Etape en plein vol…Je me rĂ©veille en douceur. Le soleil rayonne peu Ă peu dans la chambre. Mes yeux s’habituent Ă la lumière et je distingue Esden blottie contre moi. MalgrĂ© la chaleur, nous avons passĂ© la nuit l’une sur l’autre. ÉpuisĂ©es par le voyage et nos Ă©bats multiples pour fĂŞter cette dernière nuit en Tanzanie. Esden se rĂ©veille, elle aussi, ses yeux vert Ă©meraude Ă peine ouverts Ă©tincellent dĂ©jĂ de plein feu. Elle me gratifie d’un joli sourire et d’un doux baiser sur la bouche.— Bonjour ! Bien dormi, ma chĂ©rie ? me dit-elle.— Toujours, quand je dors dans tes bras. D’ailleurs, j’étais fatiguĂ©e, je me suis endormie rapidement. Je ne sais pas si c’est l’air de l’Afrique, mais hier soir… Enfin, nous Ă©tions inspirĂ©es !Je lui lance un clin d’œil complice.— C’est vrai, c’est vrai. Mais ce matin, pas le temps de flâner, en revanche, sinon on va ĂŞtre en retard pour notre avion. Il est temps de retourner chez nous ! me rĂ©pond-elle.— T’inquiètes. Nos affaires sont dĂ©jĂ prĂŞtes. J’ai tout prĂ©vu et puis… (Je jette un coup d’œil sur le rĂ©veil.) Il nous reste encore un bon quart d’heure. C’est raisonnable pour se rĂ©veiller.— Un quart d’heure… C’est largement suffisant ! se rĂ©jouit-elle.— Suffisant pour…Esden interrompt la fin de ma phrase par un rapide baiser.— Je vais te montrer…Elle glisse sa tĂŞte vers mon ventre, et bien plus bas par la suite…— Esden… On va ĂŞtre……— On est en retard ! DĂ©pĂŞche-toi !Je cours, une valise sous le bras, et Esden tente de me suivre dans notre petite course contre l’avion ! Nous arrivons Ă bout de souffle devant le bureau de la compagnie aĂ©rienne. Ouf ! Ă€ temps ! Après avoir enregistrĂ© nos bagages et payĂ© une amende pour surplus de poids. (Pour les bagages, je prĂ©cise) C’est fou, ce que ça pèse lourd, des t-shirts et des shorts lĂ©gers ! Nous montons dans l’avion. PrĂŞtes Ă dĂ©coller pour retourner chez nous. L’avion accĂ©lère et dĂ©colle, quant Ă nous, nous tombons dans un sommeil profond…Un lĂ©ger grattouillement sur mon bras me rĂ©veille en sursaut. Je surprends Esden qui me chatouille le bras tout en se collant Ă moi. Elle me regarde avec ses beaux yeux et une mèche rousse plaquĂ©e sur sa lèvre supĂ©rieure. Je la lui enlève et elle me murmure Ă l’oreille, pour garder notre conversation discrète aux oreilles des autres passagers :— Ça va ? Tu vois, on l’a quand mĂŞme pris notre avion… Et Ă l’heure !— Oui, ça va. Pour l’avion, on a dĂ» courir quand mĂŞme ! Ă€ cause de toi et de tes…— Ehhh ! Tu semblais pas mĂ©contente non plus, ce matin. Et j’ai respectĂ© mes engagements. Un bon p’tit quart d’heure, pas plus. En plus au rĂ©veil, c’est ton moment prĂ©fĂ©rĂ©, je le sais.Elle me fait un clin d’œil complice.— Tu me connais si bien.Je lui souris.— Une bonne façon de conclure notre sĂ©jour. D’ailleurs, je suis crevĂ©e ! Tu me laisses faire un petit somme maintenant, ma puce.— Naannnn, j’ai une petite chose Ă te dire encore. On est dans l’avion. Donc pas encore en France et encore un peu en Tanzanie, tu me suis ? Et puis, on a quelques heures Ă tuer dans cet avion. Tu vois oĂą je veux en venir ?Sa voix se fait plus douce sur la fin, presque miaulante.— Esden ! Pas ici, t’es folle ! Pas dans l’avion ! Tu t’arrĂŞtes jamais, dis-moi !