Résumé des épisodes précédentsLa rencontre inattendueEntre soi, ou presque…Complicités téléphoniquesAu début de ce « cadavre exquis », le hasard d’un shopping amène Chantal à découvrir des affinités réciproques chez Sophie, charmante vendeuse. Ayant approfondi leur connaissance mutuelle en salon privé, elles partagent diverses fantaisies érotiques. Un appel téléphonique de Chantal à Babette et Marion, les jeunes filles qu’elle héberge, met celles-ci dans la confidence. Les deux complices se rendent chez Chantal pour une rencontre à quatre.__________________________SophiePendant que tu parlais aux gamines, j’ai dégrafé ta robe qui a glissé le long de tes jambes. Tu es nue, comme tes « protégées ».— Oh, dis, Sophie, tu triches : t’es la seule encore habillée ! réagit Marion.Elle passe dans mon dos pour m’enlever mon chemisier et dégrafer ma jupe. Nous sommes nues toutes les quatre. Je prends les filles une dans chaque main, les fais tourner devant moi pour les mieux les admirer.— Mais vous êtes belles à ravir, mes deux chéries… leur dis-je.Tu m’as saisie par les épaules, tu t’es rapprochée de moi et me colles ta poitrine contre mon dos, tes mains soutenant mes seins, tandis que j’attire et éloigne tes puces l’une après l’autre. En les attirant, je les enlace, les fais tourner sur ma poitrine, leurs seins contre les miens. Parfois, je les attire toutes les deux à la fois, chacune sur un sein.Puis Babette m’entraîne hors de sa chambre ; j’entraîne à mon tour Marion et tu nous suis.— On va dans la chambre de marraine, dit Babette, le lit est plus grand !Arrivées là, Babette se laisse tomber sur le lit (effectivement un grand lit, au moins 1,60 m de large) en m’entraînant dans sa chute. Marion et toi, vous nous suivez. Nous sommes toutes l’une sur l’autre sur ton grand lit.Babette et moi sommes dans les bras l’une de l’autre, nous nous caressons les seins mutuellement et nous commençons à nous embrasser, tantôt sur la bouche, tantôt sur les seins. Je me rends compte que, de votre côté, vous agissez de même.ChantalC’est vrai, pour Babette et Marion la nudité est une habitude ! Comme pour leurs mères et pour moi quand nous sommes ensemble… Il est vrai que nous n’en sommes plus au stade de la pudeur, depuis longtemps… disons presque dix ans. Mais pour une nouvelle amie, aussi intime que toi et moi le sommes devenues en si peu de temps, nous avons un petit rituel. Pour le respecter, Marion et moi interrompons gentiment ce concours d’amour que tu as lancé dans ton impatience de goûter aux délices de Babette. « Ne t’inquiète pas, ma douce, tu vas pouvoir très vite t’en régaler tout ton saoul… »Je te relève doucement par les épaules et, toute caressante sur tes hanches et ton ventre, je t’installe devant Babette qui s’est d’elle-même retournée sur le ventre pour présenter son fessier bien cambré. Marion tendrement accrochée à mon cou, je m’assieds à côté d’elle sur le lit. Babette plie ses genoux et je saisis une de ses chevilles.— Regarde comme elle a de jolis pieds, ma chérie. Bien formés, avec de ravissants petits orteils qui ne demandent qu’à être sucés…Je n’ai pas fini ma phrase que tu t’en empares !— Hé là, pas tout de suite, vilaine gourmande !Je masse ses pieds l’un après l’autre avant qu’elle laisse reposer ses jambes sur le bord du lit. Mes mains remontent le long de ses mollets, chatouillent le dessous des genoux, pressent doucement ses cuisses rondes, atteignent le pli des fesses. Babette soupire, ses jambes s’entrouvrent légèrement, juste assez pour apercevoir fugitivement le sillon de son abricot. Mes doigts pressent les fesses au bord de la raie qui les sépare. Mes mains les pétrissent un instant, refermant le sillon, puis l’ouvrant, pour le refermer, puis l’ouvrir un peu plus, jouant à te faire entrevoir, et à te cacher aussitôt, la rosette rose pâle de son anus.Je vois tes yeux brillants du désir d’en voir plus. Babette respire plus lourdement. Elle étouffe un petit gémissement quand j’écarte fermement son fessier.