1 – Première ouvertureJe corresponds depuis quelques semaines avec une femme d’un certain âge, que j’ai croisée sur un site de rencontre. C’est une retraitée qui vient de fêter son 65e anniversaire, elle est donc sensiblement plus âgée que moi. Elle vit seule en banlieue parisienne et son petit train-train de vie semble assez déprimant. Mais ce qui me plaît beaucoup chez elle, c’est qu’elle a son franc-parler, elle aime la franchise et s’exprime sans filtre.— Écoute, je ne vais pas te mentir et il est vrai que, depuis que je suis inscrite sur ces sites, je me dévergonde un peu !— Cela prouve que tu as envie que ça bouge, personnellement je trouve ça très bien.— Ouf ! tu me rassures !— Tu avais peur que je te juge mal à cause de ça ?— Oui ! que tu le prennes mal ! Mais comme j’ai horreur du mensonge, je préfère te dire la vérité et ne rien te cacher ! Certains de mes correspondants me considèrent mal et m’affublent de tous les noms d’oiseaux. Pourtant ils sont inscrits sur les mêmes sites que moi, et ce sont les premiers à demander de l’amour et du sexe. Pourquoi une femme n’aurait-elle pas le droit de s’exprimer de la même façon ? En plus, je connais un peu les femmes, elles disent toutes qu’elles cherchent une relation sérieuse, et c’est vrai pour beaucoup d’entre elles, mais, pour d’autres, c’est surtout pour ne pas être emmerdées par le premier venu. Nous ne sommes pas toutes des fées ni les hommes tous des ogres. Il n’empêche que certains représentants de la gent masculine sont vraiment très collants.— Je te rejoins cinq sur cinq.— En premier lieu, je n’étais inscrite que sur un site, puis je suppose qu’ils se repassent les adresses email entre eux, si bien que me revoilà sur plusieurs sites que je ne regarde même plus tellement je suis envahie de messages !— Eh bien dis-donc, tu as dû mettre le museau à l’endroit qu’il ne fallait pas, ils ne t’ont pas loupée.— Oui, j’imagine quelque chose comme ça ! L’autre jour quand mon fils était venu me chercher pour aller chez lui le samedi matin, au retour le dimanche soir, s’étaient accumulés 183 messages non lus durant le week-end ! J’ai tout supprimé sans me poser de questions !— Tu ne m’as pas dit si tu avais trouvé l’homme ou la femme de tes rêves ou si tu cherchais encore…— Disons que j’ai déjà fait plusieurs rencontres ! Et, sans vouloir me vanter, je suis très sollicitée ! Remarque, j’en suis très flattée ! Mais, c’est un vrai travail de secrétariat pour répondre à une bonne partie, et pas à tous, je n’y arrive pas !— Eh bien dis donc… tu n’attends pas après moi à ce que je vois… tu n’as que l’embarras du choix. Sniff, j’en suis désolé, mais c’est comme ça… je t’ai connue trop tard.— Très franchement, pour le moment, je laisse faire le temps ! Oui, je n’ai que l’embarras du choix ! Mais ne t’inquiète pas, je ne choisis personne en particulier et j’aime bien découvrir d’autres personnalités, comme toi par exemple ! Et, j’aimerais beaucoup te rencontrer un jour, si tu es d’accord ? Ne sois surtout pas désolé, rien n’est perdu, car j’adore dialoguer avec toi !— Te rencontrer un jour, oui, bien sûr. Dommage que je n’habite pas la porte à côté, mais je viens de temps en temps sur Paris, et en RER jusqu’à chez toi ce n’est pas si loin. On pourrait commencer par faire connaissance, par exemple autour d’un verre. Merci pour l’invitation, sache que je suis vraiment partant pour ça.— Je ne crois pas t’en avoir déjà parlé, mais physiquement je suis bien en chair, donc bien ronde ! Et, je ne sais pas si tu aimes les rondeurs ? Tout est affaire de goût !— Oui, je le sais que tu es ronde, c’est indiqué dans ton profil… Moi ça me plaît, effectivement…— Et, en plus, bien gourmande, ce qui n’arrange rien ! Hélas !— Donc tout à fait à mon goût.— Si tu le dis ! Je suis toujours un peu complexée à cause de ces rondeurs. Il est vrai que beaucoup d’hommes apprécient ça ! De toute façon, je n’ai nullement l’intention de les cacher et j’affiche clairement mon âge, ma taille et mon poids sur ma fiche ! Je suis ronde, toute petite et beaucoup plus âgée que toi.— Nous n’avons que huit ans d’écart, il n’y a pas péril en la demeure et ton mètre cinquante-cinq me convient très bien, même si je fais trente centimètres de plus que toi.— Je suis très impatiente de te rencontrer, car j’adore nos discussions, tu es parmi mes chouchous. Mais c’est toujours pareil, la première fois est toujours intimidante pour moi ! Et, ça me stresse beaucoup rien que d’y penser…— Faut pas de biler comme ça. Considère-moi comme un copain, en tout cas quelqu’un que tu connais déjà, tu n’as pas à avoir peur de quoi que ce soit ; je sais ce que c’est que le stress et je trouverai des astuces pour te déstresser et puis, pour la première fois, nous ne sommes pas obligés de nous voir longtemps ni de faire grand-chose. Ça doit rester cool, il n’y a pas d’enjeu, tu n’as pas à avoir peur, au pire on se quittera bons amis. Enfin, moi, ce que j’en dis… c’est toi qui vois, si tu ne le sens pas je ne vais pas non plus te forcer.