Laurence vient d’obtenir un poste de femme de service au CHU de Toulouse. Elle est brune, mesure 1.65 m pour 55kg et a des cheveux mi-longs avec une frange un peu « vieille fille ». Sans être vilaine, sa timidité excessive fait qu’elle ne se met pas le moins du monde en valeur : jamais de maquillage et des habits plutôt moches et passe-partout. D’un point de vue sexuel, du haut de ses 21 printemps, Laurence n’a eu aucune expérience, son extrême timidité et le manque de confiance en elle, la bloquent en toutes situation ; tant sur le point amoureux qu’amical. Chaque fois qu’elle se trouve en face d’un interlocuteur masculin ou féminin, elle baisse les yeux et se contente de répondre aux questions qu’on lui pose. Elle a bien sûr des fantasmes mais qu’elle n’a jamais pu partager avec quiconque, et qui sont donc exclusivement reservés a son jardin secret.Dans le même service, se trouve Nelly, une étudiante en dernière année d’école d’infirmière. À 25 ans, Nelly est une jeune fille sportive très extravertie qui apprécie particulièrement les contacts. Physiquement cette brune de 1m60 pour 50kg a un corps féminin mais plutôt athlétique avec une poitrine somme toute dans la norme pour son gabarit. Sans être un top-model, elle demeure attirante et son caractère marqué et enjoueur la rendrait même plutôt séduisante. Sa féminité s’exprime suffisamment a travers de longs cheveux ondulés ; qu’elle ramasse en queue de cheval pour travailler ; sans qu’elle ait besoin de rajouter d’autres artifices qui lui compliqueraient la vie. Sexuellement, Nelly a beaucoup essayé, et sa préférence va sans doute vers les femmes, tant elle déteste être possédée et perdre le contrôle des opérations dans l’acte sexuel. Ses dernières expériences restent donc résolument homosexuelles mais elle n’exclue pas de trouver un jour un homme qui lui convienne.Laurence et Nelly se sont croisées de nombreuses fois a l’étage mais elles n’ont jamais partagées de garde ou même de déjeuner. De plus la timidité de Laurence n’aidant pas elles n’ont pas non plus discutées autrement que pour se saluer. Leur première discussion se fit pour un problème de casier dans le vestiaire, en effet étant les deux dernières arrivées dans le service, il ne restait plus de casier libre et elles partageaient chacune celui d’une de leur collègue. Il s’agissait donc de résoudre le problème, et la solution consistait à remonter de la cave un bloc de trois vieux casiers et de les installer dans le vestiaire. Nelly et Laurence convinrent donc d’un soir après le service ou elles resteraient pour aller le chercher.Le moment venu, elles se retrouvèrent dans la salle des infirmières. Nelly était déjà là , à discuter, quand Laurence arriva. En tenue légère, vue la chaleur qui régnait dans l’hôpital, elle ne portait qu’une culotte rayée bleue et verte en coton et un soutien-gorge du même acabit sous sa blouse. L’ensemble était complété par des tennis de grande surface avec des chaussettes de couleur sur ses gambettes blanches.— Bonsoir ! Dit-elle à l’assemblée en baissant les yeux.— On peut y’aller Nelly si tu veux.Nelly la dévisagea. Malgré l’aspect risible de sa tenue, elle ne put s’empêcher de remarquer la beauté de ses jambes. De plus, la façon dont elle était habillée lui donnait un air de fillette et dégageai un « je ne sais quoi » de sensualité timide qui lui chatouilla agréablement le bas ventre. Ses yeux avaient du mal à se détacher de cette culotte d’adolescente qui ressortait par transparence sous sa blouse blanche. Elle masqua toutefois son émoi, et, avec sa désinvolture et son assurance habituelle elle répondit :— Salut laurence.