Oh, j’étais encore bien jeune à l’époque, et surtout complètement inexpérimenté aux jeux de l’amour ! À cette époque bienheureuse, le sida n’était pas encore connu et l’usage du préservatif ne s’imposait pas systématiquement.Je pratiquais régulièrement le cyclisme et j’avais décidé d’aller m’acheter un cuissard. Je rentrais donc chez un marchand de cycles que je ne connaissais pas. Le magasin me semblait peu fréquenté. Je commençais par chercher parmi les étalages, sans succès, quand une femme d’environ 50 ans, sans doute alertée par la sonnette de la porte, apparut devant moi. Son chemisier légèrement transparent dévoilait la dentelle de son soutien-gorge mais son air sévère me fit fuir cette vision. Elle me demanda sèchement ce que je cherchais. Timide par nature, je lui répondais en bafouillant qu’il me fallait un cuissard. Elle me demanda de la suivre jusqu’au bon rayon. En la suivant, je ne pus m’empêcher de poser mon regard sur la jupe qu’elle portait et surtout sur ses formes un peu trop généreuses.Arrivés sur le bon stand, elle me demanda quelle taille de vêtement je portais. Je n’ai jamais réussi à mémoriser ce genre de détail, j’étais bien incapable de lui répondre et lui en fit part. Aussitôt elle fronça les sourcils et bougonna qu’il allait falloir que j’essaie les vêtements, que ce n’était pas pratique puisqu’il n’y avait pas de cabine d’essayage dans le magasin. Elle me proposa plusieurs cuissards de différents fabricants et de différentes tailles puis elle me dit que pour les essayer je devais aller dans l’arrière-boutique. Je fus obligé de la suivre à nouveau, de passer derrière le comptoir et d’entrer dans une petite pièce sombre où une télé diffusait un feuilleton devant un canapé vide de tout occupant.Je déposais les différentes pièces de vêtements à essayer sur le divan et me redressais, attendant son départ. Elle restait devant moi à me dévisager des pieds à la tête avec son air toujours aussi sévère. Enfin, comme à regret, elle disparut par la porte. À travers le rideau à franges de plastique qui séparait les deux pièces, je la voyais de dos devant sa caisse enregistreuse. Je me plaçais dans l’endroit le plus éloigné de la porte pour enlever mon pantalon et enfiler le premier cuissard. Trop grand pour moi, il ne m’enserrait même pas la taille. Je décidai donc d’essayer le plus petit de tous ceux que j’avais à ma disposition. Le cuissard encore sous les genoux, j’entendis soudain la voix de la vendeuse me demander si j’avais pu trouver la bonne taille et qu’elle avait d’autres choses à faire que d’attendre que je finisse mes essayages. Je l’entraperçus derrière le rideau, tournée dans ma direction et m’empressais de remonter le cuissard.Elle écarta alors les franges du rideau et s’avança dans la pièce. Elle me demanda à nouveau si j’avais trouvé la bonne taille. Je lui répondis que celui que je portais me serrait un peu. Elle s’approcha et, se baissant, examina ma tenue. À ce moment, je m’aperçus que deux boutons de son chemisier étaient défaits. Dans sa position, j’avais ainsi une vue plongeante sur ses seins laiteux marbrés des striures bleues de ses veines. Aussitôt, un début d’érection anima mon sexe mais le vêtement trop serré l’empêchait de se développer.C’est alors qu’elle me dit, de son ton toujours aussi sévère, qu’un cuissard se portait toujours sans sous-vêtement, que si j’avais enlevé le mien le cuissard que je portais ne me serrerait pas autant, et qu’il fallait donc que je l’essaie à nouveau dans de bonnes conditions. Elle se releva en me regardant dans les yeux et je n’osais plus baisser mon regard vers sa poitrine. Je lui répondis que je voulais bien l’essayer sans mon boxer mais elle ne continuait à me regarder dans les yeux alors que je m’attendais à ce qu’elle quitte la pièce.— Alors, qu’est-ce que tu attends ? me dit-elle.Rouge comme une pivoine je bredouillais :— Je ne peux pas me déshabiller devant vous.