— Si, si, je le sens très bien ! Mais, il faut juste que je sois prête… ne t’inquiète surtout pas, ça va venir ! Il faut être patient avec moi… et j’espère que je peux compter sur toi… pour savoir m’attendre ?2 – La dévergondéeLa malchance a fait que je suis tombé malade et que j’ai dû reporter sine die mon voyage à Paris. Mais nous avons continué à discuter beaucoup avec Marie-Anne sur Messenger et sur Skype.Comme je lui demande avec insistance de me fournir des précisions sur son passé amoureux :— Lorsque j’étais adolescente et jeune adulte, début des années 70, les mœurs étaient très libres, nous avons fait les 400 coups avec mes amies de l’époque, mais je ne te raconterai pas, c’était un autre monde. Ensuite, j’ai fréquenté le père de mon fils Damien pendant une quinzaine d’années environ, sans pour autant vivre tout à fait en couple avec lui. Au début, nous ne voulions nous marier ni l’un ni l’autre. Par la suite, c’est lui qui n’avait pas trop envie, ce n’est pas faute de lui avoir suggéré. Quand il s’est enfin décidé, pour moi c’était trop tard, j’avais tourné la page, alors il m’a bizarrement quittée parce que je refusais sa demande mariage, et je me suis entièrement consacrée à l’éducation de mon gamin et à mon boulot (corps et âme, pour les deux choses) ! Déçue par l’attitude de cet homme qui n’a, en plus, pas mis longtemps à me remplacer, je ne voulais plus entendre parler des hommes, jusqu’à récemment avec cet ordinateur que mon fils m’a fait acheter et depuis que je me suis inscrite sur ces sites de rencontres. C’est, seulement il y a environ quatre ou cinq mois que, vu les nombreuses sollicitations que j’avais, je me suis lancée à rencontrer à nouveau des hommes ! Je dois te dire que ça a été très difficile pour moi ! Donc, pour conclure, je n’ai pas eu d’homme pendant de très nombreuses années parce que je n’en voulais pas ! Je n’avais plus aucune confiance en eux, je n’avais pas du tout envie de recommencer une autre histoire ! Je n’en ressentais pas le besoin et j’étais très bien comme ça ! D’où la liberté à laquelle je tiens tant, mais pas seulement vis-à-vis des hommes, pour moi-même également ! Car, j’ai toujours été habituée à être libre comme l’air… je ne sais pas si je m’explique bien ? À la suite de ces rencontres, il est vrai que je me suis bien dévergondée ces derniers temps, mais peut-être pas autant que tu pourrais le croire cependant !— Ça ne t’a pas gênée de rester autant d’années sans faire l’amour ?— Non, ça ne m’a pas gênée toutes ces années d’abstinence !— Et depuis ces quelques mois, tu as fait beaucoup l’amour ? Avec beaucoup d’hommes différents ?— Excuse-moi de te dire ça ! Mais, je ne m’attendais pas à un tel succès ! J’en suis encore tout étonnée ! Toutes ces sollicitations ! Tous ces beaux messieurs qui se bousculent au portillon ! Et, il y en a même de très bien ! Ne sois pas fâché, mais je tiens à te dire la vérité ! Je ne veux rien te cacher…— Hihi, oui ça ne m’étonne pas, il y a toujours plein d’hommes qui veulent coucher avec des femmes et, comme tu es plutôt jolie, il n’y a pas de raison que tu n’aies pas de succès, le contraire m’aurait étonné…— Continuons ! Ces quatre derniers mois, j’ai rencontré une vingtaine d’hommes. Non, je n’ai pas fait l’amour, mais seulement des flirts très poussés avec certains ! Je sais m’arrêter quand il faut ! Eux ils auraient bien voulu, tu parles, mais je sais mettre des limites ! Je ne suis pas la p… de service !— Euh, c’est quoi des flirts assez poussés… ?— Eh bien, des flirts assez poussés, c’est tout sauf la phase finale, tu vois ce que je veux dire ?— Ah oui, des masturbations, des fellations, des cunnilingus, mais pas de pénétration. Excuse-moi, je te parle aussi crûment.— Ça ne me dérange pas que tu parles crûment, appelons un chat un chat. Aucune pénétration ! Tout simplement parce que je n’en ai pas voulu.— Et ça t’a apporté quoi de voir plus de vingt mecs ? Tu n’aurais pas préféré voir le même vingt fois et approfondir la relation ?— J’en ai revu certains qui voudraient bien approfondir la relation, mais en ce qui me concerne, ça n’a toujours pas fait tilt. C’est peut-être pour ça que j’ai multiplié les rencontres !— D’autre part, vingt fellations, sans préservatif, je suppose, avec des hommes différents, tu prends quand même statistiquement des risques, bébé.— Attention, je n’ai pas dit que j’avais fait vingt fellations !— Ah d’accord…— Au contraire, je les évite au maximum !— En tout cas, tu es devenue une sacrée coquine en quelques mois. Mais je t’adore, ne t’inquiète pas.— Oui, ça, je ne te le fais pas dire ! Je n’en reviens toujours pas de mon audace de certains jours de folie ! Il faut bien rattraper le temps perdu ! Si toutefois il se rattrape…— Enfin, bon, chacun fait comme il veut… Et alors tu voulais rajouter cet orthopédiste à ton tableau de chasse ? Tu es vraiment trop : tu rencontres vingt hommes en quatre mois, donc a minima un par semaine, sans compter ceux que tu as vus plusieurs fois… et d’un autre côté tu as besoin de temps avant qu’on se rencontre….— Non, juste dialoguer avec ce médecin, comme avec toi. Lui aussi a adoré mon profil, mais j’ai vu aussi que c’était un sacré dragueur et je ne me suis pas gênée pour le lui dire ! J’aime voir jusqu’où ce genre de type pousse la chose, ça m’amuse beaucoup ! Moi, aussi, je t’adore… malgré mes doutes et mes incertitudes qui planent encore à ton sujet ! Je vais essayer de t’accorder ma confiance en espérant que je ne serai pas déçue. En plus, je te rappelle que je suis très timide…— Après tout ce que tu viens de me raconter et tout ce que j’avais pressenti en allant sur les sites et en voyant ce que tu y faisais, tu comprendras que je puisse être un peu jaloux, un peu inquiet, un peu circonspect comme tu dis, mais bon, je préfère tout savoir… et si tu en vois un 21e, un 22e, un 30e n’hésite pas à me le dire. Je te demande juste de la transparence…— En fait, ce que j’adore sur ces sites de rencontres, ce ne sont pas tellement les rencontres, mais surtout les dialogues !