Clic-clac, le bruit du clignotant résonne dans ma tête quand je décide de bifurquer sur cette aire de repos le long de la route nationale. C’est une belle matinée d’automne. Dans mon planning, il n’y a rien d’urgent à faire et je sais très bien que ce parking n’est pas si anodin. C’est un lieu de rencontre gay.Je m’arrête à tout hasard pour voir de plus près de quoi il s’agit. Voir si quelqu’un traîne dans sa voiture. J’obéis plus à une impulsion irrépressible qu’à un vrai choix. Ma curiosité et les frissons qui l’accompagnent, ont décidé à ma place. Je sais pas jusqu’où j’oserai aller. J’ai l’impression bizarre d’être en mode automatique, le cerveau débranché.Un regard à l’extérieur et je vois une camionnette de travail qui est garée un peu plus loin avec son conducteur. Ma main se pose sur l’ouverture de la porte. Je pousse lentement la portière ne sachant trop que faire. Le prétexte d’un arrêt pipi sur le bord de la route me semble recevable. Jusque-là , rien de grave. Je sors donc ma bite toute molle de mon jeans et me soulage tout en croisant mon regard pour observer l’attitude de mon voisin. Rien à signaler, il est trop loin pour savoir ce qu’il fait. Un peu surpris par la fraîcheur de cette journée d’automne, je remballe mon attirail et remonte comme si de rien n’était dans ma bagnole.C’est là que tout s’emballe. Les clefs tournent dans le démarreur. Le moteur se lance. Je sais très bien à quoi je m’expose. 150 m plus loin, il y a un petit chemin terreux qui file à travers la campagne. Il mène à des endroits tranquilles loin des regards indiscrets. Quand je vois la voiture démarrer derrière moi et me suivre, une immense vague de chaleur me submerge. J’ai l’impression de l’appâter. Il tourne, emprunte le même chemin que moi. Je sais rien de celui qui me suit. Au lieu d’avoir peur, ça m’excite.J’imagine sa queue toute raide bien au chaud dans son slip. Je ne pense plus qu’à ça. Après avoir roulé trois minutes sur cette piste défoncée, je mets mon clignotant et m’arrête. La voiture se gare derrière moi. Un garçon d’une trentaine d’années en descend. Plutôt rond et d’allure jeune, il porte un jogging gris ciel.— C’est tranquille ici sont ses premiers mots.Je m’entends dire le plus spontanément du monde :— T’es venu pour la même chose que moi.— Oui, viens, me répond-il.Ces deux mots laconiques font disparaître toute réticence de ma part, je le suis.Plantés au milieu de la campagne, face à face, je ne peux me retenir de prendre son sexe dans ma main à travers le lourd tissu du jogging. Je sens sa grosseur, sa raideur. D’un geste rapide l’inconnu baisse son fute jusqu’au haut de ses cuisses découvrant un beau sexe bien poilu et épais. Je regarde le spectacle avec envie. J’hésite une seconde et mes doigts partent à la rencontre de cette bite. Douce, chaude, presque suante, elle laisse échapper des senteurs excitantes et bandantes qui viennent percuter les neurones de mon cerveau. C’est bon.Irrésistiblement mes hanches viennent se glisser dans son dos. Elles se collent à ses fesses rebondies, se frottent de haut en bas. Sans rien contrôler, mon bras part à la rencontre de son entrejambe. Il frôle, effleure, touche. Le contact de ces boules toutes molles avec leur épaisse toison noire m’électrise. Je les soupèse, les malaxe avec infiniment d’envie. Son bassin ondule. Il apprécie et se jette au-devant de mes caresses. Il s’éloigne de mon bassin pour y revenir aussitôt en se frottant de plus belle. Dans mon jeans, ma queue se raidit, devient hyper sensible. Le moindre frôlement provoque des ondes de chaleur dans tout mon corps. Je me sens littéralement fondre avec son gourdin toujours emprisonné dans ma main.Cette extrême tension a fait perler une