Dans le premier chapitre, les deux filles (Kera et Elya) du seigneur de Murann (Flaggorn) ont été enlevées avant la levée du jour. Les ravisseurs sont un pirate (Œil-Noir) et un homme étrange qui porte en permanence une cagoule de cuir derrière laquelle brillent deux yeux rouges malveillants. On ignore leur motivation. Kera (l’aînée) a réussi à quitter la cabine où elle était ligotée, en tuant un gobelin. Elle s’est rendu compte qu’elle était sur un navire, en pleine mer, et espère que sa sœur s’y trouve aussi. Pendant ce temps leur père mène son enquête sur la terre ferme afin de savoir qui est à l’origine de cet enlèvement afin de le traquer.Notes : Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’univers de Donjons et Dragons, sachez que le rationnel et le réalisme n’ont pas de sens dans ce jeu où un humain, s’il est suffisamment expérimenté, peut terrasser un dragon aussi grand que la moitié d’un terrain de foot en quelques coups d’épée, ou faire une chute de plus de 300 m sans mourir ! Quant à ceux qui connaissent cet univers et plus particulièrement les Royaumes Oubliés, sachez que j’ai pris parfois de grandes libertés concernant la géographie ou les noms des dirigeants des différentes régions, ainsi que la politique appliquée. Ne m’en voulez pas ! Je souhaite une agréable lecture à ceux qui me liront et pour les autres que la malédiction de Baine s’abatte sur vous ! (Non je déconne.)Kera ne savait pas dans quelle direction aller. Mais elle disposait maintenant d’une arme et personne ne l’empêcherait de retrouver Elya. Elle avait appris les arcanes du combat auprès de son père et avait aussi participé à quelques expéditions dans des souterrains avec un groupe de jeunes aventuriers d’Eauprofonde qui étaient venus s’installer en Amn après avoir entendu de nombreuses rumeurs concernant une couronne aux pouvoirs inouïs. Malheureusement personne ne l’avait trouvée. Encore aujourd’hui, des expéditions d’aventuriers essayaient de mettre la main dessus dans l’ancienne cité elfique de Myth Drannor, dernier endroit où elle aurait été aperçue.Chassant ses souvenirs d’aventures, elle prit immédiatement à droite en sortant de la cabine et remonta un couloir flanqué de trois portes de chaque côté. Elle colla son oreille contre chacune d’elles avant de les ouvrir. Elle n’entendit rien. Toutes étaient verrouillées. Elle continua donc dans le couloir qui bifurquait sur la gauche et donnait sur un corridor identique.Avant qu’elle n’ait eu le temps d’écouter à la première porte, celle-ci s’ouvrit. Un grand costaud au visage rougeaud couvert de cicatrices franchit le seuil, un plateau dans les mains. Kera bondit sur lui, le prenant par surprise. La lame du poignard décrivit un arc de cercle dans les airs avant de s’enfoncer dans la gorge et d’en ressortir, provoquant un puissant jet de sang. Il chancela un instant, une de ses mains essayant d’arrêter l’hémorragie, les yeux affolés, fit quelques pas sur le côté et s’écroula.Elle passa la tête dans la cabine mal éclairée et chercha du regard un éventuel danger. Apparemment rien à signaler ! Elle relâcha sa vigilance trop vite, une imposante main s’accrocha à sa nuque.— Viens là ma chérie. Où tu croyais aller comme ça ? Tu pensais tout de même pas t’échapper ? Nous sommes en pleine mer.— Lâche-moi ! Ou tu vas le regretter.Il pouffa de rire et la tira vers lui. Elle avait beau essayer de résister, il avait beaucoup plus de force qu’elle. Dès qu’elle se débattait, il resserrait son étreinte et elle sentait – et avait parfaitement conscience – qu’il pouvait lui briser la nuque avec seulement cette main. Elle se radoucit et il en fit de même.— Voilà qui est mieux ma petite. C’est…Des craquements d’os. Un hurlement. Elya avait surgi des ténèbres de la cabine avec un pied de table qu’elle brandissait à deux mains. Elle l’avait abattu sur le nez du mastodonte qui couinait maintenant, le nez fracturé en de multiples endroits, une vive douleur traversant ses sinus et qui allait se perdre quelque part au fond de son crâne. Kera lui trancha la gorge d’un geste vif, calculé et précis. Une incision nette qui avait provoqué une mort quasi immédiate. Il ne fallait pas qu’il puisse avertir ses compères. Les deux sœurs s’enlacèrent. Elya fondit en larmes. C’était la première fois qu’elle tuait quelqu’un et lorsqu’elle vit les restes de cervelles agglutinés à son arme de fortune, elle vomit.— Tu vas bien Elya ? s’inquiéta Kera.— Oui ça va, je… eeeuuuuuuurr…Elle vomit une nouvelle fois.— C’est juste que je viens… J’ai tué quelqu’un, que Tyr me pardonne, reprit Elya, pleurant de plus belle.— Oui je sais. Mais ces gens-là nous auraient tuées toutes les deux. Tu le sais, petite sœur ! Nous devons trouver un moyen de quitter ce navire. Nous nous occuperons des problèmes d’éthique plus tard.— Nous sommes sur un bateau ! Comment pouvons-nous fuir ? Nous allons mourir ici ! Mais pourquoi ces gens en ont-ils après nous ? Pourquoi…— Chut Elya, la coupa Kera d’une voix douce, rassurante. Nous devons y aller. Nous allons nous en sortir. Tu m’entends ?