— Hihi, oui, je sais… mais accepter vingt rencontres ça fait quand même beaucoup… t’es trop forte, toi, je suis mort de rire, comme on dit « T’as de la chance que je t’adore ».— Et attends, j’en ai refusé plein d’autres !— Ouffff, tu me rassures ;-)3 – Nouvelles révélationsMarie-Anne refuse avec obstination de communiquer par vidéo. Elle a honte, elle n’aime pas. Bien entendu, nous nous sommes déjà vus plusieurs fois sur Skype, j’en avais besoin, ne serait-ce que pour m’assurer de son existence. Mais à chaque fois, au bout de quelques minutes, elle préfère abréger et continuer le dialogue par écrit.— Je ne suis pas à l’aise d’être regardée en vidéo, cela me stresse. Et je trouve que c’est plus profond d’écrire pour peser ses mots.— Nous aurions pu nous masturber en face à face, parfois, c’est excitant.— N’y pense même pas, jamais je n’oserai faire une chose comme ça.— Mais tu ne te caresses jamais ?— Si, ça m’arrive de temps en temps, lorsque je suis toute seule… pour satisfaire mes envies… Il faut bien que je me débrouille… mais c’est vrai que je préférerais l’original… et me sentir vraiment pénétrée…— Et tu fais ça quand ? Quand nous chattons ensemble ?— Tu aimerais bien le savoir !— Pour sûr que j’aimerais savoir quand tu es excitée et quand il te prend l’envie de te toucher la chatte.— Petit coquin !— Alors, ça t’est déjà arrivé quand nous chattions ?— Oui, parfois, quand tu me branches sur des trucs sexuels…— Je ne sais pas qui est la plus coquine.— Par exemple la fois où je t’avais dit que j’aimais les hommes un peu machos et être dominée. Tu m’avais fait tout un pataquès, pourtant je t’ouvrais un peu plus la porte de mon jardin secret, car c’est vrai qu’en amour j’aime être dirigée par un homme. Tu m’avais dit que tu allais me donner une bonne fessée pour calmer mes ardeurs et tu avais sorti ta bite pour te masturber. J’aime aussi que l’homme me force à faire des choses et que je me refuse à lui, mais que ce soit plutôt un jeu, qu’il fasse seulement mine de me forcer, je n’aimerais pas non plus être violée. Ensuite, il me punit pour ma désobéissance. Et j’aime aussi sentir un corps lourd sur moi, je t’ai dit que je préférais la levrette, dans ma jeunesse c’était ma position favorite et j’adorais que mon homme m’ensemence comme ça avec vigueur en me claquant les fesses et en me disant des cochoncetés.— Oui, tu m’avais expliqué tout ça !— Et ce jour-là, tu m’avais dit : « Ah, putain, tu m’excites, ma salope, je bande fort pour toi, j’ai envie de te défoncer avec ma trique ». Et tu te branlais comme un malade. Mais ce n’est même pas ça qui m’a excitée, c’est quand tu m’as dit que tu avais juté et qu’il y en avait plein le clavier de l’ordinateur. J’ai imaginé la scène, j’ai éclaté de rire, mais en même temps je me suis doigtée et, quand tu es revenu me reparler après avoir tout nettoyé, j’ai joui comme une dingue. En plus, il y avait un autre homme qui me parlait en même temps sur un autre chat et qui m’excitait lui aussi. J’étais comme une folle ce soir-là, j’ai au moins joui trois fois, si ce n’est pas plus.— Tu aurais dû me le dire !— Et puis aussi, souvent, je me caresse en regardant les photos et les vidéos que tu m’as envoyées, celles où l’on voit ta bite, surtout celle où tu jutes. Je me suis imaginé plein de fois que ta bite était en moi et que tu t’écoulais en moi par saccades. À force d’avoir toutes ces discussions très chaudes, tu vas faire de moi une vraie dévergondée.— J’ai apprécié aussi que tu m’envoies quelques photos de tes nichons et de ta chatte.— Ça n’a pas été facile pour moi de les faire et de les envoyer.— Tu n’en es que plus méritante. Et tu te déshabilles quand tu te masturbes comme ça ?— Oh, je n’ai pas besoin. Je t’ai dit, chez moi je suis toujours en blouse et nue dessous. Je ne supporte plus les soutiens-gorges. Il me suffit de dégrafer les boutons ou de baisser la fermeture éclair et j’ai accès à tout.— Effectivement, c’est très pratique. Et quand tu reçois des hommes, tu les reçois comme ça ?— Lorsque je les reçois chez moi, oui, la plupart du temps. Mais si c’est à l’extérieur, non, je suis un peu plus habillée.— Tu m’étonnes que ça les excite ! Moi aussi ça me fout la trique de te savoir à poil sous ta blouse.— Tu as envie de moi ?— Oui très envie… Je bande fort pour toi. Humm, vivement que l’on se rencontre et que je puisse abuser de toi. Je nous vois bien emboîtés l’un dans l’autre, qu’on ne fasse plus qu’un. Et te saillir en levrette en te claquant les fesses.— Comme tu y vas ! Et si je me rebelle et me refuse à toi.— Quand tu verras ma bite dressée comme un menhir, ça m’étonnerait que tu me refuses ta bouche ou ta chatte ou ton cul. Je vais te culbuter et te faire jouir comme une folle.— Mais attention à toi, lorsque je jouis comme une folle… je griffe et je mords comme une tigresse.— Humm ! Je suis sûr que ta chatte est humide d’envie.— Ah, ah, avec tout ce que tu me dis, ce n’est pas étonnant.— Tu ne m’as pas dit que ta chatte était très poilue ?— Très poilue, il ne faut pas exagérer, je ne suis pas un ours. Mais, je suis 100 % naturelle, je ne m’épile ni ne me rase nulle part. Même pas sous les aisselles. Et comme cela n’a pas l’air de trop choquer les hommes, je crois que ça va rester comme ça. C’est toujours ça de moins à faire.— Purée, j’ai la queue dressée et je m’astique.— Ah, tu t’astiques ?