RĂ©sumĂ© de l’épisode prĂ©cĂ©dent : L’orage a surpris le groupe dans une Ă©troite gorge. Complètement trempĂ©s, ils se retrouvent entièrement nus dans le refuge. Après la douche, les partenaires se mĂ©langent.SOIR 5MathildeÇa y est, nous avons fini d’étendre nos affaires dans la salle commune. Ça nous a pris du temps : il a d’abord fallu tendre un fil en travers de la pièce, puis vider nos sacs de toutes nos affaires, une par une – il n’y avait plus rien de sec, jusqu’à la dernière petite culotte au fond de mon sac. Maintenant, tout s’égoutte lentement, formant des petites flaques au sol, et fumant dans la chaleur du poĂŞle.Je me suis vite habituĂ©e Ă la nuditĂ© – la mienne comme celle des autres. Il faut dire qu’après ce que nous venons de vivre… J’ai du mal Ă rĂ©aliser que tout ça s’est bien passĂ©. Nous discutons tranquillement, comme si de rien n’était, mais nous sommes nus (en mĂŞme temps, nous n’avons vraiment plus rien de sec Ă nous mettre).C’est plus dĂ©routant de cuisiner et de manger Ă poil. On hĂ©site Ă ramasser les miettes de pain sur ses cuisses ou dans ses poils pubiens… MalgrĂ© tout, nous mangeons avec appĂ©tit – il faut dire que nous ne nous sommes pas mĂ©nagĂ©s aujourd’hui. Ă€ la fin du repas, nous restons Ă discuter entre les filles sur les canapĂ©s – les garçons ont perdu le tirage au sol de la corvĂ©e vaisselle.Laura est au centre de notre discussion.— Tu avais dĂ©jĂ fait ça avant, demande Manon ?— Non, jamais. C’est pas tous les jours que l’occasion se prĂ©sente.— Et c’était comment ? Tu n’as pas eu mal ?— Non, pas du tout. J’avoue que quand Antoine est arrivĂ©, j’étais un peu surprise, mais je me suis vite dĂ©tendue. Et puis ça glissait bien, il est entrĂ© sans problème.— Ça rentre vraiment sans problème par lĂ , s’inquiète CĂ©cile ? Moi je me suis toujours dit que ça devait faire super mal.— Pas du tout. C’est une question de prĂ©paration et de disposition d’esprit. Il faut y ĂŞtre prĂŞte.— Vous avez l’habitude de le faire ?— Oui, souvent. Pas Ă chaque fois, mais rĂ©gulièrement. C’est très agrĂ©able, mais le plaisir est très diffĂ©rent. Vous n’avez jamais essayĂ©, vous ?— Si, trois ou quatre fois, rĂ©pond Manon. Mais ça n’a jamais Ă©tĂ© concluant. Question de feeling avec mes partenaires du moment, je crois.— C’est sĂ»r qu’il faut avoir super confiance en son mec. S’il est doux, c’est fabuleux. Et toi, CĂ©cile ? Toi, tu as un partenaire en qui tu as confiance.— Oh oui, ça, c’est vrai. Mais je n’ai jamais osĂ©. Je suis sĂ»re que lui adorerait ça, mais moi, j’ai trop peur. Mais depuis que je t’ai vue tout Ă l’heure, je doute. Je crois que j’aimerais bien essayer.— Ce soir ?— Oula ! Tu y vas fort. Je ne sais pas si…— Je suis mĂŞme prĂŞte Ă te prĂŞter Antoine.— Non. Pour une première fois, ce sera avec Julien.— OK, je comprends. Pour la deuxième alors ?— (Silence Ă©loquent)— Et toi, Manon, tu te sens prĂŞte ?— Moi, ça m’a scotchĂ©e de vous voir cet aprèm. C’est le genre de truc qu’on fantasme, mais on se dit qu’en vrai c’est pas possible. Et puis lĂ , ça avait l’air tellement facile, tellement… fluide, agrĂ©able, tu as eu l’air de prendre tellement ton pied. Je me dis que si c’est comme ça, je suis partante pour essayer avec vous. Mais il faudra faire super attention…— Et toi, Mathilde, continue Laura ?