— Oui, finit par répondre Elya.Kera ouvrait la marche et voulait essayer de rejoindre aussi discrètement que possible le pont du bateau. Ensuite, elles essaieraient de rejoindre un canot de sauvetage. Elle avait conscience que quitter le navire sur une si petite embarcation présentait un danger à ne pas négliger. La mer pouvait tout aussi bien les conduire à leur perte. Mais elle ignorait quelles autres solutions étaient envisageables. Elle n’en voyait pas de meilleures.Elles étaient presque parvenues au bout du couloir lorsque deux pirates descendirent l’escalier qui menait au pont du navire. Leurs pas étaient lents, ils ne se parlaient pas, ne se regardaient pas.Ils venaient de voir deux de leurs collègues matelots se faire trancher la main, pour le plus chanceux, quant au moins chanceux, il y avait laissé la tête. Œil-Noir avait discouru pendant près de dix minutes. Au début, son ton était resté calme et posé puis, au fur et à mesure qu’il soulignait l’incompétence de ses hommes, la rage se matérialisait sur son visage en le crispant, les yeux noirs comme deux morceaux de charbon. Ensuite, ce fut au tour de sa voix de se métamorphoser. Il criait. Non ! Il gueulait comme un porc que l’on égorge ! Ses bras s’agitaient dans les airs comme s’ils chassaient des insectes nuisibles alors qu’il beuglait sur ses hommes.La plupart des matelots regardaient leurs pieds mais deux d’entre eux bavassaient, comme si ce que disait leur capitaine n’avait pas la moindre importance ! Il vit rouge ! Son visage s’empourpra pour finir cramoisi. Son cœur remontait dans sa gorge. Il était furieux et ces deux petits malins allaient servir d’exemple.Il se dirigea vers eux d’un pas décidé en dégainant son sabre. Les deux pirates continuaient à discuter, sans remarquer le silence qui régnait depuis peu sur le pont. Le capitaine trancha la main du premier à sa portée. Le matelot regarda son moignon sanguinolent, stupéfait, puis il se mit à couiner, les yeux larmoyants en dansant d’un pied sur l’autre. Le second avait reculé de quelques pas, mais le sabre, plus rapide, emporta sa tête.Œil-Noir avait désormais l’attention de tout son équipage ! Le pauvre bougre à la main tranchée n’arrêtait pas de geindre en émettant de petits chuintements très désagréables. Cela agaça le chef pirate qui se rua sur lui, le décolla du sol et le jeta dans la mer. Voilà ce que les deux pirates avaient encore bien présent dans leur petite caboche. Le capitaine ne tolérerait plus les échecs. Il fallait mettre la main sur les deux sœurs.Elles firent marchent arrière et se cachèrent dans le couloir précédent, chacune d’un côté du passage. Kera protégerait sa petite sœur quoiqu’il lui en coûte ! Sa main tremblait. Elya avait soulevé sa massue improvisée, prête à l’écraser sur le premier qui passerait. Les pas des pirates résonnèrent dans le couloir. Kera se concentrait en respirant profondément comme le lui avait enseigné son père. Sa main s’agitait de plus en plus. Elle se concentra. Respira profondément. Sa main ne tremblait presque plus.L’épaule du premier pirate apparut dans leur champ de vision. Elles passèrent à l’attaque. La lame fendit l’air en direction de la carotide, mais le pirate esquiva le coup et, à son tour, tenta de frapper Kera au visage avec le poing. Mais elle évita l’assaut en fléchissant les genoux et enchaîna un crochet dans l’entrejambe de son adversaire qui tomba à genoux, les deux mains rivées à son bas-ventre. Elle lui trancha la gorge.Elya avait déjà martelé la tête du second avec son gourdin à plusieurs reprises. Son visage n’était plus qu’un amas de chairs rouges boursouflées. La bouche et les yeux avaient disparu derrière les restes de ce visage écrabouillé. Elles gravirent les escaliers conduisant sur le pont du navire et levèrent la trappe. Kera jeta un œil aux alentours afin de vérifier que personne ne pourrait les voir. Rien à l’horizon. Elles se hissèrent et allèrent se cacher derrière de grosses caisses disposées près de la coque.ooOOooLe capitaine retourna dans sa cabine en colère. Une bande de bons à rien ! Voilà de quoi était constitué son équipage ! S’ils ne faisaient pas d’efforts, il les tuerait tous de ses propres mains !