Je ne sais plus exactement quand nos relations sont passées d’amis à amants, mais cette liaison avait été des plus délicieuses.Toutefois, elle avait couru à sa perte naturellement: Nous étions mariés chacun de notre côté, nous avions beaucoup de travail et peu de temps à nous consacrer. Surtout lui, mon Antoine, toujours débordé, jamais disponible. Il me manquait terriblement, que ce soit l’ami ou l’amant. Chacune de nos relations sexuelles avait été divine… Mais restées rares, limitées par le temps, les lieux peu confortables. Mais plus que tout, notre complicité, notre amitié semblait s’évanouir, peut-être se lassait-il. Mon Dieu. NON!!! Je ne le veux pas.Plus le temps passait, plus je savais que je disparaissais de sa vie. Ses yeux, son désir, prendraient d’autres femmes dans ses bras, d’autres confidentes, maîtresses. Mais je me faisais une raison, la vie est ainsi faite, loin des yeux, loin du cœur… D’autant qu’Antoine est un grand coquin. Il adore le sexe et les femmes.Il lit livres et bandes dessinées, recherche photos et objets, tout ce qui fait référence à la sexualité. Alors, moi, absente, que puis-je faire ? Nous aimons tous les deux nos époux plus que tout et je ne veux forcer sa liberté, imposer ma présence… Je ne peux me rendre qu’à l’évidence.Cependant, je n’ai jamais reçu de mail pour mettre fin à cette relation et n’en ai jamais écrit; par espoir je suppose. Pourtant, un matin, je reçois un curieux mail de sa part me demandant les dates de mes prochains RTT pendant lesquels je n’aurai rien de prévu, m’expliquant que nous ne nous parlions plus, que nous ne nous voyions plus. Mon Antoine est toujours aussi spontané et têtu. Il veut quelque chose maintenant, là, tout de suite, et fera tout pour l’avoir. Antoine me convint de venir passer une journée entière chez lui. Je reste sur mes gardes, ne voulant pas faire souffrir mon cœur. Mais je ne peux m’empêcher d’avoir de nombreux phantasmes. Antoine est tellement désirable… J’ai envie de croquer, de dévorer chaque partie de son corps, de goûter à chacune de ses courbes.Je donne mes dates, il me répond de suite, me demandant de lui consacrer le 22 octobre. Et puis, plus de nouvelles. À l’exception d’un petit « A demain princesse, 10h chez moi ».Impossible de dormir cette nuit-là. Tellement de phantasmes occupent mon esprit. Je vois déjà ses yeux, j’entends sa voix, je sens l’odeur de sa peau, le goût de sa langue.Le jour dit, je mets peu de temps à m’habiller… Mes plus jolis dessous, des bas, une jupe longue très fendue laissant entrevoir le bas, un top décolleté moulant restant raisonnable, je ne suis pas provocatrice, j’aime suggérer… Et je n’ai pas besoin d’un grand décolleté pour mettre en valeur mon 95D, le tout enrobé de parfum: Angel. Je me glisse dans mes escarpins, dans mon long manteau, et je file… chez lui.J’arrive à l’heure, nerveuse. « Bonjour-toi » me glisse-t-il dans l’oreille. Nos mains s’effleurent. Il m’accueille avec son tendre sourire, ses yeux malicieux qui me donnent envie de lui sauter dessus. Il me propose un verre que j’accepte.— Tu peux poser tes affaires dans la chambre si tu veux.— Ok j’y vais »Je ne l’entends pas me suivre… Je me penche, posant mon manteau sur le lit, me relève et me rends compte qu’Antoine me déshabille du regard, ses yeux sur mes fesses. Puis, Nous parlons de tout et de rien, comme pour tuer le temps, qui nous est pourtant si précieux, d’une voix fébrile tant le désir est présent. Je ne peux m’empêcher de lui demander :« Tu veux bien me prendre dans tes bras mon Antoine ? Tu m’as tellement manqué.— Viens-là ma princesse »Je le serre enfin tout contre moi et sens déjà sons sexe dressé, qui n’attend que moi. Nos joues se frôlent, nos regards se caressent, nos lèvres s’embrassent, nos langues se dégustent. Et tout va plus vite, beaucoup plus vite, je le retrouve, là, tout de suite, comme si nous ne sous étions jamais éloignés.Il pose ses mains sur mes fesses, contre mes cuisses. Le désir n’arrête pas de nous envahir encore et encore, toujours plus intense. Je savoure ses doigts habiles contre mon sexe, dans mon sexe. Il fait glisser mon string. Je le déshabille et n’ai plus qu’une envie, je m’accroupis et caresse, lèche son sexe… J’adore… Je ressens ses vibrations, j’entends ses soupirs. Avec ma langue je caresse, je lèche, je suce délicatement chaque partie avec malice. Je fais des va et viens de ma poitrine contre son pénis. Je fais monter en lui la jouissance, et le plaisir… et j’avale son sperme, enivrante boisson. Quelle jouissance, j’adore… Goûter à sa jouissance dans ma bouche… Sentir son plaisir me fait un bien monstrueux, le ressentir est divin. Je me redresse laborieusement. Il m’embrasse fougueusement. Sa langue est délicieuse et délicate.Nous continuons cette divine journée par quelques jeux aquatiques dans la baignoire, passant de fous rires à caresses, de caresses à jouissances… Son corps sur le mien, son sexe en moi, sous le jet d’eau… hummm. Nous confiant tous nos secrets, et beaucoup de malice. Je l’adore et il a tellement d’humour… A