— Chut ! Pas si fort ! Justement ici ! C’est l’occase unique et tout le monde se pose la fameuse question. En l’air, c’est bien de s’envoyer en l’air ?Elle glousse de son jeu de mots pourri.— Non ! On va se faire capter en plus. Nos Ă©bats d’hier soir, c’était très bien. Mais lĂ , j’suis claquĂ©e !Esden fait mine de bouder en me tournant le dos, puis se retourne vers moi. Elle me sourit et sa main se pose sur ma cuisse nue.Je lui fais des grands yeux pour l’arrĂŞter. Au contraire, sa main bondit sous ma jupe et se pose sur ma culotte. Je pose ma tĂŞte contre son oreille.— Esden, stop, y a du monde partout.— Menteuse ! T’en as autant envie que moi.C’est vrai que cette situation commence Ă me titiller sensiblement. Et lorsque Esden est comme cela, je ne sais pas lui rĂ©sister. Elle dĂ©pose un baiser sur ma joue et elle mordille mon lobe.— Je vais aux toilettes, rejoins-moi. Vite.Elle se lève et s’éclipse sans que j’aie le temps de faire ou dire quoi que ce soit.Elle est dĂ©raisonnable et pire elle me rend dingue. Mon lobe d’oreille ! Elle sait que ça me rend folle d’elle. La garce. C’est vrai que c’est tentant, mais pas dans un avion, pas dans les toilettes, quand mĂŞme ! Puis avec sa main sur ma culotte, c’est vrai que ça m’émoustille, toutes ces manigances, mais de lĂ Ă me laisser faire comme ça. Non ! Je ne bouge pas ! Elle reviendra de toute façon, elle me fera sans doute la gueule ou comprendra que je suis fatiguĂ©e. L’air de la Tanzanie, en tout cas, produit un effet intense chez mon amour. Mais ce n’est pas une raison pour cĂ©der Ă tous ses caprices.Je pianote mon genou en attendant qu’elle revienne. Ce n’est pas avec une vulgaire main sur ma culotte et un baiser sur la joue qu’elle va me convaincre. J’ai plus de caractère que ça ! Il y avait aussi un mordillement de mon oreille, c’est vrai. Je me touche aussitĂ´t l’oreille comme pour me remĂ©morer ce souvenir. J’adore sentir son souffle se briser contre mon tympan, puis sentir toute la moiteur de sa langue pointer le bout de mon lobe. Pour se terminer par une pression de ses dents, sans mordre, juste assez pour m’envoĂ»ter. Enfin, bref…Et pourquoi ne revient-elle pas ? Elle le fait exprès ! Je l’imagine dans l’étroit WC, enivrĂ©e par ses envies, Ă guetter le moindre bruit la prĂ©venant de mon arrivĂ©e. Puis cette chaleur dans l’avion ! C’est fait dĂ©libĂ©rĂ©ment, c’est pas possible ! Je l’entends encore prononcer ces mots « C’est l’occase unique ». Ces mots tournent comme une litanie dans ma tĂŞte. Allez ! Je rĂ©siste, il suffit de penser Ă autre chose. Autre chose.Je prends un magazine vantant les mĂ©rites de la compagnie aĂ©rienne. Je l’ouvre et tombe sur une publicitĂ© de lingerie fĂ©minine ! C’est pas vrai, Esden a tout prĂ©vu, c’est un coup montĂ©Â ! Et mes tĂ©tons qui ne cessent de se frotter contre le fin tissu de mon chemisier. Cette bouffĂ©e de chaleur m’étouffant comme un soleil de plomb, tout cela me rend nerveuse. Esden s’est perdue dans l’avion, c’est sans doute pour cela qu’elle ne revient pas, il est pas si grand pourtant. Elle aurait dĂ©jĂ dĂ» revenir ; comprendre que je ne veux pas. Enfin, ce n’est pas l’envie le problème… j’ai dit non ! Pas ici, dans des toilettes… Quoique ce soit