Œil-Noir était le surnom qu’on lui avait donné très tôt à cause de ses sautes d’humeur et de son irascibilité. Il avait seize ans, la première fois qu’un de ses compagnons pirates lui attribua ce sobriquet.Il avait tué cinq hommes dans une taverne, avec lesquels il discutait tranquillement jusqu’à ce que l’un de ces pauvres fous ose le contredire, et lui explique – comme s’il avait été un petit enfant de quatre ans – qu’il ne pourrait comprendre que quand il serait plus mûr et aurait acquis une plus grande expérience de la vie.Deux minutes plus tard, tous baignaient dans leur sang. « Expérience de la vie. » Il avait tué son père à l’âge de huit ans et pensait que la vie lui avait accordé de sacrées expériences. À seize ans, il avait déjà traversé bien plus d’épreuves que des gens qui avait le double de son âge car, dès la mort de son père, il s’était retrouvé seul et avait fait son bout de chemin. Certes celui-ci n’était pas droit ! Il était plutôt sinueux. Mais voilà où il en était arrivé aujourd’hui. Il était probablement (pour lui c’était l’évidence) le plus grand pirate de toute la Côte des Épées.Sur le trajet, il se remémora l’agréable moment qu’il passait en charmante compagnie avant que le rouquin ne vienne le déranger. Ces pensées atténuèrent sa rage et lorsqu’il ouvrit la porte de sa chambre, son sexe avait pris du volume. Il allait reprendre là où il s’était arrêté. Et il allait les faire crier ! Il utiliserait cette colère qu’il avait en lui pour les faire jouir. Il les prendrait sauvagement ! En levrette ! Sa queue tressauta à cette idée.Quand il ouvrit la porte, Elva, allongée sur le lit, remuait la tête entre les cuises de Sonia. Elles ne l’avaient pas remarqué. Il tira doucement la porte de manière à la laisser légèrement entrebâillée. Cette situation l’excitait. Il allait être voyeur ! En voilà une excellente idée ! Il les avait déjà vues se tripoter mais, à chaque fois, c’était lui qui le leur avait demandé, lui qui les avait dirigées.La tête de l’elfe montait et descendait entre les jambes de Sonia qui feulait de plaisir. Feuler, c’était vraiment le verbe qui qualifiait le mieux le bruit qu’elle faisait, pensa-t-il. Jamais il ne l’avait entendue être si expressive et, même si cela le dérangeait un peu, les voir agir de leur propre initiative, sans qu’il soit le metteur en scène de l’action, engendrait un désir insoupçonné. Il descendit son pantalon et sortit son pénis. Elva décrivait maintenant de petits cercles avec sa tête. Il imaginait avec un réalisme saisissant la petite langue qui tournoyait autour du bouton de Sonia. Sa main droite branlait son sexe lentement quand l’humaine ouvrit les yeux. Il crut un instant avoir été découvert mais Sonia était tellement transportée par la langue de sa camarade de jeu qu’elle ne remarqua pas sa présence.Il les lorgna encore quelques minutes, sa main s’activant de plus en plus le long de sa hampe. La branlette n’était plus suffisante ! Il fallait qu’il s’enfonce dans l’elfe. Il entra dans la cabine, sans faire de bruit et, quand Sonia le vit, il lui fit signe avec l’index de se taire. Une fois au bord du lit, il se laissa choir sur l’elfe, l’écrasant de tout son poids qui devait avoisiner les quatre-vingt-dix kilos, soit plus de deux fois le poids d’Elva. Cette dernière poussa un premier cri de surprise quand il s’affala sur elle et un second quand il essaya de la pénétrer. Son premier réflexe fut de griffer le malotru mais les mains du pirate attrapèrent ses frêles poignets.— C’est toi capitaine ? s’exclama-t-elle en comprenant qu’il ne pouvait s’agir que de lui.— À quatre pattes, Elva. Vous m’avez diablement excité toutes les deux. Broute Sonia ! Je veux voir ta langue dans son tunnel.Elva s’exécuta et présenta son cul laiteux à la verge du pirate qui entra dans son vagin jusqu’au pubis. Elva aspirait le clitoris de Sonia qui se pâmait de bonheur. De temps à autre, elle le regardait se planter violement dans l’elfe, secouant son petit corps.Elva était étroite d’habitude, mais le passage du godemichet avait dilaté son vagin et il ne rencontrait pas la moindre résistance. Il entrait en elle comme dans un morceau de beurre. Elle mouillait beaucoup. Cette agréable moiteur lui permettait de glisser à l’intérieur de son fourreau à toute vitesse.— Viens goûter ma queue, Sonia. De la mouille d’elfe. Je peux te dire que c’est un vrai délice.Il se retira, s’approcha d’elle et lui offrit son gland turgescent qu’elle lécha avec gourmandise, avant d’absorber la totalité de la bite au fond de la gorge. Il appréciait particulièrement ce type de gâterie et sentit que son pouls s’emballait. S’il continuait à se faire pomper de la sorte, il allait décharger dans sa bouche. Il en sortit et, assis en tailleur sur le lit, passa un moment à les observer se donner du plaisir.Elva, toujours les fesses en l’air, se repaissait de la chatte de Sonia. Il se contenta de les mater un instant, en se caressant le gland, puis sa main se mit à tripoter les fesses offertes. Il les écartait, les malaxait, les secouait en contemplant la fente d’Elva, brillante de cyprine. Sonia se mit soudain à hurler sa jouissance.— Allez les filles. On change.Voilà qu’il se mettait une nouvelle fois à les diriger.