Petit rappel : Je me présente : Karine, je suis une grande brune, 1,76 m, 58 kg, dotée de jolies jambes, d’une belle chute de reins mais aussi un peu plate (on ne peut pas tout avoir), complètement miro (lunettes ou lentilles obligatoires), adolescente bourrée de problèmes, de complexes et de tabous. Heureusement, Pierre, mon Prince Charmant de mari a vite remédié à tout cela. Bien dans ma peau, heureuse et amoureuse, ma libido explose pour son grand bénéfice. Nous sommes en octobre 2008, je viens d’avoir 27 ans. — Karine, on s’encroûte. Si on participait à la balade en rollers dans Paris ce soir ? me demande mon cher époux.— Cela existe encore ?— Oui, il y a juste moins de monde qu’avant.— Je n’arriverai jamais à tenir le rythme.— On n’est pas forcé de suivre jusqu’au bout.— OK ! Je me prépare.— Mets-toi en jupe.— Pourquoi ?— Parce que les patineuses en jupe courte, j’adore.— Si je retrouve mon vieux legging bien chaud, d’accord.— Un quoi ?— Un legging. C’est un collant sans pieds. Ignare.Je fouille dans mes tiroirs pour dénicher une antiquité qui ne craint plus grand chose.— Tiens, regarde. Cela permet de mettre des chaussettes adéquates sans superposer les épaisseurs.— Pourquoi est-il rembourré à l’entrejambe ?— C’est un gousset. Il se porte sans culotte. Tu n’y connais vraiment rien.— Je hais les collants. Parle moi plutôt de bas, de jarretelles, de petites culottes en dentelles.— Que tu m’arraches avec les dents.— C’est un reproche ?— Pas du tout ! J’adore.— C’est bien ce qui me semblait.C’est ainsi que vers 23 heures, je galère sur les grands boulevards de Paris pour suivre l’allure soutenue de la horde de rollers. Pratiquante occasionnelle, j’enrage de voir des filles me doubler sans faire d’effort apparent. Je n’avais pas prévu que la vitesse soulève autant ma petite jupe, je montre un peu mes fesses mais je n’en ai cure, mon legging est bien opaque et ma seule préoccupation est d’anticiper les freinages. J’avoue, je ne sais pas bien freiner, j’angoisse à chaque ralentissement.Pierre n’est pas le seul à aimer le spectacle de ma petite jupe qui vole. Il reste à mes côtés pour faire voir que je suis sa propriété et veille au grain essayant de m’éviter les mains baladeuses des nombreux dragueurs qui veulent me venir en aide. Vers minuit, alors que je commence à en avoir plein les pattes, il m’interpelle.— Karine, regarde, la porte de cet immeuble est ouverte.— Et alors ?— J’ai très envie de toi. L’effet patins…Côté sexe, mon cher mari n’est jamais à court d’idées, ce qui explique pourquoi j’ai tant d’épisodes à raconter sur Revebebe. Nous sommes sur la même longueur d’ondes. J’aime qu’il ait envie de moi n’importe quand. J’aime faire l’amour quand je ne m’y attends pas (voir mon récit N° 13). Je plains les couples qui le font uniquement le soir dans le lit conjugal au moment de dormir dans le noir. Quel ennui !— Tu bandes et ça t’empêche de patiner, mon loulou ?Il m’entraîne au fond d’une cour pas éclairée.— En rollers cela ne va pas être bien commode, réalise-t-il. Si tu me faisais juste une petite gâterie ?— Tu te fous de moi ?Je n’ai rien d’une épouse soumise. J’aime bien faire à mon chéri des superbes fellations dans tous les styles : technique, ludique, vorace, espiègle, endiablé et j’en passe mais quand j’en ai envie.— Bon, alors on va essayer en levrette, propose-t-il. Appuie-toi sur ce scooter.J’écarte les jambes, je me penche en avant en lui présentant ma croupe. Il trousse ma jupe. Problème. Mon legging n’est pas un petit string que l’on peut glisser sur un côté. Pierre embarrassé se résout à le baisser. Et comme j’ai les jambes écartées et qu’impatient il tire trop fort, le vieil élastique rend l’âme.— Zut de zut, jure-t-il. Tu ne vas pas pouvoir le remettre. Désolé.