Deuxième JournéeDeuxième JournéeComme toute journée de vacances qui se respecte, nous avons un peu traîné au lit, avec quelques caresses, en nous disant nos impressions sur la soirée de la veille. Isabelle me confirma que non seulement elle avait aimé cette soirée mais qu’elle avait envie de continuer pour aller plus loin.— Je ne te savais si attirée par les plaisirs saphiques, lui dis-je.— Non ce n’est pas vraiment ça, c’est plus comme jouer à la poupée et donner libre cours à des envies perverses, répondit-elle, presque songeuse.— Bon, je me lève, sinon on ne va rien faire de la journée.— Chouette, alors j’en profite pour rester un peu et prendre ta place, me lança-t-elle avec un sourire malicieux.Je rencontrai Helena dans la cuisine, pimpante et déjà habillée.— Bonjour, Helena, bien dormi ?— Bonjour, Philippe, oui, merci.— Nous avons un peu traîné, ce matin, tu es levée depuis longtemps ?— Je me suis levée avec Peter, et nous avons discuté de différentes choses, dit-elle en baissant le regard. Vous prenez du café ou du thé, le matin ?— Café tous les deux, mais je vais prendre ma douche avant, par contre tu peux aller virer Isabelle du lit, sinon elle ne se lèvera pas.— Ok, me répondit-elle en riant.Lorsque je revins dans la chambre, je trouvai Helena assise au pied du lit, et Isabelle avec un plateau avec un petit-déjeuner complet.— Eh bien ! Il y en a qui ne s’en font pas… une vraie princesse ! taquinai-je Isabelle.— Au contraire, je trouve que cela devrait être tous les jours comme ça, répliqua celle-ci.D’autant que nous étions en train de parler de la soirée d’hier.— Ah, tiens ! fis-je, faussement innocent.— Helena a visiblement autant aimé que nous, hein ? lui lança Isabelle.— Oui…— C’est un petit « oui » ! Tu as aimé ou pas ? rétorqua mon épouse, qui commençait à reprendre son caractère carnassier.— Oui, j’ai bien aimé ce que nous avons fait, dit Helena en regardant cette fois Isabelle.— Alors relève ton pull, s’il te plaît.Sans rien dire, Helena releva donc son pull au-dessus de sa poitrine, découvrant un soutien-gorge noir tout en transparence. Je fus assez surpris du ton d’Isabelle, mais je ne savais pas quelle discussion elles avaient eue toutes les deux pendant ma douche. Helena confia que non seulement elle avait aimé la soirée, mais que cela lui avait rappelé une expérience qu’elle avait eue pendant ses années lycée. Juste avant de rencontrer Peter, elle avait une relation avec une amie qui, en plus d’être son amante, la dominait aussi.— On dirait que c’est moins classique qu’hier. On peut même deviner tes pointes, au travers de la dentelle, tu as choisi exprès ?— Oui, même si je ne savais pas si nous allions recommencer, répondit Helena.— C’est très joli en tout cas, ponctuai-je d’un sourire.— Et c’est un coordonné ? demanda Isabelle.— Oui.— Montre-nous, alors, répliqua Isabelle qui, décidément ne lâchait rien.Alors qu’Helena commençait à déplier les jambes sur le lit, Isabelle, en finissant sa tasse de café, la stoppa net dans son mouvement.— Viens plutôt près de nous, debout à côté du lit, et puis comme hier, je préfère le faire moi-même, cela sera plus facile puisque tu as mis une jupe ce matin.— Encore plus désirable aujourd’hui qu’hier, je trouve, remarquai-je à haute voix.Isabelle prit d’ailleurs tout son temps, posant les mains sur les genoux d’Helena, elle remonta lentement la jupe jusqu’aux hanches, faisant même durer le plaisir.— Aussi transparent en haut qu’en bas, siffla Isabelle.Un oui s’étrangla dans la gorge d’Helena.