Ma femme et les gosses sont partis une semaine en Normandie, bravant le mauvais temps. Cela ne me disait trop rien et il fut convenu que je ne les rejoindrais que les tout derniers jours. J’ai pu ainsi, pour un temps, goĂ»ter les quelques joies du cĂ©libat occasionnel. Ainsi, ce mardi 22 aoĂ»t 2000, je dĂ©cide de m’offrir une petite fin d’après-midi parisienne. Mes pas m’entraĂ®nent vers la rue Saint-Denis, et plus prĂ©cisĂ©ment vers cette cĂ©lèbre officine oĂą je m’excite un peu en visionnant quelques vidĂ©os fort coquines. J’aime, en quittant ces lieux, loucher vers les demoiselles qui tentent de racoler les badauds vers les cabines dites spĂ©ciales. Mais rien d’affolant, ce soir ! J’allais partir quand l’aboyeur de service annonce au micro :— Exceptionnel ! Trois lesbiennes sur le plateau ! C’est exceptionnel !« Ça ne coĂ»te rien d’aller voir ! » me dis-je, et j’attends patiemment qu’une des cabines du peep-show se libère.* * * * *Peep-show ? Ai-je dit ?Et si avant toute chose on en parlait un peu, du peep-show ?Le principe : vous entrez dans une cabine, et vous introduisez la somme demandĂ©e (actuellement 20 francs, ou 3 euros). Une glace sans tain s’actionne alors, vous permettant de regarder ce qui se passe sans ĂŞtre vu. Vous avez donc accès Ă une scène en principe circulaire et tournante. Et vous pouvez alors assister aux dĂ©shabillages et aux trĂ©moussements de jeunes filles plutĂ´t bien faites (il est bien loin le temps oĂą n’évoluaient dans ce genre d’endroit que d’anorexiques limandes.) De façon relativement frĂ©quente, vous pouvez aussi voir les Ă©bats de couples hĂ©tĂ©ros, sans simulation, avec fellation et pĂ©nĂ©tration ! On a aussi parfois la chance de voir des lesbiennes ou du triolisme, mais c’est quand mĂŞme plus rare. Tout cela dure peu de temps (cela varie suivant les Ă©tablissements), disons trois minutes. Après il faut remettre des pièces. Certaines boutiques, cherchant Ă fidĂ©liser leur clientèle, vendent des cartes Ă puces qui remplacent avantageusement la menue monnaie.Jusque lĂ rien Ă dire, le rapport qualitĂ©/prix est somme toute sans surprise.Deuxième stade : la cabine spĂ©ciale. Après avoir Ă©voluĂ© sur la piste, les filles se baladent et vous proposent un petit moment en cabine spĂ©ciale. De quoi s’agit-il ? D’une cabine relativement spacieuse (une dizaine de mètres carrĂ©s), sĂ©parĂ©e en deux parties : une partie basse avec un fauteuil dans lequel vous vous installez après vous ĂŞtre mis « à l’aise ». Une partie surĂ©levĂ©e sur laquelle va Ă©voluer la fille. Il n’y a aucune sĂ©paration physique entre les deux parties, mais des faisceaux infrarouges provoqueront des alarmes si d’aventure un client cessait d’être sage. Il y a Ă©galement des camĂ©ras ! La fille va vous faire une prestation, comme on dit, en fait un strip-tease et/ou une exhibition, que vous allez pouvoir plus ou moins diriger. Vous ĂŞtes invitĂ© Ă vous masturber pendant ce temps-lĂ . Ça s’arrĂŞte avec votre Ă©jaculation, et si ça ne vient pas, la lumière se coupera après dix petites minutes !). Tout cela pour 200 ou 300 frs (30 ou 45 euros.)Et jusque là ça va encore ! C’est un peu cher la branlette, mais bon, on ne vit qu’une fois !Troisième stade : et c’est lĂ que ça se corse ! Et c’est lĂ aussi que ça se diversifie, parce que tout dĂ©pend des Ă©tablissements !De mĂŞme que dans la prostitution, il y a deux attitudes « commerciales » carrĂ©ment opposĂ©es.La première attitude consiste Ă ne cibler que la clientèle de passage, en se disant qu’il y en aura toujours, que les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s avec cette dernière sont loin d’être nĂ©gligeables, et que de toute façon, il n’y a pas Ă se gĂŞner Ă gruger le client. Tout ce qui lui arrive Ă©tant de sa faute, il n’avait qu’à être moins con !La deuxième attitude consiste au contraire Ă fidĂ©liser le client. Tout est fait pour qu’il soit content, pour qu’il revienne et aussi (pourquoi pas ?) qu’il en parle !De toutes façons, dans la cabine spĂ©ciale, la fille va systĂ©matiquement vous proposer une prestation plus osĂ©e : dans les Ă©tablissements corrects, elle n’insistera pas trop, dans les autres elle deviendra collante ! (Dans ces milieux-lĂ , « fauché » reste une insulte !)Mais la diffĂ©rence va encore plus loin : si vous doublez ou si vous triplez la mise dans une officine oĂą l’on pratique la fidĂ©lisation, la fille va surtout jouer sur le temps et prolonger ainsi son tĂŞte-Ă -tĂŞte avec vous. Les choses seront aussi un peu plus hard, et elle n’hĂ©sitera pas Ă sortir toute une batterie de godemichĂ©s et Ă pratiquer avec des introductions, y compris anales. On a le droit de trouver ça cher pour ce que c’est ! Mais il y a des amateurs.Rendons-nous maintenant dans cet Ă©tablissement oĂą le client n’est lĂ que pour « laisser son fric ». L’ami Jean-Guillaume, venu de sa province profonde, est dans sa cabine spĂ©ciale !— Si tu remets un peu d’argent, je peux te faire plein de trucs !Jean-Guillaume hĂ©site, il n’a pas envie de dĂ©penser tout son argent de poche le premier jour.— Tu sais, je pratique la fellation !Notre Jean-Guillaume devient cramoisi, sort quelques billets de son portefeuille, les tend Ă la demoiselle et savoure d’avance les dĂ©licieux moments qui ne vont pas tarder Ă arriver. La demoiselle sort alors un beau gode bien membrĂ© et se met Ă lĂ©cher goulĂ»ment le morceau de plastique. C’est absolument inattaquable ! Jamais au grand jamais, la fille n’a prĂ©tendu faire une fellation avec Jean-Guillaume. C’est ce dernier qui a interprĂ©tĂ©Â ! (On apprend ce genre de truc dans les sĂ©minaires sur la communication ! Si ! Si !). Jean-Guillaume irait bien protester, mais Ă quoi bon, il ne fait pas le poids devant le videur stationnĂ© non loin de la caisse !En conclusion : le peep-show, pourquoi pas ? Mais suivez mes bons conseils :1 – Limitez-vous au peep-show « public ». Si vous ĂŞtes trop excitĂ© et que vous n’êtes pas certain de pouvoir rĂ©sister au racolage de ces dames, n’hĂ©sitez pas Ă jouir dans la cabine, c’est aussi prĂ©vu pour ça !2 – Souvenez-vous que les cabines spĂ©ciales sont très chères pour ce que c’est. Faites-le Ă©ventuellement juste une fois, pour voir. Sinon rĂ©servez cela aux soirs de coups de folie.(Pendant assez longtemps, j’allais une fois par mois en cabine avec la mĂŞme fille, il s’était crĂ©Ă© entre nous une certaine complicitĂ©, puis elle a disparu de la circulation. C’est vrai que cela peut avoir un petit cĂ´tĂ© fascinant de discuter de n’importe quoi avec une nana qui est lĂ , devant vous, la chatte Ă l’air !)C’est aussi dans ce genre de cabines que j’ai rencontrĂ© deux actrices X (Marilyne Jess et Élodie ChĂ©rie) Elles Ă©taient d’ailleurs très sympas, et puis surtout, c’était le seul moyen d’obtenir un autographe !3 – Une fois dans la spĂ©ciale, quel que soit l’établissement, quelle que soit la fille, n’acceptez jamais de remettre de l’argent !Une dernière prĂ©cision pour ceux qui auraient encore quelques illusions :— La lĂ©gislation française, telle qu’elle est au moment de la publication de ce texte, conduirait Ă accuser les responsables de l’établissement de proxĂ©nĂ©tisme si des attouchements de types sexuels Ă©taient pratiquĂ©s entre les filles et les clients.