— C’est toi qui broute Elva, demanda-t-il à Sonia.Elles échangèrent leur place et il claqua le postérieur de Sonia, ses doigts laissant des marques rouges. Il se positionna derrière elle et la pénétra sans ménagement.Son sexe entrait et sortait à toute allure, ses mains donnaient la fessée à l’humaine qui dévorait maintenant la moule d’Elva, en échange de bon procédé. L’elfe sentait déjà des bouffées de chaleur envahir son ventre. Ses cuisses, d’ordinaire blanches comme un linceul, étaient rougies par le plaisir qui l’enveloppait, comme sa chatte. Sonia mordillait le clitoris, sa langue le boxait, ses mains écartaient les lèvres ou les fesses, parfois un doigt s’invitait dans le vagin. Elva se cambrait, appuyait sur la tête de Sonia, s’empalait sur son doigt.En même temps, le pirate martelait Sonia, ses couilles cognant contre son clitoris. Il grognait de plaisir et Sonia commençait à sentir son fourreau se ramollir et mouiller abondamment. Elle enfouissait sa tête entre les jambes elfiques comme si elle allait finir par y disparaître et continuait à agiter sa langue. Elva bascula la tête en arrière et eut un orgasme violent qui la fit trembler pendant plus de trente secondes. Œil-Noir continuait à labourer Sonia, accompagnant ses coups de queues de grosses claques qui avaient finies par rendre son derrière cramoisi. Elle sentait de petits picotements mais appréciait particulièrement la fessée, les hommes lui en ayant toujours données. Son cul était une invitation à la fessée. On ne pouvait s’empêcher de le pétrir et on finissait toujours par lui donner une claque. Des claques !Sa respiration se fit plus saccadée et Œil-Noir comprit qu’elle allait venir. Il passa alors à la vitesse supérieure et la baisa comme un forcené, le corps en sueur. Sonia explosa de plaisir et roula sur le côté le temps de recouvrer ses esprits.Elva, les jambes toujours écartées, commençait à récupérer quand il tira sur ses chevilles pour la ramener au bord du lit. Il fit passer ses jambes autour de son cou. Elle le regarda un instant de ses yeux pailletés d’or puis contempla sa bite qui s’enfonçait dans son ventre. Il s’empara de sa poitrine et commença à mettre ses mamelons au supplice, les tordant entre le pouce et l’index. Elle semblait apprécier car elle lui demanda de le faire plus fort. Ils restèrent dans cette position quelques minutes et le pirate l’entraîna vers la commode où il la fit s’asseoir.La queue du pirate fichée dans son intimité, elle gémissait en balançant la tête en arrière. Elle dégoulinait de plaisir et sentait le sexe bandé du pirate qui se forçait un passage le plus loin possible. Elle aurait aimé pouvoir encore plus écarter les jambes afin d’avaler entièrement la bite qui allait cogner contre son utérus. Œil-Noir n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Il lui donnait de violents coups de hanche et sa pine tapait à chaque fois au fond du vagin, et elle adorait, à en juger par son regard qui commençait à se voiler et aux cris qu’elle vociférait.— Vas-y, mon beau pirate, défonce-moi. J’aime sentir ta bite loin en moi, lui dit-elle en plantant ses yeux dans les siens.Ces mots crus le rendirent fou de désir et il la harponna sur la commode avant de finir par la soulever et de la baiser en lui tenant les fesses, alors que les jambes de sa partenaire étaient accrochées à son dos.Très vite ses doigts s’amusèrent avec le petit orifice d’Elva et trois d’entre eux finirent au fond de son rectum. Elle haletait de plus en plus vite. Elle appréciait que ses deux trous soient remplis.Sonia, excitée par le spectacle qu’elle observait depuis quelques minutes, se leva et s’agenouilla derrière le capitaine pour lui lécher la pastille. Il devenait fou quand une langue s’écrasait contre la raie de ses fesses et léchait son trou strié. Cela engendrait chez lui de succulentes sensations qui se traduisaient par des frissons remontant tout son corps.Elva exigea du capitaine qu’il la prenne plus fort et plus vite. Ce qu’il fit, plantant ses trois doigts encore plus profondément dans son cul alors que son bassin effectuait une gymnastique amoureuse des plus sportives. Sonia lui bouffait le cul, léchant sa rosette à grand renfort de salive.Œil-Noir aurait aimé sortir sa pine de l’elfe pour la glisser entre ses fesses, mais les violentes pénétrations auxquelles il s’était adonné, cumulées aux coups de langue de Sonia, précipitèrent sa jouissance. Il se retira et éjacula sur le pubis de l’elfe en proférant un flot d’injures.Elle n’avait pas joui ! Cela ne lui plaisait pas ! Il porta Elva jusqu’au lit et, une fois allongée, enfouit sa tête contre son entrecuisse qu’il bouffa tout en lui pistonnant le con et l’anus avec les doigts. Il ne lui fallut pas longtemps pour qu’elle explose dans sa bouche, secouée par un violent orgasme. Sonia les avait suivis et avait continué à lui lécher le petit trou car elle avait une idée derrière la tête. Elle désirait insérer un doigt dans le cul du capitaine mais ne savait pas comment il réagirait. Cependant, avant qu’elle n’ose le faire, peu de temps après qu’Elva ait atteint de septième ciel, la porte de la cabine s’ouvrit en claquant contre le mur.