plutĂ´t le faire dans les airs, qui est excitant, dans le cas prĂ©sent, pas les toilettes.Bon j’y vais ! Mais UNIQUEMENT pour lui dire de revenir, que ce n’est pas la peine. Juste un aller-retour.Je dĂ©ambule dans l’étroite allĂ©e de l’avion et me retrouve dans le sas oĂą se trouvent les toilettes. Il y a trois portes, c’est malin. Laquelle est la bonne ? Je les inspecte plus attentivement, au cas où… quand je vois que la troisième porte s’est refermĂ©e sur un foulard. Pas n’importe quel foulard : celui que j’ai offert Ă Esden, le fameux jour de l’éclipse ! (Cf. Ă©pisode 4).Je dĂ©cide d’abaisser la poignĂ©e et d’appuyer sur la porte, histoire de lui faire comprendre de cesser son petit jeu. Ma main entoure la poignĂ©e de porte que je baisse et… Vlan ! La porte s’ouvre en grand !Je me retrouve nez Ă nez avec Esden. Elle a un sourire bĂ©at et ses yeux vert Ă©meraude brillent comme deux Ă©toiles. Surprise par ce piège, je ne rĂ©agis pas quand elle me tire Ă l’intĂ©rieur de cette Ă©troite cabine. Esden se prĂ©cipite sur ma bouche, elle m’embrasse avec la fougue d’une adolescente.— Je n’en pouvais plus d’attendre, ne dis rien. Comme ce matin…L’endroit est si petit qu’il est impossible de ne pas ĂŞtre Ă©crasĂ©es l’une sur l’autre. Son parfum m’emporte loin de la raison et ses baisers me font cĂ©der Ă ses pulsions, qui deviennent peu Ă peu les miennes aussi. Esden referme la porte d’un coup de pied. Elle m’enlace tendrement avec une pointe de fermetĂ© pour ĂŞtre sĂ»re que je ne parte plus.— Tu m’as fait attendre, j’en pouvais plus… Pas un mot : les cloisons sont Ă©troites.Puis elle plaque sa bouche contre la mienne. On s’embrasse Ă plusieurs reprises. Ă€ chaque fois, l’intensitĂ© se fait plus forte. Comment rĂ©sister, de toute façon, Ă ses lèvres douces et pulpeuses !Son odeur m’enivre, ses mains se faufilent dĂ©jĂ sous mon chemisier, je cède Ă ma dĂ©esse.Je ne suis pas non plus en reste : outre mes nombreuses caresses, de plus en plus osĂ©es, je dĂ©boutonne rapidement son short et plonge ma main Ă l’intĂ©rieur, je discerne des Ă©lĂ©ments d’excitation au contact de sa culotte. Elle mouille. Ravie de ma dĂ©couverte, je profite de cet indice pour me venger de tout Ă l’heure.— Toi aussi, ça te plaĂ®t tout ça, dis-moi ! Puisque c’est unique, alors, faisons-le sans regret, et avec passion.Son short tombe, il glisse tout seul le long de ses magnifiques jambes. Quant Ă moi, je tortille mes pieds pour retirer mes talons et me retrouver ainsi Ă sa hauteur. Yeux dans les yeux, bouche contre bouche. Nous sommes enlacĂ©es, nos membres se mĂŞlent et se dĂ©mĂŞlent dans des chorĂ©graphies intimes. Mon chemisier est Ă prĂ©sent ouvert et Esden se met difficilement Ă genoux pour me lĂ©cher le ventre et le nombril. Sa langue m’attise, je joue avec les boucles de ses cheveux, ensuite je dĂ©grafe mon soutif’ et Esden descend ma jupe et ma culotte. Je suis nue face Ă ses convoitises. Je prends son visage dans les mains et l’invite Ă remonter pour un baiser soignĂ©. De toutes parts, je sens ses mains fondre sur moi. Ma respiration s’accĂ©lère, ma tempĂ©rature s’élève. Elle prend mes petits seins et les pressent sans violence. Esden dĂ©pose un baiser sur leurs pointes, qui me lancent des flux d’excitation intermittents.