Résumé de l’épisode précédent :Engagé dans un parc où se passent de drôles de choses. Je découvre un nouveau meurtre et me rends compte trop tard que la meurtrière a pris l’apparence d’Anda grâce à l’aide d’un démon. Je me retrouve à la merci de la vraie qui veut des explications…Quand j’émerge de mon black-out, ce n’est pas très lentement comme dans les romans ou les films non, mon difficile entraînement au Bureau et mes facultés font que je suis réveillé immédiatement et prêt à l’action. Le souci c’est que primo je suis menotté au lit (et pas par une menotte humaine) et que secundo je ne suis pas seul dans la pièce. Vous aurez deviné que le tertio c’est que Anka (la vraie) est près de moi. Conclusion : Je suis mal barré comme disent les humains, et doublement !D’abord, car elle a compris que j’étais un Autre, comme elle, vu les menottes et surtout, car elle m’a surpris nu dans un lit où visiblement il y a eu de l’action ; et je crois que c’est cela le plus dangereux, d’ailleurs… Son air très énervé, la tension que je sens dans l’air et en elle sont des signes si faciles à décrypter que je n’ai pas besoin de faire appel à mon entraînement !Je ne joue donc plus la comédie de l’homme discret et blessé, n’essaye pas de retarder l’inévitable et la toise directement.— OK, pose tes questions.— J’ai plutôt envie de t’étriper.— Je sais que tu en es parfaitement capable, mais tu es assez maligne pour savoir que quelqu’un comme moi ne serait pas ici sans raison.— Tu vas peut-être dire que tu m’attendais nu ?— Non. Je ne mentirai pas. Demande-moi ce que tu veux savoir.— Ton vrai nom ?Wôw, elle attaque fort ! Donner son vrai nom, c’est donner un véritable pouvoir à l’autre.— Tu sais très bien que c’est la seule chose que je ne peux pas faire… pour l’instant.— « Pour l’instant », voyez-vous cela. Tu es en mon pouvoir, et tu me parles d’avenir. Là , il risque d’être court !Je précise que seuls les parents et les vrais couples connaissent le nom de l’autre et encore…Je secoue les menottes et réponds avec un sourire :— On sait tous les deux que la vraie question est de savoir si je suis capable ou pas de les enleverassez vite pour éviter un sort funeste. Alors, pose les autres questions.— Tu ne m’as pas rencontrée par hasard, évidemment ?— Bien sûr que non, mon cv est fabriqué et je connaissais assez ces idiots pour savoir que je pourrais jouer les preux chevaliers, même si j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à le faire— Ne commence pas ! fait-elle avec un air toujours aussi courroucé.— Et pourquoi cette mise en scène ?Je la regarde l’air sincèrement étonné.— Ben, pour les meurtres évidemment.— Les meurtres ? Oh, tu veux dire la série dont parle la presse humaine.— Oui, et je viens de découvrir qu’une personne a invoqué un démon.— Tu te moques de moi. Désolé, question stupide. Tu es évidemment sérieux et donc il n’y a que peu de raisons. Soit tu cherches à améliorer ton propre savoir soit tu travailles pour le Bureau.— N’oublie pas que le sort de vérité que tu as fait en douce ne me permet de répondre qu’aux questions claires.Elle ne nie même pas et reprend :— J’ai comme l’impression que tu es doué et que tu pourrais enlever ces menottes, mon joli, alors tu bosses pour le Bureau ?— Oui.— Donc ils ont trouvé que les crimes avaient lieu ici, évidemment, et … (je vois ses méninges tourner à toute allure, belle et intelligente quel fabuleux cocktail) où ?— Troisième porte, côté gauche, j’ai mis un sort de verrouillage sur la porte.— Le mot ?— Ton prénom.Un nouvel éclair dans ses yeux en voyant mon sourire et elle sort. Pour revenir moins d’une minute plus tard. Comme je m’y attendais, elle est juste un peu pâle.— Tu pensais que c’était moi ?— Soit un membre de la famille soit un associé.— Comment es-tu remonté à la famille Tuscarora ?— Nous aussi on sait employer des petits génies humains pour bidouiller les montages financiers. Tu peux m’enlever ça maintenant ?— Non, réponds d’abord à ça, avec qui as-tu couché dans mon lit ?— Avec toi.— Avec moi… mais… Oh, bon sang !— Oui, tu as compris, quelqu’un a pris ton apparence avec l’aide d’un démon et quand j’ai compris, m’a balancé la dose, et si je n’étais pas… Bref j’y passais.