— Tu aimes ce petit œillet, Sophie ?L’étoile à peine plus foncée de son cratère palpite quand tu te penches dessus, que ton souffle l’effleure. Tu me jettes un regard suppliant. Je te souris.— Oui ma chérie, tu peux l’embrasser si tu veux.Quand tes lèvres se posent tendrement sur le petit trou, tout le corps de Babette frémit avant qu’elle se remette lascivement sur le dos.Sophie— Oh non, ai-je protesté lorsque tu as interrompu mes baisers et mes caresses sur Babette.Pourquoi nous sépares-tu ? C’est frustrant ! Tes gestes tendres me calment, la vue de ses fesses dodues m’excite. Je ne comprends pas tout de suite ce nouveau jeu. Je résiste. Bien sûr qu’elle a de jolis pieds. Et des orteils adorables.— Oh oui, dis-je en les pressant sur mes lèvres.Je les lèche, les couvre de ma salive, pousse ma langue entre eux… Mais non, tu me repousses encore ; je te mordrais ! Tu me grondes en souriant ; je suis désarmée, mais toujours frustrée. Marion se moque gentiment de moi :— Chantal a raison, Sophie, t’es une vraie gourmande. Tu veux Babette que pour toi, dis ?Elle rit :— Je vais être jalouse, moi ! Puis m’embrasse dans le cou en reprenant : regarde un peu d’abord.Je regarde, oui. Je vois tes mains qui pressent les pieds de Babette, qui papillonnent le long de ses jambes, qui remontent vers ses fesses, qui frôlent les points sensibles de sa peau, qui pèsent doucement sur ses cuisses, qui les invitent à s’entrouvrir. Je regarde, et des papillons volètent aussi dans ma chatte quand tu me fais apercevoir sa vulve. Les papillons s’affolent quand tu joues à cache-cache avec sa raie.Tu me montres sa mignonne rosette, tu m’invites à la contempler tout près, tu joues avec mon désir de l’embrasser.— Oui, oui, je l’aime ce petit œillet, te dis-je, je l’adore ce petit trou, j’adore ce joli cul, j’adore ces belles fesses, tout !Ma respiration s’accélère, mes lèvres sont fiévreuses. Mon regard t’implore, mon souffle parcourt la raie que tu tiens écartée ; je vois les frémissements, les contractions légères du cratère rose.Tu m’autorises enfin à l’embrasser. Oh oui ! Mes mains remplacent les tiennes sur les fesses de Babette. Ma langue se tend vers cette fleur, ma bouche se pose sur ses pétales, ma salive l’humecte doucement, tendrement, longuement. Je goûte la saveur la plus intime de Babette, sa tiédeur, son odeur. Ma chatte s’inonde.ChantalUne touffe blonde frise le mont de Vénus, au ras de la fentine qui se devine entre les cuisses encore serrées. Elles obéissent docilement à la pression de mes mains et s’écartent, de plus en plus largement, te révélant une figuette allongée, à peine marquée par les légers bombements jumeaux des lèvres lisses. Quand les jambes atteignent la position du grand écart, les deux renflements de chair rose se décollent et découvrent les bordures finement ourlées des nymphes. Une discrète brillance trahit l’émoi de cette présentation.Je pose avec précaution la pulpe de mes doigts sur les bords sensibles. Petit à petit, j’agrandis l’entaille jusqu’à faire ressortir le repli du capuchon. Une muqueuse rose vif pointe son nez. Je repousse doucement la peau douce, j’élargis lentement les pétales de cette orchidée qui expose ouvertement sa rosée. Je masse délicatement le bouton sous sa cachette entre le pouce et l’index. Je forme un V avec les doigts de l’autre main pour presser les nymphes et te montrer le pastel du corail, le secret orifice de l’urètre, l’orée plus rose du vagin tapissée d’une humidité onctueuse.Babette s’est couvert la figure d’un bras replié, sa poitrine se soulève par saccades. Marion contemple tendrement le sexe écarquillé de sa copine. Je te regarde affectueusement.