— Eh ben c’est parti, on y va !La cave était crasseuse, le casier perdu sous un amas de poussière fut difficile à extraire. Les deux jeunes filles noires jusqu’aux oreilles avaient du d’abord créer un passage en poussant d’autres vieux meubles stockés devant. Une fois le casier dégagé, Nelly pesta en souriant :— Pff ! Quelle merde ! Regarde l’état dans lequel on est ! On aura bien mérité une p’tite bière en sortant !Laurence sourit timidement :— Il reste encore à le monter et à l’installer en haut. Dit-elle.— Ça va ! Y’a l’ascenseur. Allez pousse, moi je tire !Elles réussirent tant bien que mal à caser le meuble dans le monte-charge, mais une fois en haut, elles n’étaient pas au bout de leurs peines car le casier glissait mal sur les picots plastiques du caillebotis du vestiaire. Les deux filles suaient donc sang et eau.— Encore un poil a droite, dit Nelly, et je viens pousser avec toi pour le faire rentrer à côté de l’autre.— Allez ! Han !… C’est bon j’arrive.Nelly se positionna derrière Laurence sur l’angle du casier pour finir de l’encastrer contre le mur. Tout de suite, les effluves de transpiration de cette dernière lui montèrent aux narines. Une odeur forte et poivrée de brune laiteuse qui la mit rapidement dans un état d’excitation avancé. Elle se colla imperceptiblement contre elle, faisant mine de pousser le meuble et respirant à pleines papilles cette odeur de femelle. Elle ne faisait plus grand effort pour faire avancer le meuble. Le nez dans son cou, le pubis contre sa croupe, elle se délectait de l’instant imprévu. Si Laurence était d’une timidité excessive, elle n’était toutefois pas bête, et cette fille qui la collait comme un homme réveillait certains rêves les plus secrets, et plutôt que se dégager, elle imprima une résistance avec ses fesses ce qui eu pour effet d’accentuer la pression.Nelly dit d’une voix plus rauque cette fois :— Allez encore un effort on y est presque !Et comme elle poussait sur le meuble elle se frotta encore un peu plus a Laurence et tout son corps était maintenant collé au dos de cette dernière qui sentait les deux seins durs de sa collègue sur ses omoplates. Elle se sentit rougir de son émoi grandissant ; quand le meuble prit sa place.Les deux jeunes filles restèrent un moment en position ne soufflant mot comme si le temps s’était suspendu une seconde. Enfin, au bout de cet instant qui leur avait semblé interminable, Nelly se décolla laissant Laurence s’évader de la prison de ses bras. Cette dernière était maintenant rouge de honte, le regard plus bas que jamais, elle n’osait prendre la parole. C’est Nelly qui brisa le silence d’un petit rire crispé :— Hum ! Vu notre état, je crois que la douche est une nécessité !Sa blouse grise de poussière et trempée de sueur collait à sa peau moite, le bouton du haut ouvert laissait apparaître des gouttes de transpiration qui perlaient à la naissance de sa poitrine. Laurence n’était pas en meilleur état : deux larges auréoles maculaient ses aisselles, sa culotte et son soutien-gorge humides transparaissaient encore plus malgré l’aspect plutôt grisâtre de sa blouse.— Si je te ressemble, je dois être sacrement sale dit Nelly qui éclata de rire.— Allez, viens te laver !Elle prit Laurence, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, par la main et l’emmena dans les douches. Celle-ci était comme tétanisée par un désir qu’elle refusait de croire. Son cœur battait la chamade, sa culotte en coton adhérait à son sexe qui suintait. Elle voulait y glisser sa main… Ou plutôt que cette fille y glisse sa main… Sa langue !