Tout le monde la nommait la Grande-ForĂŞt, et ce depuis la nuit des temps. Tout le monde connaissait la Grande-ForĂŞt sans jamais y avoir mis les pieds. La Grande-ForĂŞt, comme son nom ne l’indiquait pas, Ă©tait très, très, très grande. Elle couvrait presque la moitiĂ© du continent.Si sur ses lisières le peuplement semblait relativement clairsemĂ©,…
L’aĂ©ronef s’arrima au sas de l’unitĂ© d’habitation. Annabelle en descendit prĂ©cipitamment. L’entretien qu’elle venait d’avoir avec son boss, le ministre d’État chargĂ© des cĂ©rĂ©monies et des commĂ©morations ne s’était pas dĂ©roulĂ© comme elle l’espĂ©rait. Elle Ă©tait d’autant plus Ă©nervĂ©e que son aĂ©rotaxi avait mis près d’une demi-heure entre le siège de l’Imperium Ă PĂ©kin et…
Chaque matin, il se lève Ă cinq heures, prend son petit dĂ©jeuner, passe sous la douche et enfile sa tenue de transport comme il la nomme, un pull, un pantalon et une veste. Dans un petit sac de voyage, il traĂ®ne sa tenue de travail. Pantalon, cravate et veste noirs plus une chemise blanche, une…
Il Ă©tait une fois trois petites cochonnes qui vivaient avec leur maman truie – une grosse cochonne, celle-là – dans une petite maison situĂ©e Ă proximitĂ© d’une sombre forĂŞt. Comme ses trois filles avaient grandi, un jour elle leur dĂ©clara :— Mes chères enfants, vous ĂŞtes devenues une charge trop lourde pour moi ; Ă prĂ©sent que je…
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Il Ă©tait une fois une belle jeune femme qui pleurait jour et nuit au fond de son cachot.— Qu’ai-je donc fait d’impardonnable – se lamentait-elle – pour qu’on m’ait oubliĂ©e au fond de cet ignoble rĂ©duit ? Mon crime est-il si impardonnable, qu’on me maltraite de la sorte ? Combien de temps croupirai-je encore en cet horrible lieu…
— Salut Aldo ! Alors, qu… Ouille !Je viens de me poser sur un de ces tabourets en simili faux cuir, rembourrĂ©s avec de vieilles chaussettes trouĂ©es et bardĂ©s de clous rouillĂ©s qui ont le chic pour te perforer le joufflu quand tu les sollicites. Je reformule ma phrase en me massant le pĂ´le Sud :— Alors, quoi de neuf,…
Les chevaux galopaient dans un grand bruit de tonnerre, semant la confusion parmi les animaux de la prairie. Proies et prĂ©dateurs sans distinction tentaient de s’échapper, en courant, en s’envolant ou en se roulant en boule et priant une quelconque divinitĂ© tutĂ©laire de ne pas se faire piĂ©tiner par les sabots.Le hasard ou encore le…
Le dĂ©sir que Saint-Loup avait pour moi me semblait immĂ©ritĂ© et m’était restĂ© indiffĂ©rent. Tout d’un coup et je ne saurais pas expliquer pourquoi, j’y attachai du prix et je me mis Ă le partager. J’eus terriblement envie de Saint-Loup.Il ne pouvait pas depuis longtemps venir Ă Paris, soit comme il le disait Ă cause…
Le pĂ©dĂ©, voilĂ comment on l’appelait !Au lycĂ©e, c’était dĂ©jĂ le cas, Ă l’I.U.T. aussi et maintenant, au boulot, le sobriquet perdurait. Claude, comptable et gestionnaire du personnel dans une petite boĂ®te du bâtiment prenait la chose avec philosophie. La cinquantaine de gros bras qui parfois râlaient, mais le plus souvent se montraient plutĂ´t sympas ne…
Tireur d’Ă©lite. Concours Faites l’humour et pas la guerre, texte classĂ© 4ème. Plus de dĂ©tails dans le forum.Dans le cadre du concours, ce texte est publiĂ© tel qu’il a Ă©tĂ© proposĂ©, sans aucune correction.———-L’inspiration de cette nouvelle est venue de la cultissime sĂ©rie M.A.S.H.Quelque part en Afghanistan dans une base avancĂ©e de l’armĂ©e Française.****— Sergent, le…
