En noir et blanc
Deux amants se retrouvent à l’hôtel. Leurs ébats se feront devant un photographe. Pourtant, emportés par leur passion, ils oublieront rapidement l’objectif. Fantasme réellement partagé qui n’a pas (encore) été réalisé.
Texte très soft.
Proposée le 14/12/2020 par Forrest Gump Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FHLieu: HôtelType: Fantasme
Peggy et moi avons dĂ©jĂ passĂ© une nuit ensemble. Et quelle nuit ! Cela fait pourtant presqu’un mois et nos Ă©changes de messages, photos, gifs et autres dessins – tantĂ´t tendres et amusants, tantĂ´t Ă©rotiques et explicites – ne parviennent plus Ă compenser notre envie de nous revoir, de nous donner l’un Ă l’autre.
Enfin, nous avons fixé un jour pour ces retrouvailles tant attendues. Je veux lui plaire, compenser la rareté de ces rendez-vous en les rendant exceptionnels. J’ai sondé Peggy mais elle semble préférer me laisser seul pour décider et organiser cette rencontre. Alors je me jette à l’eau, en espérant qu’elle apprécie mon idée: je veux une étreinte inoubliable.
J’ai rĂ©servĂ© une nuit dans un hĂ´tel de charme du 9e, une chambre qui tente, avec succès, de rĂ©pliquer l’atmosphère de Paris, un Paris ancien et peut-ĂŞtre rĂŞvĂ©, un Paris en noir et blanc. Peggy sait qu’il y aura une surprise, rien de plus. Vais-je la gĂŞner ? SĂ»rement. La choquer ? Peut-ĂŞtre. Va-t-elle refuser mon idĂ©e ? Ce serait très ennuyeux car … j’ai convoquĂ© une 3e personne.
Lorsque Peggy entre dans le bar de l’hĂ´tel, les hommes tournent la tĂŞte pour admirer sa silhouette longiligne, sa dĂ©marche fĂ©line et sa peau noire. De son cĂ´tĂ©, en dĂ©couvrant un autre homme avec moi, elle se fige et hĂ©site pour finalement s’approcher lentement, prudente. Elle se penche vers moi pour m’embrasser sur la joue alors que nous avions imaginĂ© quelque chose de plus … intense. Je fais les prĂ©sentations. En m’adressant Ă l’homme: « Voici Peggy, la tendre amie dont je t’ai parlĂ©e ». Ă€ Peggy : « je te prĂ©sente Eric qui va se joindre Ă nous ce soir pour … ».
Peggy me coupe immédiatement : « Pour mes plans à trois, je choisis moi-même qui, où et comment ! Et ça ne sera pas ce soir, pas avec vous deux ». Alors qu’elle commence à se lever, je pose ma main sur son poignet et lui demande de m’écouter avant de partir: « Eric n’est pas ici pour participer à un plan à trois. Il est photographe et va prendre de beaux clichés de toi, de nous. S’il te plaît, écoute ce qu’il propose». Surprise et un peu décontenancée, Peggy se rassoit.
Eric commence par nous rassurer. Il a l’habitude de « travailler » avec des couples dont c’est la 1ere fois. Tout d’abord, les règles du jeu: il restera avec nous 90mn, il évitera autant que possible de prendre nos visages et nous pourrons supprimer toutes les photos dont nous ne voulons pas. Ensuite le programme. Eric commencera par prendre des clichés de nous seuls, puis ensemble, dans des positions inoffensives. Progressivement, nous devrons nous dévêtir : une épaule, une cuisse, un sein. Si et seulement si nous sommes à l’aise, nous pourrons nous laisser aller à des gestes plus intimes devant son objectif.
