Emeline, la coquine…Emeline est une femme d’un tout petit peu plus de quarante ans. Mais surtout, si vous la rencontrez, ne lui dites pas que je vous ai rĂ©vĂ©lĂ© son âge, car elle en serait furieuse. On a les coquetteries que l’on veut, après tout. Bref, c’est une grande femme, en ce moment plutĂ´t blonde, enfin avec des mèches blond cendrĂ© qui viennent Ă©claircir des cheveux très courts. Son regard vif, d’un bleu presque azur, fait penser Ă la mer MĂ©diterranĂ©e, après un bon coup de mistral.Elle promène nonchalamment un corps sculptural. Ses seins, placĂ©s hauts et fermes ont un honnĂŞte volume. Si vous les voyez de plus près, ils ont de petits mamelons d’un rose tendre soutenu et de petits tĂ©tons pointus qui, si vous n’y prenez pas garde, pourraient mĂŞme vous Ă©borgner. Son ventre est plat. Pas seulement quand elle est allongĂ©e sur le dos. Non, mĂŞme debout, son ventre reste plat. Mais ne lui demandez pas comment elle l’entretient, chacun garde ses petits secrets. Ses grandes jambes sont fuselĂ©es Ă souhait. Les cuisses fermes, se terminent en deux globes pleins qui attirent invariablement le regard, la main, et plus si affinitĂ©s. Les cuisses, qu’elle aime Ă vous tenir Ă©cartĂ©es devant les yeux, cachent une intimitĂ© mise en relief par un entretien mĂ©ticuleux. Cet endroit est Ă©pilĂ© de près et vous permet de dĂ©couvrir deux lèvres jointes brunes, lĂ©gèrement pendantes, un tantinet fripĂ©es, qui viennent enserrer le capuchon de son long clitoris qui plonge du haut de la vulve et en cache une partie. Plus haut encore, taillĂ©e ras, formant une sorte de pointe de flèche, la toison pubienne semble vous indiquer, lorsqu’elle est nue, oĂą il faut porter son regard, dans le genre, « Suivez la flèche, mon bon ami ! ».De son oreille pend une longue chaĂ®nette, qui vient battre le large dĂ©colletĂ© qu’elle affiche en permanence, hiver comme Ă©tĂ©. C’est qu’Emeline n’a pas froid aux yeux, ni au corps. Depuis que je la connais, rares sont les fois oĂą je l’ai vue trembler de froid. Non, bien au contraire, comme on dit de temps en temps dans son quartier, « Emeline ! C’est une chaude ! ». Et les seuls moments oĂą j’ai vu la chair de poule hĂ©risser sa peau blanche et satinĂ©e, douce comme du velours, c’est quand elle tremble de plaisir, qu’elle se donne, toute Ă sa jouissance.Lorsque je l’ai rencontrĂ©e pour la première fois, j’étais en train de faire des courses avec une amie (juste une amie et pas autre chose, alors n’imaginez rien d’autre que ce qui est Ă©crit !). Comme souvent, je me retrouvai au milieu du rayon lingerie de la Samaritaine… C’est toujours lĂ oĂą j’aboutis invariablement et inĂ©luctablement quand j’accompagne mes amies ou mes copines dans leurs courses (comme si les femmes n’avaient pas d’autres lieux oĂą entraĂ®ner les hommes qui sont en leur compagnie quand elles font les magasins). Bref, nous Ă©tions en train d’errer de rayon en rayon, elle, Ă la recherche de dessous chics et pas chers, moi Ă la traĂ®ne, contemplant, sans vĂ©ritable passion, soutien-gorges et petites culottes largement exposĂ©s et Ă©talĂ©s sur des silhouettes de femmes mannequins, ou des morceaux de fils de fer, et, de temps en temps, obligĂ© de donner un avis (censĂ© ĂŞtre Ă©clairĂ©) sur telle ou telle forme ou couleur. Bref, rien de bien passionnant Ă se mettre sous la vue, ni sous la dent. Et tandis que mon amie farfouillait dans les bacs de lingeries fines, mes yeux ne cessaient de contempler cette foule de femmes qui nous pressait. Ă€ deux pas de moi, les bras encombrĂ©s par des sacs et quelques pièces d’une lingerie rouge sombre, m’est apparue Emeline. Au premier regard, au milieu de cette foule dense qui se compressait, lĂ , je n’ai pas rĂ©ellement fait attention Ă elle. J’ai juste remarquĂ© que c’était une fausse blonde, d’une quarantaine d’annĂ©es, aux yeux bleus, au visage avenant. Son corps m’était cachĂ© par la foule. Et pourtant, nos regards se sont croisĂ©s, accrochĂ©s. L’espace d’un simple instant. Elle m’avait souri. Un sourire de complicitĂ© en mĂŞme temps que de compassion. Puis, elle s’est remise Ă farfouiller dans le bac qui Ă©tait devant elle et moi, j’ai continuĂ© Ă lorgner autour de moi.Son nom, je ne l’ai su que quelques minutes plus tard, quand, attendant cette fois devant les cabines d’essayage que ma chère copine veuille bien terminer son choix, le rideau d’à cĂ´tĂ© de sa cabine s’est entrouvert et une tĂŞte m’a apostrophĂ©.