— Aucun Ă©tablissement ne courra ce risque !— Aucun Ă©tablissement ne permettra Ă une fille de leur faire courir ce risque !Ceci dit personne ne peut vous empĂŞcher, si ça vous chante, de prendre un rendez-vous Ă l’extĂ©rieur… mais ce n’est plus du peep-show !Et si, après toutes ces infos, nous faisions un peu dans l’érotisme ?Revenons Ă notre premier paragraphe !* * * **Je me mĂ©fie un peu, il y a des mois qu’il n’y a pas eu de show de lesbiennes dans cet endroit. Et puis j’ai toujours un peu peur des « fausses lesbiennes », qui se touchent Ă peine et s’embrassent encore moins. Et lĂ , il y en aurait trois ? Mais, comme je l’ai dit, ça ne coĂ»te pas trop d’aller voir.Mais voici que je suis subjuguĂ©Â ! Trois dĂ©esses blondes entièrement nues, la chatte intĂ©gralement rasĂ©e et la poitrine superbe sont sur le plateau. La première d’entre elles, la plus petite et la plus belle, doit avoir une trentaine d’annĂ©es, elle a le teint lĂ©gèrement mat, un visage très ovale, et les cheveux coiffĂ©s Ă l’africaine avec des tresses. Les deux autres sont plus jeunes. L’une (Priscilla) a la peau très pâle, c’est une belle et pulpeuse brune dĂ©colorĂ©e, son visage respire la gentillesse et la malice et son Ă©ternel sourire sous son petit nez coquin et un peu retroussĂ© est un ravissement ! La troisième (Aurore) fait beaucoup plus BCBG, sans doute une vraie blonde, genre Ă©garĂ©e dans ce milieu, très Ă©tudiante qui fait des extras.Au moment oĂą le spectacle s’offre Ă moi, la fille aux tresses est Ă quatre pattes au milieu de la scène, elle lèche la chatte de Priscilla qui est debout devant elle. Ă€ l’autre extrĂ©mitĂ©, Aurore lui lèche le sexe et l’anus en de grands coups de langue.Ce qui est remarquable, c’est la dĂ©contraction avec laquelle elles accomplissent leur prestation. Elles en oublient l’invisible public, se racontent d’incomprĂ©hensibles bĂŞtises qui les font rires aux Ă©clats, et surtout elles ne font pas semblant. Certains gestes sont assez fabuleux, ainsi un moment, Aurore ramasse avec sa main la mouille qui dĂ©gouline de la chatte de sa partenaire tressĂ©e, la re-dĂ©pose un peu plus haut, puis entreprend de lĂ©cher tout cela.Le show dure, pour mon plus grand plaisir, et voici que le prĂ©sentateur indique au micro que les filles vont devoir rester un peu plus longtemps que prĂ©vu sur la scène. Elles rouspètent un peu, changent lĂ©gèrement de position, puis rigolent, mais aussi s’excitent de plus en plus. C’est un spectacle rare que de voir leur langue s’agiter comme cela dans la chatte, dans le cul et dans la bouche de leurs copines. C’est un dĂ©lice de les voir se sucer les seins, et c’est un rĂ©gal de les voir prendre plaisir Ă se caresser la peau, que j’imagine Ă©videmment d’une infinie douceur. Les filles sont en sueur, elles n’en peuvent plus !