Peggy est toujours là mais reste sur la défensive, elle est prise au dépourvu. Pour nous rassurer (je n’en mène pas large aussi), Éric nous montre des exemples de son « travail »: de magnifiques photos en noir et blanc d’un couple s’embrassant et s’étreignant, les corps sublimés par la lumière.Arrivés dans la chambre, nous partageons une coupe pendant que je lance notre playlist favorite sur le mode aléatoire et que notre ami installe ses lumières. Rapidement, son appareil entre en action et il demande à Peggy de se tourner, la croupe bien en évidence tandis que je deviens spectateur. Eric dirige Peggy qui, habillée d’un tailleur noir et d’un chemisier blanc, est d’abord hésitante mais finit par prendre le rythme. Pendant que Diane Krall chuchote Besame Mucho, elle chaloupe et tourne la tête vers l’objectif avec un sourire timide, puis un regard plus sensuel avant de prendre une pose plus provocante avec un déhanché. Elle s’assoit sur le bord du lit, faisant remonter son tailleur à mi-cuisse, laissant apparaître le haut d’un bas qui semble attirer irrésistiblement notre photographe pour immortaliser en gros plan ses chevilles, ses genoux, ses bras, la naissance de ses seins dans l’échancrure du chemisier, son cou. Ensuite, Peggy s’allonge sur le lit avec langueur.
Incapable de bouger, je suis comme hypnotisé par mon amante, son corps, ses gestes, sa peau qui luit sous la lumière. Il faut l’intervention d’Eric pour me sortir de mon état : « Alors, tu la rejoins ou tu comptes rester statufié toute la soirée ? » rigole-t-il. « Viens t’assoir près de ses jambes et caresses-les, je vais prendre tes mains en gros plan ».
Mes mains effleurent les jambes de Peggy, remontent sur ses cuisses jusqu’à la limite de la robe avant de redescendre. « We had dreams when the night was young » chante Robbie Robertson sur un blues lent, aussi lent que mes doigts qui remontent le long de ses jambes mais cette fois a l’intérieur des cuisses. Sans l’obstacle du tissus, ils atteignent finalement cette zone intime, déjà chaude et humide. Je masse son sexe tout doucement à travers la fine étoffe de la culotte. Peggy est assise au bord du lit en appui sur ses bras et laisse sa tête basculer en arrière avec un soupir de plaisir, signe qu’elle commence à se détendre.Après quelques minutes de ce doux supplice, je vais m’agenouiller dans son dos. D’abord, je passe un bandeau sur les yeux de Peggy pour réduire la luminosité malheureusement nécessaire aux photos et lui murmure au creux de l’oreille : « Laisse-toi faire ». Ensuite, je l’enserre de mes bras et caresse ses seins. Je déboutonne lentement son chemisier. Progressivement, Éric s’est fondu dans l’ambiance, il bouge et tourne autour de nous en silence alors que les cliquetis des prises de vues sont couverts par la musique. Chris Isaak psalmodie Wicked Game. Emprisonnés dans un soutien-gorge de dentelle blanche, ses seins sont gonflés, avides d’être touchés. Tendrement ou bien plus virilement ? Sans doute les deux. Je descends les mains au bas de son dos et m’attaque à la jupe. Bientôt, elle n’est plus vêtue que de ses sous-vêtements blancs qui font si bien ressortir sa peau sombre.
Je la fais se retourner, à genoux sur le lit et les mains appuyés au mur, ses fesses et la cambrure de ses reins mises en valeur par l’échancrure du string. Sous le regard inquisiteur de l’appareil, elle semble avoir oublié ses appréhensions initiales et s’expose sans gêne. Y prendrait-elle plaisir ?
Je passe mes mains sur son dos pour m’arrêter plus longuement sur ses fesses. Je les caresse, je les palpe. Mes doigts longe le sillon depuis son pubis jusqu’à ses reins, s’infiltrent sous le tissus pour effleurer le clitoris, les lèvres, l’anus. Elle se cambre et tend ces deux globes vers moi. Une claque retentit et couvre Prince qui pleure Purple Rain; Peggy soupire un « hmm, oui », plus qu’un encouragement, un ordre que je m’empresse d’exécuter.Ses fesses se sont teintées de rouge quand j’arrête mes « caresses ». Je me lève, me poste debout sur le lit face à Peggy et lui demande de mettre les mains dans le dos. Aucun doute, je veux qu’elle me suce. Docilement, ma belle maîtresse prend mon sexe dans sa bouche.
