Daniel, Consultant – Chapitre 1
En couple depuis bientĂ´t deux ans, mon mĂ©tier de consultant me mène Ă rencontrer de nombreux clients. L’une d’entre eux s’apprĂŞte Ă changer le cour de ma vie
Proposée le 10/05/2022 par Imagine69 Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première foisPersonnages: FHLieu: Bureau, travailType: Roman
Le soleil Ă©tendait ses rayons sur la ville endormie au moment oĂą j’entrais dans la tour de vingt Ă©tages. Je saluais l’agent de sĂ©curitĂ© et l’hĂ´te d’accueil avant de prendre l’ascenseur pour le dix-neuvième. Je regardais ma montre, il Ă©tait encore tĂ´t mais mon coĂ©quipier et ami Ă©tait peut-ĂŞtre dĂ©jĂ lĂ . Ludovic et moi travaillions dans un cabinet de conseil depuis un an et avions commencĂ© notre mission un mois plus tĂ´t. Le client Ă©tait facile Ă vivre, le rythme Ă©tait paisible mais nous gardions nos mauvais horaires de travail. Nous Ă©tions jeunes, tout juste vingt-cinq ans, et voulions tirer profit de notre Ă©nergie pour gravir les Ă©chelons au plus vite. Je jetais un coup d’œil dans le miroir, recoiffais un peu mes cheveux sombres et ajustais le costume gris que je venais d’acheter. C’était le dĂ©but des vacances d’étĂ© et les locaux Ă©taient quasiment vides. MalgrĂ© cela, je m’habillais toujours correctement, juste au cas oĂą. Alessia ne dĂ©sapprouvait ni mon style, ni ma façon de prendre soin de moi. C’était une jeune femme de notre âge qui travaillait pour le client. En plus d’avoir un joli prĂ©nom qui trahissait ses origines milanaises, elle avait un corps parfait, un visage sublime et des formes juste lĂ oĂą il fallait. Nous n’avions pas mis longtemps Ă Ă©tablir une relation un peu plus que professionnelle. Quand je la voyais, mon regard pĂ©tillait et le sien s’embrasait. Nos sourires avaient toujours une once de malice, de complicitĂ©. Nous osions la bise pour nous saluer et rigolions Ă gorge dĂ©pliĂ©e pour tout et n’importe quoi. J’avais envie d’elle, et elle de moi. Bien Ă©videmment ma copine Amandine, que j’avais rencontrĂ© en dernière annĂ©e de facultĂ©, n’était au courant de rien. Notre relation n’avait jamais Ă©tĂ© passionnelle mais nous nous entendions bien. Nous passions des soirĂ©es chez elle ou chez moi, souvent Ă regarder des films, rarement Ă faire l’amour. Amandine Ă©tait le genre de femme un peu plate Ă©motionnellement parlant, le genre de femme Ă s’allonger sur le lit, Ă©carter les cuisses et se laisser faire. En presque deux ans, elle ne m’avait fait qu’une fellation et le nombre de cunnilingus que j’avais pratiquĂ© se comptaient sur les doigts d’une main. Moi, j’aimais la sĂ©duction, les prĂ©liminaires, l’amour fou mais ce n’était pas son truc. A chaque fois que j’accĂ©lĂ©rais un peu le rythme, j’avais le droit Ă un « Tu me fais mal ». A chaque fois que je proposais une nouvelle position, j’avais le droit Ă un « On n’est pas des animaux ». A chaque fois que j’éjaculais en elle, j’avais le droit Ă un « J’ai envie d’être enceinte ». Amandine rĂŞvait d’avoir plusieurs enfants, de tenir un bĂ©bĂ© dans ses bras. Je n’étais pas contre l’idĂ©e, mais pas tout de suite. J’étais trop jeune pour ces histoires, je voulais que l’on profite de la vie et de ses nombreux plaisirs. Nos discussions Ă ce sujet m’avaient confortĂ© dans mes idĂ©es : c’était trop et trop tĂ´t ! Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et je sortais du sas pour rejoindre l’open space. Sans surprise, je retrouvais Ludovic penchĂ© sur son d’ordinateur. – Salut beau gosse, t’es dĂ©jĂ lĂ ? lançais-je d’un ton taquin en posant mes affaires face Ă lui.
– Salut Daniel, oui l’avenir appartient Ă ceux qui se lèvent tĂ´t comme on dit ! rĂ©torqua-t-il.
– Alessia n’est pas arrivĂ©e ? demandais-je un peu trop vite.
Son regard quitta son écran et un sourire taquin se dessina sur ses lèvres. Mes joues rougirent.
– DrĂ´le de question pour un mec en couple ! lâcha-t-il.
– C’est purement… professionnel, rĂ©pondis-je en pouffant.
– C’est ça, oui ! Tu ne vois pas comment elle te dĂ©vore du regard ? Qu’est-ce que tu fais encore avec ta sainte-ni-touche ? me questionna-t-il en prenant une gorgĂ©e de cafĂ©.
– C’est pas si facile… commençais-je en m’asseyant. Amandine et moi ça va faire deux ans.
– Et alors ? me coupa Ludovic. Casse avec elle proprement, tu lui feras le plus grand bien. Et Ă toi aussi par la mĂŞme occasion. Si tu ne fais rien avec Alessia, c’est moi qui m’y colle !
– Pas touche, le menaçais-je sur le ton de la plaisanterie. Tu n’avais pas du travail ? Nous Ă©changeâmes un dernier gloussement puis il retourna Ă son Ă©cran tandis que je sortais le mien. Mon tĂ©lĂ©phone vibra, c’était Amandine : « Bonjour mon coquelicot d’amour, tu as bien dormi ? ». Je posais le portable et roulais des yeux. On ne pouvait pas faire plus niais ! Soudain, je vis Alessia sortir des ascenseurs. Elle Ă©tait sublime et terriblement attirante. Elle portait des talons ouverts, un pantalon en similicuir moulant, un dĂ©bardeur noir et une veste en cuir. Ses cheveux bruns tombaient sur ses Ă©paules, ses yeux verts Ă©taient sublimĂ©s par un mascara intense et ses lèvres lĂ©gèrement pulpeuses Ă©taient recouvertes d’un rouge mat. J’étais bouche bĂ©e et elle, toute souriante. – Salut les puceaux, vous ĂŞtes dĂ©jĂ lĂ ? tonna-t-elle jovialement en saluant Ludovic.