— Pas toi ?— Non, j’ai un rendez-vous tout à l’heure.— Un rendez-vous avec qui ? Avec un prétendant ?— Avec un monsieur charmant.— J’espère que ce n’est pas ton orthophoniste.— Orthopédiste ! Non, il a 44 ans, donc beaucoup trop jeune pour moi. Mais cela fait longtemps qu’il demande à me rencontrer, je lui ai tapé dans l’œil. J’ai fini par céder à sa demande.— Purée, tu vas le pomper celui-là ? T’es vraiment une salope.— Merci du compliment qui me va droit au cœur. Ça a l’air d’être un homme très correct, avec de bonnes manières et une très bonne situation.— Il va te rajouter à son tableau de chasse !— Tu vois le mal partout.— Tu me raconteras tout en détail.— Comme d’habitude, je ne te cache rien.— Je suis hyper jaloux.— Je sais… Qu’est-ce que ce sera quand nous nous serons vraiment rencontrés ?— Avec tous les hommes qui défilent chez toi, je ne suis pas certain d’en avoir vraiment envie.— Je suis persuadée du contraire !Je dois l’avouer qu’elle a raison. Même si elle passe son temps à draguer, j’ai très envie de faire sa connaissance.4 – Enfin, une occasionCela fait plusieurs fois que nous discutons un bon moment sans évoquer aucunement les choses du sexe. L’envie s’est atténuée, car je n’ai guère de perspective pour venir en région parisienne.Ces temps-ci, Marie-Anne est tracassée, car, dans son appartement, tout fout le camp. L’immeuble est insalubre et elle n’a pas trop les moyens de faire venir des artisans.Le plus urgent ce sont des fuites dans la salle de bain, dans la cuisine aussi et maintenant dans les toilettes, qui provoquent des moisissures, des champignons. Ah ces appartements parisiens ! Ces derniers temps, elle a même des blattes !Et puis, elle m’a envoyé des photos des différentes pièces et l’électricité semble vraiment désuète, pour ne pas dire dangereuse.Comme je lui ai dit que j’étais en train de rénover une maison de campagne dans laquelle je compte prendre ma retraite, elle m’a demandé si je pourrais faire quelque chose pour améliorer son intérieur.Mais attention, je n’ai pas toutes les compétences pour ça et ne fais qu’une petite partie de cette rénovation par moi-même. Si l’électricité ne me pose pas trop de soucis, pour la plomberie je ne me sens pas trop à l’aise. Elle me fait comprendre que ce serait une bonne occasion pour nous de nous rencontrer.— Vu ce qu’il y a à faire, je pense qu’il faudrait que je vienne toute une semaine. Début mai, peut-être, j’ai mon solde de congés à poser et il m’en reste encore pas mal, probablement quinze jours. Je comptais aller en Normandie, mais je peux passer la moitié du temps chez toi si tu le désires.— Combien tu me prendrais pour ces travaux ?— Ça dépend, tu payes en monnaie de singe ou en nature ?— Arrête de plaisanter, je suis très sérieuse. Évidemment, tu seras nourri, logé. Je peux te donner cinq cents euros, c’est tout ce que j’ai, surtout s’il faut acheter en plus du matériel. Je sais que ce n’est pas beaucoup, mais mes finances sont au plus bas. J’ai une petite retraite.— Ne t’inquiète pas pour ça, je ne le fais pas pour l’argent, je veux seulement rendre service à une amie.— Mais je tiens quand même à te donner quelque chose.— J’espère aussi que j’aurai droit à quelques petits câlins.— Ah, pour ça, il ne tient qu’à toi.— L’autre jour, j’étais furax quand tu m’as dit que le dernier t’avait culbutée sur le canapé et essayé de te prendre de force, et que tu avais dû user de toute ta diplomatie pour te contenter de le sucer. Tu vois, tu prends des risques Marie-Anne, j’ai vraiment peur pour toi.— Eh bien, en mai tu seras là pour me protéger.— Et ton orthopédiste ?— Oh lui, il me téléphone régulièrement. Il est vraiment accroc. Il a pourtant des maîtresses bien plus belles que moi.— Je crois surtout qu’il t’épate avec sa propriété grand standing et sa grosse cylindrée.— Que veux-tu, c’est quelqu’un de la haute !— Et tu comptes le voir un jour ?— Pour le moment, je résiste.— (un ange passe…)— Et si tu venais en mai, tu viendrais quand ?— Il faut que je voie avec ma boîte en fonction du planning quand ce sera possible.— Tiens-moi au courant.— C’est sûr, tu le seras. Ça la foutrait mal si ton orthopédiste se pointe à ce moment-là.— Vilain jaloux !5 – Premier contactLa banlieue où habite Marie-Anne n’est pas la plus pourrie de la capitale, cependant son immeuble semble vieillot et délabré. Par chance, j’ai trouvé une place dans la rue juste en face, j’espère que ça ne craint pas trop…La porte de sa cage d’escalier est ouverte. Heureusement, car la sonnerie est manifestement HS, personne ne répond. Troisième étage sans ascenseur, de la mort-aux-rats sur les paliers de chaque étage, le propriétaire des lieux doit être un vieux Gripsou qui n’a pas fait de travaux depuis belle lurette. La sonnette de ma belle est également cassée, en lieu et place du bouton-poussoir, deux fils pendouillent tristement. Je frappe à la porte, une fois, deux fois, trois fois, j’entends quelqu’un qui se traîne dans le couloir.— Qui est là ? demande-t-elle avec une petite voix.— C’est Jean-Pierre.— Ah oui, Jean-Pierre, soupire-t-elle comme si j’étais un fardeau pour elle.Elle ouvre lentement la porte, une petite femme aux cheveux grisonnants, mais à l’œil vif, elle s’efface pour me laisser entrer avec un petit sourire énigmatique. Ainsi qu’annoncé, elle porte une blouse et des chaussons. Une fois la porte refermée, nous nous faisons une bise très chaste, j’essaye de dévier vers sa bouche, mais d’emblée elle met de la distance, plus rien à voir avec nos dialogues très chauds d’il y a quelque temps sur le Net. Mais tandis que je lui tiens longuement la main, je ressens chez elle un certain émoi doublé d’une grande fragilité.Dans le couloir, une forte odeur de renfermé me prend tout de suite à la gorge.