goutte de sueur dans son cou, je me mets à lécher doucement sa nuque. Il gémit entre ses dents. Plutôt bon signe ! Je m’enhardis et continue ma caresse à pleine bouche. Il se cambre. J’ai l’impression que ses fesses s’entrouvrent sous son jogging. Ma bite à travers mon jeans vient épouser le creux de ses reins. N’y tenant plus, je baisse mon froc et laisse jaillir ma gaule toute raide. Elle sort de mon slip comme un ressort. Je déchire vite fait un préservatif et l’enfile tout tremblant.L’inconnu agrippe l’élastique de son jogging et le fait descendre lentement le long de ses jambes. Je vois devant moi pour la première fois la blancheur d’un cul tendu vers ma tige. Tout se bouscule dans ma tête. Tout va trop vite, je n’ai pas eu le temps de me faire à cette situation. Me retrouver à moitié à poil en pleine campagne, prêt à plonger dans ce corps dénudé, à m’introduire dans ces deux globes offerts à toutes mes envies, ça fait beaucoup, beaucoup trop. Pourtant je pose mon gland dans le sillon de ses fesses et en glissant vient buter sur son petit trou. Tout chaud et élastique.Des effluves de cul, de sexe, de poils viennent envahir mes narines. Je respire à pleins poumons et pousse lentement, profondément. Je m’immobilise, les jambes tremblantes et flageolantes. Je suis dans son cul. Il se redresse lentement en prenant appui sur le tronc d’un arbre devant nous. Ça lui fait cambrer le bas des reins. Sans faire rien de plus, mon zob s’enfonce à nouveau. Il glisse dans un fourreau tiède et accueillant. J’entends le mec gémir de plaisir, une plainte discrète qui m’invite à poser mes mains sur ses hanches. Une fois de plus je suis surpris par la tiédeur de sa peau et sa douceur.Les secondes s’égrènent et mon gland palpite toujours au creux de son ventre. Sans bouger, je profite de la situation pour lui mordiller la base du cou. Il s’effondre et tombe à genoux, m’embarquant dans sa chute. Une fois stabilisé dans l’herbe fraîche, son bassin se décolle légèrement et se met à tanguer de droite à gauche. Tout son corps vibre avec passion. C’est plus lui qui s’encule que moi qui le baise. Je me couche sur son dos, l’enveloppant entre mes bras. Ma main droite se glisse sous son menton et descend le long de son torse jusqu’à venir toucher sa tige, la serrer entre mes doigts. Elle est raide et baveuse.Je retire ma main et l’amène vers mon visage, juste pour respirer cette odeur de sexe. Ça me fait bander encore plus, presque douloureusement. Sa paluche se faufile entre mes jambes et se pose fermement sur mes boules. Il me tient à pleine main. C’est trop bon ! C’est comme s’il me pressait pour en faire gicler ma crème. La main fureteuse continue son exploration et un doigt vient titiller ma rosette. Cette pression sur mon petit trou provoque des frissons dans tout mon corps. Je m’abandonne, je glisse sur le côté et me raccroche à son sexe. Le contact de ma main brûlante sur sa queue le fait tressaillir. Je sens son jus monter le long de sa verge et jaillir sur mes doigts. Son fion se met à vivre de manière autonome et se contracte à plusieurs reprises sur mon zob. Mon foutre coule dans son ventre sans pouvoir s’arrêter. J’ai l’impression de me vider sans fin, de ne plus rien contrôler.Mon cœur bat la chamade. Mes jambes cotonneuses me portent à peine. Les bruits de l’extérieur paraissent très lointains. Je jouis et jouis encore dans son corps brûlant qui continue à vibrer, à onduler, à ramper, à s’ouvrir. Je m’y perds avec bonheur, plongeant toujours plus loin. Il se raidit sous les assauts de mon gland, puis se détend d’un coup et se remet à gicler sur mes doigts. Son jus chaud coule sur ma peau.Étrange liquide brûlant dans le froid inattendu de ce matin d’automne.