— Euh… (Je suis sĂ»re que je rougis comme une pivoine). Moi non plus je n’ai jamais essayĂ©. Et je ne suis pas sĂ»re d’avoir très envie de franchir le pas.— Pourtant, tu as aimĂ© mon doigt, tout Ă l’heure, murmure CĂ©cile.— Oui, c’est vrai. Mais ce n’était qu’un doigt. Et puis c’était toi…— Et qu’est-ce que j’ai de spĂ©cial, moi ?LĂ , je dois ĂŞtre cramoisie.— Tu es une fille. Et puis… c’est toi qui m’as fait dĂ©couvrir que j’aimais ça.Ă€ son tour de piquer un fard.— Moi aussi, rĂ©plique Laura, c’était la première fois que je caressais une fille, et j’ai adorĂ©. J’ai l’impression que tu t’y connais lĂ -dessus, CĂ©cile, non ?— Eh bien non, pas du tout. Pour moi aussi, c’est la dĂ©couverte. J’avoue y prendre beaucoup de plaisir, mĂŞme si ça me fait bizarre vis-Ă -vis de Julien.— Ben Ă mon avis, tu n’as pas Ă t’en faire, ça a l’air de l’exciter grave. D’ailleurs, ils sont tous les trois pareils, ça les excite de nous voir nous caresser.— Oui, c’est pas juste. Moi aussi ça m’exciterait de les voir se caresser, rĂ©torque Manon.— Je ne suis pas sĂ»re qu’Antoine soit contre. Et Julien ? Je l’ai vu caresser les couilles de Thomas tout Ă l’heure.— Peut-ĂŞtre bien, oui, songe CĂ©cile. Je le lui demanderai.— Et Thomas ?— Je crois bien qu’il ne serait pas contre. Mais tu sais, je ne le connais que depuis cinq jours…— Ah, je sens qu’on n’a pas fini de s’amuser, claironne Laura. Et toi, tu en penses quoi, Mathilde ?Qu’est-ce que j’en pense ? Je n’en sais rien en fait, tout ça est tellement nouveau pour moi. Ce que je sais, c’est que je suis bien avec elles, et que je voudrais que ça dure longtemps.ThomasUne fois la vaisselle rapidement expĂ©diĂ©e, nous nous sommes approchĂ©s des filles en pleine discussion. Les mots de Manon se dĂ©clarant prĂŞte Ă essayer (elle n’a pas dit exactement quoi, mais j’imagine toutes les possibilitĂ©s), son impression que j’aimerais caresser les autres gars, et surtout qu’elle aimerait ça… tout ça m’a refait bander. Et je ne suis pas le seul, un bref coup d’œil Ă mes cĂ´tĂ©s me le dĂ©montre.C’est Manon qui prend l’initiative :— Bon, vous venez, les filles ? On va s’amuser justement !Et les voilĂ qui se lèvent, nous laissant tous les trois plantĂ©s lĂ , sans un regard pour nos sexes dressĂ©s.Au bout de quelques instants, Julien va s’asseoir dans le canapĂ©. LĂ©gèrement vautrĂ©, les jambes un peu Ă©cartĂ©es, il porte la main Ă son sexe.— Bon les gars. Nos femmes ont parlĂ©. Vous en dites quoi, vous ?— À quel sujet, demande Antoine ?— Bon, on va le faire dans l’ordre. D’abord, la sodomie.— Ben moi j’adore, j’ai l’habitude.— TentĂ© deux, trois fois, dis-je. Une fois, ça a Ă©tĂ© le top, mais ça n’a pas durĂ© avec cette fille. Dommage. En tout cas, j’aimerais rĂ©essayer, oui.— T’as de la chance, je crois que Manon serait partante, plaisante Julien. De mon cĂ´tĂ©, j’ai toujours rĂŞvĂ© d’enculer ma petite femme, mais elle ne s’est jamais laissĂ©e faire. Mais lĂ aussi, je sens que cette randonnĂ©e lui a ouvert l’esprit…— Bon, ensuite, on parle sandwich, dis-je en plaisantant ? LĂ , vous avez une longueur d’avance sur moi. Ça me tente, mais ça me paraĂ®t un peu extrĂŞme, non ?