— Je devrais peut-être aller chercher mes affaires, je les ai laissées dans la voiture.— Oui, il ne vaut mieux pas les laisser là-bas, on ne sait jamais, il y a toute une faune la nuit dans le quartier.Une fois de retour, elle m’oriente vers la salle de séjour. C’est la plus belle pièce de l’appartement. Elle a été entièrement refaite, l’électricité est neuve et les papiers sont impeccables. En revanche, c’est un foutoir indescriptible. L’endroit sert à la fois de salle à manger, de salon et de bureau. Et des cartons sont entassés en pile aux quatre coins.— Elle est très bien cette pièce !— Oui, elle a été refaite l’année dernière et toutes mes économies y sont passées… Mais tu ne m’as pas dit, tu as fait bon voyage ? Ça te dit de prendre l’apéro tout de suite. Tu m’as dit que tu aimais le whisky, je crois bien…Nous nous installons face à face de chaque côté de la table. Elle sirote une petite Suze en me regardant avec un petit sourire moqueur.— Le voyage a été long et difficile, surtout en région Parisienne, il y avait des embouteillages monstres. D’habitude, pour aller dans ma maison de campagne je passe par Amiens et Le Havre, je suis moins emmerdé.— Mais tu es là, c’est le principal, tu as l’air fatigué, tu devrais te coucher tôt.— C’est sûr, si je veux m’y mettre dès demain matin. Ces temps-ci, je suis crevé, depuis le début de la semaine, je dors très mal.Elle me fait faire le tour du propriétaire. La cuisine est vieillotte et remplie de mauvaises odeurs, mais la salle de bain et les toilettes sont bien pires, réellement infectes. Je note sur un carnet tout ce qu’il va falloir faire et acheter, des joints et des robinets pour la plomberie, des prises, du fil et des goulottes pour l’électricité. Au fond du couloir, les deux chambres sont remplies d’un incroyable bordel. Elle me montre celle où je vais dormir, elle a juste réussi à ouvrir un passage pour accéder au lit en bois très XIXe siècle. Je trouve quand même une place pour poser mes affaires et une patère complètement démodée pour accrocher mon blouson. Dans l’atmosphère, baigne une forte odeur de moisi. Quant à l’autre pièce qui est par conséquent sa chambre, elle est encore pire.De retour dans le séjour :— Eh bien, il y a du boulot !— Je ne te le fais pas dire… Cela fait une éternité que mon fils doit venir arranger ça, mais il repousse toujours, il n’a jamais le temps. Pour ce soir j’ai préparé un ragoût de mouton, j’espère que ça te va ! Sinon il y a une bouteille de vin sur la table, tu n’as qu’à l’ouvrir.Elle s’affaire en cuisine et met un temps fou et moi je reste comme un con planté devant la télé qu’elle a allumée spécialement pour moi.Quand elle revient enfin avec son faitout, elle me sermonne :— Tu aurais dû te servir, moi je n’en bois pas.— Tu n’en bois pas.— Non, l’alcool me monte vite à la tête, en plus je n’aime pas le vin.Nous discutons de tout, de rien, mais surtout pas de sexe. Je me dis que ce n’est pas ce soir que je vais la culbuter si tant est que je la culbute un jour. Sur le chemin pour venir chez elle, j’ai pensé à tous ces mecs auxquels elle avait ouvert sa porte. Au début de nos échanges, elle parlait d’une vingtaine, mais depuis une dizaine ont dû s’ajouter à la liste. Elle ne chie pas la honte à les recevoir dans un tel foutoir. Cela dit, vu l’état des chambres, elle doit se cantonner à les faire entrer dans le salon…J’en suis là dans mes réflexions quand elle amène un gâteau que j’ai du mal à avaler, car je n’ai déjà plus faim. C’est vrai qu’elle a un sacré coup de fourchette, la mamie, pas étonnant qu’elle soit grassouillette. D’autant plus qu’elle sort très peu.Tous ses gestes sont lents et mesurés. Je la regarde manger et ne peux m’empêcher de deviner ses deux gros seins nus sous sa blouse, ils ont l’air bien rebondis, son ventre aussi est proéminent.Un dernier verre de vin à raison de mon éveil. Je tombe de fatigue, elle me propose un café que je refuse et, lorsque je me relève, elle m’indique que je peux prendre des serviettes dans la salle de bain. Mais vu l’état de cet endroit, je file directement dans ma chambre. Je m’escrime quelques minutes contre la persienne qui refuse de s’ouvrir puis m’allonge tristement sur le lit où je m’endors comme une masse.6 – Travaux & CoLorsque je me réveille un peu avant 8 h, manifestement je suis le premier. J’entends Marie-Anne ronfler de l’autre côté de la cloison. Cette fois-ci j’ai plus de chance avec la fenêtre de ma chambre que je parviens à ouvrir pour aérer. J’ai repéré un bar dans un pâté de maisons un peu plus loin. J’y prends mon petit-déjeuner en feuilletant la gazette. Le patron m’indique où je pourrai trouver un magasin de bricolage, il y en a un grand dans une zone commerciale un peu plus loin. Le temps de récupérer ma voiture et me voici à faire des emplettes. Marie-Anne m’a dit que je pouvais acheter ce dont il y a besoin et qu’elle me rembourserait.Il est dix heures passées lorsque je tape à sa porte avec tout mon barda. Comme la veille, une fois, deux fois, trois fois, mais nulle âme qui vive. Putain, merde, qu’est-ce qu’elle fait ? Ce contretemps a le pouvoir de m’exaspérer, j’aurais dû lui demander une clef.Une demi-heure plus tard, à force d’insistance, la porte s’ouvre enfin. Mon hôtesse a une sale tête, elle est livide. Complètement dans le potage, apparemment elle n’a pas beaucoup dormi. Elle me regarde passer avec mon matériel, un peu effarée.