– L’avenir appartient à … commença-t-il.
– Tu radotes, non ? le coupa Alessia en pouffant. Tu as mieux en stock Daniel ?
– Euh… c’est celle qui dit qui est ! rĂ©pondis-je en provoquant un fou rire gĂ©nĂ©ral. Elle s’approcha de moi et se pencha pour m’embrasser. Son parfum floral m’enivra. – Je t’assure que je ne le suis pas, chuchota-t-elle Ă mon oreille avant de poser son sac.
– Je ne crois que ce que je vois… rĂ©pondis-je du tac-au-tac. Elle s’arrĂŞta puis me regarda. La tension Ă©tait palpable et mĂŞme Ludovic Ă©tait en alerte. – Ne promets pas des choses que tu es incapable de tenir, dit-elle avec dĂ©fiance. Elle n’avait pas tort, j’étais toujours en couple ! J’haussais les Ă©paules et Ă©piais discrètement ses fesses :- En tout cas, tu as de jolis habits, la complimentais-je en souriant avec malice.
– Merci, j’aime bien ton costume aussi… rĂ©pondit-elle en reluquant la bosse sur mon pantalon.
– Ça fait un peu sado-maso non ? nous coupa Ludovic en gondolant.
– Et alors ? Ça te fait quelque chose si j’aime me faire fesser ? rĂ©torqua Alessia sans broncher.
– Euh… non… je… balbutia mon acolyte en ne sachant plus ou se mettre. La belle brune s’assit Ă cĂ´tĂ© de moi et me lança un regard amusĂ©. Je voulais bien lui donner autant de fessĂ©es qu’elle souhaitait ! Elle ouvrit son ordinateur puis enfila ses lunettes carrĂ©es qui lui donnaient un air Ă la fois studieux et obscène. Mon cĹ“ur battait la chamade, je n’allais pas arriver Ă faire grand-chose aujourd’hui. J’allais rĂ©pondre Ă Amandine, quand ma voisine enleva sa veste. Son haut Ă©tait satinĂ© Ă l’avant et en dentelle transparente Ă l’arrière : – C’est un body, murmura-t-elle en surprenant mon regard inquisiteur.
– Ce n’est pas de la lingerie normalement ? la questionnais-je doucement. Elle sourit malicieusement puis se retourna sur son Ă©cran avant que je n’en fasse de mĂŞme. Ludovic venait de m’envoyer un emoji avec des yeux grands ouverts. Nous discutâmes par Ă©cran interposĂ© et je lui confiais qu’elle Ă©tait vraiment magnifique et attirante, que j’allais vraiment rompre avec Amandine, que je ne pouvais plus tenir. Mon ami me rĂ©pondit en rigolant qu’il savait que je bandais et qu’il allait proposer de prendre un cafĂ© au vingtième : « Non, ne fait pas ça Ludo !! ». – On va prendre un cafĂ© au-dessus ? demanda-t-il Ă voix haute en se retenant de rire.
– Oui, j’en ai besoin ! rĂ©torqua Alessia en Ă©tirant son sublime corps sur la chaise.Quel salaud ! Impossible pour moi de refuser mais j’attendais tout de mĂŞme qu’ils se lèvent avant d’en faire autant. Nous machâmes vers l’ascenseur et je ne pouvais m’empĂŞcher de contempler la chute de rein de notre cliente. J’avais du mal Ă marcher avec mon pantalon serrĂ© et ma verge gonflĂ©e. Au moment de monter dans la cabine, Alessia s’arrĂŞta : – Je vais quand mĂŞme aller prendre ma veste, je vous rejoins.
– Ça marche, rĂ©pondit Ludovic en montant dans la cabine. Dès que les portes se fermèrent, je le sermonnais en rigolant : « T’es insupportable ! ». Il pouffa : « Elle est sacrĂ©ment bien faite quand mĂŞme ! ». Il n’avait pas tort. Nous arrivâmes Ă l’étage cafĂ©tĂ©ria, restauration et dĂ©tente. La vue Ă©tait Ă couper le souffle. Les locaux Ă©taient toujours aussi vides. Ludovic se fit couler un cafĂ© puis alla prendre place sur un canapĂ© tandis que je me servais. Je rĂ©pondais succinctement Ă Amandine et allais le rejoindre quand Alessia arriva. Elle dĂ©tailla mon pantalon en souriant puis choisit un cappuccino. – Tu avais oubliĂ© de verrouiller ta session d’ordinateur, me confia-t-elle. Elle ne dit rien d’autre et je compris qu’elle avait lu ma discussion avec Ludovic, qu’elle Ă©tait au fait de mon attirance pour elle et de mon Ă©rection. Je desserrais un peu ma cravate pour respirer : – La curiositĂ© est un vilain dĂ©faut, susurrais-je Ă son attention.
