Ma femme et moi sommes un vieux couple (38 ans de mariage) qui ne fonctionne pas trop mal. En 2000, nous avons rencontré une personne cocasse et sympathisé avec elle. C’est un divorcé. Il habite une maison à 300 km de chez nous, qui a la particularité d’être entourée d’un grand terrain abrité des regards indiscrets.C’est un artiste. Ancien ébéniste, il fait des moulages sur corps, à l’aide de bandes plâtrées posées directement sur la peau, puis, après démoulage, il coule un plâtre à modeler ou de la pierre reconstituée pour reproduire l’original. Il a l’art de trouver les gestes et la façon qui magnifient les seins moulés, mieux que les originaux. C’est très beau !À chaque visite, il nous montrait les nouvelles pièces, expliquant la technique, la recherche de la bonne position du modèle pour bien mettre en valeur les poitrines imparfaites, les petites retouches pour améliorer le galbe.Rapidement, j’évoquai l’idée de mouler les seins de ma femme. Notre ami approuva, précisant qu’il serait ravi de nous faire ce cadeau. Ma femme ne prit pas position, restant muette, puis un beau jour alors qu’on évoquait le projet pour la nième fois.— Où mettrait-on ce buste ? Nous n’avons plus de maison, constata-t-elle.— D’accord. Dès que la maison est faite, on passe à l’action, répondit notre ami.Le temps passant, les visites se multiplièrent, la maison prit tournure. Notre ami nous aida et pour l’occasion usa de ses compétences d’ébéniste pour construire notre cuisine. Mon épouse très satisfaite, se confondit en remerciements.— Je ne sais comment te remercier. Tu peux nous demander ce que tu veux.Notre ami sourit, me regarda, mais tellement surpris, ne trouva la réplique. C’était en février 2008.Un an plus tard, il nous téléphona à l’occasion des vœux de nouvel an et rappela sa promesse à ma femme.— Tu as ta maison, nous allons pouvoir faire le moulage.— Nous verrons ! répondit-elle.Fin mars 2008, en déplacement à proximité de chez notre ami, je m’arrêtai chez lui pour discuter et lui posai carrément la question.— Tu aimerais lui faire l’amour ?— Tu es sérieux ? Je ne voudrais pas foutre le bordel dans votre couple.— Ça a failli arriver une fois, j’étais très excité.— On pourrait faire un trio, ce serait plus sympa.— Je ne crois pas qu’elle soit prête. En revanche, seule avec toi…— Demande-lui de poser pour moi.— Tu veux parler d’un moulage ?— Oui, mais aussi poser, je fais des tableaux maintenant.Il me montra ses peintures. Magnifiques ! Des nus, j’imaginai déjà ma femme nue face à lui. Mon pantalon prit du relief.— Tu voudrais qu’elle pose nue ?— Oui, c’est banal, tu sais, tous ces tableaux ont été faits grâce à des modèles nus.— Des modèles que tu baises après ? m’enquis-je— La plupart du temps, oui, acquiesça-t-il.— Je vais lui parler du moulage, de tes tableaux de nus. Mais tu devrais l’appeler et voir où elle en est.— Oui, je vais essayer, concéda-t-il.Je partis de chez lui, très excité à l’idée qu’il allait appeler mon épouse. Je bouillonnai d’impatience et quelques heures plus tard, je finis par téléphoner à mon ami.— Tu l’as appelée ?— Oui.— Et alors ?— Bien, elle semble disponible.— Tu lui as proposé un moulage ? demandai-je— Oui, elle ne répondait pas, alors je lui ai rappelé sa promesse, « demande moi ce que tu veux ! »— Bien vu ! Et alors ? approuvai-je.