— Et comment t’as compris ?— Manque d’alchimie.L’infime pétillement dans ses yeux a été très rapide, mais je l’ai néanmoins vu. Je la sens se détendre, confiante en ses menottes et son sort de vérité. Nous savons tous deux qu’il va nous falloir chercher ensemble qui a pu faire cela, même si je ne lui ai pas tout dit. Questions claires ai-je dit, questions claires…Je vois aussi l’instant où une autre idée lui vient (Eh oui, belle, intelligente et portée sur le sexe).— Je suis revenue un peu tendue de mon séjour, mais j’ai des idées pour me détendre surtout auprès d’un délicieux enquêteur du Bureau qui ne pourra dire à personne qu’il s’est fait piéger.— Tu prends des risques si tu veux t’amuser à ce que je pense— On est deux, non ? Question… d’alchimie peut-être.La petite rouée a aussi senti quelque chose entre nous, aussi fou que cela puisse paraître entre un membre du bureau des enquêtes magiques et une membre de la famille Tuscarora qui a souvent eu maille à partir avec la face sombre de la magie.Elle se déshabille lascivement devant moi, vêtement après vêtement, en prenant bien le temps de me regarder, allongé sur le lit, les poignets fixés aux montants. Ses chaussures valsent d’un mouvement bien étudié, dévoilant des jambes gainées de bas. Bas qu’elle fait rouler lentement pour les enlever, mettant en avant ses jambes superbes. Elle tortille légèrement son ventre et fait choir sa jupe. Un tanga noir met son pubis et ses somptueuses fesses en valeur. Ensuite, elle déboutonne l’un après l’autre les boutons de son chemisier et j’ai l’impression qu’il y en a des dizaines tant elle prend son temps. Enfin, elle se retrouve en dessous ; son soutien-gorge plein est en accord avec le tanga et ses formes parfaites me font saliver. Une vraie sorcière dans tous les sens du terme !Elle s’approche enfin de moi et commence à me caresser le corps avec une plume qu’elle a fait apparaître d’un claquement de doigts, la faisant aller sur mon corps dans des parcours complexes et surtout très excitants. Parcours qui se terminent enfin à l’orée de mon sexe majestueusement érigé.Mais c’est pour mieux passer et repasser la plume sur mes bourses, le long de ma tige et le gland encore plus délicatement qu’auparavant :— Mmmm, il bande bien mon petit enquêteur à moi, que vais-je bien pouvoir en faire ? Ah, j’ai une idée… D’un autre signe son tanga disparaît et elle s’avance ; posant son entrejambe sur ma bouche.— Allez lèche, gentil mage.Elle sait bien que je ne risque pas de dire non, sa petite chatte blonde est si délicieusement odorante devant ma bouche, que dis-je, sur ma bouche. Son jus mouille déjà mes lèvres et mes joues et je plonge avec délice et fièvre ma langue dans cette fournaise. Je tente de picorer des baisers, mais elle se frotte sur moi et je ne fais plus que tenter de suivre le rythme en léchant encore et encore ; non que je m’en plaigne, car je sens le résultat de mon action et ses gémissements sont bien moins dangereux que ses sorts. Car une toute petite partie de mon esprit essaye encore de raisonner en se demandant de quoi elle est capable, quel niveau de magie elle a atteint et surtout si elle est de la branche obscure, ou non, de la famille.Je lève les yeux sur elle qui me regarde et se caresse les seins, la couleur violette de ses yeux s’intensifie de plus en plus, signe de son plaisir imminent.— Continue, ne t’avise surtout pas d’arrêter. Je ne peux répondre, mais je n’ai aucune envie de stopper, elle est si belle et j’ai encore des atouts dans ma manche. Et puis, comme elle s’est dévoilée, elle se lâche autrement ; de façon plus sauvage.Un grand cri soudain, une émanation magique qui nous enveloppe et me fait comprendre que le sexe est pour elle une façon d’augmenter son pouvoir, un bonus magique si on veut.Elle se recule après ce premier orgasme, me permettant ainsi de reprendre mon souffle à mon aise, saisit d’une main mon sexe tendu avec un commentaire flatteur.— Hmm, nul besoin de sort avec toi !— Merci et nul besoin de sort d’embellissement pour toi, tu es parfaite.