutien-gorge et ma robe en m’assurant quand même que je restais décente.Aïcha avait refermé sa blouse, je l’avais regardée ranger son sein dans le bonnet.— Ta poitrine est magnifique.Je l’avais naturellement tutoyée.— On n’est jamais contente de ce qu’on a ! Moi je rêve d’avoir vos tétons.Elle éclata de rire et nous montâmes les escaliers.Arrivée à mi-hauteur, je me retournai et lui demandai :— Tu es libre samedi ?— Pas samedi, c’est une grosse journée pour nous. Mais demain je ne travaille pas.— Alors, je t’invite et on verra pour le porte-jarretelles.Elle me laissa son téléphone et son adresse et je lui donnai mon numéro de portable. Elle habitait à deux minutes de l’institut dans un petit studio. Je devais passer la prendre dans la matinée et nous irions peut-être si le temps le permettait faire un tour sur la côte où j’avais une petite maison.