— Par les Neufs Enfers ! Qui ose encore me déranger ? Je…Les derniers mots se perdirent au fond de la gorge du pirate quand il vit dans l’encadrement de la porte la créature à la cagoule de cuir dont les yeux rouges ne lui laissaient présager rien de bon. Pourtant, il en avait vu des monstres en tout genre. Mais aucun n’était aussi dément que celui-ci ! D’ailleurs il ne savait même pas qui ou quoi il était au juste. Il avait juste demandé que la plus jeune fille de la famille Smerok soit capturée. Et pour ce travail, il lui avait proposé plus de cinq cent mille pièces d’or, ainsi que des gemmes et des joyaux, pour une valeur monétaire totale dépassant le million de pièces d’or. Un pirate ne pouvait pas refuser une telle somme et les intentions de monsieur « yeux rouges » pouvaient bien rester secrètes quand on vous offre une pareille somme ! Néanmoins, il ne s’était jamais senti rassuré en sa présence, et le voir débarquer dans sa cabine, sans s’annoncer, alors qu’il forniquait, l’enrageait, même s’il se contenait.ooOOooLes deux sœurs restèrent une dizaine de minutes derrière les caisses, le temps d’analyser la situation plus en détails. De nombreux matelots arpentaient le pont, certains manœuvraient le navire alors que d’autres allaient probablement se mettre à leur trousse. Elles attendirent un peu plus longtemps, et lorsque certains pirates quittèrent le pont pour fouiller les cales, elles se regardèrent et, sans se parler, comprirent qu’il était temps de trouver une meilleure cachette.Il ne restait que quelques hommes sur le pont qui maintenaient le cap. Le temps allait changer. Le vent venait de se lever, en cette douce nuit d’été. Kera demanda à sa sœur de rester derrière les caisses pendant qu’elle chercherait un autre abri. Elya voulut protester mais, d’un geste de la main, sa sœur lui fit comprendre que c’était mieux ainsi et elle obtempéra.Elle prit grand soin à rester le plus à couvert possible et décida que ramper serait la meilleure solution. Le poignard entre les dents, elle glissait sur le pont quand elle se souvint du canot de sauvetage. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elles n’étaient pas obligées de quitter le navire sur le canot ! Elles pouvaient tout simplement s’y cacher ! Personne n’irait les chercher là  ! Elle s’approcha de la coque, se releva rapidement, et jeta un œil vers la mer espérant y voir le canot.Tymora était de leur côté ! Pas un, mais deux canots, recouverts par des bâches, étaient accrochés à un anneau attaché à la coque par un cordage. Elle fit signe à sa petite sœur de venir. Elles s’approchèrent de l’échelle de cordes, passèrent par-dessus bord, et descendirent en faisant le moins de bruit possible. Une fois en bas, elles se glissèrent toutes les deux sous la bâche du premier canot et essayèrent d’élaborer un plan d’évasion.ooOOooVers une heure du matin, Melchior commença son incantation pour essayer d’envoyer un message aux filles de Flaggorn. Ce dernier était évidemment présent et avait aidé le mage à disposer le matériel nécessaire au sortilège.Sur un autel, ils avaient déposé une coupe en or de très belle facture dans laquelle les cheveux des deux sœurs baignaient dans le sang d’un monstre su : une créature s’apparentant au macaque, capable de vous réduire le cerveau en compote avec ses pouvoirs psychiques. Puis le magicien s’était mis à prononcer une longue formule agrémentée de gestes complexes qui l’avait plongé dans une transe qui dura plusieurs heures. Flaggorn ne savait pas si le mage allait bien et, à un moment donné, faillit presque interrompre la magie.Le sorcier essayait de pénétrer l’esprit des deux sœurs, mais pour que la magie se déroule convenablement, elles devaient dormir. Il lui fallut plus de trois heures avant de faire passer un message dans un des rêves de Kera. Il choisissait toujours d’apparaître dans les rêves sous forme d’un gros hibou aux plumes orangées.ooOOooL’homme aux yeux rouges s’avança dans la pièce sans rien dire. Œil-Noir passait un pantalon et Sonia s’apprêtait à récupérer ses vêtements sur le lit quand l’homme cagoulé lui saisit le poignet et l’attira contre lui.— Tu ferais mieux de chercher les deux filles au lieu de copuler. Je te laisse jusqu’à demain matin. Cette fille restera avec moi jusque là . J’imagine que tu n’y vois aucune objection.— Non aucune, répondit Œil-Noir d’un ton qu’il espérait neutre.Sonia cherchait le regard du pirate pour qu’il vienne à son secours, mais après avoir répondu en soutenant le regard de cet être mystérieux, il se contentait de contempler ses bottes. Elle savait que cet homme étrange avait embarqué sur le bateau et qu’il était en affaire avec le capitaine. Et elle savait que tout le monde en avait peur même si personne ne l’admettait ouvertement.Des rumeurs couraient à son sujet. Elles étaient plus terrifiantes les unes que les autres. Certains disaient qu’il s’agissait d’un diable ou d’un démon qui désirait sacrifier les filles à une entité encore plus ignoble. D’autres racontaient qu’il espérait ouvrir un portail vers un plan extérieur, afin que la race dont il était issu puisse anéantir les habitants des royaumes. Sonia n’avait pas envie de passer le restant de la nuit avec cet être abject. Et cette cagoule ? Pourquoi la