Est ce la lumière, la présence d’une 3e personne, le scénario mais mon fidèle ami se montre réticent. Prenant cela pour un challenge, Peggy redouble d’ardeur, ta tête allant et venant si profondément que son visage s’enfonce dans mon pubis à chaque avancée. À force d’effort, ma queue pénètre maintenant profondément dans sa gorge. Pourtant, Peggy ne ralentit pas sa cadence et c’est moi qui dois l’arrêter sous peine d’éjaculer rapidement dans sa bouche.
Ă€ mon tour d’utiliser ma langue. Je la fais allonger et remonter les jambes pour poser ma bouche entre ses cuisses. Très excitĂ©, je lèche cette magnifique femme tout de suite avec entrain, tantĂ´t en tournant ma langue sur son clitoris, tantĂ´t en la faisant aller et venir de son sexe Ă son anus. Je remonte encore ses jambes qui reviennent dĂ©sormais vers sa tĂŞte pour l’ouvrir encore plus Ă mon appĂ©tit. Je glisse un doigt dans le vagin pour frotter la face antĂ©rieure tandis que j’agace l’entrĂ©e de l’autre ouverture. Ă€ cet instant, nous ne sommes plus que tous les deux, noyĂ©s dans notre plaisir instinctif.Me souvenant qu’Eric gravite autour de nous et que nous devons aussi prendre des photos dans diverses positions, je reprends un peu le contrĂ´le de moi-mĂŞme et m’allonge sur Peggy. Je la pĂ©nètre lentement, centimètre par centimètre, savourant chaque seconde. Elle m’accompagne en remontant les jambes pour les refermer autour de ma taille tandis que ses bras s’accrochent Ă mes Ă©paules. Au creux de l’oreille, nous nous murmurons des compliments, des encouragements, des mots doux, des mots Ă©rotiques. Comme un navire sur une houle lĂ©gère, nous tanguons ainsi pendant de longues minutes au rythme langoureux de Wonderful Night par Eric Clapton.Nous roulons sur le cĂ´tĂ© et mon amante est maintenant au dessus de moi. Son bassin imprime un tempo adagio Ă notre duo pendant que mes mains prennent soin de ses seins avant de descendre sur ses hanches pour terminer leur odyssĂ©e en s’accrochant fermement Ă ses fesses. Les yeux dans les yeux, nous vibrons Ă l’unisson puis nous embrassons passionnĂ©ment et profondĂ©ment. Nos corps sont si enchevĂŞtrĂ©s, intriquĂ©s l’un Ă l’autre qu’il serait difficile de nous distinguer si ce n’était la couleur de nos peaux. Pendant de longues minutes, sans autres bruits que nos souffles, Stairway to Heaven nous accompagne crescendo jusqu’à l’orgasme, une jouissance puissante … et pourtant Ă©trangement calme, sereine. Pas de cri, pas de brusque soubresaut mais un plaisir ressenti au plus profond de nos corps.Après un moment, un mouvement attire mon attention et je me rappelle alors de la prĂ©sence d’Eric. « Eh bien, on peut dire que vous y mettez du cĹ“ur tous les deux » nous dit-il, mi-moqueur, mi-envieux. Ses joues sont rouges et ses yeux brillants pendant qu’il branche son appareil Ă son ordinateur. En retard de près sur le planning, il se dĂ©pĂŞche de ranger son matĂ©riel et nous tend chacun une clĂ© USB. « Plus de 400 clichĂ©s de vos exploits, prenez-en soin et ne les laissez pas traĂ®ner, on voit vos visages sur certaines photos » nous prĂ©vient il avant de s’éclipser. Nous avons Ă peine eu le temps de le remercier et le regretterons encore voyant la qualitĂ© de son travail.
Peggy et moi nous habillons pour sortir dîner. Visiblement, nos exercices ne nous ont pas tant ouvert l’appétit qu’assoiffés car quelques tapas accompagnent plusieurs verres de vin. Nous rentrons à l’hôtel en prenant notre temps pour profiter de la belle soirée et en nous tenant enlacés.Arrivés dans la chambre, Peggy passe dans la salle de bain pendant que je branche la clé USB sur la télévision et lance le diaporama. Mon amante réapparaît juste vêtue d’un déshabillé mauve qui la met en valeur. Elle me rejoint sur le lit pour assister au visionnage et s’installe entre mes jambes, son dos appuyé à ma poitrine. Je l’emprisonne de mes bras et laisse mes lèvres effleurer son cou, sa tête, ses épaules.