— S’il vous plaĂ®t…BĂŞtement, j’ai tournĂ© la tĂŞte, certain que cet appel ne pouvait pas s’adresser Ă moi…— HĂ©, Monsieur, oui ! Vous…— Moi ! Mais, je ne fais pas partie du personnel.— Oui, je sais, mais j’ai besoin d’un avis… d’homme.J’avais ouvert de grands yeux. Que voilĂ une drĂ´le de façon de faire… de demander Ă un inconnu son avis. Voici, pensai-je alors, une femme qui n’a pas peur…Et je me suis approchĂ©, aussi curieux qu’indiscret.— VoilĂ Â : que pensez-vous de cet ensemble ?Fichtre ! Que cette femme est superbement bien foutue, remarquai-je en glissant ma tĂŞte entre le rideau cramoisi et la fine paroi.Devant moi, le spectacle Ă©tait – vous l’imaginez bien – particulièrement charmant, un brin croquignolet.En string et en soutien-gorge, presque transparents, mi-bas gris perle, Emeline s’admirait et se laissait admirer dans la grande glace de la petite cabine blanche. Je dois avouer que je ne m’attendais pas Ă pareil spectacle. Le souffle un peu court, Ă cause de l’émotion et d’une timiditĂ© naturelle, les yeux Ă©carquillĂ©s pour ne rien perdre du spectacle qui s’offrait Ă ma vue, je l’ai contemplĂ©e un instant. D’ailleurs, le fait qu’elle m’ait demandĂ© mon avis me permettait justement toutes les audaces : celle de la contempler, de l’admirer, et surtout de prendre mon temps.Et c’est ce que j’ai fait. J’ai pris mon temps.Consciente de ce moment très particulier oĂą un homme, inconnu, admire pour la première fois une femme en tenue plus que lĂ©gère, Emeline a fait plusieurs tours sur elle-mĂŞme, mettant ses bras en l’air, pour faire remonter sa poitrine et bombant le torse pour la rendre plus attractive, tout en jouant avec ses hanches, d’un imperceptible petit balancement pour montrer la souplesse de son bassin et la fermetĂ© de son fessier.Bigre ! Quelle belle femme ! Alors que j’étais toujours silencieux, mais passablement excitĂ© par cette vision intimiste, dans un dernier tour sur elle-mĂŞme, elle m’a demandĂ©Â :— Alors ?— C’est beau… ai-je bĂŞtement bredouillĂ©.— Oui, mais est-ce que ça me va ?— Il me semble que c’est parfait. La couleur va particulièrement bien avec la carnation de votre peau, la coupe de la culotte met spĂ©cialement bien en relief vos fesses et le pigeonnant du soutien-gorge prĂ©sente vos seins comme dans un Ă©crin…— Alors, je peux le prendre…— Heu… Oui, je serais vous, je l’emporterais…Et alors que je pensais ma prestation terminĂ©e, avant de retirer ma tĂŞte en arrière, j’ai jetĂ© un dernier coup d’œil quand elle m’a arrĂŞtĂ© dans mon geste de recul :— Attendez un instant, juste deux secondes encore…Et devant mes yeux, de plus en plus Ă©bahis et ouverts, elle a dĂ©grafĂ© son soutien-gorge rouge en me laissant voir deux magnifiques seins, bien plantĂ©s et fermes, munis de deux tĂ©tons pointus rose tendre. Puis elle a fait rouler les bords de son string pour me laisser contempler ses fesses, blanches, fermes entre lesquelles je pouvais deviner une intimitĂ©, plus que je ne la voyais. Dans le reflet de la glace, je contemplai aussi un ventre plat, portant quelques rides et une toison courte et entretenue, taillĂ©e en forme de flèche montrant la jointure des cuisses. Et en deux secondes, elle avait enfilĂ© un autre modèle, noir, en dentelle lĂ©gère.Elle a attrapĂ© un soutien-gorge assorti, arachnĂ©en, l’attachant avec rapiditĂ© et