Curieuse aventure que celle qui m’est arrivée lors d’un vol de nuit de 05.00 de durée vers une destination « soleil ».Nous étions sur une rangée de trois sièges, ma compagne occupait le couloir, une copine qui voyageait avec nous avait réclamé le hublot et moi, évidemment, il ne me restait que le siège central.Ces vols charters laissent peu de place et nous étions vraiment au coude à coude.Comme à notre débarquement nous allions être directement plongé dans la chaleur de notre plage à cocotier, nous étions tous vêtu assez légèrement et j’avais un bermuda plus un T Shirt.Notre copine voyageuse avait dans la cinquantaine, tout comme ma compagne et, bien qu’elle était bien séduisante, je n’avais jamais flashé sur elle, pourtant, du côté poitrine elle était abondamment fournie et j’aime cela. Sur le plan sexuel ma compagne me satisfaisait pleinement … pourquoi dès lors aller voir ailleurs si la prairie est plus verte.Après une heure de vol et un plateau repas médiocre (nous n’étions pas en first d’Air France !!) on nous a demandé d’abaisser les rideaux des hublots et la chef-hôtesse a éteint l’électricité générale pour permettre à ceux que le désirais de s’endormir.Ma compagne avait pris un léger somnifère et, bandeau sur les yeux, elle avait déjà rejoint Morphée. Sa respiration très calme témoignait d’un sommeil déjà profond.La copine, sans somnifère, avait également fermé les yeux.Moi, grâce à la petite lumière individuelle de lecture, je m’étais mis à feuilleter des magazines et journaux pour passer le temps, je n’aimais pas dormir en avion car le confort n’y était pas.J’étais néanmoins un peu somnolent, comme bercé par le bruit de la respiration régulière de mes deux voisines.J’ai senti une main se poser juste au-dessus de mon genou gauche et j’ai cru que notre copine s’était réveillée et voulait me dire quelque chose. Mais non, ses yeux étaient bien fermés… mais sa main était là !Bof, me suis-je dit, cela n’est pas désagréable et ne prête pas à conséquence… mais, cette main, à la paume bien ouverte, remontait insensiblement et venait d’atteindre le bord de mon bermuda.Petit coup d’œil à droite, petit coup d’œil à gauche, c’étaient deux dormeuses qui m’accompagnaient mais la main qui était sur ma cuisse n’était pas celle de ma compagne !!Cette main a remonté le tissu de ma jambe de bermuda et s’est attardée un long moment …. Elle était inerte, mais la paume chaude irradiait mes muscles et, doucement, j’ai senti qu’une légère érection se manifestait.Par prudence, j’ai rabattu la tablette avant de mon siège pour cacher cette main baladeuse à ma compagne et à une éventuelle hôtesse de passage et par extrême précaution, j’ai ouvert un magazine dont la moitié pendait vers la droite.Je me suis dit que si la progression continuait, j’étais à couvert d’un regard intempestif.Notre copine avait toujours les yeux clos et sa respiration n’avait pas changée de rythme. Elle devait être en plein rêve érotique. Je savais qu’elle n’avait plus de compagnon depuis quelques mois.Cette main baladeuse ne s’était pas introduite dans la jambe de mon bermuda comme je l’avais craint (ou espéré !) mais avait continué son mouvement su le tissus. Elle était maintenant au creux de l’aine et y restait immobile.Cette fois mon érection était pratiquement complète….Nous sommes restés assez longtemps ainsi et puis, cette main s’est enhardie et s’est carrément mise sur mon entre jambes, plaquée comme pour en évaluer le contenu.C’était maintenant un point de non retour ! Notre copine ne pouvait ignorer la forme dressée et dure de ma verge.Cette main s’est maintenant dotée d’une vie propre et malaxe doucement cette masse de chair, en épousant les contours, en soupesant le poids et en estimant la rigidité.Vite un regard à droite… ma compagne est toujours dans les bras de Morphée. Vite un regard à gauche… notre copine caresseuse a toujours les yeux fermés et dort, semble-t-il.Sa main sur mon sexe est bien cachée aux éventuels passagers circulant dans la travée centrale puisque ma tablette de siège est abaissée.Pour faciliter le contact, je me suis un peu descendu sur le siège et j’ai ouvert les cuisses. Cette caresse interdite était délicieuse, peut-être parce que dangereuse !!Cette main est remontée jusqu’à ma ceinture, abandonnant pour un moment l’objet de son attention et, avec dextérité elle à défait mon bermuda et abaisser la fermeture éclair. Et puis… elle s’est introduite sous mon bermuda, sur mon caleçon….continuant ses mouvements mi d’exploration, mi de caresses. À chaque changement de position, il se passait de longues minutes, ma voisine prenant tout son temps… la nuit aérienne était à nous.. ;Lorsque cette main s’est glissée sous mon caleçon et en a fait jaillir ma verge dressée, j’ai cru exploser. Cette paume chaude entourant ma tige, en décalotté le gland d’un tour de main habile et puis s’en est allée se promener avec