– J’ai plein de vilains dĂ©fauts, dit-elle en me reluquant de bas en haut. Nous bĂ»mes notre cafĂ© en nous toisant avec dĂ©sir. Ludovic me proposa ensuite de faire un baby-foot. Alessia se positionna au bout : – Faites un match en cinq points, celui qui gagne aura le droit Ă un baiser. J’échangeais un regard avec mon collègue qui ne semblait pas disposĂ© Ă me faciliter la tâche. La partie commença et il me mit trois buts d’affilĂ©e. Voulait-il vraiment gagner ce baiser ? Je remontais Ă ex-aequo, au prix de nombreux efforts. Il en marqua un quatrième et Alessia se rapprocha de lui. Je ne pouvais pas le laisser gagner. Je donnais tout et Ă©galisais : « Balle de match ». La belle brune me toisait. J’étais prĂŞt Ă tout ! D’un coup sec, la balle partit dans le but de Ludovic qui lâcha un « Non » en se prenant la tĂŞte entre les mains. Triomphant, je lançais un sourire Ă l’italienne qui s’approcha lentement de moi devant le regard mĂ©dusĂ© du perdant. Elle plaqua son pubis Ă mon Ă©rection, mes mains se posèrent sur ses hanches et elle leva un sourcil aguicheur. J’avais tellement envie d’embrasser ses lèvres ! En m’approchant, ses doigts se posèrent sur mon menton et elle tourna mon visage avant de dĂ©poser un baiser sur ma joue : – Je n’avais pas dit oĂą, lâcha Alessia d’un ton amusĂ©. Elle me rendait fou, et elle le savait ! Déçu mais toujours aussi excitĂ©, je leur proposais de retourner travailler. Les locaux se remplirent progressivement mais l’ambiance n’était pas au travail et certains employĂ©s ne restèrent que la matinĂ©e. A midi, nous dĂ©jeunâmes une salade avec d’autres collègues. Je sentais que beaucoup d’entre eux, notamment des quadra et quinqua, Ă©taient attirĂ©s par la jeune Alessia. Elle se savait attirante, en jouait un peu, mais gardait une certaine retenue. Mon tĂ©lĂ©phone vibra Ă nouveau : « Je vais boire un verre avec les filles ce soir. On se voit demain ? Bisous, Amandine ». Etonnamment froid comme message venant d’elle ! Je sentais l’italienne regarder par-dessus mon Ă©paule et cachais l’écran avant qu’elle ne lise « Coquelicot d’amour ». – Pas de plan torride ce soir avec sa copine ? me demanda-t-elle avec un air faussement triste.
– Non…, commençais-je. Pas avec sa copine. Alessia capta le sous-entendu mais fit comme si de rien n’était. – On peut aller boire un verre en face si vous voulez ? proposa-t-elle.
– Oh oui ! rĂ©torqua Ludovic, visiblement impatient d’arrĂŞter le travail. J’acquiesçais Ă©galement en essayant de cacher mon excitation. L’après-midi passa rapidement et sur les coups de dix-huit heures, nous laissâmes nos affaires et quittâmes les locaux complètement vides pour descendre au bar. Ludovic et Alessia allèrent s’installer Ă une table haute tandis que je commandais trois bouteilles de bière. Je les voyais ricaner en regardant dans ma direction. Que pouvaient-ils bien dire sur moi ? Encore des âneries je suppose ! Je les rejoignais et comme prĂ©vu, ils ne pipèrent mot sur ce qu’ils s’étaient dit. Nous trinquâmes et bĂ»mes en discutant. L’italienne Ă©tait somptueuse et mon regard, un peu trop pesant, lui confirmait mes sentiments. Un groupe d’hommes se leva pour partir et Alessia nous invita pour la tournĂ©e suivante. Elle alla au bar et commanda. L’un des hommes s’approcha d’elle. Il engagea la discussion et mon cĹ“ur se mit Ă battre la chamade. – Oula, ça ne sent pas bon ! commenta Ludovic. Je me levais et rejoignais la jeune femme pour montrer Ă l’inconnu qu’elle n’était pas seule. A ma grande surprise, elle Ă©tait griffonnais un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone sur un morceau de papier. – Merci ma belle et Ă bientĂ´t j’espère, lança le quadragĂ©naire en me fusillant du regard.
– Tu lui a filĂ© ton numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone ? demandais-je Ă Alessia avec un pincement au cĹ“ur. Elle ne rĂ©pondit pas et se contenta de prendre les bières que le barman lui tendait. J’étais jaloux, terriblement jaloux ! Nous nous rĂ©installâmes Ă table. J’essayais de l’interroger du regard mais elle me fuyait. Le silence devenait pesant. GĂŞnĂ©, Ludovic se leva et partit aux toilettes. Je me levais et m’approchais d’Alessia. Son regard remonta vers le mien. Il Ă©tait Ă©lectrisant, presque insolent. – Tu lui as donnĂ© ton numĂ©ro ? demandais-je en sentant mon portable vibrer dans ma poche.
– Tu as reçu un message, dit-elle d’un air amusĂ© en sirotant sa bière. CourroucĂ©, je sortais mon tĂ©lĂ©phone en me disant que ce c’était encore Amandine. Un numĂ©ro inconnu s’afficha, j’ouvrais le message : « Salut ma belle, je suis l’homme du bar. Bisous, Thierry ». Mon cerveau mit deux secondes avant de comprendre qu’elle lui avait donnĂ© mon numĂ©ro. Alessia Ă©clata de rire. Mon regard passa de l’écran Ă son visage. Elle n’avait que trop jouĂ© avec mes sentiments ! Je posais une main sur sa joue, ses traits se dĂ©tendirent et mes lèvres se posèrent sur les siennes. Ses mains se postèrent immĂ©diatement sur mes Ă©paules avant de partirent vers mes cheveux. Nos langues se dĂ©lièrent et se dĂ©couvrirent dans une valse sensuelle : « C’est pas trop tĂ´t ! ». Mes mains passèrent sous sa veste, Ă©treignirent ses hanches et caressèrent son dos par-dessus son body : « C’est le baiser que tu me devais ». Nous repartĂ®mes Ă l’assaut l’un de l’autre sans nous soucier du public qui devait nous Ă©pier avec intĂ©rĂŞt. Les doigts d’Alessia descendirent sur la bosse de mon pantalon et la pĂ©trirent doucement : « Alors comme ça je te fais bander ? ». Elle n’avait pas froid aux yeux : « EnormĂ©ment ». Elle sourit, puis passa un coup de langue sur mes lèvres : « Je ne crois que ce que je vois ». Ludovic revint Ă ce moment-lĂ . Nous nous redressâmes comme si de rien n’était mais je fus surpris de constater que l’italienne garda sa main sous ma ceinture. – Ah ! C’était pas trop tĂ´t, se pâma-t-il avant de se rendre compte de ce qu’Alessia me faisait.