— Voilà, Sophie chérie, tu connais tous les trésors de Babette… Veux-tu les découvrir encore mieux tout de suite, ou préfères-tu apprécier d’abord ceux de Marion ?SophieJe me suis mise à genoux, les fesses sur mes talons, les cuisses à demi ouvertes, subjuguée par l’obscénité de cette exhibition, terriblement excitée par le spectacle offert. Mes mains pressent mes seins comme tu presses la motte de Babette. Elles descendent toutes seules sur ma chatte et l’écartent comme tu ouvres sa figue rose. Je fixe son petit bourgeon en pinçant mon bouton si fort que je gémis de plaisir.Marion masse doucement tes lèvres gonflées. Elle regarde en souriant les fils de mouille qui empoissent mes doigts, qui gouttent sur le drap du lit. Ensemble nous portons notre main à la bouche ; elle suce ton jus, je suce le mien. J’aimerais que ce soit celui de Babette. Je vois sa respiration haletante, ses petits seins qui sursautent, ses tétons qui pointent. Je comprends votre jeu, je devine ce qu’elle éprouve, je l’envie…Tu m’imposes un choix impossible. Boire tout de suite Babette, oh oui, je le veux ! Mais voir s’ouvrir les trésors de Marion, sentir son trouble, exaspérer mon propre désir… oui, oui, je le veux aussi ! Pour quelle tentation me décider ? Tu es diabolique ! Je fouille furieusement ma chatte, comme si j’allais trouver la solution au fond de mon con. Je m’inonde et vous régale de bruits mouillés, mais je reste indécise. Tu insistes, tu me presses de choisir, en vain ; j’hésite toujours, roulant des yeux de l’une à l’autre. Mon regard affolé et mon geste obscène vous font rire.— Mais arrête de te toucher comme ça, ma chérie, tu vas te faire jouir ! me dis-tu.— Oh, vous voulez ? Vous voulez que je me branle devant vous ?Les mots sont sortis plus vite que ma pensée.— Chiche ! s’exclame Marion. On verra comment jouit la nouvelle copine de marraine !Tu fais la moue, tu ne sembles pas emballée, j’en suis presque vexée. C’est Babette qui trouve la solution, sans doute parce qu’elle a autant besoin que moi de se masturber.— On n’a qu’à se branler toutes ensemble, propose-t-elle.— Oh oui, approuve Marion en battant des mains, comme quand on était gamines ! En plus, c’est plus excitant de le faire avec deux… euh… avec deux femmes plus âgées.— Tu n’allais pas dire avec deux vieilles, quand même ? ripostes-tu en fronçant les sourcils. Mais bon, d’accord, poursuis-tu, à condition que la première qui jouit ait un gage.— Et la dernière aussi, dis-je en sachant que je ne résisterai pas longtemps.J’ai retiré mes doigts pour tenter de calmer la folie de mon ventre. Nous nous mettons à genoux, les deux « vieilles » d’un côté, les jeunes de l’autre. Nous nous regardons en tripotant nos tétons, mi arrogantes, mi intimidées. Qui va donner le départ de notre concours masturbatoire ?ChantalNon, je ne suis pas emballée. J’aurais bien aimé te faire languir encore un peu, te sentir de moins en moins capable de refréner ton désir, te voir brûler d’impatience de dévorer les petites mangues juteuses… bref, te torturer amoureusement. Et puis, tu vas dire que je suis une grosse vicieuse, mais j’adore l’exhibition de mes protégées comme le prélude d’un cadeau à une amie. Devoir l’interrompre à la moitié, c’est une demi-frustration !Pour mon malheur, parfois, et pour mon bonheur, souvent, je ne sais pas leur refuser grand-chose. Alors, puisque c’est leur idée et qu’elles en ont tellement envie, je fais contre mauvaise fortune bon cœur. Nous prendrons notre plaisir comme des ados en manque, si tel est leur désir… J’avoue aussi que le côté régressif, voire un peu pervers, de cette masturbation collective m’excite passablement.— L’émulation dans l’onanisme lesbien, voilà un sujet à creuser pour un magazine féminin, te dis-je en souriant pendant que nous caressons nos seins.Chacune rivalise de lascivité pour allumer l’autre. Tu tires sur tes tétons, tu fais s’allonger tes mamelons – déjà bien proéminents, pourtant ! – et tu vrilles tes bouts en soupirant d’aise. Tes yeux brillent, tu passes ta langue sur tes lèvres… Tu accentues ton geste en nous défiant tour à tour.Babette veut t’imiter, fière qu’elle est de ses globes ronds, mais les pointes sont trop courtes. L’une d’elles lui échappe, le sein retombe brutalement, elle est vexée. Elle recommence en pinçant avec ses ongles. Un petit gémissement lui échappe ; elle penche la tête en arrière, les yeux fermés. La petite douleur accroît l’effet de sa caresse.Je prends ma poitrine à pleines paumes, comme pour la soupeser. Je