— Ça te dérange si je retourne me coucher ?Elle est vraiment gonflée, la nana, mais après tout ça n’est pas plus mal si je ne l’ai pas dans les pattes.Je commence par les toilettes qui me semble être le plus urgent, changement des deux mécanismes de chasse d’eau et du joint de la pipe d’évacuation plus nettoyage de la merde. Je suis plutôt content du résultat. Vu que mon hôtesse n’est toujours pas levée, je passe à la remise en état de la sonnette.Il est déjà 13 h quand madame se lève enfin, revêtue de son invariable blouse et de ses tristes chaussons.— On ne peut pas dire que tu te lèves tôt.— Je me suis couchée très tard, répond-elle désabusée.— Tu as chatté sur Internet ?— Qui sait ? ajoute-t-elle énigmatique en me regardant en coin avec son petit sourire moqueur.— Hier, en me montrant les chambres, tu m’as dit qu’il y a beaucoup de choses à jeter. Ça te dirait que l’on regarde ça ensemble.— On mange et on voit ça juste après !En début d’après-midi, nous voilà à ouvrir tous les cartons, à commencer par ceux qui puent le moisi en dessous des fenêtres. Il y a vraiment du ménage à faire, des trucs qu’elle a gardés, elle ne sait plus pourquoi. Je dois quand même lui forcer un peu la main pour qu’elle consente à se débarrasser de toutes ces vieilleries. Quelques allers-retours en bas plus tard, j’ai rempli à moi seul une des grandes poubelles de la résidence, les voisins vont être contents !Et il y aurait encore à jeter, mais pour le moment elle préfère y réfléchir. Mais ça me permet quand même d’y voir plus clair. Je décide de m’attaquer à l’électricité de ma chambre qui est toute à refaire, plus rien ne fonctionne, ni les prises ni les interrupteurs et il y a des fils apparents avec du courant dedans. Je n’ai pas le matériel pour encastrer quoi que ce soit, mais j’ai acheté des goulottes, au moins ce sera propre et fonctionnel. J’ouvre grand la fenêtre pour essayer d’éliminer toutes les odeurs de rance.Il est presque 19 h quand je termine enfin, je n’ai plus entendu parler de Marie-Anne depuis le début d’après-midi.7 – Assaut finalJe la retrouve dans le living, accrochée à son ordinateur. Très concentrée, elle ne me voit pas venir, mais quand je m’approche, elle change tout de suite de fenêtre et de logiciel.— Qu’est-ce que tu faisais ?— Oh, rien, j’étais en train de trier mon courrierManque de chance pour elle, des bips sonnent toutes les trois secondes indiquant l’arrivée de nouveaux messages sur Skype.— Je crois plutôt que tu es en train de chatter.— Ah oui, tu crois ?— Tu ne veux pas me montrer que l’on regarde ensemble ?Je suis derrière elle, la tête penchée par-dessus son épaule, ma joue collée contre la sienne. Elle est chaudement électrisante.— Allons, ne fais pas ta farouche, moi aussi j’ai envie de regarder et de m’amuser un peu.Je la câline et lui embrasse tendrement la joue. Elle se laisse faire.— Allez, sois gentille, ce serait super de partager ça…Alors elle clique sur l’icône Skype et une conversation un peu crue apparaît, d’autant plus crue d’ailleurs que son correspondant lui a envoyé des photos de lui dans le plus simple appareil.— Il est bien monté celui-là.— Ah, tu trouves ?— En plus, vu ses messages, il te considère comme une sacrée cochonne. Ça doit te faire mouiller de lire toute cette prose…Comme elle ne répond pas, je glisse ma main sous sa blouse en passant entre deux boutons, et saisis un sein doux et soyeux, il est vrai un peu mou, mais, personnellement, je le trouve très alléchant.— Mais qu’est-ce que tu fais ? s’insurge-t-elle avec malice.— Devine ! Je joue au papa et à la maman et je te trouve très appétissante.— C’est vrai ce mensonge-là ?— Dire que tu as déjà fait ta cochonne toute la nuit, et maintenant je te retrouve en tête à tête avec un mec.— Non, pas avec un mec, je discute avec plusieurs.— C’est encore mieux, montre-moi toutes ses conversations, ça doit être sacrément gratiné.Sur ce, j’entreprends de dégrafer un à un les boutons de sa blouse, ses deux imposants nichons tombent sur son ventre arrondi, mais n’en sont que plus émouvants.Elle tourne la tête vers moi et nous nous embrassons pour la première fois à pleine bouche tandis que je palpe savamment sa poitrine. Elle n’est pas farouche et notre baiser n’en est que plus passionné.— Et si tu racontais à tes correspondants ce que nous sommes en train de te faire.— Je n’ose pas…— Je croyais que tu disais toujours la vérité, dis-leur que tu es en train de te faire peloter et que je regarde ce qu’ils écrivent.Excitée par mes attouchements et par nos longs baisers, elle finit par accéder à ma demande :— Il y a vraiment un homme chez toi, s’inquiète alors un de ses interlocuteurs.— Oui, je te le confirme, je l’ai connu sur le site et il est venu faire des travaux dans mon appartement.— En fait de travaux dans ton appartement, c’est plutôt sur ton corps qu’il va les faire ces travaux. Bon Dieu de gourgandine, tu vas l’avoir ta partie de jambes en l’air ! T’es vraiment une salope qui se fait baiser par tout ce qui bouge, dit-il ensuite, passablement énervé, dire que tu m’aguiches depuis plus d’une heure alors que tu es avec un homme !— Oui, une salope, et même une grosse salope, acquiesce Marie-Anne pour le provoquer, mais tu me disais que tu aimais ça, les salopes.Un autre veut absolument connaître mon âge, d’où je viens, qui je suis.