Seules les images en noir et blanc qui défilent lentement, éclairent la pièce d’une lumière pâle et vacillante. Certaines en très gros plan ne montrent qu’une main ou le haut d’une cuisse, d’autres plus panoramiques exposent un couple dans une position tendre ou bien érotique.
Au début, nous les commentons toutes en se moquant de nous-mêmes, en voyant les défauts. Lentement, nos appréciations ironiques s’espacent pour laisser la place à un silence gêné seulement brisé par la voix suave d’Alicia Keys sur If I Ain’t Got You. Nous sommes comme hypnotisés par ces clichés et, sans que je m’en aperçoive, mes mains, qui caressaient tendrement les bras de Peggy, se sont dirigés vers ses seins et son pubis.Peggy se laisse aller contre mon torse et tourne son visage vers moi en remontant haut ses bras jusqu’à placer ses doigts sur ma nuque. Mes mains, elles, ont naturellement trouvé une activité moins innocente. L’une caresse toute la poitrine de Peggy, depuis sa gorge jusqu’à ses seins, tantôt en effleurant à peine sa peau, tantôt en malaxant ces deux globes ou encore en agaçant les tétons. Je les serre même un peu plus fort et reçois un soupir d’aise. Mon autre main est posée sur son sexe. Avec deux doigts, je tourne délicatement autour du clitoris qui ne tarde pas à se gonfler de désir. Je descends lentement, un doigt de chaque côté des grandes lèvres, jusqu’au périnée puis remonte mon majeur le long de la fente déjà humide. Je poursuis ce manège et, lorsque les soupirs se font plus bruyants, je reviens vers le clitoris. Après avoir humidifié mes doigts avec ma langue, j’écarte délicatement le petit capuchon et imprime un mouvement circulaire à cet organe, si petit et pourtant si puissant.Mon amante n’est pas insensible à mes efforts et, les yeux toujours fixer sur l’écran, commence à accompagner mes caresses d’un mouvement du bassin afin d’appuyer un peu plus son pubis sur ma main. Elle profite de ce mouvement pour glisser un bras dans son dos et attraper ma verge. Nous nous branlons alors mutuellement, à un rythme synchrone.
Nous prenons finalement une position plus confortable avec Peggy allongée sur moi, nos têtes toujours entre nos cuisses pour lécher nos sexes. Nos corps ne sont éclairés que par les images vacillantes en noir et blanc en provenance de l’écran. Notre excitation grandit et nous perdons rapidement toute retenue. Ma complice enfonce ma bite au fond de sa gorge avec force tout en malaxant vigoureusement mes testicules d’une main et en agaçant mon anus de son autre main. Je ne suis pas en reste puisqu’en plus de lécher son clitoris, j’enfonce profondément mon majeur dans son sexe chaud et humide pour en frotter la face antérieure et mon annulaire dans son cul. Je deviens fou et mes dernières barrières tombent. Je lèche son anus, écarte largement ses fesses pour l’ouvrir et y faire entrer ma langue.
Alors que Diana Ross chante Love Hangover, nous sommes secouĂ©s d’un orgasme violent et soudain, nos bouches n’ont d’autre choix que d’accueillir nos semences … qu’elles goĂ»tent avec gourmandise.Pantelants après une telle explosion de plaisir, j’enveloppe mon amante de mes bras pour prolonger cette intimitĂ© jusqu’au petit matin. Avec Glory Box de Portishead en fond sonore et la luminositĂ© chancelante de l’écran, entre ombres et lumières, nos corps ressortent sur les draps en noir et blanc.© Copyright : Ce rĂ©cit comme tous les autres sont protĂ©gĂ©s par le Code de PropriĂ©tĂ© Intellectuelle.
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