– C’est ce que je lui ai dit, rĂ©pondit-elle en resserrant sa prise sans broncher.
– Bon, bon, bon, il est temps pour moi de vous laisser à … voilĂ quoi ! Je vous dis Ă demain. Il but une dernière gorgĂ©e de bière puis prit ses affaires, me donna un coup de main affectif sur l’épaule et partit. Je me retournais vers Alessia puis vers sa main : – Madame Ă les mains baladeuses, commentais-je en souriant Ă la belle brune.
– Tu ne connais pas mes lèvres encore, susurra-t-elle Ă mon oreille en reprenant son massage.
– Tu veux faire quoi ? lui demandais-je en remontant mes mains sous ses seins.
– Hum, rĂ©flĂ©chit-elle en prenant sa bière de sa main libre, tu devrais peut-ĂŞtre rentrer et te coucher sagement dans ton lit. Moi je vais commencer par finir ma bière… Elle porta le goulot Ă ses lèvres mais au lieu de boire elle suça l’extrĂ©mitĂ© sur plusieurs centimètres. Je dĂ©glutissais et mon sexe se contracta entre ses doigts. Elle retira la bouteille et la posa : – … puis retourner au bureau, conclut-elle.
– DĂ©solĂ©, j’ai un plan torride qui m’attend avec une femme aussi sublime qu’insolente.
– Si elle est insolente, il faut lui apprendre les bonnes manières. Est-ce que c’est une salope ? Est-ce que c’était une question piège ? Possible mais l’alcool aidant, je me laissais aller, dĂ©posais un baiser sur sa joue et murmurais : « Oui… c’est une salope ». Je reculais et contemplais l’air faussement outrĂ© que prenait Alessia. Je saisissais sa main et l’attirais avec moi. Nous quittâmes le bar au pas de course et retournâmes dans la tour. La tension Ă©tait Ă son comble, nous avions tellement envie l’un de l’autre. Nous passâmes devant l’agent de sĂ©curitĂ©, qui nous regarda d’un Ĺ“il suspect, et nous prĂ©cipitâmes vers l’ascenseur. J’appuyais sur le bouton du vingtième, plaquais mon amante contre le miroir du fond et l’embrassais fougueusement. Nos langues tournoyaient et nos souffles se mĂŞlaient. Alessia palpait mon sexe avec entrain. Mes doigts dĂ©boutonnèrent son pantalon et le baissèrent Ă la moitiĂ© de ses cuisses. Je nous ramenais au milieu de la cabine et regardais ses fesses fermes dans le reflet. Je les pĂ©trissais puis glissais mes doigts sous le tissu pour mieux les enrober : – Tu as vraiment un cul parfait, la complimentais-je avant de lui donner une petite fessĂ©e.
– Ah ! T’es vraiment un pervers ! ajouta-t-elle en m’embrassant. J’adore.J’insinuais une main entre ses cuisses et malaxais son sexe au travers du tissu gorgĂ© de cyprine. – Hum, mademoiselle est excitĂ©e on dirait ? dis-je en exerçant une pression sur son clitoris.
– C’est une façon très intrusive de le dĂ©couvrir, se lamenta-t-elle en grimaçant de plaisir.
– Tu as raison…, conclus-je. Je la retournais contre moi, face au miroir puis dĂ©faisais les deux boutons poussoirs entre ses cuisses. Le tissu lĂ©gèrement Ă©lastique remonta sur son ventre en dĂ©voilant un pubis fraichement Ă©pilĂ© et des lèvres fines : « Tu es magnifique ». Mon majeur plongea dans la fente trempĂ©e de son vagin et commença Ă taquiner son clitoris. Alessia gĂ©mit fiĂ©vreusement en posant sa tĂŞte sur mon Ă©paule et en Ă©cartant ses jambes au maximum. Je l’embrassais dans le cou puis plongeais ma main libre dans son dĂ©colletĂ© pour pĂ©trir son sein nu. Il Ă©tait plus volumineux qu’il n’y paraissait mais Ă©tait aussi ferme que dans mes rĂŞves. Je la masturbais puis la doigtais avec soin. L’italienne m’encourageait Ă continuer tout en se trĂ©moussant contre mon Ă©rection. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent mais je poursuivais mes caresses. Ses muscles se tendirent, l’orgasme arrivait. Je l’emprisonnais contre moi et activais mes doigts. Ca me faisait du bien de faire plaisir Ă une femme. Alessia Ă©pia mon reflet, les gĂ©missements sporadiques se transformèrent en un râle long et continu. Elle serra les dents et m’embrassa. Je la sentais tressauter. Sa main se posa sur la mienne et la guida vers son plaisir. – Tu es mignonne quand tu essayes de cacher ton orgasme. C’est quoi, de la fiertĂ©, de la compĂ©tition ou de l’insolence qui t’en empĂŞche ? lui demandais-je en câlinant ses lèvres.
– Je n’ai pas jouis ! mentit-elle avant qu’un spasme ne la trahisse. Tu vas voir ! Elle retira ma main, se retourna et me poussa Ă l’extĂ©rieur, jusqu’à la porte de l’ascenseur opposĂ©. Elle m’embrassa en dĂ©faisant mon pantalon puis en malaxant mon sexe par-dessus mon boxer : – On dirait que tu n’es pas totalement sec non plus, dit-elle en rĂ©fĂ©rence Ă la tâche qui s’étendait sur le tissu. Je prends ça pour un compliment… surtout venant d’un puceau. Les fesses Ă l’air, elle s’accroupit devant moi et baissa mon sous-vĂŞtement jusqu’à la moitiĂ© de mes cuisses. Mon sexe se redressa comme un ressort face Ă une Alessia obnubilĂ©e. Parce que j’étais grand, je ne considĂ©rais pas avoir un sexe hors norme mais l’italienne pensait visiblement le contraire : – Pas mal, lâcha-t-elle en enserrant ma hampe et dĂ©calottant mon gland huileux.