— Il a une grosse bite au moins ?— Il ne me l’a pas encore montrée.— Eh bien, demande-lui de te la montrer.À ce moment, ma chérie tourne la tête vers moi et me gratifie de son petit sourire sarcastique. Ça veut tout dire. Pour accéder à la demande de ce correspondant, je sors ma queue qui est déjà bien raide et dressée et j’entreprends de frotter mon gland sur les lourds appas de la coquine.— Oui, elle est de belle taille, écrit-elle alors dans le chat.— Oh putain, j’aimerais bien voir ça, ce vicieux il va te la fourrer, affirme son correspondant de façon péremptoire.— Arrête, je ne suis pas une Marie-couche-toi-là !Tout en continuant de branler ma bite entre ses nichons, je glisse ma main vers son pubis, qui est sans surprise bien poilu ainsi qu’elle me l’avait annoncé, et très humide aussi. Quand mes doigts effleurent son clito, Marie-Anne gémit en se mordant les lèvres. Et quand ils trouvent le chemin de sa grotte, elle écarte largement les cuisses en guise d’encouragement.— Purée, Marie-Anne, tu es trempée d’envie.Elle grogne sous mes caresses.— J’ai très envie que tu me suces la bite maintenant.Délaissant son ordinateur, elle se tourne sans rechigner vers moi, saisit ma queue avec sa main gauche et la porte à bouche. Putain que c’est bon.— Vas-y, avale-la en palpant mes couilles !Les messages continuent d’arriver sur l’ordinateur, alors je prends le clavier et réponds aux différents intervenants : « Elle ne peut plus vous écrire, elle est en train de me lécher la queue ».— Et elle fait ça bien ?— Elle est douée ?— C’est une bonne salope ?À toutes ces questions, je ne peux que répondre par l’affirmative.J’encourage aussi ma pompeuse :— Vas-y, continue, bien à fond, avoue que tu aimes ça sucer des bites, ce qui a pour effet de la faire à nouveau grogner…Oh la vache, je vais venir, je lui tiens la tête, elle a de l’expérience, elle est vraiment douée. Mais, au dernier moment, lorsqu’elle sent que je vais venir, elle s’écarte et dirige le jet vers le mur que j’asperge comme un malotru.— Ça t’a fait du bien ? demande-t-elle alors avec espièglerie (comme si elle ne le voyait pas !).— C’est comme ça que tu fais avec les autres hommes ?— Très souvent oui. Il y en a juste deux qui m’ont forcée à avaler, mais j’ai quand même tout recraché.— Tu n’aimes pas ça boire du jus ?— Avec le père de mon fils, je le faisais de temps en temps, car, à l’époque, j’étais prête à tout pour mon compagnon, mais je ne suis pas fan avec les autres hommes.Je lui roule une pelle en la caressant à nouveau, puis la fais se relever et entreprends de lui retirer complètement sa blouse.— Mais qu’est-ce que tu fais, Jean-Pierre ? Elle fait son ingénue.— J’ai envie, moi aussi, de te faire du bien.Je la fais allonger nue sur le canapé puis m’agenouille entre ses cuisses et entreprends de la lécher. Ses longs poils noirs qui tournent au gris sont bougrement excitants, de même que ses longues lèvres charnues qui débordent de sa vulve. Elle sent assez fort la cyprine et même un peu la pisse, mais ça m’émoustille. Je redouble d’intensité pour la manger, elle ne tarde pas à jouir en libérant de nouveaux jets de son liquide d’amour.— Eh bien, dis donc !Elle met un certain temps à reprendre ses esprits tandis que ma langue continue à s’affairer sur son entrecuisse pour recueillir son jus de femme.Ensuite nous nous rhabillons sagement.— Je vais préparer le repas, tu n’as qu’à nous servir un apéro.— Pour toi une Suze, je suppose.— Un fond de verre, car je suis vite éméchée et après je fais n’importe quoi.— Humm, si tu perds le contrôle, je pourrais peut-être te culbuter et abuser de tous tes trous.— Oh, cochon ! Pour ça, on verra.Lorsqu’elle revient face à moi avec un paquet de gâteaux à apéritif et des cacahouètes :— J’aimerais être le premier homme à te pénétrer dans ta nouvelle vie.— Je sais… mais je dois t’avouer que c’est raté !— Comment ça « c’est raté » ?— Le fait est que je me suis donnée récemment à un homme.— Entièrement ? Mais… tu ne m’en as même pas parlé ! (Je dois avouer que je l’ai mauvaise.)— Je ne voulais pas te faire de peine, car tu voulais que je te réserve l’exclusivité.— Mais, je croyais que tu disais toujours la vérité !— Je dis toujours la vérité, j’ai juste péché par omission.— Une grosse omission quand même ! Purée, mais c’était qui ce mec ? Le petit papy qui est toujours fourré chez toi, c’est ça ?— Tu parles de Didier ?— Oui, tu ne me parles que de lui ces temps-ci. Toujours fourré chez toi, c’est le cas de le dire, maintenant il est même fourré en toi. À croire que vous allez bientôt vous marier.— C’est vrai qu’il m’a à la bonne celui-là et qu’il s’ennuie chez lui. En plus, il n’habite pas très loin, il n’a qu’à prendre le bus. Il vient de temps en temps pour discuter.— Pour discuter, pour te peloter, se faire sucer et plus si affinité ! Tu l’as laissé te tringler, c’est ça ?— Oh, tu sais, il a souvent des problèmes d’érection, il a beau prendre la petite pilule bleue. Un jour qu’il était bien raide, c’est vrai qu’on a eu envie d’essayer. Mais ça ne s’est pas fait, il n’a pas réussi à me pénétrer, car il a débandé aussi vite.— S’il n’a pas concrétisé, alors ça ne compte pas vraiment.— Ce n’est pas de lui que je te parle, mais d’un autre !— Un autre ? Quel autre ?— L’orthopédiste !— Putain de salope… J’en étais sûr qu’il allait t’avoir celui-là. Mais comment as-tu pu succomber à ce queutard ? Comment a-t-il fait pour te convaincre et pourquoi t’être donnée comme ça à lui ?