— Tu as eu l’impression que c’était extrĂŞme tout Ă l’heure, me rĂ©torque Antoine ? Moi, pas du tout. Au contraire, je pense que Laura s’est sentie cajolĂ©e, remplie, comblĂ©e.— Oui, tu as raison. C’est ce qu’a dit Manon, d’ailleurs…— Mais ça suppose de se les prĂŞter, si je peux dire, continue Julien. Vous y ĂŞtes prĂŞts ?— Je crois l’avoir prouvĂ©, rĂ©pond Antoine.— Moi aussi, poursuit Julien en me faisant un clin d’œil. Et toi, Thomas ?— Moi ? Mais Manon n’est pas ma copine…— Tu rigoles ? Vous ĂŞtes fous amoureux l’un de l’autre, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.— Je ne sais pas… tu vois, elle est prĂŞte Ă se livrer Ă n’importe qui…— Mais toi aussi. Qu’est-ce que tu crois que j’ai pensĂ© en te voyant prendre CĂ©cile ?— Euh… Je dois ĂŞtre tout rouge, je baisse les yeux…— Eh bien, j’ai adorĂ© figure-toi. Et pourtant, je peux te dire que j’aime CĂ©cile. Mais j’ai dĂ©couvert que la voir prendre son pied Ă©tait le plus important, finalement peu importe avec qui. Avec toi, avec Mathilde. Et avec Manon et Laura aussi, j’en suis sĂ»r.Ses mots me rassurent, retirent un poids de mon ventre. Non, il n’y a pas de malaise entre nous après ce qui s’est passĂ© avec CĂ©cile. Et Manon m’aime, Antoine le confirme. Je me sens si lĂ©ger.JulienReste le point sensible. Les filles sont parties. Nous convenons que c’est super excitant de les imaginer ensemble. Et nous restons lĂ , tous seuls, avec leurs derniers mots qui rĂ©sonnent dans nos tĂŞtes. Antoine et Thomas se sont assis dans les fauteuils face Ă moi. C’est presque un rĂ©flexe pour nous trois de toucher nos sexes dressĂ©s, de les caresser doucement. Un ange passe, on se regarde sans oser rien dire.— Tu lui rĂ©pondras quoi Ă CĂ©cile, me demande Thomas d’une voix Ă©trangement rauque, tout en accĂ©lĂ©rant imperceptiblement sa masturbation ? Je ne peux pas lui rĂ©pondre aussi directement. C’est trop cru. Il faut que j’explique, que je me justifie.— Tout Ă l’heure, avec Laura… bien sĂ»r, j’étais en elle, c’était très agrĂ©able, son corps sur le mien… Mais le plus fort, c’était de sentir ta queue contre la mienne, Antoine. Ça, c’était complètement nouveau. Comme un massage très fort, très très très sensuel.— Moi aussi je te sentais, continue-t-il. C’est vrai que c’était une sensation complètement nouvelle pour moi, et très forte. Comme quand Mathilde nous a sucĂ©s, d’ailleurs ! Elle y mettait beaucoup d’ardeur, c’était très agrĂ©able. Mais lorsqu’elle a serrĂ© mon sexe contre le tien dans sa main, ça a dĂ©cuplĂ© mes sensations.— Et tu ne le sais pas, Antoine, mais cet après-midi, avec Thomas, on s’est aussi caressĂ©s.— Ah bon, fait-il, visiblement Ă©tonnĂ©. Et c’était comment ?— Au bord du torrent, sur les rochers. J’ai pris son sexe en main, il a fait de mĂŞme.— C’était bien ?— Oui, rĂ©pond Thomas, me coupant la parole. C’était très bien.— Vous avez joui ?— Oui, bien sĂ»r.— Ouah, conclut Antoine.— Ça te choque ?— Non. Au contraire, ça me rassure. Vous osez, quoi, c’est bien.— Tu aimerais en faire autant, lui demandĂ©-je ?