Pour beaucoup d’entre nous les vacances restent le but d’une annĂ©e de travail. Point de mire, ligne d’arrivĂ©e, but ultime, il suffit souvent de s’imaginer sur la plage, le corps alangui sous un ciel sans nuage, implacablement irradiĂ© par un soleil de plomb, pour que les affres d’une journĂ©e de dĂ©prime hivernale s’estompent.Comme pour vous, lorsque je m’imagine en vacances, les souvenirs affluent et je peux ainsi rester de longs moments Ă revivre ces instants phares, durant lesquels nous basculons en dehors de la grisaille du quotidien.* * * * *C’était lors d’un Ă©tĂ©, il y a dĂ©jĂ quelques annĂ©es de cela. Je vivais encore mon attirance pour les garçons comme un fardeau dont j’espĂ©rais pouvoir me dĂ©barrasser, sans pouvoir pour autant me passer de fantasmer sur tous les beaux mecs que je croisais et les convoquer tous les soirs dans des masturbations aussi solitaires que torrides…Au hasard de lectures dans la presse dite spĂ©cialisĂ©e, celle que l’on achetait honteusement en un temps oĂą Internet et l’hypermarchĂ© mondialisĂ© du sexe en ligne n’existaient pas encore, j’avais lu qu’une plage naturiste de Camargue Ă©tait dĂ©jĂ aussi cĂ©lèbre pour le nombre de gays qui hantaient ses dunes que pour les flamands roses qui rĂ©sidaient dans les marais salants avoisinants.C’est ainsi que, lors d’une dĂ©jĂ très chaude journĂ©e de juillet, je me retrouvai, sac de plage sur le dos, garni des indispensables crèmes solaires, bouteille d’eau, serviette et polar, marchant en bordure du rivage en direction du paradis naturiste, laissant de cĂ´tĂ© les familles nordiques dispersĂ©es pour la journĂ©e autour de leurs parasols, parents offrant leurs fesses imberbes au dieu Soleil et enfants blonds creusant le sable en criant. Au bout de quelques centaines de mètres, les familles laissaient enfin la place Ă des congĂ©nères, garçons seuls ou en couples, dont le bronzage tĂ©moignait d’une parfaite assiduitĂ© dans la frĂ©quentation du lieu.Je ne tardai pas Ă m’arrĂŞter, l’installation fut rapide, la serviette posĂ©e sur le sable, le short et le t-shirt rejoignirent sans tarder l’intĂ©rieur du sac et je me retrouvai nu devant la mer. Sentir sur ma peau la chaleur des premiers rayons de soleil me fit frĂ©mir de plaisir.Je passai la première heure Ă accumuler cette Ă©nergie solaire, Ă sentir mes pores se resserrer sous la chaleur, alternant bains et bronzage, je jetais discrètement un Ĺ“il sur mes voisins de plage, complices prĂ©sumĂ©s partageant apparemment avec la mĂŞme dĂ©lectation le rituel de l’étĂ©.Ce qui me permit de voir le beau garçon qui se tenait Ă ma droite quitter rĂ©gulièrement sa serviette pour aller se camper sur la dune en arrière, scrutant du regard les arrières de la plage. Son manège m’intrigua jusqu’à ce qu’un autre garçon surgisse des buissons et s’approche de lui. Les corps se frĂ´lèrent et avant que j’aie pu me poser une question, ils s’embrassaient fougueusement puis quittèrent mon champ de vision. Ce n’est qu’au bout de plusieurs cycles de baignades – sĂ©chages que je les vis revenir, se tenant par la main. En riant, ils se jetèrent dans l’eau et jouèrent Ă s’éclabousser. La vue de leurs corps dĂ©liĂ©s manifestement rassasiĂ©s de plaisir et ce que j’imaginais de leurs Ă©bats dans les dunes me convainquit de me mettre, moi aussi, en quĂŞte de ce qui m’avait conduit dans ces lieux.C’est uniquement habillĂ© d’un mini-slip de bain que je passai le cordon dunaire et commençai mes recherches. Je fus surpris de dĂ©couvrir l’activitĂ© qui rĂ©gnait dĂ©jĂ et dont la plage n’avait aucun Ă©cho. Ă€ chaque fourrĂ©, derrière chaque bosquet ou repli de terrain, je dĂ©couvrais des hommes debout ou allongĂ©s, nus ou en maillot, seuls ou dĂ©jĂ engagĂ©s dans des activitĂ©s sexuelles avec un ou plusieurs partenaires. Au dĂ©tour de l’esquisse