– Alessia, il y a des camĂ©ras de sĂ©curitĂ© ici… Trop tard ! L’italienne enfonça ma verge entre ses lèvres pulpeuses et entama des vas et viens impatients et profonds. Je gĂ©missais de plaisir en la regardant s’activer avec tant de vivacitĂ©. VoilĂ une femme que je n’aurais pas Ă supplier ! Elle recula un peu et lĂ©cha mon gland en faisant des mouvements circulaires : « Ta… queue est dĂ©licieuse ». Ses mots m’excitaient et me ravissaient. Amandine ne les aurait jamais prononcĂ©s. Alessia reprit sa torride fellation en gĂ©missant de plaisir. Je contemplais ses yeux verts, ses lèvres baveuses, ses mains habiles et ses joues creusĂ©es : « Tu es divine Alessia…». Elle plissa les yeux puis se retira en haletant : « Comment je fais pour m’arrĂŞter maintenant ? ». Et moi, comment je fais pour ne pas la supplier de continuer ? Pour esquiver le coup de foudre qui Ă©tait en train de s’abattre sur moi ? Je ne le pouvais tout simplement pas. Je guidais Ă nouveau mon sexe en elle et regroupais ses cheveux vers l’arrière de sa tĂŞte qui reprenait ses allers retours. Les bruits de succions, de glotte et de bave raisonnaient dans le sas. Peu Ă peu, mon bassin se laissa emporter par le rythme de sa tĂŞte. Mes mains commencèrent Ă influer davantage sur celui-ci. Loin de s’offusquer, Alessia retira ses mains et me laissa user de sa bouche.
Je ralentissais la cadence, la pĂ©nĂ©trais doucement mais amplement pour sentir ses lèvres collĂ©es Ă ma hampe. Mon sexe se contracta en elle et je me retirais avant de passer le point de non-retour. Alessia tenta de revenir Ă la charge mais je la repoussais et la relevais. Son regard fiĂ©vreux attisait mon excitation et je ne pus m’empĂŞcher d’embrasser fougueusement ses lèvres luisantes : – Tu allais me faire jouir, avouais-je.
– IntĂ©ressant ! Tu ne voulais pas Ă©jaculer dans ma bouche ? me demanda-t-elle avec malice.
– Ca ne te dĂ©goute pas ? la questionnais-je en retour, avec intĂ©rĂŞt.
– Je n’ai jamais essayĂ© mais tu n’as pas rĂ©pondu Ă ma question, me reprit-elle.
– Si, j’aimerais Ă©jaculer dans ta… commençais-je.
– Moi aussi j’aimerais ! J’aimerais te sentir faillir et exploser en moi, j’aimerais gouter ton sperme et l’avaler, j’aimerais te faire plaisir, tout le temps, n’importe où… Je la coupais avec un baiser franc et tendre puis remontais mon pantalon avant de la porter. – Si ça ne te dĂ©range, j’aimerais d’abord te faire l’amour et jouir dans ton sexe.Elle opina en souriant : « Alors prend-moi ». Je l’emmenais dans la salle sombre et silencieuse pour l’allonger sur un canapĂ©. J’enlevais ses talons et son pantalon tandis qu’elle Ă´tait son body et dĂ©voilait sa sublime poitrine. Je contemplais les lignes parfaites de son corps puis m’installais entre ses cuisses Ă©cartĂ©es, embrassais avidement ses lèvres, son cou, ses Ă©paules, ses seins et son ventre. J’avais envie de la dĂ©vorer, de pouvoir chĂ©rir son corps tous les jours. Je descendais vers son pubis et Alessia Ă©carta ses jambes en grand. Elle ne le savait pas, mais je trouvais excitant le fait qu’elle ne soit pas pudique et qu’elle me signifie clairement ses envies. J’admirais le sexe qui m’était offert. Il Ă©tait aussi parfait que le reste de son corps. Sans attendre, je glissais ma langue dans sa fente chaude et humide puis m’attaquais Ă son clitoris gonflĂ©. L’italienne gĂ©mit, posa sa main derrière ma tĂŞte et ondula son bassin. Je sĂ©parais ses lèvres avec mes doigts et dĂ©gustais son intimitĂ© pendant de longues minutes : « Je pourrais te lĂ©cher toute la nuit ». Elle se mordit la lèvre puis murmura : « J’ai envie de toi ». Après un dernier coup de langue, je me redressais et enlevais ma veste. Alessia tira sur ma cravate pour m’embrasser puis l’enleva et commença Ă dĂ©boutonner ma chemise. Je pris la relève et elle s’attaqua Ă mon pantalon. Sans surprise elle reprit mon sexe en bouche et me suça soigneusement le temps que je finisse d’enlever mon haut. Je la repoussais Ă contre cĹ“ur et elle s’allongea en se caressant malicieusement le temps que je finisse de me dĂ©shabiller.