d’une main ferme, et dans un geste très fĂ©minin, a replacĂ© le mamelon dans la couture du bonnet. Sous ses doigts, la peau semblait très Ă©lastique, souple et douce…Les mains crispĂ©es sur le rideau d’un cĂ´tĂ© et la fine paroi de la cabine de l’autre, j’ai essayĂ© de me tenir droit, de ne pas perdre l’équilibre. Avec un sourire de sympathie et d’encouragement, elle a recommencĂ© son manège de tours sur elle-mĂŞme pour me faire admirer sa petite tenue. En mĂŞme temps, elle a murmurĂ©Â :— Moi, c’est Emeline…Comme je restais un peu obnubilĂ© par le spectacle qu’elle m’offrait, j’ai tardĂ© Ă rĂ©pondre et, pensant que je n’avais pas entendu, elle a repris, un peu plus haut :— Moi, c’est Emeline, et toi ?— Heu… Pierre…— Tu prĂ©fères le noir ou le rouge ?La question qui tue ! Moi, je ne prĂ©fĂ©rais rien du tout…moi, j’aime quand les femmes sont accessibles et disponibles, immĂ©diatement. Toutes ces dentelles selon moi c’est du temps perdu Ă chercher « comment dĂ©faire le soutien-gorge sans trop paraĂ®tre empotĂ©, ni trop entreprenant ». Sans compter qu’aucun fabriquant n’est seulement fichu de mettre une attache normalisĂ©e et simple Ă enlever… Alors, j’ai rĂ©pondu… Ă l’instinct :— Heu, le rouge est mieux !— Oui, moi aussi je prĂ©fère le rouge.En rĂ©alitĂ©, mais je ne l’ai su que plus tard, le choix de la couleur lui importait peu. Mais ceci est plus loin dans cette histoire.Cette fois, j’allais bel et bien retirer ma tĂŞte, quand une fois encore, elle s’est adressĂ©e Ă moi…Et cette fois, elle s’est penchĂ©e vers son sac, en tira une carte bristol qu’elle m’a tendue.— Tiens, mon adresse… Viens me rejoindre demain soir vers dix-huit heures ! Tu peux ?J’ai lâchĂ© le rideau et dĂ©pliĂ© mes doigts pour attraper la carte. En contemplant le petit morceau de bristol blanc, j’ai marmonnĂ©Â :— Oui, d’accord… alors, Ă demain…VoilĂ comment j’ai rencontrĂ© Emeline, la coquine.Presque Ă l’heure dite, je sonnai Ă la porte d’Emeline, dans un quartier chic de Paris. Elle ne devait pas ĂŞtre très loin de la porte, ou son appartement Ă©tait minuscule, car elle est venue m’ouvrir instantanĂ©ment. Je me suis retrouvĂ© devant cette belle femme, mĂ»re, dans le corridor.— Salut, j’espère que je n’ai pas bouleversĂ© tes plans ! m’a-t-elle dit en m’embrassant sur les joues comme un bon copain.— Non… Je n’avais rien de prĂ©vu…Au passage, je notai que la peau de ses joues Ă©tait soyeuse, douce et qu’elle sentait un lourd parfum capiteux.— Je voulais te remercier pour tes conseils d’hier… Au fait c’était ta copine ou ta femme, hier avec toi ?— Heu, ni l’une ni l’autre, juste une amie que j’accompagne de temps en temps pour faire ses courses.Emeline m’a regardĂ© un instant et m’a souri.Nous sommes entrĂ©s dans un salon, tout blanc. Les murs, le parquet, les meubles, le tapis… tout Ă©tait blanc. ImmaculĂ©. Le mobilier Ă©tait très contemporain. Il me semblait en dĂ©calage avec la personnalitĂ© d’Emeline, mais après tout, je ne la connaissais pas rĂ©ellement. Seulement de vue… Et Ă cette Ă©vocation, voilĂ que mon sexe se mettait Ă se redresser dans mon pantalon. Hum ! Soyons discret et tandis qu’elle allait chercher un plateau dans la pièce Ă cĂ´tĂ©, discrètement, une main dans la poche, j’ai empoignĂ© mon sexe et l’ai positionnĂ© de façon Ă le rendre moins visible, juste question de ne pas jouer les satyres immĂ©diatement.De retour dans la pièce, les bras chargĂ©s d’un plateau, elle m’a invitĂ© Ă m’asseoir sur une sorte de pouf, en forme de poire, tandis qu’elle prenait place dans un fauteuil. Je me suis laissĂ© tomber sur le cuir blanc et me suis enfoncĂ©. Je descendais… descendais… Et face Ă moi, presque Ă ma hauteur, j’ai dĂ©couvert… Emeline, les jambes largement Ă©cartĂ©es, nue…CrĂ©nom ! Quelle vue ! Quel choc !Sous mes yeux, en panoramique, l’intimitĂ© imberbe de ma charmante hĂ´tesse.Deux lèvres grasses, lĂ©gèrement pendantes, un