— Continue, mon bĂ©bé…Esden dĂ©laisse ma poitrine pour mes fesses, tout en continuant de la baisoter sans retenue. Elle s’amuse Ă passer son doigt le long de ma raie et de le remonter le long de mon Ă©chine. Je lui soulève les bras, on se bouscule et elle me donne un lĂ©ger coup de l’avant-bras sur mon menton. Elle me regarde, dĂ©solĂ©e, et nous retenons un pouffement, amusĂ©es par la situation. Une fois les bras levĂ©s, je lui soulève son top. J’entrevois son soutien-gorge et ne peux m’empĂŞcher d’effleurer sa dentelle. Puis, je retire son haut. Elle m’aide en dĂ©grafant dans le mĂŞme temps son soutif’.Nous sommes toutes les deux nues Ă prĂ©sent. On s’observe calmement, reprenant notre souffle un court instant. J’avance mon bras vers elle, timidement. Soudain, je sens le contact de sa peau si douce. Ensemble, nous frĂ©missons, nos bouches s’emparent de l’autre, sans jamais se dĂ©tacher. Nos caresses traduisent nos envies et nos dĂ©sirs. Je flirte de plus en plus près de son entrejambe. Mais je veux savourer avant ses Ă©paules, le bas de son dos, ses hanches. Je remonte ensuite vers sa poitrine gĂ©nĂ©reuse. Je m’empresse de la saisir, d’y dessiner mille fresques puis l’embrasser. Je suçote ses mamelons comme un bĂ©bĂ© assoiffĂ©. Je la tète, cherchant son lait en vain. Esden a la tĂŞte rejetĂ©e en arrière, signe qu’elle apprĂ©cie. Son buste se gonfle au rythme de sa respiration. Ses cheveux de feu tombent sur ses Ă©paules. Elle se laisse faire, en proie au plaisir de ses seins, que je sais si sensibles. Après des instants savoureux, son regard se fige dans le mien, je connais ce regard, son regard. Elle me transperce, me condamne Ă subir sa fougue. Comment lui rĂ©sister ?…D’un geste fĂ©lin, elle me plaque contre la porte pour gagner de la place. Le bruit nous paralyse un instant. Rien ne se passe, rien ne bouge. Je la vois onduler comme un serpent pour terminer Ă genoux. Le bout de sa langue, comme un dard, vient titiller mon Ă©piderme. Ma compagne prend un malin plaisir Ă lĂ©cher toutes les parties comprises entre le haut de mes cuisses et mon nombril. Mais comble de SA perversitĂ©Â : elle Ă©vite soigneusement mon minou. Elle me rend folle. Mes cĂ´tes paraissent Ă©crasĂ©es par une barre invisible. Esden lèche mon aine passe furtivement sur mes quelques poils humectĂ©s. Ses gestes m’attisent. Elle se saisit d’une de ses mèches et l’approche de mon clitoris.— Hummm, je vais hurler…Les bras en croix, je me retiens, en m’appuyant de toutes mes forces sur les parois du mur. Jusqu’à la dĂ©livrance…Sa bouche s’appose sur mon sexe et sa langue vient en moi. Comme une chatte buvant son lait par petits mouvements. Je ruisselle de joie. Esden me mange et m’apprĂ©cie. Elle s’applique autant qu’elle le peut. Ses lèvres enserrent mon clito et sa langue le dorlote de subtils mouvements. Mon dos est glacĂ©, mon ventre est en feu. Une boule de plaisir monte en moi, c’est trop bon. Esden continue de suçoter ma fleur intime. Une sueur brĂ»le ma colonne vertĂ©brale. Pour mon plus grand plaisir, elle introduit son majeur en moi. Je mords ma lèvre infĂ©rieure pour ne pas crier. Elle se relève et aussitĂ´t nous nous embrassons. Je faufile ma main sur son fin duvet roux.