Ă€ un moment elles tentent un truc un peu acrobatique ! Ça ne tient pas, les voilĂ les quatre fers en l’air ! Ça rigole et ça se remet en place ! Un peu après, elles adoptent une figure super bandante, elles se placent toutes Ă quatre pattes en cambrant leur cul et de façon que leur visage se rejoignent au centre. Leurs langues peuvent ainsi se rĂ©unir en un ballet torride. La vue de ces magnifiques culs superbement offerts et ruisselants m’achève. Je sors ma queue et commence Ă me branler. C’est Ă ce moment-lĂ que le D.J. annonce le changement de modèle. (« Un couple », dira-t-il !). Je suis un peu déçu, j’aurais aimĂ© jouir devant elles. Tant pis pour moi, je n’avais nulle raison d’attendre le dernier moment ! Je range donc mon engin. Et m’apprĂŞte Ă retirer ma carte.Mais un dĂ©mon devait ĂŞtre Ă mes cĂ´tĂ©s. Je dĂ©cide, sur ses conseils, d’attendre qu’elles aient complètement quittĂ© la scène pour sortir de la cabine. Bien m’en a pris ! Cela me permit d’assister Ă cette scène incroyable : la fille du couple arrive, une grande noire aux formes sculpturales, elle veut entrer, mais la fille aux tresses la gĂŞne, par taquinerie, puis de façon tout Ă fait inattendue se jette Ă son cou pour lui rouler un patin. Un long patin, il faudra que quelqu’un les sĂ©pare. Je sors cette fois-ci, dans un drĂ´le d’état !!Par exception aux règles que je me suis imposĂ©es, je me dis que si l’une des trois blondes m’aborde, je me laisserai peut-ĂŞtre faire afin de me masturber devant elle dans une cabine spĂ©ciale, j’attends donc un peu, le temps qu’elles se changent ! (Peut-ĂŞtre mĂŞme qu’elles ont eu besoin d’une bonne douche ! ) Effectivement, Priscilla, la fausse blonde coquine, apparaĂ®t cinq minutes après, mais elle a fini son « service » et quitte l’établissement ! Tant pis, j’attends encore un peu ! Le D.J. continue ses annonces !— Sur le plateau du peep-show, un triolisme exceptionnel !Triolisme ? Il doit se tromper, il avait parlĂ© d’un couple ! La curiositĂ© est la plus forte, j’attends qu’une cabine se libère pour y retourner et, devant mes yeux mĂ©dusĂ©s, j’aperçois maintenant la fille aux tresses qui suce goulĂ»ment la bite d’un mec, pendant que la grande black lui lèche la chatte avec une gourmandise non dissimulĂ©e. C’est splendide, et lĂ encore il y aura toutes les positions possibles et imaginables, mais c’est quand mĂŞme (pour moi) loin de valoir le show prĂ©cĂ©dent. Je sors, je suis un peu saturĂ©Â ! Aurore est sortie, mais elle m’attire finalement un peu moins que ses deux copines. Je quittai alors l’établissement, allant calmer un peu plus loin dans cette mĂŞme rue ma libido qui n’en pouvait plus !Cette ultime partie de la soirĂ©e ne fut pas mal du tout ! Merci ! Mais sans ĂŞtre de nature Ă rester gravĂ©e dans ma mĂ©moire, alors que ces trois blondes ! Hum !Notes : Certains dĂ©tails de la partie « technique » ont Ă©tĂ© empruntĂ©s Ă un article de M.G (qui se reconnaĂ®tra et qui, j’espère, ne m’en tiendra aucune rigueur !)La partie « descriptive » est absolument authentique. Mais il faut bien comprendre qu’elle est aussi exceptionnelle. D’autre part, il n’est pas dans ma vocation, ni dans celle du site, de faire de la publicitĂ©, d’autant que rien n’est immuable, et que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcĂ©ment demain ! MalgrĂ© tout, je m’engage Ă renseigner par e-mail ceux et celles qui souhaiteraient connaĂ®tre l’adresse de l’établissement dont il est question ici !Jean-SĂ©bastien Tiroir 9/2000