— Elle a ri… Puis on a discuté. Je te raconte texto, si tu veux. Dialogue entre Alain et Marie rapporté par Alain — J’ai dit ça ? s’étonne Marie — Sûr ! Tu peux demander à ton homme, que je confirme. — Bon, alors, je dois tenir ma parole. On verra ça aux beaux jours, qu’elle me rétorque. — Tu as raison, il faut qu’il fasse suffisamment chaud pour rester nue pendant une demi-heure, que je dois admettre. — Comment ça nue ? Pas uniquement torse nu ? — Non, ça fait des dégâts, le plâtre coule… il vaut mieux que tu sois toute nue pour ne pas abîmer tes vêtements. Alors, comme je fais ça dehors, il faut qu’il fasse chaud. — Ah bon ! — Tu sais, j’ai l’habitude, ne t’inquiète pas, j’en ai vu des modèles nus… — Ah ! — Et même, si tu voulais, j’aimerais que tu poses pour moi. Je peins maintenant et je manque de modèle. — Nue aussi. — Oui, bien sûr. — On verra. — Tu pourrais venir un week-end, vu la distance. — Oui, peut-être. — J’ai même une autre proposition à te faire. — Oh là ! J’ai peur. — Tu rêves de découvrir l’Andalousie et ton homme ne veut pas y aller ? — Oui. — Je t’emmène en camping-car, une semaine en Andalousie. — Tu es fou. Il ne voudra jamais. — Demande-lui, il est plutôt cool, pour la modernité. — Ça fait beaucoup tout ça. — Avoue que ça te tente. — Oui, bien sûr, mais il est très jaloux. — On peut être jaloux et ouvert d’esprit. — Tu te rends compte, une semaine, seuls, toi et moi… — Oui, je sais très bien ce que ça veut dire. Moi ça ne me fait pas peur du tout… au contraire ! — Hum ! je vois. Laisse-moi réfléchir. — Réfléchis. Je te rappellerai. À bientôt. Bises. — Bises. — Tu lui as vraiment dit ça ? Elle a vraiment répondu ce que tu me dis ? insistai-je incrédule.Mon ami confirma et avoua même sa surprise de la sentir si disponible. Il avait le sentiment que mon épouse était prête à dire oui si j’étais d’accord.Rentré à la maison, mon épouse ne me parla pas de cette conversation. J’en informai mon ami, lequel la rappela quelques jours plus tard. J’étais présent, c’est même moi qui décrochai le téléphone, je discutai avec mon ami quelques minutes, puis lui passai ma femme, laquelle s’éloigna un peu, visiblement par souci de discrétion. Je la sentis très gênée par ma présence. Elle répondait laconiquement par « oui » ou « peut-être »…Le lendemain, je discutai avec mon ami de cette conversation. Je lui précisai mon calendrier afin qu’il téléphone pendant mes absences et qu’ainsi mon épouse se sente libre de lui parler. Le fait est que les appels suivants furent beaucoup plus intéressants. Mon ami s’enquit des intentions de mon épouse concernant le moulage et la pose.— Dès qu’il fera chaud, répondit-ellePuis, les vacances passèrent et elle dut convenir qu’elle n’osait pas m’en parler…La situation stagnait. Elle n’osait me parler, mais avait néanmoins promis.Alors, nous convînmes d’un stratagème avec mon ami. Il me téléphona comme convenu. Je veillai à connecter l’ampli afin que ma femme entende notre conversation.— Alors, quand est-ce que Marie vient se faire mouler ? demanda mon ami.— Je ne sais pas, on n’en a pas parlé depuis longtemps, répliquai-je.— Ah bon ? Je l’ai appelée dimanche dernier, elle m’a dit qu’elle venait aux beaux jours.J’interrogeai ma femme du regard, elle acquiesça… Je confirmai donc à l’intention de mon ami, lequel poursuivit.— Elle pourra poser pour un tableau aussi ?Mon épouse acquiesça encore. Je confirmai.— Mais il faudrait arrêter une date, pour que je sois disponible, s’inquiéta mon ami.— Je te la passe, tu vois avec elle.Mon épouse prit le combiné à son tour.— Bonjour Alain, oui je dois trouver une date, tu sais que je travaille…— Prends 2 ou 3 jours, ou viens un week-end… prends le temps de vivre de te faire plaisir…— Bon, je regarde mon planning et je te réponds.