de chemin qui me guidait, je me retrouvai soudain en face d’un homme d’une trentaine d’annĂ©es qui venait Ă ma rencontre, d’assez grande taille, bien charpentĂ©, les cheveux bruns, il Ă©tait lui aussi en slip de bain.Nous nous arrĂŞtâmes Ă quelques mètres l’un de l’autre, nous dĂ©visageant lentement. Sous son regard, j’eus l’impression que le soleil devenait d’un seul coup plus chaud, mon cĹ“ur et ma respiration s’accĂ©lĂ©rant, je sentis mon sexe se gonfler et tendre mon slip. Sans penser Ă rien, mĂ» par la sensation et le dĂ©sir, je me libĂ©rai de la prison d’étoffe et laissai ma verge se dresser face Ă l’inconnu. Ce geste dĂ©cida mon partenaire Ă se rapprocher, les yeux fixĂ©s sur mon sexe, il s’empressa de l’empaumer d’une main en m’enlaçant et je m’entendis soupirer lorsque mon corps rencontra le sien.Sa bouche chercha la mienne et j’accueillis sa langue sans apprĂ©hension. Ses mains parcouraient mon corps et je sentais l’excitation me gagner Ă mesure que ses caresses se faisaient plus prĂ©cises. Mes seins se gonflaient et mes mamelons s’étaient durcis sous les agacements rĂ©pĂ©tĂ©s de ses doigts. Il arrĂŞta de caresser mon sexe et sa main se glissa entre mes cuisses, je sentis un doigt chercher l’entrĂ©e de mon cul. Je gĂ©mis et me lovai contre lui pour l’inciter Ă poursuivre son entreprise.— Baise-moi, oui, baise-moi !Il ne devait pas comprendre le français, car ma demande fut sans rĂ©ponse, mais le langage de mon corps Ă©tait suffisamment explicite pour qu’il n’ignore rien de mes attentes. Deux puis trois doigts Ă©taient venus remplir mon cul, le secouant de l’intĂ©rieur, m’arrachant des petits cris de plaisir que j’aurais Ă©tĂ© bien incapable de simuler.J’avais fermĂ© les yeux depuis le dĂ©but de nos Ă©bats, aussi je fus surpris de sentir que d’autres mains que celles de mon partenaire m’écartaient les fesses, un souffle rauque me caressait la nuque.— Alors, petit cul, tu cherches une bite ?L’entame du nouveau venu ne brillait pas par sa dĂ©licatesse, mais vu mon Ă©tat d’excitation, il n’était pas question de dĂ©cliner une offre aussi directement en prise avec mon dĂ©sir.— Oui, prends-moi !— Donne-moi ton cul, mon gars, je vais t’exploser !Prenant appui sur les Ă©paules de mon premier partenaire, qui continuait Ă explorer ma bouche de sa langue avec une aviditĂ© insatiable tout en me caressant les seins, je m’inclinai pour offrir ma croupe au second des hommes. DĂ©jĂ dilatĂ© par des passages rĂ©pĂ©tĂ©s de doigts, mon cul s’ouvrit en douceur dès la première pĂ©nĂ©tration de l’inconnu. Je n’avais pu voir son sexe, mais lorsqu’il franchit mon anus, je compris tout de suite que le dard Ă©tait d’une taille largement suffisante pour assouvir mes fantasmes les plus lubriques.Dès que sa bite fut enfoncĂ©e en moi, l’inconnu commença Ă me pilonner par des coups de rein d’une telle force que j’en avais le souffle coupĂ©. Heureusement, le torse solide de l’embrasseur me permettait de rĂ©sister aux assauts de l’enculeur qui, sans cela, aurait tĂ´t fait de m’envoyer bouler par terre. Ainsi calĂ© entre mes deux partenaires, je me sentis dĂ©licieusement perdre pied, le cul dĂ©foncĂ©, les seins Ă©nervĂ©s. Je ne savais plus oĂą j’étais, oĂą s’arrĂŞtait mon corps ni si la jouissance infinie, qui semblait se tapir au plus profond de mes tripes pour pouvoir mieux jaillir, m’appartenait encore.L’homme qui me sodomisait gardait son rythme, mais il m’avait si largement ouvert le cul et fait juter qu’il pouvait dĂ©sormais sans effort sortir entièrement sa queue avant de l’engloutir Ă nouveau en moi, sans effort ni erreur de trajectoire. Il accompagnait chacune de ses pĂ©nĂ©trations d’une claque sèche sur une de mes fesses et venait ainsi renforcer l’emprise Ă laquelle la montĂ©e inexorable du plaisir m’obligeait Ă me soumettre.Ma