— J’en suis encore moi-même tout étonnée… Mais ce soir-là, ça a été la folie. Il m’a téléphoné dans la soirée et était déjà apparemment très excité quand on a commencé par parler de sexe. Sa voix est grave et envoûtante, autoritaire aussi, ce qui n’est pas pour me déplaire. À force, je me caressais en buvant ses paroles, et lui aussi, je pense bien. Et tout d’un coup, voilà qu’il me dit « Ce soir, je suis à Paris dans un petit hôtel et j’aurais très vite fait de venir te chercher ! ». À Paris, j’avais du mal à la croire, les hommes sont souvent tellement menteurs. Mais il insistait : « Oui du côté de ta banlieue en plus. Alors je viens ou je ne viens pas ? ». Un peu plus tard, devant son insistance, je me suis entendu dire « Oui », mais sans trop y croire. Il faut dire que j’étais à ce moment-là au bord de la jouissance, excitée comme une puce. Et puis je n’y croyais qu’à moitié. Pourtant je ne sais pas par quelle folie je lui ai donné mon adresse. « Je serai là dans moins d’une heure ! ». J’ai rafistolé ma blouse que j’avais ouverte pendant nos échanges et ai repris mes activités sur l’ordinateur. Mais je te jure qu’à ce moment-là, je ne pensais pas avoir sa visite, j’étais même un peu amère qu’il m’ait laissée comme ça au bord de la jouissance. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’entendis quelque temps plus tard tambouriner à ma porte ! Une voix grave vociférait dans l’escalier : « Marie-Anne, Marie-Anne, dépêche-toi, le taxi nous attend », de quoi me foutre bien la honte auprès des autres locataires. Devant tant d’énervement, j’ai fini par ouvrir, bien décidée à mettre le holà, mais quand j’ai vu ce bel homme devant la porte, bien habillé, très distingué, un soupçon de lubricité dans le regard, c’est vrai que j’ai fondu, je me suis laissé aspirer dans cette spirale de folie… Je me suis retrouvée dans cette chambre d’hôtel où il m’a fait tout ce qu’il désirait. Il m’a baisée et rebaisée toute la nuit à forts coups de reins, dans plusieurs positions, en me claquant les fesses, il a même insisté pour me sodomiser et moi comme une cruche je me suis laissé faire.— Putain, le salaud ! Il a abusé de toi, de ta fragilité !— Je suis désolée.— J’espère qu’il a mis une capote au moins.— Oui, ne t’inquiète pas pour ça, il avait ce qu’il fallait.— Et tu as joui ?— Je dois avouer que oui, ce n’était pas désagréable.— Et tu vas le revoir ce vicelard ?— Je ne sais pas… Maintenant qu’il a rajouté une vieille à son tableau de chasse, il me téléphone moins.— Mais s’il te le redemande ?— On verra bien.— Je suis écœuré, t’es vraiment qu’une grosse cochonne !— Allez, mon gros jaloux, ce n’est pas si grave, ressers-toi un apéro si tu veux.— Il y a de quoi être jaloux, tu disais toi-même que c’était un collectionneur de femmes !— Écoute, il a su y faire et je ne suis qu’une faible femme.— Je ne sais pas si j’ai envie de te baiser ou de te donner une bonne fessée. Les deux à mon avis. En tout cas tes aveux me font triquer. Pas étonnant, avec toutes les coquineries dont tu m’abreuves.Sur ce, je me redresse et sors ma queue à nouveau raide.— Mais le repas est prêt ! s’insurge-t-elle.Un petit passage en cuisine pour éteindre les feux sous les casseroles, et quand je reviens je contourne la table et l’embrasse à nouveau en dégrafant sa blouse. Pour se faire pardonner, elle se donne à fond à ce baiser. Je sens qu’elle est prête à se faire tringler.— Allez, viens près de l’ordinateur et penche-toi en avant.Après avoir libéré les boutons du bas, je trousse sa blouse et la remonte en haut de ses grosses fesses bien blanches, un fessier large et bombé. Putain quel cul ! Je le claque de bon cœur et avec force.— Putain de vicieuse, avoue que ça t’a plu de te faire baiser par ce bellâtre ! Il t’a bien niquée le toubib, hein ?Je claque de plus en plus fort, elle grogne à chaque fessée, mais manifestement pas de douleur, visiblement elle apprécie cette perverse.Alors je glisse ma queue entre ses cuisses après avoir enfilé un préservatif. Je trouve facilement l’entrée de sa caverne humide de désir et pousse fort pour bien l’enfiler au plus profond.— C’est ça que tu aimes, ma chaudasse, une grosse queue qui te laboure la chatte, et un gros cochon comme moi qui te claque le cul, dis-je en joignant le geste à la parole.Elle grogne de contentement à chacun de mes coups de bite et encore plus quand ce faisant je lui claque le cul. Je me penche et je l’embrasse dans la nuque. Elle soupire tandis que sa peau se couvre de frissons. Elle tourne ses lèvres vers moi, cherche ma langue avec la sienne tandis que ses gros seins tendent encore un peu plus le tissu. Je me dégage de son ventre et la fais tourner vers moi, ma langue pénètre délicatement sa bouche. Mon pieu cogne contre son ventre. Je pelote ses mamelles tandis que notre baiser devient plus fougueux et que nos langues se combattent avec vice.Ensuite, je l’entraîne sur le canapé, la fais mettre à quatre pattes, cul tendu, viens derrière elle pour la trousser à nouveau. Puis je la prends en levrette en lui claquant les fesses. Ses grognements de satisfaction sont de plus en plus intenses au fur et à mesure que j’accélère le rythme. Elle jouit une première fois, puis une seconde et s’affaisse, finalement épuisée, tandis que je continue à la pilonner jusqu’à ce que je jouisse à mon tour en elle, bien au chaud dans son ventre.Putain quel bon gros cul !