— Oui, décide-toi, ne remets pas toujours au lendemain… je te rappelle bientôt, bises…Par la suite, il y eut entre eux quelques échanges durant mes absences, ils arrêtèrent un programme que Marie me communiqua un mardi soir.— Je vais aller chez Alain le week-end prochain.— Comment ça tu vas aller ? Nous allons aller !— Non, je me méfie de vous. Vous avez dû concocter un plan. Je ne veux pas me retrouver entre vous deux et vos idées vicieuses.— Mais enfin, tu ne vas pas aller te mettre à poil toute la journée chez ce mec qui vit seul ?— Tu vois le vice partout. C’est un artiste.— Tu sais très bien qu’il va te faire l’amour.— Arrête !Je suis sorti de table fâché.Ce soir-là, au lit, elle s’est déchaînée, folle d’excitation douce et furieuse.— C’est ça que tu veux faire avec lui, hein ? dis-jeElle ne répondit pas.— Il va te caresser comme ça… te peloter comme ça… s’il le fait, tu feras quoi ?Pour toute réponse elle empoigna ma bite pour la caresser avec délice.— Et s’il t’embrasse comme ça, tu feras quoi ?Nous sous sommes embrassés passionnément.— Et si il te demande de faire l’amour, que lui diras-tu ?— Viens ! souffla-t-elle en ouvrant les cuisses.Je ne me suis pas fait prier, elle mouillait excessivement, ma bite dure est entrée doucement…— Il va entrer en toi comme ça !— Oui…— Te pénétrer bien à fond !— Oui…— Et vous allez jouir !— Oui…On a baisé jusqu’à l’épuisement. Plus tard…— Alors, tu vas le voir seule ? demandai-je.— Oui.— Et vous allez faire l’amour ?— Je ne sais pas !Quand ma femme n’ose pas dire oui, elle dit « je ne sais pas ». Désormais, mon cocufiage était scellé. On a baisé chaque soir comme jamais, rejouant cette partie avec l’autre. Mais le vendredi matin, j’ai craqué.— Laisse-moi venir avec toi.— Non, c’est hors de question, je ne veux pas devenir un jouet entre vous.— Mais t’offrir à lui ne te pose pas de problème.— Mais ça n’arrivera peut-être pas.— Tu sais très bien que si. Ils annoncent un week-end très chaud, la piscine, seuls, nus que veux-tu qu’il arrive ?— On verra.— N’y va pas sans moi.— J’ai décidé d’y aller, et sans toi.— Je vais le tuer ce salaud.— T’es cinglé !Elle fila se préparer pour aller au boulot et juste avant de partir, elle m’annonça sa décision.— Tu as gagné, je n’y vais pas !Du coup, j’étais comme vidé, honteux d’avoir initié ce projet torride pour renoncer au dernier moment… je ne pouvais pas laisser les choses en l’état. J’appelai mon ami pour lui raconter. Il me dit qu’il s’y attendait, que ce n’était pas grave, que ce genre de chose est trop compliqué, trop bizarre, que rien ne se passe jamais comme on le prévoit…Je lui proposai néanmoins de rattraper le coup, un plan intermédiaire… Nous parlâmes longtemps. Mon ami était méfiant mais malgré tout enclin à tenter le coup.J’appelai ma femme à son travail et lui proposai de l’emmener à la gare proche de chez notre ami et de venir la rechercher le dimanche après-midi… elle accepta.Rappel du copain, un peu septique. Je lui dis que mon épouse l’appellerait le soir même pour confirmer, ce qu’elle fit, un peu contrainte et forcée par ma pomme.— Bonsoir, c’est Marie. Il va me déposer à la gare de G. Il faudrait que tu viennes me chercher.— Pas de soucis, disons 11 h. Je t’embrasse.— Je t’embrasse.Nuit calme. Je ne dormis pas. Je chuchotai près de son oreille.