bite Ă©tait prĂŞte Ă exploser et je ne sentais plus depuis longtemps mon cul en feu, lorsque mon sodomiseur m’obligea Ă m’incliner encore plus en appuyant d’une main sur mon dos. Mon partenaire initial dĂ©laissa alors l’embrassade et s’agenouilla pour prendre ma queue dans sa bouche. Je n’eus pas le temps d’explorer ces nouvelles sensations, car ce fut comme un signal, l’homme qui m’enculait poussa un cri rauque et m’agrippa la poitrine violemment. Je sentis l’orgasme projeter sa verge en moi, aussi loin que mon anatomie le permettait. Le jaillissement de sa semence s’épanchant dans mon conduit dĂ©clencha aussitĂ´t ma jouissance. Mon cul se contracta sur cette bite encore plantĂ©e au plus profond de mon intimitĂ©, et je jouis dans la bouche de mon partenaire, toujours agenouillĂ© Ă mes pieds. Celui-ci n’attendait manifestement que cela car, tout en se masturbant, il tĂ©tait goulĂ»ment mes perles sĂ©minales jusqu’à éjaculer et inonder mon bas-ventre d’un sperme chaud et spongieux.ExtĂ©nuĂ©s, nous nous abattĂ®mes tous les trois, dos sur le sable, en riant de plaisir. En voyant mes deux partenaires Ă©changer des regards complices, je compris que je n’avais fait qu’entrer dans un scĂ©nario dĂ©jĂ bien rodĂ©. Le premier se pencha vers moi, et posant un baiser sur le mamelon qu’il avait si bien su faire durcir, me dit avec un brin de tendresse.— Merci, petit mec, tu Ă©tais parfait sur ce coup.— Je croyais que tu ne parlais pas français ? Tu ne rĂ©pondais pas quand je te suppliais de me baiser.— Eh oui, c’est le jeu : le baiseur, c’est mon copain. Avoue que tu n’as pas perdu au change !— Ça non, les gars, j’en ai encore le cul tout vibrant !— Eh mon cochon ! C’est que tu en redemanderais ?— Wohaou, y a des propositions qui ne se refusent pas !Lors de ce bref Ă©change, mon partenaire s’était allongĂ©, Ă©cartant les jambes, il avait pris son sexe en main et fait se dresser une aussi surprenante qu’imposante Ă©rection.— Viens vite t’empaler, mon petit, elle t’attend…Sans autres prĂ©liminaires, j’eus tĂ´t fait de m’installer Ă califourchon au-dessus de son pieu dressĂ©, les bras jetĂ©s en arrière pour prendre appui avec mes mains sur le sable. Je fus dès lors en mesure de descendre sur la bite qu’il tenait pointĂ©e vers mon ouverture anale. Mon sphincter avala la hampe sans coup fĂ©rir, et c’est le contact de ses cuisses ouvertes sur les fesses qui me confirma que j’avais dĂ©jĂ englouti la verge de mon partenaire. M’aidant de mes appuis, je me lançai dans des mouvements de plus en plus rapides de haut en bas afin de sentir sa queue me limer, mon partenaire prenant garde Ă rester en moi d’un coup de rein, lorsqu’à l’acmĂ© de mon parcours je laissais Ă©chapper son gland.Son compagnon se mit debout devant moi et guida son sexe vers ma bouche. Me tenant la nuque, il m’obligeait Ă sucer la bite qui m’avait auparavant dĂ©foncĂ©e et qu’il enfournait dans ma gorge au point de me faire suffoquer. Je n’eus pu tenir très longtemps une position aussi acrobatique et un bref orgasme vint mettre fin Ă la performance. Si je n’avais plus de foutre Ă faire jaillir, les contractions pĂ©rinĂ©ales m’arrachèrent un râle de satisfaction, alors que je me laissai aller en arrière sur le corps de mon partenaire. Bien que surpris par la rapiditĂ© de ma satisfaction, celui-ci rĂ©ussit Ă m’accompagner. D’un coup de rein je le sentis remonter en moi et s’épancher dans mon cul, tout en me serrant violemment dans ses bras. La vue de nos deux corps emmĂŞlĂ©s par les soubresauts du plaisir suffit Ă faire jouir notre compagnon, dont le jet de sperme inonda alors mon visage.Il nous fallut un peu plus de temps pour reprendre nos esprits et je dĂ©cidai, après avoir saluĂ© mes compagnons de baise, de retourner sur la plage pour aller me plonger les flots.Vive les vacances…