Je suis un commercial de 44 ans. Du charme, Ă ce que disent les femmes que je connais ou que j’ai connues. Etant adolescent, j’étais timide et romantique avec les filles. GĂŞnĂ© par un complexe : je ne me trouvais pas assez musclĂ© pour plaire. Il est vrai que je suis restĂ© fin et que je…
I. Roberta prise en photo dans un bal, accepte une sĂ©ance de prise de vues, poses pudiques puis dĂ©nudĂ©es et trouve le moyen de ne pas baiser avec le photographe (moi-mĂŞme).II. Roberta sert d’intermĂ©diaire pour une sĂ©ance de photos nues avec son amie Solange. Le photographe est lui-mĂŞme pris Ă parti et participe Ă des…
Je rentrais de chez Luc et Sonia, deux bons amis qui ont la bonne habitude d’inviter de temps en temps leur vieille copine cĂ©libataire. Nous avions passĂ© une bonne soirĂ©e. J’avais dĂ©clinĂ© l’offre de rester dormir et, malgrĂ© le fait que j’avais un peu bu, j’étais parfaitement en Ă©tat de rentrer. Il tombait des cordes,…
Depuis le dĂ©but, c’est le pied !Enfin, ça dĂ©pend oĂą on place le dĂ©but !Et de quel pied on parle !Parce que, au dĂ©but du commencement, et c’est pas pour faire pleurer dans les chaumières, mais naĂ®tre de père inconnu et d’une mère camĂ©e, alcoolo et Ă©pileptique, c’est pas ce qu’on appelle dĂ©marrer dans la vie d’un bon…
Jeudi 8 JuinLe jeu est fini pour moi. Il faudrait filer en vitesse, mais la fin de nuit menace d’être sportive. Comment va rĂ©agir Olivier ? Il se pardonnera facilement son propre comportement, mais le mien, c’est moins sĂ»r. Le mieux serait encore de solliciter une sĂ©ance qui le dĂ©foulerait, lui prouvant que je suis Ă …
J’avais vingt et un ans en 1976. C’était l’étĂ© de la sĂ©cheresse, celle d’avant l’effet de serre. Un Ă©tĂ© vraiment torride pendant lequel j’ai vu les Ă©tangs de ma Sologne natale Ă sec pour la première fois.Entre le 10 ou 15 juin, je suis parti en stop pour me rendre chez mon oncle dans les…
Perdue au milieu de nulle part, bordĂ©e sur un cĂ´tĂ© par des arbres broussailleux et sur l’autre par le flanc de la montagne, l’étroite langue de bitume noir serpentait langoureusement sous le soleil d’étĂ©, propageant la civilisation depuis le bas de la vallĂ©e jusqu’en haut du massif montagneux.Ă€ mi-chemin, François et sa deudeuche rouge montaient…
Après le repas et la petite sieste près de Saint-Savin, j’ai repris la route toujours en compagnie de mes deux auto-stoppeurs. Pour me rĂ©veiller Alain, assis sur le siège du passager, a remis la cassette de la chanson de Michel Fugain :C’est un beau roman, c’est une belle histoire…ValĂ©rie vient de trouver une feuille « marque-page » du…
Quand elle passait, toute la bande se taisait. C’était la femme de l’épicier, nous la connaissions depuis toujours. La jeune trentaine, brune, un peu enrobĂ©e, elle affichait toujours un sourire dĂ©sarmant. Plus dĂ©sarmante encore, sa façon de bouger provoquait immanquablement un dĂ©sordre Ă©tourdissant dans nos tĂŞtes d’adolescents boutonneux. Son apparition nourrissait des heures de conversation…
— Demain, ce sera un peu tard, ma chĂ©rie, il faut que tu te dĂ©cides aujourd’hui, je dirais mĂŞme maintenant.Les deux femmes se faisaient face, tendues, avec cet air d’affection qu’empruntent les vrais antagonismes, ce sourire qui ne rĂ©vèle que les dents. Pour mieux mordre.— Ça fait deux ans que tu me donnes des ordres, que tu…