Une fois nu, je m’allongeais entre les cuisses de mon amante. Ses mains Ă©treignirent directement mon sexe et le guidèrent Ă l’entrĂ©e de son intimitĂ©. Dans la continuitĂ© de son mouvement, mon bassin s’avança et je la pĂ©nĂ©trais profondĂ©ment en la faisant grimacer. Je la regardais avec un mĂ©lange de fiertĂ© et de plaisir. Je l’embrassais tout en lui assĂ©nant des coups de reins lents mais assurĂ©s. Ce que j’étais bien en elle ! Ma main caressa sa cuisse et remonta vers son sein pour le palper : « Tu as vraiment un gros sexe, j’adore le sentir se contracter en moi ». Je ne savais pas comment dĂ©crire ce moment qui Ă©tait Ă la fois tendre et intense, torride et sensuel : « Je suis bien en toi Alessia. Jamais je n’aurais cru pouvoir te plaire ou te faire l’amour ». Elle sourit, puis m’invita Ă m’assoir sur le canapĂ©. Je m’exĂ©cutais et elle vint se mettre Ă califourchon sur moi, s’empala sur mon mât : « Tu rigoles j’espère ! C’est moi qui pensais ne jamais avoir l’opportunitĂ©. Tu es beau, intelligent, drĂ´le… enfin ça dĂ©pend… ». Nous Ă©changeâmes un rire tandis que son bassin montait et descendait sur moi et que son clitoris se frottait Ă mon pubis. Mes mains Ă©treignirent ses hanches puis palpèrent ses fesses : « Et je suis pervers aussi ? ». Elle saisit mon menton et m’embrassa en gĂ©missant : « Un gros pervers ! Mais qui me fait beaucoup de bien ». Sur ces mots, je lui assĂ©nais un coup de reins virile et elle entama ses oscillations endiablĂ©es. Elle Ă©tait sublime avec ses sourcils froncĂ©s, ses spasmes et ses seins qui rebondissaient Ă chaque mouvement. L’orgasme s’approcha Ă grand pas pour elle comme pour moi. Je me retenais de finir le temps qu’elle me rejoigne au bord du prĂ©cipice. Nos corps se raidirent, nos doigts se plantèrent l’un dans l’autre, le silence se fit : « Je t’aime Alessia ». Elle Ă©carquilla les yeux, m’embrassa et dĂ©clencha le cataclysme d’un coup de hanche. Nous jouĂ®mes bruyamment, sans retenue. J’agrippais l’un de ses seins et Ă©jaculais puissamment en elle. Si j’avais dĂ©jĂ connu une telle extase, ça faisait longtemps que je ne m’en souvenais plus : « Moi aussi je t’aime Daniel ». Nous nous embrassâmes et finĂ®mes de redescendre ensemble. Elle recula puis continua de valser nonchalamment sur moi en reprenant son souffle. Nous nous toisâmes en souriant, nous caressâmes fĂ©brilement : « Heureusement que tu n’as pas finis dans ma bouche, je me serais Ă©touffĂ©e ». Je rigolais en soupesant son sein : « J’ai adorĂ© ». Elle posa ses mains sur le haut du dossier et se dĂ©hancha suavement : « Moi aussi ! J’espère qu’on pourra recommencer… mais en attendant il va me falloir une sacrĂ©e quantitĂ© de mouchoirs pour Ă©ponger tes mĂ©faits ». Nous regardâmes aux alentours et vĂ®mes une boite sur une table Ă une dizaines de mètres du canapĂ©. Je la saisissais par les cuisses et me levais en la portant. Ses bras se croisèrent autour de ma nuque, de mĂŞme que ses chevilles derrière mon dos : « Hum, tu as de la force ». Je la posais sur la table et elle se pencha en arrière pour saisir les mouchoirs : « Je suis prĂŞte, tu te retires quand tu veux ». Un sourire s’afficha sur mes lèvres : « Quand je veux ? ». Mon bassin recula puis retourna au contact du sien. En comprenant que je n’allais pas m’arrĂŞter lĂ , elle sourit et Ă©carta les cuisses en grand. Cette fois-ci, nos Ă©bats s’annoncèrent plus sauvages. Je la pris ainsi pendant dix minutes. Dix minutes pendant lesquelles nos corps s’entrechoquèrent et notre amour s’enflamma. Je posais une jambe sur mon Ă©paule, puis deux. Je testais ses limites et elle se laissa manipuler. Elle s’appuyait sur ses coudes puis s’allongeait en agrippant le rebord opposĂ© de la table. Les rebonds de ses seins Ă©taient aussi hypnotisant qu’attirant. Je les saisissais puis redoublais d’intensitĂ© dans mes mouvements. Alessia atteignit l’orgasme une nouvelle fois : « Tu me rends folle Daniel ! Tu ne veux pas Ă©jaculer en moi ? ». Je me penchais pour l’embrasser et la taquiner : « Non je ne pense pas que tu le mĂ©rites ». Elle mordilla ma lèvre puis me repoussa et se retourna contre la table. – Je persiste ! Tu as vraiment un cul parfait, avouais-je en Ă©piant ses fesses tendues.
– Baise-moi au lieu de me draguer, dit-elle par-dessus son Ă©paule en souriant. AussitĂ´t dit, aussitĂ´t fait. Je plongeais mon sexe en elle, Ă©treignais ses hanches puis entamais des vas et viens viriles en contemplant ses rondeurs s’écraser contre moi. Elle avait une jolie tâche de naissance, Ă peine visible, sur la fesse droite. Elle creusait son dos en collant ses cuisses et se mettant sur la pointe des pieds. Jamais je n’avais pris Amandine de la sorte. Je m’arrĂŞtais soudainement pour ne pas jouir. Je n’avais pas sentis l’orgasme arriver et Ă©tais sur le point de finir. L’italienne me regarda Ă nouveau, avec intensitĂ© : – Tu t’arrĂŞtes ? demanda-t-elle innocemment. Laisse-toi faire. Je m’immobilisais et Alessia entama un dĂ©hanchĂ© sensuel en jouant de ses genoux. Il lui fallut cinq secondes pour me faire basculer. Je l’agrippais par les Ă©paules et lui assĂ©nais trois coups de reins vigoureux. Elle rigolait, grimaçait et encaissait fièrement mes assauts avant que je ne finisse une nouvelle fois en elle. Nous restâmes un instant ainsi puis je la relevais contre moi et l’embrassais par-dessus son Ă©paule : « C’est toi qui me rend fou Alessia ». Je la penchais dĂ©licatement sur la table, prenais des mouchoirs et me retirais. Je m’accroupissais et admirais ma semence ruisseler dans la fente de son vagin. J’épongeais doucement, embrassais ses fesses et contemplais son petit Ĺ“illet. – C’est purement par altruisme que tu fais ça ou c’est pour mater ? me demanda-t-elle.