te regarde, je la tends vers toi. Mes doigts coincent les mamelons, font ressortir les aréoles et les tétons. Tu ris, tu te souviens de nos jeux dans l’arrière-boutique. Je pétris mes seins. Je vise les filles avec mes gros tétons qui tressautent. Je me concentre sur un globe. Je l’étire vers ma bouche. Je lèche le bout en fixant Marion.Elle veut faire pareil. Elle allonge tant qu’elle peut ses mignons pigeons. Elle en grimace. Elle essaie avec l’un, avec l’autre. Elle baisse la tête, tire la langue aussi loin que possible. En vain : les petits bouts à peine gonflés la narguent. Elle s’obstine. Babette a pitié d’elle. Elle se penche pour la téter, mais tu interviens :— Ah non, on n’a pas le droit d’aider sa copine !Sophie— C’est vrai, quoi, c’est de la triche ! Est-ce que je demande à Chantal de me lécher, moi ?En réalité, je suis une belle hypocrite. J’ai repéré les bouts invaginés de Marion. Je suis la première à avoir envie de les sucer. J’ai envie de poser mes lèvres autour des petits mamelons et de les aspirer comme une ventouse. Je voudrais sentir les tétons s’allonger dans ma bouche et les titiller avec ma langue… Rien que d’y penser, la tache sous ma chatte s’élargit sur le drap de ton lit.Une main descend toute seule vers mon ventre et mes doigts retrouvent la grotte qu’ils fouillaient si férocement tout à l’heure. L’appel était trop fort : finalement, c’est moi qui ai donné le signal du soulagement collectif. Car ce sont bien des soupirs de soulagement qui sortent des gorges de quatre furies impatientes de jouir. Il n’y a plus de minous ni de minettes, juste des chattes en folie qui remplissent la chambre d’odeurs de rut.Comme dans un miroir, je vois Marion qui elle aussi pétrit ses petits tétons et agite les doigts dans sa foune. Ses phalanges plongent et ressortent au même rythme que moi, de plus en plus vite. À croire qu’elle me défie ! Mais Babette fait pareil, et toi aussi. Toutes les quatre une main aux seins, une main dans la chatte… sauf que toi, tu t’es renversée en arrière, appuyée au mur, et tu nous exposes les soubresauts de ta poitrine et de ton ventre.Vous m’affolez, je vous affole, nous nous affolons mutuellement dans un mimétisme contagieux ponctué de plaintes douces et de gémissements de plaisir. Mes seins trop sollicités et mon vagin exaspéré irradient des ondes incontrôlées qui s’affrontent et tourbillonnent en moi. Les spasmes se succèdent, mon corps m’échappe. Je lutte contre la vague qui va m’emporter, je ne veux pas jouir plus vite qu’une gamine !— Mais qui… va… donner… les gages ? dis-je péniblement, dans un dernier effort pour retarder l’orgasme.ChantalJ’entrouvre les yeux. Moi non plus, je n’y tiens plus. Je ne voudrais penser à rien qu’à dominer le plaisir qui monte. Mais les corps cambrés et les gloussements indistincts de Babette et Marion me ramènent à leur âge. Et je te vois, toi, au bord du paroxysme, prête à t’abandonner à la jouissance. Ton inquiétude futile me détend, m’offre une chance de ne pas succomber la première, même s’il m’est difficile de parler sans gémir.— La dernière… donnera… hummm… un gage… ààààà… laaa… première… héééé… et viii… vice… héééé… et versa… aaaaah !J’ai refréné l’explosion in extremis, retrouvant assez de lucidité pour compter les doigts que tu te fourres dans la chatte : quatre, comme moi (trois pour Marion et deux pour Babette, pauvres choutes !). J’admire leur flux et leur reflux dans ton entaille, les chairs aspirées et repoussées par leurs va-et-vient désespérés. Je devine ton clito gonflé, je me souviens de sa nudité et de sa sensibilité sous ma langue.Oui ma chérie, je commence à te connaître. Assez pour t’entraîner dans un piège tendre et fatal. Mon pouce libre s’écrase sur mon capuchon. Un éclair électrique me traverse, me raidit… je te souris. Tu m’imites, tu sursautes, tu râles… Babette et Marion découvrent notre manège et s’y essaient. Un nouveau défi nous confronte… J’augmente la cadence de mes doigts dans la crevasse et les pressions de mon pouce sur le bouton. Tu me suis ; les gamines sont