— Oui.LauraOn a toutes suivi Manon, laissant les mecs plantĂ©s là – j’ai bien vu qu’ils bandaient tous les trois –, ils doivent s’imaginer ce qu’on va faire toutes les quatre. Moi aussi, je m’imagine plein de choses tandis qu’on se faufile dans le couloir sans prendre la peine d’allumer la lumière. Les caresses Ă©changĂ©es avec CĂ©cile cet après-midi, la jouissance qu’elles m’ont procurĂ©e sont encore dans ma mĂ©moire – je n’ai vraiment pas envie de m’arrĂŞter lĂ .AussitĂ´t la porte du dortoir claquĂ©e, Manon se plaque contre moi et m’embrasse – CĂ©cile et Mathilde font de mĂŞme. Je suis surprise de son initiative : nous sommes faites pareil toutes les deux, nous aimons prendre les devants. Je sens ses pointes de seins s’ajuster parfaitement aux miennes, sa bouche s’entrouvre pour accueillir ma langue, ses mains courent dans mon dos, l’une partant vers le haut, sur mes Ă©paules et ma nuque, l’autre vers le bas, sur mes hanches et mes fesses. Je calque mes gestes sur les siens, mais mes jambes ne me portent plus, le plaisir me submerge.Nous gagnons toutes les quatre la banquette, je roule contre Manon, mon visage va Ă la rencontre de son ventre, j’ai envie de la goĂ»ter, et qu’elle fasse de mĂŞme – mais non, c’est une autre bouche qui vient me fouiller, celle de Mathilde, Manon est partie explorer du cĂ´tĂ© de CĂ©cile. Sans nous concerter, nous avons naturellement formĂ© un cercle, chacune penchĂ©e sur le cĂ´tĂ© pour mieux s’offrir et mieux goĂ»ter Ă ses voisines.Le ventre de Manon est doux et chaud. Son petit triangle de poils noirs et bouclĂ©s attire ma bouche, ses seins rebondis aimantent mes caresses. Je couvre son intimitĂ© de baisers – ses lèvres charnues sont largement ouvertes, luisantes, odorantes – j’y devine, mĂŞlĂ©es, son odeur intime et celle du sperme de Julien, le goĂ»t est plus âcre que celui de CĂ©cile, tout Ă l’heure. Mais ça ne me dĂ©goĂ»te pas, au contraire, c’est un puissant aphrodisiaque. Son clitoris est lĂ , entre mes lèvres, Ă©rigĂ© sous son capuchon – je le masse avec ma langue, je la sens se tendre.Au mĂŞme moment, la langue de Mathilde m’investit, vient tĂ©ter ma liqueur, aspirer mon bouton. Ses doigts ne sont pas en reste, s’enfoncent dans mon vagin, le massent. C’est dĂ©licieux, Ă ce rythme-lĂ , je vais dĂ©coller tout de suite. Et elle ne s’arrĂŞte pas. Un autre doigt vient se ficher dans mon cul – c’est facile après le sexe d’Antoine, d’ailleurs elle comprend tout de suite qu’elle peut en mettre un deuxième. Elle sait s’y prendre exactement comme il faut pour me faire jouir.AntoineOn m’aurait dit il y a une semaine qu’un jour je tiendrais deux queues dans mes mains, je me serais marrĂ©. Et pourtant, c’est exactement ce que je fais en ce moment. Celle de Julien, large et chaude, le gland dĂ©nudĂ©, dans la main gauche, celle de Thomas, lĂ©gèrement plus fine, Ă peine plus longue, le gland presque rouge. Je les caresse doucement, sans serrer trop fort, pour en ressentir la douceur, la chaleur, les vibrations. Après notre discussion, je suis venu m’agenouiller face Ă eux, j’ai pris l’initiative. Mais Ă vrai dire, lĂ , dans cette position, je suis tentĂ© d’aller plus loin. Comment vont-ils rĂ©agir ? Et surtout lequel choisir ?La rĂ©ponse est Ă©vidente, pourtant : celui de Julien. Il doit ĂŞtre encore plein des effluves du sexe de Laura. Je prends une grande inspiration. Je lui jette un coup d’œil – je vois bien qu’il a compris, il me sourit. La première sensation est euphorisante. Ce petit dĂ´me de chair humide et chaude