— Tu n’as plus qu’à me l’enlever.— Avec tes rollers, j’aurai plus vite fait de finir de le déchirer.Après avoir porté les restes du legging dans la poubelle voisine, mon chéri se déboutonne, baisse jean et slip, trousse de nouveau ma jupe. Je sens ses grosses mains s’emparer de mes globes fessiers, les écarter, tâtonner, m’ouvrir la chatte, puis son gros pieu envahir d’une lente et longue poussée mon vagin encore sec m’arrachant un cri mi-douleur, mi-plaisir.Mon chéri aime montrer son côté mâle dominant. Quand j’avais les cheveux longs, il s’amusait de temps en temps dans cette position à me les tirer sadiquement pour me faire cambrer au max. Là, il se contente de m’appuyer sur le bas du dos. Message reçu ! Je pointe les fesses, m’attendant à recevoir de grands coups de boutoir sauf que je n’ai droit qu’à des petits va-et-vient frustrants.— Pas facile sur mes patins, m’explique-t-il. L’équilibre est instable.Compris. Je dois me débrouiller toute seule. Laissant une main appuyée sur le scooter, l’autre prend la direction de mon clitoris pour accélérer la montée de mon plaisir. Au bout d’un bref moment, je me mets à pousser les petits cris de souris habituels signe de son arrivée imminente. Pierre, du coup, ne se retient plus, prend des risques, amplifie ses mouvements, glisse, se rattrape sur un vélo qu’il fait tomber et finit par chuter en beauté.— Merde, je me suis écorché la main, je saigne, constate-t-il.— Tu as intérêt à désinfecter, on est a côté des poubelles.— C’est con, on allait jouir ensemble.— Eh bien continuons. Non ? Tu ne bandes plus ?— Si, comme un taureau.Alors qu’il reprend possession de ma chatte d’un joli coup de bassin, une lumière s’allume dans la loge du gardien. Panique. La porte s’ouvre. Un Antillais costaud met le nez dehors pour voir ce qui se passe. C’est la grande débandade. Mon cher taureau devient tout mou, inconsistant, un misérable vermisseau que je sens à peine sortir. Il relève slip et pantalon en catastrophe et s’avance courageusement pour faire front.— Vous êtes en train de voler des vélos ? s’exclame le gardien d’un air furieux.— Non, je faisais l’amour à ma femme, répond mon mari sans se démonter.Le gardien ouvre des yeux comme des soucoupes et éclate de rire.— Eh bien vous alors… Où est-elle ?— Elle se cache, vous lui avez fait peur.Nouvel éclat de rire du sympathique gardien. Soulagée par la tournure des événements, je me montre en arborant un sourire crispé.— Vous avez bien raison, elle est très jolie, commente l’Antillais en s’adressant à Pierre, mais allez ailleurs sinon j’aurai des ennuis, vous comprenez…— Bien sûr, excusez-moi, mais elle était vraiment en manque, j’ai dû faire dans l’urgence, explique Pierre.Le gardien se marre comme une baleine, nous en profitons pour prendre la tangente.Je patine, pas bien fière. Je me caille les fesses pour ne pas dire la chatte. Je pense au spectacle que je risque d’offrir à ceux qui sont derrière moi. La horde de rollers est loin mais il y a encore du monde sur les grands boulevards. Nous coupons par des petites rues désertes pour rentrer chez nous tout en essayant de trouver une pharmacie de garde. Une musique venant des fenêtres grandes ouvertes d’un appartement attire notre attention. Une soirée dansante. Des fumeurs agglutinés sur le balcon nous remarquent et nous chambrent. Pierre qui ne perd pas le nord en profite pour leur demander :— Vous n’auriez pas du désinfectant ? Je me suis écorché la main.— Cela doit se trouver. Montez, propose l’un des garçons.Nous quittons nos rollers en bas de l’escalier. C’est en chaussettes que nous sonnons à l’étage. Le jeune homme qui nous a invités du balcon nous ouvre.