… Son sexe !Nelly n’était pas bien plus nette, mais son contrôle d’elle-même était plus important au vu de son expérience et de sa personnalité bien plus affirmée. Toutefois, elle n’avait maintenant qu’une idée en tête : Baiser cette fille aux allures de gamine qui sentait si bon la femelle en chaleur.Voyant que Laurence ne bougeait pas d’un millimètre, elle prit la direction des opérations, et s’approcha d’elle.— Oh la! Regardes toute la poussière que tu as sur toi !En disant cela elle se mit à lui épousseter le visage puis la blouse au niveau de la poitrine, secouant d’abord la poussière puis ralentissant et appuyant ses mouvements qui se transformaient en caresses.— Y’en a de partout, même en bas.Elle descendit sa main, frottant maintenant au niveau de l’entrejambe. Laurence n’esquissait pas un mouvement, se mordant juste les lèvres. Nelly était de plus en plus excitée mais la nonchalance de l’autre lui intimait la prudence surtout que l’équipe de nuit travaillait à côté ; et il ne s’agissait pas de faire un scandale. Elle frottait de plus en plus fort son pubis à travers les deux couches de tissu ; leurs respirations s’accéléraient et l’air était charge de désir.— On va quitter nos blouses car on pue vraiment les fauves. Souffla Nelly de plus en plus rouge.Elle ôta sa blouse d’une main tremblante découvrant un soutien-gorge de sport et une peau luisante de transpiration. Voyant que Laurence ne bougeait toujours pas, elle entreprit de la déshabiller ; elle déboutonna sa blouse, puis libéra sa poitrine de son vilain soutient gorge, découvrant un corps qu’elle n’aurait pas imaginé si splendide. Un ventre rond, des jolis seins fermes au galbe étonnant et une peau blanche comme le lait. Cette dernière restait toujours muette mais ses pensées virevoltaient : « qu’est ce qu’on est en train de faire ! ? C’est pas bien ! Mais, qu’est ce que j’aime ces caresses ! Et cette odeur !… oh la la ! Il ne faut pas qu’elle s’arrête… Et si on nous surprend… Oooh! Sa main ! … »Nelly avait posé sa main sur un de ses seins maintenant libres.— Oh la la! Tu as vraiment besoin d’être lavée petite chatte, laisse moi m’occuper de toi.Joignant le geste à la parole, elle s’approcha de Laurence et se mit à la lécher, elle débuta sur une joue, dans le cou, puis descendit lentement aspirant littéralement la peau de toute sa bouche, glissant sa langue sous une aisselle, puis prenant possession d’un mamelon en le tétant carrément. Sa main droite n’était pas non plus inactive : elle abandonna le second sein qu’elle caressait pour descendre sur le slip de Laurence qui était aussi mouillé que si elle sortait du bain. Ses doigts rencontrèrent le tissu détrempé, et elle n’eut plus aucun doute de l’effet qu’elle produisait sur la jeune fille, tant celle-ci coulait comme une fontaine. En effet, pour Laurence, c’était la bérézina dans sa tête, dans son corps, et quand la main de Nelly s’insinua sous sa culotte à la rencontre d’un sexe ouvert et brûlant de désir, Laurence n’avait plus aucun contrôle d’elle-même. Elle poussa un gémissement long et feutré : elle venait de jouir de cette simple caresse.Nelly la sentant s’abandonner se transforma dès lors en pile électrique. Excitée comme une puce suçant le sang d’une chienne, elle saisit la main de Laurence et la fourra sous sa culotte ; car chez elle aussi c’était les grandes eaux.