— Demain, il sera à ma place, te mettra le doigt, là, dans ta chatte humide et tu lui caresseras la bite… Samedi 8 h. Elle se fit belle, pomponnée comme jamais. J’avais envie d’elle. Petite blouse très fine sur soutien-gorge transparent, pant-court moulant. Je conduisais, trois heures de route. Nous parlâmes de sexe, d’envies extraconjugales, de mes aventures passées. À un moment, elle s’exclama.300 km, c’est long ! On croit que quelque chose va se produire, que la machine va s’arrêter, mais en fait ça passe vite, voilà déjà la gare.Je voulais parler à ma femme, l’embrasser, lui dire des mots fous, mais l’autre était déjà là, il faisait des gestes joyeux, j’étais déjà cocu, elle ne m’écoutait plus. Elle sortit de ma voiture, il vint vers moi, je baissai ma vitre sans bouger de mon siège, faisant la gueule.Mon épouse me tendit ses lèvres à baiser, je les ignorai.— Salut, dis-je partant sur les chapeaux de roues.J’étais sensé aller chez des potes, loin d’ici, pour ne pas rester seul, pour ne pas gamberger. Après 30 km, je m’arrêtai dans un bois, je les imaginai, je bandai et allai me soulager dans un buisson. J’étais KO, les revoyant si joyeux de se retrouver. Je me sentais exclu, floué. Je passai la journée à errer. À 16 h j’appelai. C’était lui.– Attend, je vais te la passer, répondit-il– Qu’est-ce que tu faisais ? demandai-je à Marie– Je me faisais bronzer.– En maillot de bain ?– Pas tout à fait.– Seins nus ?– Oui.– Toute nue.– Oui.– Et lui ?– Pareil.– Et puis ?– On s’est baigné, puis il m’a massée, caressée… va chez tes amis, ça te changera les idées.Je raccrochai. Ils étaient nus depuis des heures, il allait la prendre si ce n’était déjà fait. Je me traînai chez les amis. Triste, tout le contraire de l’habitude. Ils ne comprirent pas, s’étonnèrent de l’absence de ma femme, je prétendis qu’elle était de garde… nous sortîmes voir un concert où je m’ennuyai profondément alors que j’adore ça, en principe… 21 h je n’en pus plus, je téléphonai. Il répondit. Mon épouse vint au téléphone.— Tu n’es pas chez tes amis.— Si ! Tu vas dormir avec lui, dans le même lit ?— Peut-être !— Nus tous les deux.— Peut-être.— Je te connais, ça veux dire oui.— …— Bonne bourre, salope!Je raccrochai, malade de jalousie. J’informai mes amis que je partirai dans la nuit, arguant que je devais absolument voir un copain à même de m’aider dans certaines affaires… Je ne dormis pas. À 2 h du matin, je n’y tins plus. 250 km de route. Je roulai doucement, m’arrêtai fréquemment, échafaudai mon plan. À 9 h j’arrivai devant la maison : pas de voiture, tout était bouclé.— Il l’a emmenée à l’hôtel ou chez des amis pour se vanter de cocufier un ami ? pensai-je.Je fis le tour de la propriété, tout était bouclé. Je décidai de gravir une grille de 4 m de haut garnie de pointes acérées. Je passai, sautai dans le jardin, contournai la maison. Dans mon esprit, j’imaginai les découvrir, nus en train de baiser… la maison était ouverte, je grimpai l’escalier, trouvai la chambre, les draps étaient en désordre… ça sentait le sexe, ils ne pouvaient pas être loin. Je descendis, explorai le jardin, un petit bosquet abrité. Ils étaient au petit déjeuner. Je devinai les pointes des seins nus sous la robe de chambre très fine de ma femme. Ils furent naturellement très surpris.— Comment es-tu entré ? s’étonna Alain.— J’ai sauté la grille !— Qu’est-ce que tu veux ? demanda Marie.— Toi !— Je suis là.— Tu veux un café ? proposa Alain— Bon, la journée est foutue, constata mon épouseMa femme fit la bise à son amant, nous rentrâmes en voiture, tristement. Gâchage pour tous. Elle et lui frustrés, moi exclu…(À suivre)