peu brunes, un peu ridĂ©es, collĂ©es l’une Ă l’autre. Au-dessus, je pouvais parfaitement voir le capuchon du clitoris qui venait en partie les recouvrir, sur près de la moitié…À cette vision, des picotements m’ont parcouru le corps et une dĂ©charge Ă©lectrique a fait tressauter mon sexe dĂ©jĂ excitĂ© par la simple Ă©vocation des images de la veille…Et malgrĂ© cette vision, ses jambes largement Ă©cartĂ©es, elle faisait l’innocente et nous avons parlĂ© de tout et de rien, durant quelques minutes… mais je dois vous avouer que je n’étais pas beaucoup Ă la conversation et cela devait certainement se voir, ou s’entendre, car au bout de quelques secondes, Emeline a avancĂ© ses fesses encore un peu plus au bord du fauteuil ; avec un curieux Ă©clat dans ses yeux bleus, elle m’a proposĂ© de venir rendre un hommage lingual Ă son intimitĂ©. Et comme pour mieux m’inviter, elle a basculĂ© sur le dos dans le fauteuil, troussant sa jupe et Ă©cartant encore plus les jambes en les posant sur les accoudoirs… J’ai eu l’impression que mes yeux me sortaient de la tĂŞte, ma bouche devint archi-sèche, ma langue pesait trois tonnes…MĂ» par le ressort de l’excitation, je me suis extrait de mon pouf-poire et j’ai avancĂ© ma tĂŞte vers cette intimitĂ© ouverte, dĂ©jĂ luisante de dĂ©sir et qui n’attendait que ma bouche, ma langue et mes lèvres pour s’ouvrir un peu plus. Et me voilĂ , Ă genoux devant ce tabernacle offert, bisouillant le haut des cuisses, nues, Ă la limite des bas noirs.Le contact de la peau des cuisses m’a survoltĂ©, Ă©rotisĂ©, excitĂ©. Elle Ă©tait douce, satinĂ©e, soyeuse. Elle sentait le musc et aussi une lĂ©gère transpiration aigrelette. Mes lèvres ne se sont attardĂ©es qu’un petit moment en cet endroit avant de s’approcher de son entrejambe. Emeline retenait sa jupe avec ses doigts.Le buisson pubien formait rĂ©ellement une sorte de flèche qui semblait indiquer le chemin du plaisir. J’y ai fourrĂ© mon nez, en dĂ©couvrant quelques odeurs capiteuses et entĂŞtantes qui m’ont fait tourner la tĂŞte et ont dĂ©clenchĂ© une sĂ©rie de spasmes dans mon pantalon.Du bout des lèvres, du bout de la langue, je sentis le veloutĂ© des poils, puis l’interruption du système pileux et je fus au contact de la peau lĂ©gèrement plissĂ©e, du haut de sa vulve. Plis dans lesquels je me suis perdu. Du bout de ma langue, je lĂ©chai, suçotai et tentai de pĂ©nĂ©trer les plis, replis et flĂ©trissures de cette peau chaude, odorante, humide. Sous ma langue, je touchai la tige longue et dĂ©jĂ dure du clitoris qui bandait et se tendait. Par petits coups de langue, j’en mouillai la petite hampe et, en arrivant au bout, je lui appliquai une aspiration des lèvres et le dĂ©calottai.A cette aspiration, j’ai entendu le souffle d’Emeline s’accĂ©lĂ©rer et se saccader. Elle devait aimer ce genre de caresse, car de ses deux mains, elle m’a plaquĂ© le visage contre son ventre et il m’a fallu toute la force de mon cou pour rĂ©sister Ă la pression, obtenir un peu d’air et rĂ©cupĂ©rer ma marge de manĹ“uvre. Du bout des dents, je suis allĂ© cueillir le petit bout de chair pointu et glissant et l’ai fait rouler pendant que ma langue l’agaçait.La respiration d’Emeline s’est interrompue immĂ©diatement pour laisser place Ă des grognements rauques.Puis, j’ai abandonnĂ© son clitoris et ma langue est descendue sur l’ouverture de son intimitĂ©.Au contact de mes lèvres, de ma langue, comme une corolle de fleur, son sexe s’est ouvert et m’a livrĂ© un large mĂ©at, douceâtre, glissant, luisant, suintant. Ma langue en a rapidement fait le tour et a titillĂ© l’entrĂ©e hĂ©rissĂ©e de picots et petits bourrelets de chairs qui se sont Ă©cartĂ©es sous mes petites pressions. VoilĂ , j’étais Ă l’entrĂ©e de son sexe. Lieu secret, oĂą une humiditĂ© sirupeuse a envahi ma bouche, lubrifiĂ© mes lèvres, excitĂ© ma langue.J’usai de cette dernière comme d’un petit pĂ©nis et lui ai