— Allez petite chatte, à toi maintenant, participes. Tu sens comme c’est doux, allez mets tes doigts ! Oui, doigte-moi, branle-moi, fais-moi du bien, tu en as tellement envie petite gouine ! Mmh! Tu sens comme on est mouillées toutes les deux !Elles étaient maintenant collées l’une à l’autre s’embrassant à pleines bouches, leurs mains caressant leurs sexes inondés. Laurence s’était enhardi et avait deux doigts dans la moule de Nelly explorant à sa manière un autre corps que le sien. Celle ci avait toutefois toujours le contrôle des opérations :— Mmh! Ne perdons quand même pas le but premier de cette affaire, qui était de te ne laver ma chérie ! Laisse-moi m’occuper de ton entrejambe qui sent bien trop la petite fille sale ! Allez écarte ces jambes, je vais tout nettoyer !Disant cela, elle se débarrassa des sous-vêtements qui lui restaient, et s’accroupit sous l’entrejambe de laurence. D’une main, elle écarta ce qui restait de sa culotte, et attira le sexe de son amie vers son visage. Quel parfum, quel bonheur ! Elle s’enivra des odeurs de cyprine et de transpiration mêlées de cette pucelle. Et en bonne lesbienne, elle se mit à la caresser lentement de sa langue ne fourrant que son index dans ce trou de vierge pour ne pas lui briser son hymen. À l’étage du dessus, l’autre s’était maintenant mise à gémir et frottait tout son sexe sur le visage de sa partenaire. Cette amante providentielle était en train de la rendre folle, elle sentait une langue de gouine experte la fouiller au plus profond de ses chairs titillant de temps en temps les contours de l’aine tandis qu’un doigt lui frottait tantôt son bouton tantôt la paroi vaginale. D’un coup, la parole lui vint en même temps que ces gémissements s’amplifièrent :— Aaaah! C’est… c’est bon ! Ca fait tellement du bien ! Aaah! , Ton doigt, ta langue… Vas-y, Nelly tu me fais jouir, tu me rends folle !Et elle s’envola une seconde fois vers le plaisir, inondant le visage de Nelly. Cette dernière n’avait jamais léché une fille pareille ! Elle n’avait jamais rencontre une telle sensualité et un tel abandon chez un partenaire homme ou femme. Cette fille était un volcan, et si sa langue, son nez et ses doigts s’étaient délectés d’elle, il fallait maintenant que celle-ci lui offre l’orgasme. Mais ce qu’elle désirait plus que tout c’était jouir en même temps que cette femelle pour atteindre à deux, corps contre corps, le bonheur. Elle s’extirpa des jambes de son amie, le visage souillé du jus de sa moule, le regard brûlant, les lèvres gonflées de désir et le sexe en feu.— Tu vas voir petite jouisseuse, je vais te gouiner comme une amazone, on va se faire mourir de plaisir. Enlèves ce qu’il reste de ta culotte, Assieds-toi par terre et écarte bien les cuisses.Elle s’assit en face d’elle en écartant aussi les jambes.— Viens chérie ! Colle ta moule à la mienne ! On va se faire l’amour, on va jouir ensemble. Dit-elle surexcitée.Sexe contre sexe, elles entamèrent un ballet du plaisir, une valse des sens. Laurence pouvait maintenant sentir toutes les effluves de sa lesbienne de copine tant elles étaient imbriqués l’une dans l’autre. Elle découvrait les parfums de l’amour, les sensations de deux corps luisants qui se frottent, de deux sexes qui s’aspirent, se mélangent dans une caresse de femmes. Elle goûtait à La douceur infinie de la chatte de Nelly contre ses lèvres béantes, à sa bouche, sa langue dans la sienne, à ses seins contre les siens, aux vibrations si électriques de leurs clitoris qui se frôlent, lubrifiés par le miel de leurs sexes. Leur va-et-vient lascif était rythmé par leurs gémissements de plus en plus puissants :— Ouiii! Allez ! Frotte toi ma belle, frotte moi ! C’est bon !Et puis leurs langues encore, leurs bouches qui se mangent.— Oh oui Nelly, tu es divine ! Caresses-moi ! Gouines-moi ! Baises-moi ! Vas y enfonces-toi en moi ! Pénètres-moi ! Laboures-moi ! Oooh! mon dieu…Et puis l’explosion, elles partirent en même temps sur le même tempo, s’envolant de tous leurs êtres, de tout leur corps en tremblant l’une contre l’autre, l’une dans l’autre !Tout cela sous les yeux d’isabelle, infirmière de garde cette nuit-là . Qui avait été alertée par les bruits… Mais ça c’est une autre histoire !