Rhapsody in blue- Dialogues -Cris. Eau qui coule des narines. Eau dans les oreilles. Eau partout. Je remonte Ă la surface, les cheveux dĂ©goulinant sur le visage, et les Ă©carte d’un geste maladroit.Heureusement, il n’y a pas trop de monde dans la piscine. Ă€ bien y regarder, une piscine genevoise ressemble fortement Ă la piscine…
Rhapsody in blue– Dialogues –Après la copieuse fondue, nous avons Ă©chouĂ© dans le bar oĂą tu m’as emmenĂ©e le deuxième soir de mon arrivĂ©e. GagnĂ©e par un brin de nostalgie, je me demande si tu nous as conduits ici consciemment. Finir lĂ oĂą tout a commencĂ© (ou presque), c’est quasiment un moyen, somme toute virtuel,…
PrĂ©ambuleJe m’appelle Mylène. Je suis professeur d’anglais dans un lycĂ©e professionnel. J’ai les cheveux châtains clairs, je mesure 1,70 m et je pèse environ 55 kg. Je ne suis pas jolie, mais on dit de moi, et je dois le confesser avec une certaine fiertĂ©, que j’ai beaucoup de charme. C’est vrai, je dois reconnaĂ®tre…
RĂ©sumĂ© de l’épisode prĂ©cĂ©dent : Après sa rencontre avec Mr Tomaze, Liana dĂ©cide d’aller parler avec Fanny, sa sĹ“ur. Ă€ l’école de musique, elle rencontre un charmant jeune homme. Mais la conversation avec Fanny la remplit d’interrogations, et elle en ressort assez perplexe. En rentrant chez elle, elle a l’impression d’être suivie…__________________________________« Nous croyons conduire le destin,mais…
C’est rĂ©glĂ© comme du papier Ă musique, je dĂ©barque chez mes parents chaque matin vers huit heures depuis bientĂ´t quatre ans et ce jour ne dĂ©roge pas de l’habitude. C’est une journĂ©e d’automne triste et froide, la mĂ©tĂ©o annonce de la neige. Dans l’appartement, le chauffage tourne Ă fond, la tempĂ©rature avoisine celle de l’équateur…
J’entrouvre les yeux. Je m’étire, les muscles sont un peu endoloris des sept heures d’avion de la veille. Je tends une oreille et zut ! Il pleut ! De la pluie dès mon arrivĂ©e Ă Paris, mais je suis dĂ©cidĂ©e Ă ne pas me laisser abattre pour si peu. Prenant mon courage Ă deux mains, je file…
« Paris est une solitude peuplĂ©e » a dit François Mauriac. C’est une description si forte qu’elle en est troublante. Ce trait de notre sociĂ©tĂ© s’applique Ă nous tous, mais plus intensĂ©ment encore Ă quelques-uns de nos congĂ©nères…Xavier est un bel homme de trente-neuf ans, dans la force de l’âge, selon le dicton populaire. D’une stature d’athlète,…
Je vous parle d’un tempsQue les moins de vingt ansNe peuvent pas connaĂ®treJ’emprunte ce dĂ©part aux paroles de Jacques Plante. Dommage que la suite de mon histoire ne soit pas de la mĂŞme veine. Charles Aznavour chantait cette chanson depuis six ou sept ans quand m’arrivèrent les mĂ©saventures dont je me targue de vous faire…
Voilà … C’était donc bien vrai ! Si je pouvais encore en douter, Anne vient de tout me confirmer… Comment, pour se venger d’une seule et unique infidĂ©litĂ© de ma part, elle a frĂ©quentĂ© depuis six mois les clubs Ă©changistes afin de se faire possĂ©der par un maximum de partenaires masculins. Elle s’est enfilĂ© des queues Ă …
Gisant. Le mot vient de s’échouer dans un mĂ©andre de mon esprit agitĂ©. TĂ©tanisĂ©e par l’évidence, je le ressasse, sans rĂ©aliser vraiment l’horreur qu’il m’inspire. Gisant, c’est bien l’exacte reprĂ©sentation de ce qui reste de notre couple. De ce que tu t’acharnes Ă faire de notre couple, tout en m’incitant perfidement Ă prendre l’initiative, Ă …