– Par altruisme voyons ! Pour qui me prends-tu ? rĂ©torquais-je en rigolant. Elle posa un genou sur la table en Ă©cartant un peu plus ses fesses. J’adorais son manque de pudeur. J’avais l’impression de la connaitre et de l’aimer depuis longtemps. Je me relevais :- Ne reste pas trop comme ça sinon je vais encore te faire l’amour, l’avertissais-je. Elle haussa un sourcil. Nous avions tous deux envie de reprendre mais nos corps Ă©taient Ă©reintĂ©s. Elle baissa sa jambe et se blottit contre moi en m’embrassant. – Tu Ă©tais sincère quand tu as dit que tu m’aimais ? me demanda-t-elle avec ses yeux brillants.
– Absolument ! Et toi ? Ce n’étais pas par mimĂ©tisme ? la questionnais-je en souriant.
– Si, bien sĂ»r que si, rĂ©pondit-elle avant de pouffer. Je t’aime Daniel.
– Moi aussi je t’aime Alessia. Nous restâmes un instant lĂ , au dernier Ă©tage de la tour, Ă profiter de nos sentiments. Nous finĂ®mes par nous rhabiller et quitter les lieux. L’agent de sĂ©curitĂ© nous regarda d’un Ĺ“il malicieux et nous comprĂ®mes qu’il savait. Je raccompagnais Alessia au bas de son immeuble, Ă une dizaine de minutes du bureau. – VoilĂ , j’habite là … si jamais un jour tu veux passer, dit-elle en souriant. Tu vas rentrer ?
– Ce sera avec plaisir. Oui je vais rentrer. Mais avant, je vais passer voir Amandine.
Alessia écarquilla les yeux et je sentais son cœur se serrer.
– Ne t’en fais pas, la rĂ©confortais-je en caressant sa joue, c’est toi que j’aime. Nous nous embrassâmes une dernière fois et elle disparut derrière la porte. Je pris un grand souffle et me mis en marche en direction de l’appartement d’Amandine. Comment allait-elle le prendre ? Quinze minutes plus tard, je montais les escaliers et me prĂ©sentais Ă sa porte. J’allais frapper quand des couinements raisonnèrent de l’autre cĂ´tĂ© : « Oui Bertrand, fais-moi jouir ! Ah, oui, ah ». Je n’en croyais pas mes oreilles, ma copine se tapait son meilleur ami qui Ă©tait soit disant gay. J’aurais dĂ» m’en douter ! Un poids s’ôta de ma poitrine. Cela allait grandement faciliter les choses. J’allais toquer puis me retenais pour les laisser finir. Après tout, je ne voulais pas gâcher les festivitĂ©s et j’étais curieux d’entendre le reste. Des grognements se firent entendre et Bertrand ordonna Ă Amandine de s’agenouiller : « Oui, suce moi ! Ne t’arrĂŞte pas ! Ah…ah…ahhh. Avale ! ». Je ne reconnaissais pas la femme avec qui j’étais en couple depuis deux ans. J’attendais un instant, puis toquais. Derrière la porte, j’entendais qu’on s’activait. Vingt secondes plus tard, Amandine apparut en peignoir. – Daniel ? dit-elle les yeux grands ouverts. Qu’est… Qu’est-ce que tu fais lĂ ?
– Ne t’en fait pas Amandine, je ne vais pas rester longtemps… commençais-je d’un ton neutre.
– Non Daniel, ce n’est pas ce que tu crois… laisse-moi t’expliquer…, balbutia-t-elle.
– Amandine ! la coupais-je. Je ne t’en veux pas. Il fallait que notre histoire s’arrĂŞte tĂ´t ou tard, continuais-je posĂ©ment. Si ça peut te rassurer, moi aussi j’ai eu une aventure ce soir.
– Mais… mais…, peina-t-elle en larmoyant.
– C’étaient de bons moment, et je te suis infiniment reconnaissant. Je te souhaite le meilleur.
– On peut prendre un cafĂ© demain pour en discuter ? souffla-t-elle.
– Il ne vaut mieux pas, bonne soirĂ©e Amandine et mes salutations Ă Bertrand. Sans en rajouter, je reprenais les escaliers et m’en allais chez moi. Depuis quand me trompait-elle ? Pourquoi n’avait-elle jamais pimentĂ© notre vie de couple ? Beaucoup de questions dont les rĂ©ponses m’importaient, au final, peu. J’étais comblĂ© et impatient d’être au lendemain. Après une douche chaude, je m’allongeais dans le lit et repensais Ă Alessia. Je m’endormais le cĹ“ur lĂ©ger et me rĂ©veillais le lendemain en pleine forme. Je prenais une douche fraiche, m’habillais et partais au travail. L’agent de sĂ©curitĂ© avait changĂ©. Je le saluais avant de monter dans l’ascenseur. J’hĂ©sitais un instant, puis cliquais sur le vingtième. Je fis couler un cafĂ©, contemplais la vue puis le canapĂ© et la table sur lesquels Alessia et moi avions fait l’amour quelques heures auparavant : – Tu es nostalgique ? demanda une voix que je ne connaissais que trop bien. Je me retournais vers Alessia qui portait une superbe robe bleue marine Ă poids blancs et des talons qui allongeaient un peu plus ses jambes de mannequin. – C’est possible oui, rĂ©pondis-je un peu froidement.
– Possible ? rĂ©pĂ©ta-t-elle, déçue. Est-ce qu’il s’est passĂ© quelque chose avec Amandine ?
– Beaucoup de choses, oui, lâchais-je toujours aussi stoĂŻquement. Je prenais mon cafĂ© et le posais sur la machine pour qu’Alessia puisse se servir. Elle ne bougea pas, elle Ă©tait pendue Ă mes lèvres. Je ne pus m’empĂŞcher de sourire et de la prendre dans mes bras. – Je me suis sĂ©parĂ© de mon ex et je suis tombĂ© amoureux, ajoutais-je en la portant sur le bar. Je sentais la pression retomber en elle et elle m’assĂ©na une petite tape. Ses mains se nouèrent autour de ma nuque et ses lèvres s’approchèrent de moi, sans pour autant m’embrasser. – Ça fait beaucoup de choses, dit-elle en scrutant mes traits. Qui est l’heureuse Ă©lue ?