— Assieds-toi, mon ange.Elle comprend de suite oĂą je veux en venir. Elle s’installe sur le siège des toilettes et Ă©carte ses jambes de manière totalement impudique. Je passe ma langue sur mes lèvres et lui fais un petit sourire espiègle. Sans plus attendre, je me rue vers son antre magique. Ma main caresse son fin tapis roux, j’écarte ses lèvres. De la paume de la main, je flatte son minou. Très vite, elle rĂ©clame par de discrets soupirs que j’aille plus loin. J’embrasse son sexe. Ses jambes se ferment un peu, je suis piĂ©gĂ©e par mes succions. Son sexe est mon trophĂ©e, je compte bien explorer tout son trĂ©sor, en savourer la liqueur.Cet Ă©change d’amour se prolonge pendant de savoureuses minutes. Esden se retient en serrant ses mains pour ne pas exulter. Je vois son visage rougir, elle suffoque par instants. Soudain, ses pieds s’agitent, son bassin se soulève. Son ventre se gonfle puis ses abdos se contractent sensiblement. Elle mord dans ses cheveux pour contenir un cri que je prĂ©sume de jouissance. L’un de ses bras remue en l’air sans rĂ©el but, comme pris de folie, puis il retombe. Esden glisse un peu de son siège, terrassĂ©e, elle respire Ă grande bouffĂ©e.— C’est si… Viens, je veux te faire connaĂ®tre cette sensation.Elle s’appuie sur le mur pour se remettre debout, elle reprend de la vigueur. Nos corps se serrent plus que de raison. Nos bras sculptent le corps de l’autre. Sa peau est douce et encore chaude d’émoi. Ma Princesse me prend en Ă©tau entre elle et la porte du WC. Sa poitrine Ă©crase la mienne. Nos tĂ©tons se dĂ©fient comme deux fleurettistes, et, lorsqu’ils croisent le fer, c’est une dĂ©charge fluette qui me transcende. Ă€ l’inverse, nos langues s’allient par de prĂ©cieux baisers. Esden pose sa main sur mon pubis. Instinctivement, j’écarte mes cuisses suffisamment pour permettre Ă ma tendre de me flatter sans obstacle.Mon sexe est trempĂ©, j’ai l’impression que les pulsations de mon cĹ“ur battent au sein de mon ĂŞtre. Esden me serre d’une Ă©treinte rassurante et ses doigts viennent en moi sans aucune rĂ©sistance. Elle me pĂ©nètre et me fait du bien. Esden sait toujours comment s’immiscer en moi, tout en tendresse et en dĂ©lectation. Son doigtĂ© se fait intense et passionnĂ©. Je sens toute la force de son amour dans ses va-et-vient jouissifs. Elle dĂ©sire rĂ©ellement me donner le mĂŞme plaisir qu’elle a reçu prĂ©cĂ©demment. Ma chĂ©rie veut me faire partager son bonheur, ses sensations. AppuyĂ©e sur le mur, je me laisse faire, les bras ballants, le souffle court, le corps bouillant.Je fonds littĂ©ralement Ă ses caresses, mais je refuse qu’elle soit orpheline dans ce petit jeu si agrĂ©able. J’approche mes phalanges de son sexe. Esden frotte son pubis sur eux. Sans plus attendre, face Ă ce signe d’impatience, Ă mon tour je lui donne ce plaisir. Comme deux meilleures amies, nous avons chacune un bras autour du cou de l’autre, pour nous maintenir debout et ne pas flancher devant de telles sensations. Ă€ chaque pression plus intense dans le vagin de l’une, l’autre dĂ©sire lui rendre la pareille. On se doigte en toute harmonie avec de moins en moins de retenue. Mes jambes fourmillent et je m’appuie de plus en plus sur Esden pour ne pas tomber. C’est si