— Bonsoir, je suis Édouard, le maître des lieux.Des jeunes ados, 18 ans de moyenne d’âge, s’activent sur de la techno. Après un passage dans la salle de bain, notre hôte nous conduit à un buffet dévasté. Pas d’eau, un reste de punch qui m’a l’air redoutable, du whisky, du coca… Va pour le coca. Je fais un tour d’horizon. Une ambiance d’enfer mais pas d’odeur de joints. Les filles arborent des petites robes plus ou mois décolletées. Les garçons sont en costume, enfin étaient en costume, puisqu’ils sont en chemise et que les vestes trônent un peu partout.— Restez danser avec nous, propose notre hôte aimablement.Pierre qui sait que j’adore danser et que je suis brimée de ce côté depuis notre mariage n’ose pas refuser.Je commence à me déhancher sur la piste avec appréhension. Ma jupe est-elle assez longue ? Au bout de deux minutes, je réalise que personne ne peut savoir que j’ai les fesses à l’air sauf si je m’amuse à danser le rock. À éviter. Libérée, je me déchaîne.Au bout d’une demi-heure, Pierre a sa dose. Ayant repéré une place libre dans un canapé à côté d’un garçon boutonneux plongé dans le décolleté de sa voisine, il m’abandonne. Je continue de me trémousser au milieu d’un petit groupe où un dénommé Guillaume fait le cake. J’en profite, je m’éclate au son de David Guetta et autres. Sur un disque de Shakira, j’essaie avec d’autres filles d’imiter ses déhanchements suggestifs sous les applaudissements des garçons. Bref, je m’amuse comme une folle et je fais une grosse impression à ce jeune Guillaume qui me tourne autour et que je vois s’éclipser pour parler au DJ.Deux minutes plus tard, la musique change, la lumière se fait rare. Un slow.Où est-il, mon loulou ? Il doit siroter son Whisky, avachi dans le canapé. Je fais un pas dans sa direction. Trop tard ! Guillaume me retient. Impossible de refuser cette danse à ce jeune garçon.Je me retrouve dans ses bras. Il m’attire contre lui. Une main dans la mienne et l’autre sagement posée sur ma hanche il entame la conversation.— Nous fêtons l’anniversaire d’Édouard… patati, patata…J’écoute distraitement. Il est plus petit que moi mais comme je suis sans chaussures, la différence est minime. Il fait attention de ne pas me marcher sur les pieds. C’est déjà ça. Au bout de trente secondes, il s’enhardit. Ses mains se croisent dans mon dos, il me serre contre lui, ventre contre ventre. Et je te frotte…J’essaye de me décoller un peu. Peine perdue, il raffermit sa prise, m’enlace de plus belle, m’écrase les seins contre son torse.Qu’espère-t-il ? Il a bien vu que j’étais accompagnée. Montrer à ses copains qu’il est capable d’emballer une nana plus âgée que lui ? Il va être déçu ! S’il va un peu loin dans le pelotage, je vais le remballer grave, son prestige va en prendre un coup, tant pis pour lui…Mariah Carey cède la place à George Michael, sans qu’il desserre son étreinte. Il me tient, il me garde. Résignée, je regarde alentours. L’ambiance est montée d’un cran. Dans la pénombre, les couples se caressent ouvertement, s’embrassent à pleine bouche. À côté de nous, Édouard s’occupe activement d’une blonde qui cultive sa ressemblance avec Jennifer Aniston du temps de « Friends ».Pour ne pas être en reste, mon cavalier redouble d’activité. Ayant retiré mon gros sweat, mon T-shirt en lycra et ma petite jupe ne sont pas un gros rempart contre ses mains baladeuses. J’ai beau rester très froide, elles me parcourent le bas du dos, les hanches et me palpent les fesses. Fermes, musclées, rebondies, c’est mon point fort, il est tenté. Je lui pardonne son audace mais il ne faut pas qu’il dépasse les bornes.— Guillaume, arrête un peu de me tripoter les fesses.— Je cherche ta petite culotte, je ne la sens pas. Tu portes un string ? me demande-t-il avec un culot incroyable.— Tu es bien curieux.— Tu n’as pas répondu à ma question.