– Une jeune femme très sexy avec qui je travaille, rĂ©pondis-je en essayant de l’embrasser mais en essuyant un Ă©chec.
– Hum, j’espère que vous ne mĂ©langez pas vie pro et vie perso ! me tanna-t-elle en rigolant.
– C’est possible qu’on ai fait l’amour ici-mĂŞme hier soir et qu’elle m’ait fait jouir deux fois.
– Elle doit ĂŞtre douĂ©e alors ! Est-ce que tu sais si elle t’aime aussi ?
– Je crois que non… je n’étais qu’une histoire passagère pour elle… Elle me fit taire en m’embrassant fougueusement et en glissant une main sur mon Ă©rection.- Quand tu auras fini de dire des bĂŞtises, j’ai volontairement oubliĂ© de mettre une culotte ce matin, avoua-t-elle. Je remontais le bas de sa robe et contemplais son pubis imberbe et ses lèvres offertes. – Hum, Madame joue avec le feu de bon matin ? constatais-je en dĂ©faisant rapidement mon pantalon pour sortir mon sexe droit.
– Tiens, ce n’est plus « Mademoiselle » ? demanda-t-elle en soulevant un sourcil aguicheur. Je prĂ©sentais mon gland Ă l’entrĂ©e de son intimitĂ© puis la pĂ©nĂ©trais gĂ©nĂ©reusement en la faisant râler. – Non, pas avec ma femme ! rĂ©torquais-je en souriant. Tu m’as manquĂ© Alessia ! Mes bras passèrent sous ses cuisses Ă©cartĂ©es puis mes mains Ă©treignirent ses cĂ´tes. Nos lèvres se retrouvèrent et nos langues valsèrent Ă©rotiquement. Je la pĂ©nĂ©trais envieusement. J’avais beau avoir jouit deux fois la veille, je n’allais pas durer des heures et elle non plus. Au bout de cinq minutes, elle atteignit l’orgasme en masquant ses râles puis me somma de m’arrĂŞter et de me retirer.- Je ne peux pas passer toute la journĂ©e avec ton sperme qui coule, dit-elle en haletant. Déçu, j’allais me rhabiller quand elle descendit du plan de travail, attacha grossièrement ses cheveux avec un Ă©lastique, me retourna et s’agenouilla face Ă moi. – Tu ne crois quand mĂŞme pas que je vais te laisser comme ça ? souffla-t-elle en souriant. Sa bouche accueillie mon sexe et sa tĂŞte entama des vas et viens soutenus et bienvenus. Je gĂ©missais en regardant ses lèvres aller et venir, ses joues se gonfler et se creuser, sa bave s’étaler sur ma hampe dĂ©jĂ recouverte de cyprine. Elle Ă©tait bouillonnante de bon matin.- Salut les amis… commença Ludovic avant de s’arrĂŞter. DĂ©solĂ©, Ă toute… Il fit demi-tour. Alessia n’avait mĂŞme pas ralentit, nos regards ne s’étaient mĂŞme pas quittĂ©s. Mon ventre se creusa et mes muscles se crispèrent. L’italienne retira ses lèvres, s’agrippa Ă mes cuisses et ouvrit sa bouche en grand : « A toi l’honneur ». Je levais un sourcil inquisiteur puis saisissais mon sexe, me masturbais rapidement, m’arrĂŞtais et Ă©jaculais finalement sur la langue de ma copine qui me suppliait du regard. Elle me laissa contempler mon Ĺ“uvre un instant avant de dĂ©glutir et de me montrer sa langue propre. Je la relevais et l’embrassais passionnĂ©ment en refaisant mon pantalon. – Tu es folle Alessia ! Ca ne t’a pas dĂ©goutĂ© alors ? lui demandais-je.
– Pas du tout ! rĂ©pondit-elle. Tu viens juste de me faire dĂ©couvrir une nouvelle addiction. Je vais tellement te faire Ă©jaculer que tu risques peut-ĂŞtre de regretter Ă un moment.
– Hum, j’en doute fortement ! Bon, maintenant il va falloir que j’explique Ă Ludovic pourquoi notre cliente Ă©tait en train de me faire une fellation au bureau Ă sept heures du matin.
– Tu n’as qu’à lui dire que je suis ta femme, conclut-elle avec un air comblĂ©. Nous nous embrassâmes amoureusement et j’envoyais un message Ă Ludovic pour qu’il nous rejoigne. Deux minutes plus tard, il apparut : « On dirait que j’en ai loupĂ© des choses ». J’allais rĂ©pondre mais Alessia me devança : « Juste ton ami qui m’a fait jouir trois fois depuis hier soir ». Je le reprenais en rigolant : « Et l’ascenseur ? ». Elle mordilla sa lèvre : « Bon d’accord, quatre fois ». Ludovic desserra sa cravate : « Et vous n’avez pas peur de… faire ça ici le matin ? ». Nous Ă©changeâmes un sourire complice avec la belle brune : « Je pourrais dire que Monsieur a fait un excellent travail de consultant et que pour le rĂ©compenser je lui faisais juste une pipe de bon matin… du moins jusqu’à ce qu’il… ». Sa phrase resta en suspens mais mon acolyte comprit l’idĂ©e et dĂ©glutit : « Moi aussi j’ai fait un excellent travail ! ». Je le fusillais du regard. L’italienne posa son cafĂ© et commença Ă s’agenouiller avec que Ludovic n’ajoute : « Je rigole ». Elle se releva et m’embrassa sensuellement : « Tant pis pour lui ». Je commençais Ă dĂ©couvrir l’étendue de son personnage : provocateur, sĂ©ducteur, irrĂ©sistible. Je l’aimais encore plus !© Copyright : Ce rĂ©cit comme tous les autres sont protĂ©gĂ©s par le Code de PropriĂ©tĂ© Intellectuelle.
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