palpite lorsque j’ouvre mes lèvres pour l’accueillir. Je dois ouvrir la bouche au maximum pour l’engloutir. Il a un goĂ»t Ă©picĂ© – j’avoue avoir du mal Ă reconnaĂ®tre celui de Laura, mĂŞme s’il y est sĂ»rement. Et il est long, long, bute au fond de ma gorge. J’habitue ma mâchoire Ă cette sensation d’écartement, et commence un mouvement de va-et-vient.Je dois lâcher Ă regret la queue de Thomas pour me concentrer sur ce que je fais. Je le sens alors se lever, passer derrière moi. Je sens son sexe contre mes bourses se glisser contre le mien, son ventre se poser sur mes fesses. C’est incroyable. Pense-t-il Ă la mĂŞme chose que moi ? Est-ce possible d’aller jusque là  ? Pour l’instant, je me concentre sur la verge de Julien qui glisse dans ma bouche, sur ses bourses que je masse doucement dans ma paume. Mais cette colonne de chair, lĂ , contre mon intimitĂ©. Ces mains qui me massent les fesses, et ce doigt qui me caresse l’anus…ManonÇa dure depuis combien de temps ? Est-ce qu’on peut jouir pendant des heures ? C’est l’impression que j’ai. Mon sexe s’est liquĂ©fiĂ© sous les caresses de Laura – je ne suis plus qu’un antre bĂ©ant de plaisir, abandonnĂ© Ă ses doigts qui fouillent Ă la recherche de chaque terminaison nerveuse de mon intimitĂ©. Mon cul, mĂŞme, n’est plus qu’un tuyau de jouissance limĂ© par ses doigts. Mon clitoris n’en peut plus de vibrer, de m’envoyer des ondes de plaisir puissantes qui annihilent ma volontĂ©Â : je ne suis que plaisir, plus que jouissance, je ne suis qu’un orgasme d’une intensitĂ© folle.Je m’agrippe comme je peux au sexe de CĂ©cile, ma main s’y enfonce entièrement, après y avoir introduit chaque doigt après l’autre. C’est ma bouĂ©e de sauvetage – son sexe est mon bâillon qui m’empĂŞche de hurler. J’ai fini par abandonner son cul, car je ne contrĂ´le plus assez mes gestes. Elle gicle de petits jets chauds dans ma bouche par petites saccades – ils ruissellent sur mes joues dans mon cou.CĂ©cileElle me remplit complètement. Toute sa main, qui tourne en moi – et chacun de ses mouvements, lorsque ses jointures glissent contre la face extĂ©rieure, contre mon ventre, m’envoie des tourbillons de plaisir. Mes sensations s’obscurcissent, je ne sais plus d’oĂą provient mon plaisir, tout mon corps n’est plus qu’un bout de chair pantelante, luisante et jouissante.J’étouffe mes cris entre les cuisses de Mathilde, mes lèvres collĂ©es aux siennes, s’abreuvant Ă sa source. Mes doigts ont encore l’énergie de fouiller son petit cul vierge, de le limer, ou plutĂ´t de s’y fondre, tant la cyprine envahit tout.MathildeJe me recroqueville contre le ventre de Laura. Je n’en peux plus. CĂ©cile m’a envoyĂ©e sur une autre planète. Nous y sommes toutes les quatre, je crois. Laura se dĂ©tend contre moi – elle n’était plus que vibrations saccadĂ©es depuis de longues minutes dĂ©jĂ , inondant mon visage de sa mouille. Elle passe son bras autour de ma taille, m’attire vers elle – elle sent bon, c’est l’odeur de Manon. D’autres mains me saisissent par-derrière, et d’autres me rejoignent autour de Laura.Nous avons tellement joui que pas une de nous n’a l’énergie de se lever pour aller se rincer les cuisses et le ventre. Nous nous endormons dans notre mouille, pleines de plaisir, enlacĂ©es toutes