— Je n’oublie pas ce qui se passe, va ! mais maintenant…Elle se redresse un peu, joue avec ma queue en la faisant aller sur ses chairs humides, se positionne et m’absorbe d’un coup avec un soupir de contentement qui me fait un effet waouh, comme vous dites.Elle bouge son bassin, histoire de me prendre encore mieux, et enfin, commence à monter et descendre en variant les allures.— Une… mmm… vraie cow-girl.— Je dois… mmm… reconnaître… mmm… que pour un gars du Bureau… mmmmmm… t’es pas mal.— Et pour une héritière Tuscarora, tu l’es… mmmm… aussi !Elle continue à se caresser les seins avec une sensualité folle. Elle n’a vraiment pas besoin de glamour tant elle est bien faite, sexy en diable. Elle ondule aussi d’avant en arrière frottant son clito sur moi. De la sueur coule sur nos fronts, nos regards sont fixés l’un à l’autre pendant que nous bougeons avec force. Cela reste quand même un combat entre nous, un combat d’un genre spécial, mais un duel quand même !Lentement le plaisir monte en nous et nos magies commencent à se mêler, nous nous élevons légèrement du lit, comme en apesanteur, je donne de furieux coups de reins et elle ondule du bassin d’une façon qui me conduit rapidement vers le plaisir. La température est de plus en plus forte, ses yeux se ferment, elle se concentre sur le plaisir qui monte et je prends la même route, non sans avoir d’abord fait un petit tour.Quand elle sent mes mains sur ses seins, elle gémit encore plus fort, et en profite pour se caresser le clito sans retenue. Je tire sur les tétons, flatte sa croupe si fabuleuse et quand je mordille et suce l’autre téton, son gémissement se mue en cri de plaisir.Nous jouissons à l’unisson et ce qui est rare, étant incroyablement bon, elle s’affale sur moi.Nous haletons un long moment, saisis de cette jouissance commune qui est un signe particulier pour nous et c’est ce qui fait qu’elle met quelques secondes à comprendre que je me suis occupé de sa poitrine alors que je n’étais pas sensé pouvoir le faire.C’est aussi à ce moment qu’elle réalise que les menottes ne sont plus à mes poignets, mais bien aux siens…Anka contemple les menottes qui l’immobilisent magiquement, me sourit et tente de me lancer de grands coups de pieds, sans y réussir, car d’un geste je lui ai lancé un sort d’entravement. Je la laisse s’échiner un moment puis elle lâche un juron de dépit, choquant dans une si jolie bouche.— Petit malin, va ! Et maintenant tu comptes faire quoi ?— T’amener à me dire ce que tu sais.— Je ne sais rien et puis d’ailleurs ce pourrait bien être toi, l’auteur de ce pandémonium, tu m’as peut-être attachée pour cela ?— Va savoir…— Tu crois que je ne comprends pas que t’essayes de me conditionner, de me faire peur, mais n’oublie pas que je suis une Tuscarora, notre famille n’est pas réputée pour se confier facilement et je me vengerai.— Pas très malin de m’accuser d’être un tueur en oubliant que tu es totalement à ma merci… Eh oui, il y a un sort de silence sur la pièce, on ne t’entendra pas crier. Après tout, j’ai juste besoin de savoir si tu as une idée sur…— Je n’ai d’idée sur rien— Cela m’étonne vu ton intelligence.— Monsieur manie l’ironie maintenant !— Écoute, je veux juste savoir si tu connais quelqu’un qui a un tatouage de dragon rouge sur le bas du dos, c’est la seule chose que j’ai vue de mon agresseur.— Dans notre famille, on ne bosse pas avec les magicoflics, on règle nos affaires nous-mêmes.— Les magicoflics, cela faisait longtemps, tiens, mais si tu crois que j’ai pas vu le petit éclair dans tes yeux. Bon sang, on a quelqu’un qui tue et tu te braques sur des traditions familiales…— C’est une question de principe. Alors, détache-moi on sait tous les deux que le Bureau ne peut rien me faire.— Eh bien, il est peut-être temps de t’avouer que si techniquement je suis payé par le Bureau, je suis plutôt une espèce de consultant spécial, donc je n‘ai pas les mêmes limitations.— Ah oui, et ça veut dire quoi ? Tu vas m’accabler de sarcasmes toute la journée ?— Non. Disons simplement que mon hobby, c’est la torture…Quand elle voit mon regard, elle comprend enfin que je ne mens pas.Trois heures plus tard, elle gît sur le lit, nue, pantelante, épuisée et j’ai appris plein de choses.