bon, ma tendre me rend folle d’extase. Soudain, elle dĂ©cide, pour la première fois dans nos Ă©bats, de placer un quatrième doigt. Jamais de la vie je n’ai tentĂ© une telle chose… Mon sexe est totalement noyĂ©, mes lèvres s’écartent face Ă ce doigt magique. Je ne sais pas si c’est l’altitude qui m’aide Ă me dĂ©tendre autant. Mon sexe s’ouvre Ă ce plaisir nouveau pour moi. Mes ongles s’enfoncent dans la chair de mon amour. Je n’arrive plus Ă lui offrir du plaisir, tellement je suis figĂ©e par cette surdose de bonheur. Esden commence un lent mouvement, ne voulant pas me faire de mal, bien au contraire. Mes doigts se serrent douloureusement. Tout mon corps rĂ©agit Ă son attouchement. Ma poitrine me paraĂ®t gonfler, mon cĹ“ur s’affole. J’ai chaud, très chaud. Mon ventre est un volcan, ma liqueur d’amour est ma lave. Tout arrive, c’est le dĂ©clic. Ma respiration se coupe, ma gorge est sèche. J’implose, cela part de la base de mon sexe et remonte de manière foudroyante jusqu’à mes tempes. Mes cheveux se hĂ©rissent. Prise de spasmes impressionnants, je griffe sans le vouloir ma bien-aimĂ©e dans le dos. Mes fesses cognent la porte. Mon regard se perd dans celui d’Esden, puis je perds la sensation de mes pieds, je ne sens plus mes chevilles. Ma vue devient floue, mes bras tentent de me tenir Ă ma bienfaitrice… je n’y arrive pas.Je m’affaisse. Esden me retient et m’aide Ă m’asseoir et Ă reprendre mes esprits. Un flux de jouissance continue, par lĂ©gers Ă -coups, Ă me faire trembler. Je suis encore sous l’électrochoc produit par tant d’allĂ©gresse. Ma chĂ©rie est Ă genoux, elle caresse mes cheveux, son autre main sur ma cuisse. Elle est Ă la fois heureuse et un peu inquiète de ce qui vient de se passer. Je la rassure en lui faisant signe de se rapprocher de moi. Je dĂ©pose un baiser amoureux sur ses lèvres. Ă€ peine le temps de retrouver le chemin de ses lèvres, qu’il faut que nous nous rhabillions. Cela fait dĂ©jĂ un moment que nous sommes dans les toilettes, et cette occupation incongrue pourrait ĂŞtre remarquĂ©e et devenir gĂŞnante pour nous.Esden sort la tĂŞte de l’ouverture de la porte pour inspecter la sortie. La voie est libre. Ă€ deux minutes d’intervalle, je la rejoins et regagne ma place. Nos doigts posĂ©s sur l’accoudoir se croisent, comme pour prolonger notre Ă©treinte passĂ©e. Lorsqu’une hĂ´tesse arrive Ă notre niveau et nous apporte Ă toutes les deux un verre. Surprises, nous dĂ©clinons l’offre, en confirmant en chĹ“ur que nous n’avons rien demandĂ©. En rĂ©ponse, elle nous dit :— C’est offert par la compagnie. Je pense que vous en avez besoin.Esden et moi rougissons et restons muettes, ne sachant pas trop quoi rĂ©pondre. Le sait-elle ? Que sait-elle ? Et comment ? L’hĂ´tesse ajoute :— Ce n’est rien, ça reste entre nous. Vous savez, on a l’habitude. Et puis, entre nous, je sais que ça en vaut la peine. Je ne prends pas toujours l’avion pour le travail non plus.Elle conclut sa phrase par un clin d’œil complice et plein de malice puis elle s’éloigne.Je regarde Esden, puis toutes les deux tentons vainement de retenir un bref Ă©clat de rire. Ensuite, nous buvons un peu pour nous rafraĂ®chir, puis cherchons Ă trouver le sommeil pour rĂ©cupĂ©rer de toutes ces Ă©motions…