— Mais c’est très joli, surtout je suis contente que tu aies choisi en pensant que nous recommencerions peut-être.Voyant que Helena perdait peut-être un peu pied, elle lui caressa les hanches du bout des doigts en la regardant intensément.— J’aime beaucoup, pas toi ? dit-elle en se retournant vers moi.— Délicieux, répondis-je, en ne perdant pas une miette.Une main d’Isabelle glissa de la hanche vers l’intérieur de la cuisse de notre jolie Allemande.— Ouvre-toi un peu que l’on voie mieux, demande Isabelle, tout en continuant ses caresses.— On devine même ses lèvres.— Tiens toi-même ta jupe, s’il te plaît, susurra Isabelle d’une voix troublée.— D’accord, fut la seule réponse d’Helena et étranglée dans un soupir.Elle planta une main sur la dentelle et je vis ses doigts s’activer entre les cuisses de notre hôtesse par-dessus le tissu. Helena ferma les yeux en penchant la tête en arrière, ce qui incita à une nouvelle pression. Isabelle, totalement préoccupée par ses caresses, était maintenant assise sur le bord du lit sans se soucier de sa tenue.— Prête à aller plus loin qu’hier soir ? asséna Isabelle.Helena prit quelques secondes pour répondre et revenir à la réalité.— Oui, tout ce que tu veux, lui répondit-elle.— Alors je veux voir ta chatte. Regarde, chéri, dit-elle en se tournant vers moi. C’est aussi pour toi.Elle descendit d’un trait le dernier rempart si fin et transparent. Surprise ! Helena était presque entièrement rasée, sauf une minime touffe taillée très très court.— Eh bien, moi qui croyais pervertir une fille sage, je crois que je n’ai plus rien à lui apprendre, fit remarquer Isabelle.— Vérifie si oui ou non cela l’excite de se montrer, lançai-je.— Tu as raison, elle est trempée, rétorqua ma moitié.Un long frisson et un tremblement s’emparèrent d’Helena qui ouvrit les yeux et en se mordant la lèvre inférieure, levant tous nos doutes sur son excitation.— Branle-la debout, comme ça, lançai-je, excité moi aussi.Dans un silence presque religieux, Isabelle commença à s’activer, appuyant de tous ses doigts sur la fente de celle-ci, puis elle glissa son majeur entre les lèvres. J’en profitai pour me rapprocher et nous regardâmes, joue contre joue, le spectacle.— Écarte les jambes en te baissant un peu et bascule ton bassin en avant. Je veux que l’on voie bien tous les deux, demanda Isabelle.Quelle pose impudique ! Helena, tenant sa jupe, jambes à demi-fléchies et ouvertes, essayait de garder l’équilibre, pendant qu’Isabelle la fourrageait maintenant sans ménagement de ses deux mains. Ses lèvres complètement ouvertes par une main, découvrant son clitoris, le doigt inquisiteur de l’autre main faisait son office tandis qu’Helena répondait par des gémissements rauques de plus en plus forts.— Regarde, je vais lui mettre deux doigts, me souffla Isabelle.— Continue et fais-la jouir comme ça, dis-je en l’encourageant.Au bout de quelques instants de ce traitement, la pauvre Helena ne put s’empêcher de se courber sous la jouissance en lançant un cri rauque. Isabelle la recueillit dans ses bras et l’allongea sur le lit dans un geste protecteur.Nous nous embrassâmes fougueusement, Isabelle et moi, heureux et ravis de partager ce moment de perversité et excités comme des poux.— Que penses-tu de notre petite guide ? demandai-je.— Je pense que la journée va être longue et bien agréable, et pour commencer je confisque ceci, rétorqua Isabelle en prenant la dentelle d’Helena. Je te veux cul nu pour toute la journée.— Oui, il est déjà tard, il faut bouger maintenant sinon on ne pourra pas tout faire, répondit Helena, de façon presque naturelle.Pourtant pas très fan de visite touristique classique, je m’en régalai d’avance.