portait-il en permanence ? À quoi ressemblait son visage ?Voilà la question qu’elle se posait mais dont elle ne voulait pas connaître la réponse ! Pourtant cette nuit-là , elle fut la première humaine à voir le vrai visage de cet homme, et ce qu’elle vit la traumatisa.ooOOooIl quitta la cabine en tirant Sonia par le poignet. Le capitaine fut rassuré dans un premier temps, car il n’avait plus rien à craindre de ce fou à lier, et ensuite, rongé d’inquiétude, pour le sort que ce désaxé réservait à Sonia. Il aimait Sonia. À sa façon mais c’était de l’amour.Elva essaya de le consoler mais il repoussait à chaque fois ses gestes de tendresse. Il voulait rester seul et réfléchir. L’elfe comprit rapidement qu’il souhaitait être tranquille et quitta la cabine sans dire un mot.Il était déçu et avait honte de sa réaction. Il n’avait pas aidé Sonia, pas même émis la moindre objection, et même s’il n’avait pas croisé son regard, il savait qu’elle avait regardé dans sa direction. Que ses yeux avaient implorés de l’aide ! Son aide ! Pourtant il n’avait rien fait ! C’était un lâche ! De la pire espèce ! Celle que lui-même ne supportait pas. Une colère grondait dans tout son corps et d’un coup de pied il envoya valdinguer la chaise de son bureau à travers la cabine. Il fit les cent pas et décida de retourner sur le pont afin de vérifier si ses hommes avaient progressé, ce dont il doutait fortement. Il faudrait encore que ce soit lui qui s’occupe de retrouver les deux merdeuses Smerok. Comme toujours !ooOOooKera et Elya se serraient l’une contre l’autre et, bien qu’aucune n’ait souhaité dormir, le sommeil les submergea. L’aîné fit un rêve des plus étranges. Elle se trouvait dans une forêt luxuriante, plongée dans la pénombre, et suivait un petit sentier envahi de ronces et de mauvaises herbes qu’elle tranchait avec un sabre recourbé. Elle ne savait pas pourquoi elle était dans ce lieu, mais ne semblait pas perdue. Elle suivait le petit chemin en s’enfonçant de plus en plus dans le bois à la recherche de quelque chose d’important. De capital même ! Mais que recherchait-elle exactement ? Elle n’en avait aucune idée ! Son intuition lui disait de continuer mais elle ignorait quel dessein elle poursuivait.À un moment donné, elle croisa un gros reptile qui paraissait se reposer au pied d’un chêne. Il s’agissait d’un énorme lézard de trois mètres de long, possédant quatre pattes de chaque côté et dont le sommet du crâne était coiffé d’une corne acérée. Cela lui rappelait quelque chose. Une histoire que lui avait racontée son père. Une créature dont le nom commençait par la lettre b. Qui avait aussi un pouvoir redoutable. Elle s’avança discrètement de la créature et aperçut derrière elle, une statue de nain dont les détails étaient saisissants. Son visage, sa barbe, ainsi que son équipement (armure, marteau de guerre, sac à dos) étaient représentés dans les moindres détails…Elle se rappela soudain du terme qui désignait la créature. Un basilic ! Son regard vous changeait en pierre ! Elle contourna la créature et poursuivit sa route jusqu’à ce que le sentier la conduise dans une petite clairière éclairée de minces rayons lumineux qui filtraient à travers la canopée. Elle s’arrêta un instant pour être sûre qu’aucune créature n’était tapie dans l’ombre quand une voix humaine l’appela par son prénom :— Kera, chère enfant, ne crains rien de moi. Je suis ici en tant qu’ami et je n’ai d’autre intention que de t’aider.— Qui es-tu ? Montre-toi !— Je suis là , dit la voix d’homme.Elle leva les yeux et vit dans un arbre un hibou au plumage rouille et aux yeux orange foncé. Il avait une apparence des plus majestueuses et n’avait pas l’air hostile. Au contraire ! Il inspirait la confiance. Elle se détendit et reprit la conversation :— Que me veux-tu ? Et d’abord pourquoi aurai-je besoin d’aide ?— Tu ne sais pas que tu es en danger car je t’ai contacté au travers d’un de tes rêves. Mais dans la réalité, tu as été enlevée par des pirates. Je suis Melchior. Nous nous sommes déjà vu dans le manoir de ton père…— Oui je me souviens de vous.— Nous te cherchons mais ignorons où ils ont bien pu t’amener. Concentre-toi et essaie de me dire où tu te trouves. Essaie d’oublier le rêve un instant. Pense aux pirates.Kera fit des efforts, se concentrant et se demandant où elle pouvait bien se trouver. Les pirates ? Enlevée ? Elle avait du mal à se détacher de son rêve et à se représenter la réalité car, pour elle, la réalité était ce qu’elle vivait dans cette forêt à cet instant précis, en pleine discussion avec un hibou. Puis d’un coup, la réalité lui revint en pleine face. Elle était sur un bateau. Dans un canot de sauvetage pour être plus précis. Avec sa petite sœur.