donnĂ© de petits mouvements rapides de va-et-vient qui ont eu pour effet de contracter le ventre et les muscles. Sous mon menton, je sentis couler le plaisir et accĂ©lĂ©rai encore. Les mains autour de ma tĂŞte se sont crispĂ©es et ont bloquĂ© mes mouvements. Contre mes oreilles, je perçus les muscles des cuisses se contracter et se refermer sur moi. Emeline jouit. Largement. Longuement. Dans ma bouche est arrivĂ© un flot gluant de cyprine tandis que mon nez, Ă hauteur du mĂ©at urinaire, a reçu une longue giclĂ©e d’un liquide fade et chaud.Emeline Ă©tait une femme fontaine !A peine les Ă©treintes de ses muscles desserrĂ©es, ma langue est remontĂ©e et mes lèvres sont allĂ©es cueillir Ă nouveau son clitoris.Cette fois, la bouche serrĂ©e, j’ai aspirĂ© le plus possible le clitoris, le plus loin possible. C’était Ă prĂ©sent une tige dure, qui se courbait lĂ©gèrement et Ă©tait largement dĂ©capuchonnĂ©e. Du bout de la langue, je le suçai comme un pĂ©nis. ImmĂ©diatement, il a tressailli, s’est tendu, a encore durci, et s’est mis Ă bander.Emeline se contorsionnait. Elle ahanait. Elle serrait ma tĂŞte de plus en plus fort en s’aidant de ses cuisses. MalgrĂ© cet Ă©tau, je continuai ma succion. Je la tĂ©tai. Je l’aspirai. Je la suçai. Je la mordillai. Avec quelques difficultĂ©s, j’arrivai Ă remuer ma bouche et lui imprimai une sorte de succion sous forme d’oscillations, comme si les rĂ´les Ă©taient inversĂ©s. Les consĂ©quences ne se sont pas fait attendre. Dans un feulement rauque, qui m’est arrivĂ© Ă©touffĂ©, j’ai perçu la jouissance humide et forte qui me trempait le menton et dĂ©goulinait dans mon cou.Tout en continuant Ă bĂ©coter le clitoris, j’ai espacĂ© lentement mes succions et les muscles des jambes qui m’emprisonnaient se sont peu Ă peu relâchĂ©s. Emeline en a profitĂ© pour glisser un peu plus sur le rebord, ce qui m’a permis de repositionner ma tĂŞte contre son ventre trempĂ© de plaisir. Et alors que ma langue passait Ă grands coups sur l’entrĂ©e de son intimitĂ© et dĂ©clenchait les premiers tressaillements de plaisir, j’ai pointĂ© mon pouce vers sa rondelle. J’en distinguais les petits replis, les petites excroissances qui formaient le muscle anal et se resserraient vers l’entrĂ©e. J’ai entrepris d’aller en gratouiller l’entrĂ©e qui s’est ouverte et m’a autorisĂ© le passage.Du bout du doigt, j’ai senti les parois s’humidifier, puis devenir de plus en plus glissantes. J’avançais, de plus en plus loin, de plus en plus profondĂ©ment et entamai une forme de mouvement de piston pendant que ma langue trifouillait l’entrĂ©e de son sexe, allant le plus loin possible dans son intĂ©rieur. De mon autre main, je tentai d’aller lui masturber le clitoris, mais les positions Ă©tant ce qu’elles Ă©taient, mes doigts eurent du mal Ă l’atteindre et je l’abandonnai au profit de ses seins.Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de les atteindre que dĂ©jĂ une nouvelle giclĂ©e de plaisir, m’inondait la figure, me noyait, m’étouffait. Les cuisses d’Emeline se sont refermĂ©es autour de ma tĂŞte avec un claquement mou, Ă©touffant au passage le cri rauque qui la libĂ©rait de sa jouissance.Enfin, après quelques longues secondes qui me parurent des minutes, l’étreinte des cuisses m’a libĂ©rĂ© et j’ai pu enfin reprendre mon souffle, essuyer mon visage trempĂ© d’elle, me redresser et surtout tenter de soulager l’extrĂŞme tension de ma mâchoire qui venait d’être mise Ă rude Ă©preuve et qui Ă©tait Ă la limite de la tĂ©tanie.J’étais toujours Ă genoux devant l’intimitĂ© dĂ©goulinante d’Emeline, elle aussi semblait marquer une pause dans sa jouissance pour reprendre son souffle. Son ventre se soulevait par petits coups et de temps en temps, j’observais que ces lĂ©gers soubresauts lui envoyaient de longs spasmes dans les cuisses. La tĂŞte renversĂ©e, une main sur la poitrine, l’autre dans mes cheveux, jouant avec eux, nous avons marquĂ© une longue pause dans mon lutinage.Tranquillement, elle a refermĂ© ses cuisses, s’est redressĂ©e. Les deux mains sous les seins, les empaumant fermement, faisant pointer ses tĂ©tons entre ses doigts, elle s’est penchĂ©e vers moi.