distancées.La fine peau du capuchon est un rempart ténu contre l’agression, mais juste suffisant pour m’éviter un contact trop direct. Pas pour toi ! La sensitivité de ton bourgeon exaspéré est trop forte, c’est insupportable et délicieux. Un cri t’échappe, un jappement de plaisir douloureux et définitif. Ta main broie ton sein, tes yeux se révulsent, ta vulve expulse ses dévoués agresseurs. Un flot de cyprine les accompagne…Je n’en vois pas plus. Des étoiles explosent dans mon sexe, des ondes brûlantes montent de mon ventre, des vagues tièdes coulent entre mes lèvres, mes yeux se noient, ma tête s’envole, un râle aigu perce mes oreilles… Est-ce moi ? Je m’effondre contre le mur, les muscles avachis, le regard brouillé, l’esprit vide de tout sauf du besoin de jouir encore.SophieLa demi-conscience qui suit l’orgasme est encore l’orgasme. Le sang bat dans mes seins, ma chatte palpite, ou est-ce l’inverse ? Mes mains réinvestissent ma grotte et mes doigts s’enfoncent sans résistance dans une béance gluante. Mes parois vaginales réagissent à cette nouvelle intrusion et se crispent fortement autour des envahisseurs. Je modère mes attouchements. Après tout, j’ai perdu, alors autant profiter tout mon saoul du plaisir sexuel que je me donne et du spectacle érotique que vous me donnez.De l’index et du majeur, prudemment et copieusement enduits de ma mouille, je cajole mon clitoris, le délaissant ensuite pour titiller mes tétons avant de replonger dans la source et de reprendre le même chemin. Sans me presser, j’observe mes sœurs en luxure.Tes petites protégées se sont lancées dans un mano a mano – si j’ose dire – final. Babette, tendue comme un arc, a délaissé ses seins. Elle ouvre sa figuette face à Marion, une main en bas, deux doigts dans son conin, l’autre en haut, retroussant les lèvres et découvrant son clicli. Marion la snobe, exhibant les trois doigts qu’elle s’enfourne jusqu’à la paume et tentant même de leur joindre un quatrième. Sa cramouille est bien épanouie pour une fille de son âge. Son poing rageur frotte durement sur son bourgeon, faisant ballotter grandes et petites lèvres lorsque les allers et retours intrusifs les libèrent.Toi, ma douce, tu reviens lentement à la vie. Je guette le retour du désir dans tes yeux : je sais que tu ne te contenteras pas d’un orgasme, même s’il t’a envoyée au-delà des nuages. Eh oui, tu m’as déjà montré beaucoup de toi, cet après-midi ! Je n’ai pas longtemps à attendre ton sourire à la fois repus et insatisfait. Tu regardes tendrement tes puces rivées à leur lutte amoureuse, puis tu me montres ta chatte rose et luisante.Nous échangeons un clin d’œil complice quand je t’invite d’un mouvement des lèvres à imiter ma tranquille branlette. Tu opines aussitôt et je me déplace un peu pour te rejoindre contre le mur. Toutes les deux, affectueusement appuyées l’une contre l’autre, nous nous masturbons doucement en attendant le dénouement de leur combat saphique.ChantalTu as raison ma chérie, prenons notre temps. Nous ne sommes plus des gamines… Nous l’avons été à l’instant, pourtant ! Mais maintenant, à ton exemple, mes mains se font plus douces, dans mon vagin et sur ma vulve. Je déguste mes propres caresses en savourant la vue des tiennes. Laissons mes chères filleules s’emporter l’une l’autre dans leur délire réciproque. J’ai tant joué et joui avec elles que je sais déjà qui va gagner.À la façon dont tu les regardes, je crois que tu as toi aussi deviné. Babette se défend courageusement contre la venue de l’orgasme, mais son clitounet est trop indiscret, comme le tien : dès qu’il est sollicité, il montre le bout de son nez ! Tu l’as bien vu, hein, coquine ? Tu connais l’effet des caresses sur un clito nu. Non, Babette ne va pas résister très longtemps à celles qu’elle s’inflige avec tant d’ardeur.Marion aussi le sait ; elle sait qu’elle va gagner ce duel. Son clito à elle est bien caché sous son capuchon : comme sa marraine, il faut tout retrousser pour le dénicher… Elle ne se branle si violemment que pour entraîner plus vite sa compagne vers la