les quatre, les membres emmĂŞlĂ©s.JulienAntoine ne va pas tarder Ă me faire jouir – je sens le plaisir monter, quelque part dans le creux de mon ventre. Thomas s’est placĂ© derrière lui – je vois leurs deux sexes glissant l’un contre l’autre. Et je fantasme sur ce qu’il pourrait lui faire. En fait, je n’attends que ça, qu’il l’encule. J’en ai envie aussi. Et ça dĂ©clenche ma jouissance. Une secousse qui part de la base de mon sexe Ă©carte les lèvres d’Antoine qui m’enserre, et se dĂ©verse dans sa bouche, qui se referme sur mon membre pour mieux l’accueillir – aucun mec ne pourrait faire autrement, nous savons tous combien c’est bon de se faire avaler complètement. J’ai la tĂŞte qui tourne, le sang qui bat Ă mes tempes, le sperme qui gicle Ă grosses gouttes. Et Antoine qui m’avale.Et Thomas, toujours derrière lui. Qu’attend-il ? Va-t-il se dĂ©cider ? Antoine se relève, et vient s’agenouiller au-dessus de moi, ses cuisses enserrant les miennes, son sexe bandĂ© contre mon ventre. InterloquĂ© par son geste, je me penche en arrière – il m’embrasse, partageant avec moi les dernières gouttes de ma jouissance – j’adore. Thomas s’approche.ThomasJe n’ai plus de raison d’hĂ©siter maintenant. Il tend son cul vers l’arrière, enlaçant Julien. Leurs sexes se touchent, leurs bourses s’écrasent l’une sur l’autre (je repense Ă cet après-midi oĂą ils Ă©taient sĂ©parĂ©s par Laura, il n’y a plus rien dĂ©sormais). J’enduis mon doigt de salive et le pose sur l’anus d’Antoine, il s’ouvre aussitĂ´t, m’accueille. Je le masse, l’élargis, rajoute un peu de salive. Julien m’aide en Ă©cartant ses fesses. Mon sexe est dĂ©jĂ trempĂ© de plaisir, et de celui de Thomas.Je pose mon gland sur la rosette – elle a pris une curieuse forme, comme tournĂ©e vers l’extĂ©rieur. Julien ne perd pas une miette du spectacle. J’entre. D’un coup, sans brutalitĂ©, mais sans hĂ©siter. Je ne rencontre aucune rĂ©sistance – je suis juste serrĂ© Ă la base, et presque libre au bout, c’est dĂ©licieux. Il me laisse aller et venir, librement en lui, je sens qu’il apprĂ©cie, il commence Ă gĂ©mir – je me rappelle la caresse de Manon tout Ă l’heure : va-t-il sentir la mĂŞme chose ? Oui, je le crois, il semble parcouru de pulsations chaotiques, et râle avec force, puis s’affale sur Julien. Je m’arrĂŞte lĂ , je le sens Ă©puisĂ©, mais je n’ai pas joui.AntoineJe bascule sur le cĂ´tĂ© dans une vague torpeur – j’ai eu un orgasme extraordinaire –, j’ai inondĂ© le ventre de Julien de mon sperme. Et surtout, la sensation extraordinaire, nouvelle, de jouir de l’intĂ©rieur.— Tu n’as pas joui, demande Julien ?— Non, rĂ©pond Thomas.— Alors, viens. Moi aussi, j’ai envie.Et il s’agenouille sur le canapĂ©, et le laisse entrer en lui. Je les contemple. Alors c’est ça qu’il m’a fait ? Cette Ă©norme colonne de chair gonflĂ©e s’est introduite en moi, m’a investi, est venue y chercher une jouissance inconnue. Et voilĂ que Julien aussi jouit. Et Thomas l’accompagne. Ils crient de concert, et moi, je crois rĂŞver.Lorsque nous pĂ©nĂ©trons dans le dortoir plongĂ© dans l’obscuritĂ©, les quatre femmes sont pelotonnĂ©es les unes contre les autres. Laura est blottie entre Manon et Mathilde. Je ne dormirai pas avec elle ce soir – je vais me coucher avec mes deux amants.