— Je suis, nous sommes, avec ma sœur, sur un bateau en pleine mer. Je ne peux pas en dire plus. Par contre j’ai croisé un homme… (Mystérieux).Voilà ce qu’elle aurait voulu dire mais la réalité prenait tellement le dessus qu’elle se réveilla en s’agitant, ce qui extirpa aussi sa sœur de son sommeil.ooOOooSonia fut traînée jusqu’à l’antre somptueux de l’homme mystérieux. Il était meublé avec beaucoup de goût et ressemblait plus à la chambre d’un noble qu’à une cabine de galion. Des tapis des Terres de Feu ornaient le sol de leur calligraphie et de leurs motifs étranges. Une longue banquette rouge s’étalait le long d’un mur recouvert d’une tapisserie de la même couleur, elle aussi agrémentée de formes géométriques complexes. Un bureau en noyer se trouvait face à la porte d’entrée, encombré de papiers et de bibelots étranges. Un lit gigantesque (quatre ou cinq places) occupait le centre de la pièce, recouvert de dizaines de coussins de soie rouge.Il la fit entrer et la projeta sur le lit. Elle voulut protester mais déjà il l’écrasait de son poids en lui tenant les bras. Les deux pupilles rouges derrière le masque de cuir paraissaient plus écarlates que tout à l’heure et elle sentit la panique la gagner. Une panique qui vous glace d’abord l’échine et finit par vous paralyser tous les membres du corps ! Elle sentait qu’il bandait ! Ce qu’il avait entre les jambes était plus grand et plus gros que tout ce qu’elle avait vu ! Pourtant, elle en avait vu des queues ! Des centaines, peut-être même des milliers ! Mais jamais une aussi grosse !Elle ne se débattait plus. L’horrible regard devint moins effrayant. La peur s’estompa pour susciter une question : à quoi pouvait ressembler un tel membre ?« Yeux rouges » venait de lire les pensées de Sonia (heureusement que ce pouvoir ne lui avait pas été retiré) et comprit que ses pouvoirs de charme étaient toujours efficaces, du moins en partie.Sonia avait un petit sourire aux coins des lèvres. Sa main pourrait-elle en faire le tour ? Voilà ce qui l’intriguait même si un recoin caché de son cerveau essayait de la mettre en garde.La réponse à sa question vint vite. Il retirait déjà son pantalon de cuir pour exhiber son sexe. Une fraction de seconde, elle s’attendit à voir une bite difforme à la peau cadavérique percée de petites bouches démoniaques qui hurleraient « on va te baiser et tu vas aimer ça ! » Mais il n’en fut rien. Sa bite ressemblait à celle de n’importe quel humain, mis à part la longueur et la grosseur. La taille qu’elle s’était imaginée était bien en dessous de la réalité et elle ne semblait pas avoir fini de grandir.Le phallus devait mesurer plus de quarante centimètres et avait le diamètre d’un avant-bras. Il était strié de grosses veines et son gland lui rappela le chapeau d’un champignon toxique que l’on trouve en abondance dans les Nélanthères. Il ne lui manquait que des piques et on pouvait en faire une étoile du matin.Elle aurait dû essayer de fuir pendant qu’il se déshabillait mais ses yeux ne parvenaient pas à se détacher de sa verge. Elle voulait la goûter et la sentir au fond d’elle et ne protesta donc pas quand il l’introduisit dans sa bouche. Elle avait du mal à faire entrer le gland et décida de le lécher. Il se laissa faire un moment puis il s’enfonça violemment dans sa gorge. Sonia suffoquait déjà , la bouche grande ouverte, les joues tendues au maximum de leur capacité. Pendant plusieurs minutes, il pénétra son orifice buccal et arrêta peu de temps avant qu’elle ne s’évanouisse. Sonia avait eu envie de dégueuler plusieurs fois mais cela l’avait aussi beaucoup excitée.Elle mouillait. Son entrecuisse était gluant, prêt à recevoir cette queue hors-norme, pensa-t-elle. Il lui écarta les jambes et commença à fourrer ses doigts dans sa petite fente rose. Un, puis deux, puis trois, puis toute la main qu’il finit par faire entrer jusqu’au poignet. Elle se tortillait et commençait à gémir. La main ressortit et, la seconde suivante, fut remplacée par son énorme braquemart. La douleur était atroce. Elle avait l’impression d’être déchirée, en de multiples endroits.Puis la souffrance laissa subitement place à un plaisir vertigineux, indescriptible. Jamais on le l’avait baisée de la sorte ! C’était un amant exceptionnel et en plus, il n’avait pas l’air de se fatiguer car, à peine venait-elle de grimper aux rideaux, qu’il la retourna pour la prendre à plat ventre. Pendant trois heures, il la lima sans relâche lui offrant plus de trente orgasmes ! Mais lorsqu’il se vida sur son ventre, elle ignorait encore qu’il lui restait si peu de temps à vivre. Un funeste destin à cause d’une vilaine habitude : la curiosité. Il avait fallu qu’elle retire sa cagoule. Et ce qui se dissimulait sous le masque de cuir, la fit hurler.ooOOooQuand Melchior sortit de sa transe, il apparut aux yeux de Flaggorn comme un vieillard. Ses traits étaient tirés et de grosses gouttes de sueur perlaient le long de ses tempes. Le seigneur de la ville le laissa récupérer un moment avant de savoir si le message était passé. Melchior lui expliqua qu’un lien avait pu être établi mais qu’il ne savait pas précisément où ses enfants étaient. Elles étaient sur un bateau en pleine mer. Elles étaient ensemble.Voilà les maigres informations qu’il obtint et cela provoqua d’abord du désespoir qui se mua rapidement en colère. Il tuerait de sa lame magique tous ceux qui avaient osé s’en prendre à ses filles ! Et ils allaient souffrir ! L’archimage interrompit ses pensées assassines :— J’essaierai une nouvelle fois d’entrer en contact avec tes filles demain soir, essayait-il de le rassurer.