— C’était plus que bon… Suce-moi les bouts…La bouche ankylosĂ©e, les lèvres sèches, je les tendis vers les bouts rose tendre, durs, pointus. Sous mes lèvres, irritĂ©es, j’étais en contact avec une peau douce, aux petites ridules saillantes et ultra sensibles. J’aspirai le bout qui m’était tendu. Je le suçotai, je le mordillai, je le tĂ©tai. Sous ma langue, je l’excitai, le lapai, le maltraitai, l’irritai. Ce traitement devait convenir Ă Emeline car son souffle redevenait celui d’une forge, ahanant. Puis, sans crier gare, sans aller jusqu’au bout de sa jouissance, elle a retirĂ© son mamelon de ma bouche, s’est penchĂ©e un peu plus vers moi et m’a rapidement embrassĂ© sur les lèvres pour mieux me basculer en arrière.Maintenant, elle descendait vers moi et c’était elle qui s’occupait de moi. La tĂŞte Ă moitiĂ© relevĂ©e, je la contemplais dans son Ĺ“uvre.Les lourds seins dodelinaient sous elle, la croupe surĂ©levĂ©e, elle s’activait des lèvres, des mains, de la langue sur mon corps.Au fur et Ă mesure, elle me dĂ©shabillait, semant autour de nous mes pauvres vĂŞtements.Avec une certaine brusquerie, elle me les arrachait plus qu’elle ne les dĂ©faisait. Ă€ peine Ă©tais-je nu qu’elle est venue me mordiller les tĂ©tons, comme si c’étaient ceux d’une femme. Sous la vivacitĂ© de ses mordillements, je les ai sentis se durcir, pointer comme les siens, quelques secondes avant. Et durant ces moments oĂą mon plaisir augmentait, sa main se faisait caressante, baladeuse. Elle jouait avec mes poils et ses doigts entraient en contact avec mon sexe, droit, excitĂ© et prĂŞt Ă exploser. Elle l’a enveloppĂ© d’une douceur chaude et câline, en a assurĂ© la fermetĂ© par quelques adroits va-et-vient le long de ma hampe dure et tendue, prĂŞte Ă exploser Ă la moindre pression supplĂ©mentaire. Du bout de ses ongles longs, elle est venue irriter le bout de mon pĂ©nis, puis est descendue soudainement jouer avec mes bourses, immisçant un doigt fouineur vers mon petit trou qui s’est contractĂ© Ă cette arrivĂ©e soudaine et inhabituelle.Mon souffle s’est fait court. Mon excitation est encore montĂ©e de quelques crans. J’ai senti ses cheveux me balayer le ventre et j’ai Ă©tĂ© aspirĂ©, comme par enchantement, par une bouche douce, chaude, moelleuse, gourmande…Sous l’effet de la surprise, j’ai poussĂ© un lĂ©ger cri de plaisir et mon sexe, dans sa bouche, a tressautĂ© et est venu buter au fond de sa gorge. D’une langue habile, elle a entrepris de me lĂ©cher tout le sexe en l’avalant de plus en plus loin… accentuant mon plaisir, Ă©nervant mon corps… au point qu’il m’était devenu impossible de me retenir plus longtemps. Et dans un long cri rauque, je me suis libĂ©rĂ© dans le fond de sa gorge de ma tension, de mon excitation.Sans surprise, Emeline m’a gardĂ© dans sa bouche. Elle a accĂ©lĂ©rĂ© le rythme de sa succion et m’a avalĂ©, continuant Ă traire mon sexe, comme la fermière avec le pis de la vache… Ah ! La vache… que c’était bon… Et ma raideur qui ne mollissait pas… Au contraire, il me sembla que mon sexe durcissait encore plus… Emeline, toujours penchĂ©e sur mon ventre, continuait de me sucer… mais il me sembla que sa bouche se faisait de plus en plus lĂ©gère, ses dents, pourtant toujours acĂ©rĂ©es, plus douces… Enfin elle m’a lâchĂ© et sans que je n’aie Ă bouger, elle est venue m’enfourcher. Devant mes yeux, ses deux majestueux seins. J’avançai la bouche vers les tĂ©tons durs et pointus, et les embrassai l’un après l’autre, puis recommençai Ă la mordiller. Pendant ce temps, je sentis le sexe d’Emeline, trempĂ©, envelopper le mien. Sa main, fermement accrochĂ©e, le dirigea sĂ»rement vers le sien. En