— Mon mari m’interdit de porter la moindre culotte quand je sors avec lui, improvisé-je pour éviter de rentrer dans des explications scabreuses.Au lieu de le faire rire, ma réponse a une conséquence inattendue. Quelques instants plus tard, je sens mon pubis rentrer en contact avec une bosse dure. Il bande !Alors que j’attendais avec impatience la fin du morceau pour le planter, la situation soudain m’amuse car mon cavalier, jusque là très sans-gêne, paraît embarrassé.— Vous me faites beaucoup d’effet, excusez moi, me glisse-t-il dans l’oreille.— Mon cher Guillaume, aucune fille ne peut reprocher à un garçon d’être sensible à ses charmes. C’est un hommage forcément sincère, expliqué-je en riant.Ayant eu l’absolution, il libère sa virilité douloureusement comprimée. La grosse bosse se déploie et fait place à une barre dure dont le haut est au niveau de mon mont de vénus. Il me plaque contre elle en croisant ses deux mains sur le haut de mes fesses. Et je te colle… Et je te frotte….Un troisième slow s’enchaîne, je reste collée. Les femmes me comprendront, cela plait de plaire, de sentir qu’un garçon bande en votre honneur. J’imagine un gland turgescent émergeant d’un slip taille basse juste séparé de mon minou par quelques microns d’épaisseur de deux bouts de tissus. J’en deviens toute chose.Le couple voisin se détache, le jeune Édouard tire la blonde par la main et l’entraîne dans le noir.— Ils vont dans la chambre, me glousse Guillaume dans l’oreille. Il n’y en a qu’une, les places vont être chères.Je réponds par un petit ricanement poli. Ne me voyant nullement scandalisée, il tente sa chance :— Il reste la salle de bain. On y va ?Il essaye. Normal ! Une fille sans culotte est une fille facile. Désolée ! Il y a erreur. Je suis tout le contraire d’une fille facile.— Non, Guillaume, je suis mariée.— Et alors ? ose-t-il.— Si on ne croit pas à l’Amour éternel et à la fidélité, pourquoi se marier, à ton avis ?Mon cavalier s’excuse mais n’est pas du genre à renoncer. Il se dit qu’il est normal que je n’accepte pas du premier coup, qu’il a seulement été un peu rapide et qu’il doit encore me chauffer. Il tente autre chose, il cherche à m’embrasser, je détourne la tête.— Guillaume, contente-toi de danser. Si cela ne te suffit pas, va inviter une autre fille, tu n’as que l’embarras du choix.— Les filles de mon âge ne m’intéressent pas.— Pourquoi ?— Soit elles gardent leur fleur comme une assurance mariage, soit elles collectionnent les mecs. Je ne veux pas être un numéro.— Il y en a qui couchent par amour.— Celles-là, je ne suis pas assez salaud pour leur faire croire que je les aime.— Tu remontes dans mon estime, mon cher Guillaume.— C’est pour cela qu’être l’amant d’une femme mariée, c’est la solution rêvée.— Tu t’es dit, « j’ai trouvé! ».— Oui ! Pour être sans culotte, tu aimes forcement le sexe.— Je te l’ai dit. C’est à cause de mon mari. Il veut pouvoir me prendre quand il en a envie.Mon cavalier prend encore ma réponse très au sérieux. Décidée à m’amuser à ses dépens (on ne me palpe pas les fesses impunément), je rajoute une couche destinée à le faire fantasmer.— Il est obsédé. Il me fait porter des boules de geisha.— Tu… en as en ce moment ?— Oui. Un œuf vibrant qu’il télécommande. Patiner avec ça, c’est un orgasme à chaque coin de rue. Danser, c’est pas mal non plus, lui glissé-je dans le creux de l’oreille.— Ah !!! Il… il fonctionne en ce moment ?Dingue, la crédulité de ce garçon.— Non. C’est dommage. J’aurais bien aimé jouir dans tes bras.— Cela peut s’arranger. Allons dans la salle de bain.— Si tu veux me faire l’amour, il faudrait que tu ailles le voir.— Comment ça ? s’exclame-t-il.— Pour que tu t’arranges avec lui.— Je ne comprends pas.— De temps en temps, il m’offre à un inconnu.— Il fait payer ?— Je suppose. Il perd souvent au poker.