— Très bien… Je reviendrai donc demain. Au revoir.Melchior le salua de la tête et Flaggorn quitta la tour pour se rendre sur les docks afin de consulter les registres des départs des navires. Il se doutait bien que le bateau des pirates n’avait pas été enregistré mais espérait trouver une ou plusieurs irrégularités qui le mettraient sur une piste.En chemin, un homme vêtu de haillon le bouscula dans une ruelle qui grouillait de monde. Averti par Thurgval, Flaggorn saisit par le bras l’homme qui venait de lui dérober sa bourse.— Dis-moi, tu sais qui je suis ? Je pourrais te faire exécuter sur le champ. Rend-moi ce que tu m’as dérobé et tu t’en tireras avec un coup de pied au cul, déclara le seigneur d’un ton péremptoire.— Crève, sale bâtard ! cracha le mendiant en dégainant une dague de sous sa veste élimée.Flaggorn frappa le voleur dans l’abdomen avec le pied. Le choc était si violent qu’il tomba à genoux. Le pied s’élança une nouvelle fois et percuta le visage du mendiant qui perdit trois dents. La bouche ensanglantée, le voleur prit la poudre d’escampette, mais Flaggorn réussit à lui botter le cul un dernier coup avant qu’il ne se fonde dans la masse. Il avait perdu sa bourse mais il s’en moquait éperdument. Ce qu’il désirait c’était retrouver ses enfants, et pour y arriver, il était prêt à faire de gros sacrifices.Il continua son chemin jusqu’aux docks, croisant sur la route des dresseurs d’ours, des jongleurs et des cracheurs de feu qui amusaient les passants en espérant glaner quelques pièces d’or. Juste avant d’arriver dans le quartier du port, il croisa un enfant qu’il reconnut tout de suite. Il s’agissait de Skal, le jeune qui avait vu les brutes enlever ses filles. Il s’approcha de lui et le salua.ooOOooŒil-Noir était toujours plein de haine et de rage quand il arriva sur le pont. Il se dirigea vers un de ses matelots afin de savoir si les recherches avaient été fructueuses. Le pauvre bougre répondit par la négative et son capitaine lui assena une gifle magistrale qui le fit tomber. Deux autres matelots contemplaient la scène, médusés. Quand leur chef se tourna vers eux, ils firent semblant de reprendre leur activité comme s’ils n’avaient rien vu. Mais il s’élançait sur eux. Il décolla du sol le premier matelot comme s’il n’était qu’un sac de farine, et continua sur la lancée jusqu’à ce qu’il le fasse basculer par-dessus bord. Le marin alla se briser les reins sur le second canot de sauvetage, celui qui se trouvait à côté de l’abri improvisé des deux sœurs. Quand le dos rencontra le rebord de la coque du canot, produisant un bruit sec, le marin était toujours conscient mais ne pouvait plus bouger. Sa colonne venait d’être sectionnée en deux parties bien distinctes. Comprenant qu’il allait se noyer, ses mains s’agrippèrent au canot, en un dernier geste de survie. Puis elles lâchèrent prise, une douleur atroce plongeant le cerveau du jeune pirate dans un trou noir. Elya poussa un petit cri que sa sœur musela de ses deux mains.L’autre pirate, voyant que son chef s’avançait vers lui, pris de panique, partit dans le sens opposé et se jeta lui-même à la mer ! Cela fit éclater de rire Œil-Noir qui se dit que si ses hommes étaient des bons à rien, il était par contre, lui, un vrai chef pirate qui insufflait la peur à son équipage afin que chacun ait conscience de la place qu’il devait occuper. Et personne n’oserait le défier, vu le groupe de lavettes qui l’accompagnait. Sa colère commençait à désenfler et il se rendit dans les calles et les cabines dans le but de savoir si les autres minables avaient progressé.Il finit par décider de réunir tous ses hommes sur le pont. Une bonne gueulante et quelques minutes plus tard tous se retrouvaient alignés comme des militaires.Il les avait à sa botte et cela lui plaisait. L’excitait même ! Il avait envie de baiser ! L’elfe allait en prendre plein le cul ! Quel obsédé je suis, se dit-il, et cela le fit sourire. Il entonna son discours d’une voix grave qui se donnait des airs de supériorité :— Bande de peigne-cul ! C’est la dernière fois que je m’adresse à vous. Vous avez deux heures pour retrouver ces deux putes de sœurs. Passé ce délai, je vous tuerai les uns après les autres. Un de vous mourra toutes les deux minutes, et même si vous devez tous y passer, je pense que j’arriverai à manœuvrer ce bateau tout seul, vu que vous êtes aussi utile qu’un second trou du cul greffé sur le coude. Maintenant au boulot et ne me décevez pas bande de lopettes.Tous en chœur répondirent un « Oui Chef ! » qui enorgueillit Œil-Noir. Il les avait vraiment tous à sa botte et l’elfe allait en prendre pour son grade de fieffée salope.