quelques coups de reins, de ventre, en quelques roulis des hanches, elle s’est installĂ©e, empalĂ©e, embrochĂ©e sur mon pĂ©nis et a entamĂ© une lente danse du bassin qui a fait monter notre plaisir, notre excitation.Je m’activais sur ses seins avec la bouche et mes mains descendaient dans son dos, empoignaient ses fesses, les enserraient avec les paumes pour accompagner le va-et-vient qui la faisait monter et descendre Ă un rythme de plus en plus endiablĂ©. Nous avons atteint tous les deux cet instant de jouissance, d’extase, oĂą l’on ne sait plus si l’on souhaite que sa partenaire cesse de bouger, accĂ©lère encore plus, ou bien s’il faut aller se nicher au creux de son ventre ou encore rester Ă son entrĂ©e… Et le bassin d’Emeline continuait Ă gigoter, relançant le plaisir… comme si ce plaisir devenait soudain une source inĂ©puisable…Par instinct, je l’ai renversĂ©e et me suis nichĂ© au plus profond de son intimitĂ©. Une position qui devait la contenter et lui sembler agrĂ©able car elle a nouĂ© ses jambes autour de mes reins en m’étreignant de ses cuisses. Par ses simples contractions, elle arrivait Ă m’immobiliser et en mĂŞme temps Ă masser ma hampe fichĂ©e au plus profond de sa personne pour encore jouir…Ruisselant de transpiration, le souffle court, le sexe toujours excitĂ©, elle m’a libĂ©rĂ© enfin… et sans chercher Ă reprendre mon souffle, inquiet pour ma vigueur masculine et de peur qu’elle ne retombe Ă©puisĂ©e, j’ai proposĂ© Ă Emeline d’adopter une nouvelle position… d’elle-mĂŞme, elle s’est retournĂ©e et m’a tendu sa croupe rebondie, largement ouverte, prĂŞte Ă m’accueillir…D’une main ferme, elle a mis fin Ă mes quelques tâtonnements et m’a dirigĂ© vers son petit trou. Mon sexe a butĂ© contre l’anneau musclĂ©, fripĂ©, humide, chaud et ouvert. D’une simple poussĂ©e, avec la complicitĂ© d’Emeline, mon sexe l’a pĂ©nĂ©trĂ©e lĂ , doucement. L’anneau m’enveloppait, me massait au passage Ă©troit et m’a absorbĂ©. Ma poussĂ©e s’est calquĂ©e sur le souffle rauque d’Emeline qui me demandait d’aller toujours plus loin, toujours plus vite… et notre chevauchĂ©e Ă©rotique a repris… jusqu’à l’apocalypse, au feu d’artifice final, Ă l’explosion de ma jouissance et de la sienne… avant que je retombe Ă©puisĂ©, ahanant, les jambes tremblantes, sur son dos…Plus tard, après avoir repris notre souffle, après une longue douche durant laquelle elle m’a nettoyĂ© coquinement le sexe avec sa bouche et sa langue, je lui ai promis de revenir la voir, dans quinze jours…ÉpilogueBien entendu, et vous l’aurez bien compris, Emeline est devenue un rendez-vous rĂ©gulier et incontournable dans mon agenda.Mais c’était toujours moi qui allais chez elle… enfin, chez elle ?!Elle me recevait toujours Ă la mĂŞme adresse. Pourtant, ce n’était jamais dans le mĂŞme appartement que nous nous retrouvions. Une fois au cinquième, l’autre fois au rez-de-chaussĂ©e, la fois d’après au quatrième…Curieusement, au dĂ©but de cette Ă©trange relation, je n’avais pas fait franchement attention Ă ces changement de lieux… Nous avions toujours mieux Ă faire que de se prĂ©occuper de ce « simple dĂ©tail »… Bien souvent, soit en arrivant, soit en partant d’un nouvel appartement, cela m’intriguait, mais je n’avais pas eu la curiositĂ© de lui poser la moindre question… Je m’étais mĂŞme fait la rĂ©flexion, un soir, en sortant de chez elle, qu’Emeline devait ĂŞtre la concierge de l’immeuble et qu’elle profitait de l’absence des locataires ou des propriĂ©taires pour aller s’ébattre dans leurs lieux de vie… car jamais nous n’avions pĂ©nĂ©trĂ© dans une chambre. Nos Ă©bats Ă©taient toujours cantonnĂ©s au salon, quelques fois plus hardiment Ă la cuisine, et quand rĂ©ellement elle avait le feu au derrière, ce qui Ă©tait quand mĂŞme souvent le cas, dans la salle de bain. Mais dans les chambres, jamais… Au grĂ© des appartements, les dĂ©cors changeaient, de l’ultra