— C’est de la prostitution ! s’étrangle-t-il.Dingue ! Il ne se rend même pas compte que ce que je lui raconte maintenant est en complète contradiction avec ma phrase sur le mariage et la fidélité ! Guillaume, les filles vont te faire tourner en bourrique !— Et alors ?— Tu es folle. Bientôt tu vas te retrouver sur le trottoir.— Mais non. Il m’aime trop. Il est vert de jalousie quand il me regarde faire l’amour avec un autre.— Parce qu’il assiste ?— Oui. Cela décuple mon plaisir.— Vous êtes totalement pervers.— Tu crois ? (ton innocent et surpris)— Combien il demande ?— Très cher. Trop cher pour un jeune étudiant comme toi. C’est dommage, j’aurais bien aimé faire des choses avec toi, mon cher Guillaume. Tu as un bel engin qui me fait envie.Les filles, une nouvelle fois, me comprendront. Nous sommes dans le noir quasi complet, les seules lumières viennent de la rue. Il ne me connaît pas. Nous ne nous reverrons jamais. J’ose. Qu’est-ce que je risque ?— Laisse-toi faire, annoncé-je en me décollant un peu.Ma main se glisse derrière sa ceinture. Je tâtonne. Je trouve et j’écarte le slip. Mes doigts se nouent autour de la grosse tige dressée. Je tire vers le bas pour dégager le gros gland congestionné, je le branle avec son prépuce, je monte, je descends, je frotte le frein à vif. Mon cavalier commence à défaillir, il geint, il va jouir, je dois ralentir. Le couple à côté de nous se rend compte de mon manège, ils en sont bouche bée, ils s’arrêtent de tourner pour regarder le spectacle. J’en oublie de ralentir suffisamment mon manège. Mon cavalier est pris d’un spasme. Je me retrouve avec la main pleine de sperme.Punaise, mon bel ado est un éjaculateur précoce !Pourvu qu’il n’ait pas maculé ma jupe ! Je m’écarte par précaution.— Eh bien Guillaume ! Tu n’es pas bien résistant, lui glissé-je dans l’oreille en lui montrant mes doigts pleins de sperme. Tu as des progrès à faire si tu veux devenir l’amant d’une femme mariée, ajouté-je ironiquement.Comme je me mets à les lécher. Il me regarde faire avec effarement.Mon petit Guillaume, je ne suis pas une pute, comme je me suis amusée à te faire croire. Je profite de l’occasion pour voir si tous les spermes ont le même goût. Si je n’étais pas une épouse fidèle, je le saurais depuis longtemps. Maintenant, grâce à toi, je sais qu’il y a des nuances.— Tu devrais aller t’essuyer, tu en as plein ta chemise, lui conseillé-je.— Attends-moi, je reviens, me répond-t-il. Tu vas me donner tes coordonnées… enfin celles de ton mec puisqu’il faut passer par lui.Non, mais il rêve !— Apprend d’abord à te maîtriser, sinon tu vas te ruiner pour pas grand chose.Où est-il, mon chéri ? Toujours à picoler et à se morfondre dans le canapé ?Je me dirige vers lui dans la pénombre.— Viens danser, mon loulou. Remplace un jeune ado qui voulait m’emmener dans la salle de bain.— Viens plutôt t’asseoir sur mes genoux et raconte-moi. Tu as l’air de t’être bien amusée, me glisse-t-il à l’oreille.— J’ai allumé grave mon cavalier. Il risque de venir te demander le prix.— De quoi ?— De mes charmes.Je lui raconte à l’oreille ce qui vient de m’arriver. Sans crainte. Mon mari est intelligent, il n’est pas jaloux de ce qui n’en vaut pas la peine.— J’ai quelque chose à te demander, me chuchote-t-il dans l’oreille.— Tu veux que j’aille te chercher un autre whisky ?— Non, c’est toi que je veux. Tu m’as fais bander avec ton histoire. On va finir ce qu’on avait commencé. Soulève-toi un peu que je me déboutonne.Une poussée d’adrénaline, j’en ai des picotements dans les doigts.— Chéri, tu es complètement malade. On ne peut pas faire ça devant tout le monde, protesté-je affolée.— Personne ne s’intéresse à nous.— Et ton voisin ? Il va bien s’en rendre compte.