nouveau, je ressens sa virilité, sa masculinité et sa séduction. Je dois me rendre à l’évidence, je ne peux lui résister…Sortant de l’eau, car toutes les bonnes choses ont une fin, j’enfile mon string et mon tee-shirt noir moulant, col V. Antoine m’annonce une surprise, je ferme les yeux. Pour éviter que je ne triche, il me bande les yeux, et je sens que de son côté, il bande constamment.Je me laisse faire avec plaisir, ne voyant rien. Il entoure mes seins avec du fil ou de la corde, noue mes poignées. Déjà, du fait, je me cambre, mes seins durcissent. La corde enroule mon ventre. Il m’assoie sur son fauteuil, enroule mes cuisses, mes jambes et fait les nœuds aux pieds du fauteuil. Sa langue est contre la mienne. Je ne vois rien mais les sensations sont fantastiques… Antoine me susurre qu’il va découper et déchirer certaines parties de mes habits. Je suis excitée, trempée.Le froid du ciseau coupant le tissu autour de mes seins m’excite terriblement, les durcit plus encore. Il promène sa langue, ses dents sur mes tétons, les mordille. Antoine déchire violemment le bas de mon top et découpe les côtés de mon string pour mieux l’arracher. Alors sa langue en moi, longtemps, longtemps… Ses mains, ses doigts, dans mon sexe trempé, partout sur mon corps, m’offrent de nombreux orgasmes. Il fait disparaître le tissu de mon corps dans son excitation et je sens tout le cordage. Quelle sensation agréable et brûlante. Sa langue fait gonfler mon sexe à un point… Terrible. Ses doigts et sa langue sont tellement habiles et désirables, jouissifs. Et puis, il se lève et son sexe est dressé devant moi. Il caresse mon visage avec son pénis et le glisse entre mes lèvres. Ma bouche devient tout de suite en appétit et désireuse de jouer avec. Je ne peux utiliser mes doigts, mais ma langue se régale de caresser et goûter son pénis, le faire grandir et vibrer… Je titille le gland et bien d’autres choses encore et encore… Il se retire, place son sexe très contre mes seins, joue avec et éjacule, répandant son sperme sur mes seins, mon torse.Il coupe la corde à mes pieds, m’aide à me lever, me dirige vers le lit, m’assoit à genoux dessous, le visage contre le mur. Il se place derrière moi, ses mains caressent mes fesses, et hum. Ses doigts dans mon sexe, et mes fesses. Il me sodomise longuement… Et à nouveau je jouis, lui aussi…J’aime ces moments où je me laisse faire, me livre totalement à son corps, partage ses envies. Il connaît mes phantasmes et aime les rendre réels. Alors je le laisse prendre possession de mon corps, de mes plaisirs, car j’en brûle d’envie. J’aime aussi dominer, mais pas maintenant, plus tard.Tendrement, en me mordant, il coupe la corde avec le ciseau, et nous restons allongés l’un contre l’autre, tendrement, en se masturbant. Son regard plein d’amour et d’affection me fait fondre…L’envie me prend de le faire se languir… Je caresse son dos et commence à le masser. Utilisant de l’huile de massage (j’en ai toujours dans mon sac), j’envisage un long massage…Intégral… Avec mes doigts, mes seins, ma langue. Tout d’abord son dos, son cou, pour le détendre totalement, dénouer ses centres nerveux, puis ses fesses, y glissant quelques doigts au passage autour, devant, en dedans… Mon Antoine éjacule. Les fesses sont très érogènes pour lui. Il aime se faire sodomiser, par les femmes.Je continue autour de ses jambes, ses pieds.Il se met sur le dos et, à cheval sur son corps, je m’occupe de son doux visage, masser ses beaux yeux, avec douceur et beaucoup de tendresse… et son torse, que j’aime parcourir du bout des seins, des doigts. J’huile mes doigts d’une nouvelle dose et masse, caresse son sexe tout entier. Antoine se laisse faire au départ et me saute dessus, le malin. Il est sur moi et me pénètre.C’est tellement bon ! Il me manquait. Je n’ai pas vu la journée passer et j’aimerai qu’elle ne s’arrête pas.Nous nous caressons, sans bouger, son visage contre mes seins, mes mains dans ses cheveux, contre sa nuque.Le réveil sonne. L’heure à laquelle je dois partir: 17h, sa femme part du travail. Séparer nos corps est une torture… Je m’habille vite, avec ce qui me reste ! Antoine me serre dans ses bras et nos caresses sont pressées et sans fin… Pourtant nous devons nous quitter. J’enfile mon manteau et prends mon sac. Dans l’entrée, nos lèvres ne peuvent se séparer… Le sentir en moi une dernière fois, j’en ai trop envie et lui aussi. Il me plaque contre le mur, me soulève, mes jambes pliées le long de ses cuisses. Mes doigts accrochés dans son dos, ses mains contre mes fesses, il entre en moi. Le va-et-vient est vif, intense, nos langues, sorties de nos bouches n’ont jamais été aussi fougueuses et torrides. Nous jouissons, rapidement je l’avoue. Les émotions sont trop fortes, les envies aussi. Je m’enfuie, ferme mon manteau et rentre chez moi le plus rapidement possible, avant que mon mari ne soit là. Le temps de me doucher, me changer, qu’il ne se doute de rien.Voici les souvenirs de cette divine journée.Pour la suite des évènements, je verrai bien ! Suite au prochain épisode.