la douceur d’un papillon. Cette main mise en corolle coiffait le gland, cette main suivait le tracé des veines sur la surface de ma verge, cette main serrait ma chair en un captivant mouvement de va-et-vient, cette main avait fait ressortir mes bourses et s’en délectait, jouant dans ma toison et puis revenait au sommet de ma hampe pour, d’un doigt fureteur s’emparer d’une petite goutte qui perlait au bord du méat et puis retour au mouvement de va-et-vient.Ma connaissance de la masturbation était grande car soit en solitaire soit en duo féminin j’avais des quantités de fois eu ainsi un plaisir manuellement intense et violent. Mais ceci dépassait tous mes souvenirs, tant par le caractère inédit et trouble de la situation que par la véritable science érotique de celle qui me prodiguait ce traitement de faveur… c’était hors norme.Je n’osais gémir de plaisir par crainte de réveiller ma compagne et je serrais les dents lorsque, au contraire, j’aurais voulu hurler.Notre copine continuait à s’occuper de ma verge comme si elle n’avait que cela toute sa vie, virevoltant d’un bout à l’autre, alternant les pressions de toute la paume avec un habile jeu de doigts qui montaient et descendaient comme si mon sexe était une flutte. J’aspirais, fantasme vain, à ce qu’une bouche remplace cette main….Doucement je sentais que ma sève allait monter et que j’allais exploser. Ma caresseuse devait s’en être rendu compte car elle comprimait maintenant la base de ma verge pour retarder mon éjaculation et pour me faire comprendre que le plaisir n’était pas terminé, elle recommençait sa sarabande audacieuse. On aurait dit qu’elle avait maintenant 10 doigts à la même main tant elle était rapide dans tous ses mouvements, elle quittait vite un endroit sensible pour en joindre un autre tout aussi sensible et me maintenait ainsi dans un état de tension qui devenait insoutenable…C’est alors que notre copine a décidé de mettre fin à mon doux supplice et après un dernier passage caressant à mes bourses elle a griffé toute la hauteur de ma verge, d’un geste délicat, de l’ongle de son index pour ensuite m’empoigner à pleine main pour une finition triomphale. Sa paume m’entourait comme un gant chaud et son rythme soutenu de va-et-vient m’a fait encore grossir, si c’était possible mais ce n’était certainement que la sensation de l’afflux du sang dans ma verge …J’aurais voulu me tordre sur mon siège, j’aurais voulu clamer l’arrivée de mon éjaculation, j’aurais voulu exiger une bouche ou un sexe pour me vider… mais non, je devais rester immobile et silencieux … presque passif (si l’on peut dire)..J’ai eu le réflexe de sortit un mouchoir de ma poche et d’en recouvrir précipitamment la main branleuse et mon sexe pour éviter de me répandre sur mon bermuda, le tissus du siège et le verso de la tablette de siège… Il était juste temps, car cela jaillissait à gros flots épais… que c’était bon..La main de notre copine continuait à s’agiter comme si elle voulait traire la dernière goutte de ma semence comme si elle voulait aller avec moi au bout de mon plaisir, comme si elle-même ne voulait pas manquer la fin de mon orgasme et le ramollissement de ma tige qu’elle avait connue glorieuse, dure, rigide, tout à elle.Ce moment post coïtal fut des plus agréable….A part cela ma copine videuse de bourse avait toujours les yeux fermés et semblait encore dormir.J’ai senti sa main toute poisseuse se dégager de dessous mon mouchoir et donner une petite tape amicale sur ma verge maintenant plus qu’à moitié bandée..Je me suis réajusté tant bien que mal, enfouissant mon mouchoir souillé dans ma poche.Heureusement que la conclusion était arrivée car pas 5 minutes après, l’hôtesse annonçait l’amorce d’atterrissage à notre aéroport de destination et allumait les lumières.Ma compagne s’est immédiatement éveillée et en s’étirant comme une chatte repue elle m’a dit avoir dormi profondément (tant mieux !!) accompagné d’un petit bisou gentil sur les lèvres.Quant à ma voisine de gauche elle s’est aussi éveillée et les yeux maintenant grands ouverts elle a dit : On arrive déjà ? Que j’ai bien dormi !Heureusement que j’avais mon mouchoir comme preuve sinon j’aurais pu penser que je n’avais qu’un rêve, agréable mais sans plus.Mes voisines se sont mises à babiller pendant la procédure d’atterrissage et notre copine a dit à ma compagne : « Faudra que j’aille à la toilette à terre car j’ai les doigts qui semblent sentir le sperme. »Ma compagne à répondu en riant : Tu n’a certainement pas branlé Paul (c’est moi !) car quand il dort ce n’est pas trop de deux pour le réveiller !!Ce quelle ne savait pas c’est que je n’avais pas dormi, bien au contraire.A la petite phrase odorante de ma voisine j’ai compris que son sommeil n’était que feint et que c’est très lucidement qu’elle m’a donné du plaisir, probablement pour arriver au sien aussi !!Nous n’en avons plus jamais parlé.Stoemp