— Tu crois que je n’ai que ça à faire ! Faire des allées et retours à attendre que tu finisses tes essayages !Elle me paraissait très en colère et elle se pencha à nouveau en disant :— Tu vas voir, il ne faut pas longtemps pour faire un essayage.Bizarrement sa voix me parut beaucoup plus douce mais je n’eut le temps d’en comprendre la raison puisque, dans le même mouvement, elle m’attrapait le cuissard et mon boxer et descendait le tout sur mes cuisses. Libéré de toute entrave, mon sexe pris brusquement de l’ampleur juste en face de ses seins qui attiraient à nouveau mon regard. Un « oh » de fausse surprise résonna dans la petite pièce :— C’est moi qui te fais cet effet ?Un borborygme inaudible fut ma seule réponse.— Tu es drôlement bien monté, me dit-elle, ce qui flatta mon orgueil.(Bien plus tard, après d’autres expériences, j’appris de mes partenaires que je n’étais pas plus ni moins bien équipé que la majorité de mes congénères). Elle attrapa alors mon sexe et commença à me caresser doucement. Sa main glissait suavement le long de ma verge pendant que l’autre cajolait mes testicules. Sans expérience, je ne tardais pas à éjaculer empesant le col de son chemisier et le haut de ses seins.— C’est ta première fois ? me demanda-t-elle, étonnée.Rouge de confusion, j’opinais de la tête sans pouvoir parler.— À ton âge, tu devrais déjà avoir une petite amie.— Je suis trop timide, réussis-je à lui avouer.— Ce n’est pas grave, je te trouve très craquant et je peux t’apprendre plein de choses. Tu en as envie ?Dans un souffle, je réussis à lui répondre :Se relevant, elle enleva alors son chemisier et une main derrière ma tête, doucement, elle approcha mon visage de sa poitrine.— Lèche-moi pour me nettoyer, me demanda-t-elle.Mon sexe qui avait fléchit un peu retrouva d’un coup sa raideur et je m’empressai de lui lécher les seins. Je m’enhardissais même en commençant à les mordiller et à jouer avec les tétons tout durcis à travers le soutien-gorge. Je finis même par écarter les bonnets pour en apprécier encore plus la saveur.— Enlève-le moi me demanda-t-elle.Aussitôt, je fouillai dans son dos à la recherche des agrafes si récalcitrantes pour le néophyte que j’étais. Empressée, c’est elle qui acheva cette tâche en se reculant pour s’asseoir sur le canapé. Toujours entravé par mes vêtements j’essayais de la suivre en prenant l’allure d’un pingouin.— Ôte-les ! me souffla-t-elle impatiemment.Je me retrouvai assis à côté d’elle et elle en profita pour me retirer mon tee-shirt. J’étais nu. Elle dirigea à nouveau ma tête vers ses seins. Je repris mes succions et mes câlineries pendant qu’elle attrapait à nouveau ma verge.— Doucement, doucement, soupira-t-elle, et elle ajouta en soulevant sa jupe :— Utilise tes mains, caresse-moi.Mes mains partirent à la découverte de ses cuisses avant d’atteindre les dentelles blanches de sa culotte. Impatiemment, j’écartais cette pièce de lingerie. À ma grande surprise, je caressais un sexe lisse, affranchi de tout système pileux. Une nouvelle pression de ses mains sur ma tête m’obligea à m’agenouiller devant elle et elle me plaqua le visage sur son entrejambe.— Lèche-moi, m’ordonna-t-elle.Je m’empressai de répondre du mieux que je pouvais à ses désirs. Je léchais et embrassais les lèvres de son sexe et j’essayais même d’enfoncer profondément ma langue, guidé par le goût et la moiteur de ses secrétions. Ce faisant, involontairement, mon nez frottait son clitoris et bientôt ses soupirs de bien aise se firent l’écho de mes cajoleries. De nouveaux gémissements et les spasmes de son ventre me confirmèrent les bienfaits que lui procuraient mes caresses. Elle m’attrapa sous les aisselles et m’obligea à me relever puis s’allongea sur le canapé et me dit :Indulgemment, elle attrapa ma verge et la guida dans son sexe et, ses mains sur mes fesses, elle m’imposa un rythme lent. À chacune de mes poussées, son bassin venait à la rencontre de mon corps et nos pubis se collaient l’un à l’autre. Ses mains remontèrent sur mon dos et ses pieds se rejoignirent sur le haut de mes cuisses. Ainsi enserré, dans un souffle elle m’intima un nouvel ordre :— Plus vite, plus fort !Quelques secondes plus tard, nos deux orgasmes furent ponctués de nombreux soupirs.C’est ainsi que j’ai acheté un cuissard trop petit pour moi. Je ne suis jamais retourné dans ce magasin et je n’ai jamais revu cette initiatrice dont je ne connais même pas le prénom.