moderne du premier Ă©tage droite Ă la dĂ©coration alambiquĂ©e et rococo du cinquième gauche, je m’étais fait la rĂ©flexion que les habitants avaient des goĂ»ts Ă©clectiques… mais tout cela Ă©tait restĂ© dans le non-dit, dans le fond de mon cerveau…Bien sĂ»r, quand entre amis, j’évoquais Emeline et ses lieux changeants, il y avait toujours une bonne âme pour m’interroger sur les raisons qui pouvaient pousser une concierge Ă expĂ©rimenter sa vie sexuelle dans les divers habitats des gens sur qui elle Ă©tait censĂ©e veiller. Et je n’avais aucune rĂ©ponse Ă leur apporter. Alors nous passions le reste de la soirĂ©e Ă supputer… Ă imaginer et finalement Ă fantasmer !Nous nous imaginions, les uns et les autres, frĂ©quentant la concierge de certains immeubles chics de Paris, oĂą pouvaient loger quelques cĂ©lĂ©britĂ©s, et aller faire l’amour dans leur living, en leur absence…Quand mĂŞme, une fin d’après midi, après avoir longuement fait l’amour, dans l’appartement cossu du second droit, je me suis dĂ©cidĂ© Ă aborder cette question avec Emeline.— Dis-moi, ils ne disent rien les proprios ?Emeline me regarda, semblant ne pas comprendre ma question. Un coude sur l’épais tapis, le sein posĂ© sur l’avant-bras, l’autre bien accrochĂ© sur son torse, les jambes allongĂ©es et sagement croisĂ©es.— …— Ben, ils ne se sont jamais aperçus que tu utilisais leur appartement comme lieu de rendez-vous galant ?— Mais non… Pourquoi cette question ?— Ils ne disent rien ou ils ne savent pas ?Il me sembla, soudain, que mon insistance Ă©tait presque outrecuidante. D’autant qu’Emeline me fixait droit dans les yeux. Elle avait Ă ce moment-lĂ un regard brillant et amusĂ©. Il me semblait mĂŞme qu’elle trouvait dans cette situation particulièrement quelque chose de drĂ´le… de presque cocasse.— Serais-tu gĂŞnĂ©Â ? finit-elle par m’interroger.— Heu… non, mais je voudrais pas qu’ils surgissent soudain, Ă l’improviste…— T’inquiète pas, mon Chou, ils risquent pas de venir…— Ah ! Ils sont en vacances ?— Non ! Ils sont pas en vacances…Et sur ces dernières paroles, elle Ă©clata d’un immense et grand rire, tomba sur le dos et tout son corps fut secouĂ© par son rire… InterloquĂ©, je la contemplai, Ă mon tour, en me penchant au-dessus d’elle.— Pourquoi ris-tu?— Parce que c’est trop drĂ´le… Tu… Tu crois quoi ?— Ben, tu es la concierge de l’immeuble Ă qui l’on confie les clĂ©s et qui en profite pour recevoir son amant et faire des galipettes chez les autres…Et son rire redoubla…— Alors, t’as pas compris ?— Compris quoi ?— Je ne suis pas la concierge, je suis la propriĂ©taire… de l’immeuble…Je restai coi et bĂŞte. Comment ça ? Elle Ă©tait la propriĂ©taire de tous les appartements… La seule option que je n’avais mĂŞme pas envisagĂ©e…— Mais ils sont tous vides ?— Bien sĂ»r… Je refuse de les louer parce que j’aime changer d’appartement selon mon humeur, ma fantaisie…Et Emeline m’expliqua qu’elle avait fait dĂ©corer chaque appartement dans un style qu’elle aimait, chaque fois diffĂ©rent et cela lui permettait de choisir oĂą elle a envie de vivre, un jour, une semaine, un mois… Et pour ce qui Ă©tait du cĂ´tĂ© pratique, elle avait tout centralisĂ© dans l’ancienne loge de la concierge, justement. LĂ , elle faisait sa cuisine, entreposait sa garde-robe. Pour le reste, elle se promènait avec sa trousse de toilette et de maquillage, son sac de nuit…Je dois avouer que je suis restĂ© benĂŞt… mais cela ne m’a nullement Ă©loignĂ© d’elle. Nous continuons Ă nous voir, dans ses appartements, chaque fois diffĂ©rents, il y en a seize en tout… et toujours dans les salons, jamais dans les chambres… mais ça, je ne l’ai pas encore Ă©clairci…VoilĂ l’histoire d’Emeline, la cĂ©libataire, hĂ©ritière d’un imposant immeuble dit de « rapport », qu’elle a dĂ©tournĂ© de son terme trop financier pour elle, afin de lui affecter uniquement celui de « rapports sexuels »…Emeline, la coquine…