défaite. Et Babette craque ! La tension si durement contenue se libère dans un cri perçant. Le corps se redresse d’un coup, droit sur les genoux, les doigts fichés dans le vagin. Les yeux écarquillés, la bouche ouverte sur des râles aigus, Babette jouit longuement.La violence de cet orgasme a surpris même Marion qui s’est figée dans ses doigtages. Quand Babette se détend enfin, sa poitrine et son ventre luisent de sueur, une ombre rosée couvre sa gorge. Elle se recroqueville sur elle-même, les mains entre les cuisses, et s’effondre sur nous, encore secouée de frissons. Nous la cajolons doucement, tendrement. Je crois que tu en es aussi amoureuse que moi. Elle se calme peu à peu sous nos baisers et Marion reprend son œuvre triomphante.SophieNon, Chantal chérie, je ne suis pas tombée amoureuse de Babette. Enfin, pas que d’elle : je vous aime toutes les trois ! La relation que vous avez entre vous m’a fait fondre, et je rêve de la partager. Pour l’instant, je partage la bouche de Babette avec la tienne, tantôt l’une après l’autre, tantôt ensemble. Une langue ici, une langue là, nous parcourons son corps de petits baisers, bécotant ses seins, lapant son minou, léchant et échangeant sa sueur et sa mouille.Mais nous ne perdons pas de vue Marion : elle est si heureuse de se donner toute seule en spectacle ! Elle est ravie de gagner en étant la plus jeune, alors elle prend son temps pour se finir. Elle délaisse sa grosse minette – que je me promets de déguster, ne t’en déplaise ! – et masturbe ses petits seins en tournant sur elle-même. En ondulant des hanches, elle nous montre son petit cul, puis se penche en ouvrant ses fesses pour nous exhiber – enfin, surtout à moi, la coquine ! – et nous offrir son petit trou brun.Deux doigts se faufilent sur mes lèvres et jouent avec mes nymphes. Je me tourne vers toi pour te remercier, mais c’est Babette qui me caresse ainsi. C’est doux et précis : tu l’as bien éduquée ! Son autre main s’occupe aussi entre tes cuisses ; je m’abandonne avec toi aux délicats attouchements de ton élève. Que rêver de mieux pour profiter du show de ton autre protégée ? Par gratitude, tout de même, je réponds par une câlinerie identique à la douce attention de Babette, et je rencontre ta main sur sa foufoune… Nous sourions toutes les trois avant de mêler à nouveau nos langues.Pendant ce temps, Marion a trouvé une pose plus commode et plus cochonne pour atteindre son but. On dirait qu’elle se prépare pour une roulade : à genoux, le postérieur en l’air, elle nous regarde entre ses cuisses. Mais ses mains sont sur ses deux trous : l’une, l’index allant et venant dans son œillet, l’autre enfournant quatre doigts dans sa grotte et frottant la paume sur sa motte. C’est merveilleusement obscène.À ce train-là, elle ne tarde guère à s’envoler au septième ciel. Sa bouche s’ouvre comme si elle manquait d’air, ses yeux se ferment, une expression de bonheur éclaire sa frimousse, et elle s’aplatit sur le lit en expirant un soupir d’extase. Les doigts s’agitent encore un peu dans leurs fourreaux respectifs, puis les quittent doucement, comme à regret.Un bref orgasme m’a saisie. Par empathie ou grâce aux savantes caresses de Babette, en tout cas j’ai couvert de mon jus de fille ses doigts qu’elle suce avant de lécher son autre main. Puisque mon index est tout onctueux, c’est donc que nous avons communié toutes les trois dans l’amour pour ta plus jeune « filleule »… Nouveaux sourires échangés et nouvelle raison de s’embrasser pour partager nos sucs.Marion, elle, est allongée sur le ventre, devant nous. Elle reprend lentement son souffle, chacune de ses profondes inspirations faisant doucement remuer son mignon popotin. Il m’attire trop ; je n’y tiens plus. Je vous abandonne et me jette sur ses fesses. Je les ouvre pour respirer les parfums de sa jouissance. Le petit cratère palpite, tentateur…Quelle goudou normalement constituée pourrait résister à la vue d’un joli troufignon ? Je sais bien que c’est elle qui va décider de mon gage, mais j’embrasse son trou du cul avec délices.(À suivre)