— Penses-tu ! Il est en plein préliminaires avec sa copine, il se fout complètement de nous.Mon cœur bat la chamade, je dois être rouge comme une pivoine. Je soulève l’arrière de ma jupe, je sens son membre glisser le long de ma vulve.— Je ne peux pas bouger, me prévient-il dans l’oreille, tu te débrouilles.J’écarte un peu les cuisses, je me dandine pour le positionner à l’endroit stratégique, je me cambre pour l’accrocher. Sa verge rentre comme une lettre à la poste dans ma chatte ouverte et humide de désir. Il s’enfonce délicieusement, coulisse, déplie les parois en feu de mon vagin. Je fais l’amour en public. Je suis folle ! J’ondule pour qu’il vienne au plus profond. C’est trop bon !— Dépêche-toi de me faire jouir avant qu’ils rallument la lumière, implore-t-il.Sans bouger, c’est impossible. Heureusement, la musique permet de me balancer sans attirer l’attention mais le slow en cours « Come away with me » de Norah Jones a un rythme très lent, trop lent. Tant pis. Empalée sur le sexe de mon homme, ma petite robe sagement tirée sur mes cuisses, sans rien laisser paraître, je mets tout mon cœur à faire jouer mes muscles intimes tandis que mon chéri donne le change en sirotant son whisky comme si de rien n’était. L’autre main sur ma hanche, il m’encourage et me guide avec des petites pressions des doigts pour m’indiquer ce qui lui fait le plus d’effet. C’est ça l’entente sexuelle dans un couple ! Pas besoin de mots pour se comprendre. En temps normal, le faire jouir de la sorte serait mission impossible, mon chéri n’a rien, lui, d’un éjaculateur précoce, mais la situation l’excite autant que moi. Les pressions de plus en plus fortes de ses doigts sur ma hanche sont les signes que je suis sur la bonne voie.Le DJ est top ! Yaël Naïm « New soul » prend la suite. Le tempo est plus élevé, presque idéal. Je chantonne les paroles, je me balance dans le rythme, je tangue, j’ondule, je frétille du popotin en mettant toutes les ressources de ma chatte pour faire exploser mon chéri. Du coup, elle se fait fontaine, je lui trempe son pantalon de ma cyprine. Allez, mon cœur, viens, dépêche-toi, explose, je t’aime. Sa main se crispe, son membre gonfle et se raidit, je sens les jets de sperme cogner au fond de mon vagin, j’ai réussi, je suis heureuse.— Karine, tu es vraiment une épouse géniale, me complimente-t-il dans l’oreille. Fais attention en te levant, je t’ai balancé une sacrée dose.— Tu as quelque chose pour que je m’essuie discrètement ?— Chérie, désolé, je n’ai rien… si la serviette en papier de notre voisin.— Donne, je sens que je coule grave.Je la lui rends maculée d’un mélange poisseux de sperme et de mouille. Il se demande quoi en faire, hésite et la glisse subrepticement dans la poche de la veste de notre voisin.Il était temps, la période slow se termine, la lumière revient, la musique techno nous arrache les oreilles, il est temps de partir. Sachant que le maître des lieux a fort à faire, nous nous éclipsons discrètement.Le lendemain soir, j’avais en cadeau un énorme bouquet de fleurs, un nouveau legging et un joli paquet.— Dans la boutique, j’ai craqué en voyant ça, explique mon chéri.Intriguée, je défais l’emballage pour tomber sur une guêpière en dentelles, un string et des bas assortis.— Merci, chéri, c’est superbe.Je me suspends à son cou pour lui donner un gros baiser.— C’est pour te remercier de la petite séance dans le noir, m’explique-t-il. Je m’en souviendrai toute ma vie.Mon cavalier aussi, songé-je amusée.— Ma chérie, continue-t-il, ce soir, c’est moi qui te fais jouir.— J’y compte bien. On dîne avant ?— Après.Il m’embrasse tout en déboutonnant ma robe qui tombe à ses pieds, me pousse vers le canapé du séjour, me retire ma petite culotte.— Te déguster ta chatte en apéro, j’adore.J’écarte les jambes en grand.